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  • La police a déclaré 610 homicides au Canada en 2009, soit 1 de moins que l'année précédente. Après avoir atteint un sommet au milieu des années 1970, le taux d'homicides pour 100 000 habitants a, de façon générale, reculé jusqu'en 1999 et est demeuré relativement stable depuis, malgré certaines fluctuations annuelles.

  • Parmi les provinces, l'Alberta a connu le plus grand recul du nombre d'homicides par rapport à l'année précédente (15 homicides de moins).

  • Le Manitoba a déclaré le taux d'homicides pour 100 000 habitants le plus élevé pour une troisième année consécutive. Suivaient la Saskatchewan, la Colombie-Britannique et l'Alberta.

  • L'Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador ont déclaré les plus faibles taux d'homicides en 2009. Au Québec, le taux a chuté de 5 %, s'établissant à son point le moins élevé en plus de 40 ans.

  • Parmi les régions métropolitaines de recensement, Abbotsford–Mission a enregistré le taux d'homicides le plus élevé, suivie de Thunder Bay, de Winnipeg, de Saguenay, d'Halifax, de Vancouver et d'Edmonton.

  • En 2009, la police a indiqué que 124 homicides (ou 1 sur 5) étaient attribuables à des gangs, ce nombre étant inférieur de 14 par rapport à l'année précédente. La chute était surtout due à un recul en Alberta.

  • Les victimes d'homicide étaient plus susceptibles d'être tuées à l'aide d'une arme pointue ou d'une arme à feu, chacune de ces méthodes ayant servi dans environ le tiers de tous les homicides. En outre, 20 % des victimes ont été battues, 7 % ont été étranglées ou étouffées et le reste, soit 7 %, ont été tuées par d'autres moyens.

  • En 2009, le taux d'homicides commis à l'aide d'une arme à feu a reculé de 12 % après avoir augmenté de 24 % entre 2002 et 2008. Plus de la moitié (55 %) des homicides commis à l'aide d'une arme à feu en 2009 étaient attribuables à des gangs.

  • Le nombre de jeunes auteurs présumés d'homicide a beaucoup progressé en 2009. On a dénombré 78 jeunes auteurs présumés d'homicide âgés de 12 à 17 ans en 2009, soit 23 de plus que l'année précédente. Il s'agit du deuxième taux pour 100 000 habitants en importance en plus de 30 ans.

  • En 2009, le taux de victimes d'homicide de sexe féminin pour 100 000 habitants était le deuxième parmi les plus faibles depuis le début de la collecte des données en 1961.

  • Quatre-vingt-deux pour cent des homicides résolus ont été commis par une personne connue de la victime. Toutefois, en 2009, le nombre de victimes tuées par un étranger s'est accru de 17 % par rapport à l'année précédente.

  • Il y a eu une légère hausse des homicides entre conjoints en 2009, soit 3 homicides de plus que l'année précédente. Toutefois, les taux d'homicides entre conjoints ont généralement diminué ces 30 dernières années.

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