Perceptions de la sécurité personnelle et du système de justice pénale
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Les niveaux de crainte sont semblables pour tous les groupes
Même s'ils affichaient des taux de violence plus élevés, les gais, les lesbiennes et les bisexuels n'ont pas indiqué des niveaux de crainte plus élevés que les hétérosexuels. Dans l'ensemble, plus de 9 gais, lesbiennes et bisexuels canadiens sur 10 ont déclaré être « plutôt » ou « très » satisfaits face à leur sécurité personnelle, une proportion qui était semblable à celle des hétérosexuels. En outre, peu importe l'orientation sexuelle, environ 9 répondants sur 10 ont indiqué qu'ils se sentaient soit « très » ou « assez » en sécurité, ou qu'ils n'étaient « pas du tout » ou « un peu » inquiets lorsqu'ils participaient à certaines activités le soir, comme marcher seul ou utiliser les transports en commun.
Les gais, les lesbiennes et les bisexuels ont une opinion moins favorable du rendement de la police
Dans l'ensemble, les gais, les lesbiennes et les bisexuels ont exprimé des degrés de satisfaction plus faibles face au rendement de la police que les hétérosexuels (tableau 2). Par exemple, les gais et lesbiennes ainsi que les bisexuels étaient proportionnellement moins nombreux que les hétérosexuels à estimer que la police faisait un bon travail lorsqu'il s'agissait de traiter les personnes équitablement (42 % des gais et lesbiennes et 47 % des bisexuels par rapport à 60 % des hétérosexuels1).

Tableau 2
Perception des répondants face au système de justice pénale, selon l'orientation sexuelle, 2004
Lorsqu'on leur a demandé si la police faisait un bon travail quant à informer le public sur la prévention du crime, 42 % des gais et lesbiennes et 38 % des bisexuels1 ont répondu par l'affirmative, contre 51 % des hétérosexuels. En outre, 58 % des gais et lesbiennes et 52 % des bisexuels étaient d'avis que la police avait une attitude ouverte, comparativement à 66 % des hétérosexuels.
Peu importe l'orientation sexuelle, on n'a observé aucune différence statistiquement significative en ce qui a trait aux perceptions qu'avaient les Canadiens du rendement des tribunaux de juridiction criminelle et du système carcéral.
En ce qui concerne l'évaluation du système de libération conditionnelle, une plus faible proportion de gais et lesbiennes et d'hétérosexuels que de bisexuels étaient d'avis que le système de libération conditionnelle faisait du bon travail lorsqu'il s'agissait de libérer les prisonniers peu susceptibles de récidiver (17 % et 16 %, contre 26 %).
Notes
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