Analyse

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Estimations des dépenses au titre de la rechercheet du développement dans le secteur de l'enseignement supérieur, 2008-2009

Les dépenses nationales au titre des activités de recherche et développement menées par les établissements d'enseignement supérieur, qui comprennent les universités, tous les hôpitaux de recherche affiliés, les stations expérimentales et les cliniques, se sont chiffrées à 10,9 milliards de dollars en 2008-2009, en hausse de 7,3 % par rapport à 2007-2008 en dollars courants. En valeur réelle (corrigée de l'inflation), il s'agit d'un montant de 9,0 milliards de dollars (en dollars constants de 2002), soit une augmentation de 3,2 % par rapport à l'année précédente (tableau 1).

Les estimations des dépenses de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur sont réparties selon trois catégories de sciences : les sciences sociales et humaines, les sciences de la santé ainsi que les sciences naturelles et le génie, à l'exclusion des sciences de la santé (aussi appelées autres sciences naturelles).

En 2008-2009, les fonds de recherche et développement dans le secteur de l'enseignement supérieur consacrés aux sciences sociales et humaines se sont chiffrés à 2,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 7,4 % par rapport à 2007-2008. Les sciences de la santé ont affiché des dépenses de 4,4 milliards de dollars, en hausse de 9,1 % par rapport à l'année précédente. Les dépenses au titre des autres sciences naturelles et du génie ont augmenté de 5,5 % pour atteindre 4,3 milliards de dollars en 2008-2009. Si l'on tient compte de l'inflation, la croissance par rapport à l'année précédente est de 3,4 % pour les sciences sociales et humaines, de 5,0 % pour les sciences de la santé et de 1,5 % pour les autres sciences naturelles et le génie (tableaux 2, 5, 6, 7).

En 2008-2009, un peu plus des deux tiers des dépenses totales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur ont été faites en Ontario (42 %) et au Québec (26 %). Le reste des dépenses ont été faites dans les provinces des Prairies (16 %), en Colombie-Britannique (10 %) et dans les provinces de l'Atlantique (6 %) (tableau 3).

Sources de financement

Il y a six secteurs qui financent les dépenses de recherche et développement dans le secteur de l'enseignement supérieur : les établissements d'enseignement supérieur; l'administration fédérale; les administrations provinciales; les entreprises commerciales; les organismes privés sans but lucratif; le secteur étranger.

Secteur de l'enseignement supérieur

Les établissements d'enseignement supérieur restent la principale source de financement; ils ont assumé 46 % des dépenses totales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur en 2008-2009, soit 5,1 milliards de dollars, ce qui représente une hausse en dollars courants de 10,6 % par rapport à l'année précédente. Après correction de l'inflation, les établissements d'enseignement supérieur ont fourni 4,2 milliards de dollars, soit une augmentation de 6,4 % par rapport à 2007-2008 (tableau 1).

Les trois quarts de ce financement sont allés au domaine des sciences naturelles et du génie, lequel comprend les sciences de la santé (39 %) et les autres sciences naturelles et le génie (36 %). Les sciences sociales et humaines ont reçu 26 % des contributions des établissements d'enseignement supérieur (tableau2).

Comme à l'échelle nationale, 69 % des fonds versés par ce secteur étaient en Ontario et au Québec, ce qui n'a rien d'étonnant puisque c'est là où se trouve la majorité des établissements d'enseignement supérieur (tableau 3).

Secteur de l'administration fédérale

L'administration fédérale s'est maintenue au deuxième rang au chapitre du financement de la R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur, ses dépenses s'étant chiffrées à 2,8 milliards de dollars ou à 26 % des dépenses totales en dollars courants. En dollars réels, il s'agit d'une baisse de 0,6 %, ce qui représente essentiellement aucun changement au niveau des dépenses par rapport à l'année précédente (tableau 1).

Sur la totalité de ce financement, 17 % est allé aux sciences sociales et humaines, 38 % aux sciences de la santé et 45 % aux autres sciences naturelles et au génie (tableau 2).

Près des deux tiers (65 %) des dépenses assumées par l'administration fédérale ont été faites en Ontario et au Québec. Vingt-trois pourcent (23 %) des dépenses fédérales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur ont été faites en Alberta (10 %) et en Colombie-Britannique (13 %) (tableau 3).

Secteur des administrations provinciales

La contribution des administrations provinciales à la recherche et au développement dans le secteur de l'enseignement supérieur s'est élevée à 1,1 milliard de dollars (en dollars courants) en 2008-2009, soit 10 % de l'ensemble des dépenses, ce qui représente une croissance de 6,9 % par rapport à l'année précédente. Si l'on tient compte de l'inflation, les administrations provinciales ont versé 913 millions de dollars, soit une augmentation de 2,8 % par rapport à l'année précédente (tableau 1).

La moitié du financement des administrations provinciales est allée aux autres sciences naturelles et au génie, un cinquième aux sciences sociales et humaines et le 30 % restant aux sciences de la santé (tableau 2).

Le gouvernement de l'Ontario a assumé 36 % des dépenses totales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur, suivi du gouvernement du Québec avec 22 %. Plus d'un tiers du financement de la R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur provient des gouvernements de l'Alberta (22 %) et de la Colombie-Britannique (12 %) (tableau 3).

Secteur des entreprises commerciales

Le financement versé par les entreprises commerciales s'est replié légèrement pour s'établir à 892 millions de dollars (en dollars courants) en 2008-2009, ce qui représente 8 % des dépenses totales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur. En dollars constants, après correction de l'inflation, la contribution des entreprises commerciales a chuté de 1,3 % pour se fixer à 737 millions de dollars (tableau 1).

Plus de la moitié (53 %) des contributions des entreprises commerciales sont allées aux autres sciences naturelles et au génie, contre 43 % aux sciences de la santé et 4 % aux sciences sociales et humaines (tableau 2).

Près des trois quarts des dépenses assumées par les entreprises commerciales ont été faites en Ontario (46 %) et au Québec (28 %) (tableau 3).

Secteur des organismes privés sans but lucratif

En 2008-2009, les organismes privés sans but lucratif ont légèrement accru leurs contributions, qui sont passées à 949 millions de dollars (en dollars courants). En dollars constants, les dépenses de ce secteur ont reculé de 2,6 % pour s'établir à 783 millions de dollars, ce qui représente 8,7 % des dépenses totales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur (tableau 1).

Le financement versé par les organismes privés sans but lucratif est allé principalement aux sciences de la santé, soit 63 % des dépenses totales de R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur. Les sciences sociales et humaines et les autres sciences naturelles et le génie ont reçu près de 19 % chacune (tableau 2).

Quarante-cinq pour cent des contributions des organismes privés sans but lucratif ont été faites en Ontario. Le Québec en a reçu le quart, alors que la Colombie-Britannique a obtenu le dixième de ces contributions (tableau 3).

Secteur étranger

Le financement provenant du secteur étranger a augmenté de 15,4 % pour atteindre 114 millions de dollars (en dollars courants) en 2008-2009. Si l'on tient compte de l'inflation, les contributions du secteur étranger se sont accrues de 11 % au cours de la même période, pour atteindre 95 millions de dollars (en dollars constants). Toutefois, la part du financement détenue par le secteur étranger pour la R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur s'est maintenue à 1 % (tableau 1).

Les fonds versés par le secteur étranger au titre de la R-D dans le secteur de l'enseignement supérieur sont allés en totalité aux sciences naturelles et au génie, soit 60 % aux autres sciences naturelles et au génie et 40 % aux sciences de la santé (tableau 2).

La plupart des contributions du secteur étranger ont eu lieu en Ontario (47 %), suivi de la Colombie-Britannique et du Québec, à un cinquième chacune (tableau 3).