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La communauté antillaise au Canada

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Plus de la moitié est née à l'étranger
La plupart habitent dans deux provinces
La plupart habitent à Toronto ou à Montréal
Une population jeune
Un peu plus de femmes que d'hommes
La plupart peuvent converser dans une langue officielle
La majorité font partie d’un groupe confessionnel chrétien
Des personnes moins susceptibles d’être mariées
Des personnes moins susceptibles de vivre seules
Niveau de scolarité
Tendances en matière d'emploi
Chômage
Revenus
Faibles revenus
La plupart éprouvent un sentiment d’appartenance au Canada

Une communauté grandissante

Les Canadiens d'origine antillaise1 constituent l'un des groupes ethniques non européens les plus nombreux au Canada. En 2001, plus d'un demi-million de personnes d'origine antillaise habitaient au Canada, ce qui représentait presque 2 % de la population canadienne totale.

Tableau 1 Divers groupes ethniques au Canada, autre que les Anglais, les Français et les Canadiens, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 1
Divers groupes ethniques au Canada, autre que les Anglais, les Français et les Canadiens, 2001

La communauté antillaise au Canada croît par ailleurs considérablement plus rapidement que l’ensemble de la population. Entre 1996 et 2001, par exemple, le nombre de personnes ayant déclaré être d’origine antillaise a augmenté de 11 %, alors que la population dans son ensemble a seulement augmenté de 4 %.

Les Canadiens d’origine antillaise sont surtout d’origine jamaïcaine. En 2001, 42 % de tous ceux qui ont déclaré être d’origine antillaise ont dit que leurs racines étaient jamaïcaines, comparativement à 16 % qui ont dit avoir des origines haïtiennes, 12 %, des origines antillaises, 10 %, guyanaises, 10 % trinidadiennes et 5 % barbadiennes.

La majorité des Canadiens d’origine antillaise affirment n’avoir que des origines antillaises. En 2001, 64 % de tous ceux qui ont signalé être d’origine ethnique antillaise ont déclaré n’avoir que des racines antillaises, alors que 36 % ont affirmé avoir aussi d’autres origines ethniques. Cette proportion est proche des 40 % de l’ensemble de la population canadienne qui ont déclaré plusieurs origines ethniques.

Plus de la moitié est née à l’étranger

Les personnes d’origine antillaise vivant au Canada sont en majorité nées à l’extérieur du pays. En 2001, 55 % des Canadiens d’origine antillaise étaient nés à l’extérieur du Canada, comparativement à 18 % des Canadiens dans l’ensemble de la population.

De plus, la plupart des immigrants d’origine antillaise sont arrivés au Canada il y a relativement peu de temps. En 2001, 28 % des immigrants de la communauté antillaise étaient arrivés au Canada au cours de la décennie précédente, et 25 % étaient arrivés entre 1981 et 1990. Par contre, seulement 14 % étaient arrivés au cours des années 60 et à peine 2 % ont dit être venus au Canada avant 1961.

La plupart habitent dans deux provinces

La population canadienne d’origine antillaise est surtout concentrée en Ontario et au Québec. En fait, en 2001, 91 % des personnes qui ont déclaré être d’origine antillaise habitaient dans l’une de ces deux provinces. Cette année‑là, 69 % de l’ensemble de la communauté antillaise vivant au Canada avaient élu domicile en Ontario alors que 22 % vivaient au Québec. Dans l’ensemble, presque 350 000 personnes d’origine antillaise vivaient alors en Ontario, et 100 000, au Québec.

Tableau 2 Population d'origine antillaise au Canada, par province et territoire, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 2
Population d'origine antillaise au Canada, par province et territoire, 2001

Les Canadiens d’origine antillaise représentent des proportions relativement substantielles de l’ensemble de la population tant en Ontario qu’au Québec. En 2001, 3 % de tous les résidents de l’Ontario ont dit être d’origine antillaise, cette proportion étant de 2 % dans le cas du Québec. Par contre, dans l’ensemble des autres provinces et territoires, les Canadiens d’origine antillaise représentaient alors moins de 1 % de la population totale.

La plupart habitent à Toronto ou à Montréal

La grande majorité des Canadiens d’origine antillaise habitent soit à Toronto soit à Montréal. En fait, en 2001, presque 60 % de toutes les personnes qui ont répondu être d’origine antillaise vivaient à Toronto, tandis que près de 20 % habitaient Montréal. Cette année‑là, un peu plus de 280 000 personnes d’origine antillaise vivaient à Toronto, alors que près de 100 000 avaient élu domicile à Montréal. Dans l’ensemble, les personnes d’origine antillaise représentaient presque 6 % de la population de Toronto et 3 % de celle de Montréal.

Une population jeune

La communauté antillaise qui habite au Canada est relativement jeune. Par exemple, en 2001, 27 % des personnes qui ont répondu être d’origine antillaise étaient des enfants de moins de 15 ans, comparativement à 19 % dans le cas de l’ensemble de la population canadienne. Parallèlement, 17 % des personnes d’origine antillaise, comparativement à 13 % de l’ensemble de la population, étaient âgées de 15 à 24 ans.

Tableau 3 Répartition de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population canadienne selon le groupe d'âge, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 3
Répartition de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population canadienne selon le groupe d'âge, 2001

À l’opposé, les Canadiens d’origine antillaise sont considérablement moins susceptibles que les autres Canadiens d’être des aînés ou d’approcher l’âge de la retraite. En 2001, seulement 6 % des membres de la communauté antillaise au Canada étaient âgés de 65 ans ou plus, comparativement à 12 % dans le cas de l’ensemble de la population canadienne. De même, 20 % des personnes d’origine antillaise étaient âgées de 45 à 64 ans, contre 24 % pour l’ensemble de la population.

Un peu plus de femmes que d’hommes

Tout comme elles le font dans l’ensemble de la population, les femmes constituent la majorité des Canadiens d’origine antillaise. En 2001, 54 % de la communauté antillaise étaient des femmes, comparativement à 51 % dans le cas de l’ensemble de la population canadienne. Les femmes représentent une majorité encore plus marquée des personnes aînées d’origine antillaise. En 2001, 62 % des personnes d’origine antillaise âgées de 65 ans ou plus étaient des femmes, alors que les femmes représentaient 56 % de tous les aînés dans l’ensemble de la population.

La plupart peuvent converser dans une langue officielle

Presque tous les Canadiens d’origine antillaise déclarent pouvoir soutenir une conversation dans au moins une langue officielle2. En 2001, 76 % d’entre eux ont dit pouvoir parler seulement l’anglais, 9 % ont dit pouvoir parler seulement le français et 15 % ont affirmé être bilingues. En fait, cette année‑là, moins d’un demi pourcent des personnes de la communauté antillaise vivant au Canada ne pouvaient parler l’une ou l’autre des langues officielles.

Par ailleurs, la langue maternelle3 de la plupart des Canadiens d’origine antillaise est soit l’anglais soit le français. En 2001, 82 % des personnes d’origine antillaise ont déclaré que l’anglais était leur langue maternelle et 10 % ont indiqué que le français était la langue qu’ils ont apprise en premier lieu et qu’ils comprenaient encore. Seulement 7 % ont déclaré une autre langue maternelle que l’anglais ou le français. Il est à signaler que la vaste majorité des Canadiens d’origine antillaise qui ont déclaré que le français était leur langue maternelle ou que leur langue maternelle était une langue non officielle étaient d’ascendance haïtienne.

De même, très peu de Canadiens d’origine antillaise parlent une autre langue que l’anglais ou le français à la maison. En 2001, seulement 3 % d’entre eux ont dit parler seulement une langue non officielle à la maison.

Presque tous les Canadiens d’origine antillaise occupant un emploi parlent aussi l’anglais ou le français au travail. En 2001, moins de 1 % de tous les Canadiens d’origine antillaise occupant un emploi parlaient une langue non officielle au travail, soit exclusivement soit conjointement avec au moins l’une des deux langues officielles.

La majorité font partie d’un groupe confessionnel chrétien

La vaste majorité des Canadiens d’origine antillaise déclarent appartenir à un groupe religieux chrétien. En 2001, 41 % d’entre eux ont déclaré faire partie de l’une des principales confessions protestantes, 29 % ont dit être catholiques et 9 % ont dit faire partie d’un autre groupe chrétien. En revanche, relativement peu de Canadiens d’origine antillaise ont déclaré ne pas avoir d’appartenance religieuse. Cette année‑là, 12 % des personnes d’origine antillaise ont affirmé n’avoir aucune appartenance religieuse, comparativement à 17 % pour l’ensemble de la population.

Des personnes moins susceptibles d’être mariées

Les Canadiens d’origine antillaise sont généralement moins susceptibles d’être mariés que les autres adultes. En 2001, seulement 37 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus étaient mariées, comparativement à 50 % dans le cas de l’ensemble des adultes canadiens. Les personnes d’origine antillaise sont également moins susceptibles que les autres adultes de vivre en union libre. Toujours en 2001, 6 % des adultes d’origine antillaise vivaient en union libre, comparativement à 10 % dans le cas de l’ensemble des adultes canadiens.

Par ailleurs, les Canadiens d’origine antillaise sont beaucoup plus susceptibles que le reste de la population de constituer une famille monoparentale. En 2001, 14 % de tous les adultes d’origine antillaise âgés de 15 ans et plus élevaient seuls leurs enfants, comparativement à 6 % dans le cas de l’ensemble de la population. Toutefois, tout comme le reste de la population, la vaste majorité des parents seuls d’origine antillaise sont des femmes. En fait, en 2001, 89 % des parents seuls qui ont dit être d’origine antillaise étaient des femmes, alors que cette proportion était de 81 % pour l’ensemble de la population.

Des personnes moins susceptibles de vivre seules

Les Canadiens d’origine antillaise sont moins susceptibles de vivre seuls que les autres adultes canadiens. En 2001, seulement 10 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus vivaient seules, comparativement à 13 % des adultes canadiens. Les aînés d’origine antillaise étaient également un peu moins susceptibles de vivre seuls que l’ensemble des aînés au Canada. Cette année‑là, 23 % des personnes âgées de 65 ans et plus de la communauté antillaise habitant au Canada vivaient seules, comparativement à 29 % dans le cas de l’ensemble des aînés au Canada. À l’opposé, les aînés d’origine antillaise sont plus susceptibles que les autres aînés de vivre avec des membres de leur famille élargie. En 2001, 18 % des aînés d’origine antillaise vivaient avec des personnes apparentées, comme la famille d’un fils ou d’une fille, alors que cette proportion n’était que de 5 % dans le cas de l’ensemble des aînés au Canada.

Tableau 4 Situation familiale des membres de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 4
Situation familiale des membres de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001

Niveau de scolarité

Les Canadiens d’origine antillaise sont un peu moins susceptibles d’être titulaires d’un diplôme universitaire que le reste de la population. En 2001, 12 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus étaient diplômés universitaires, comparativement à 15 % pour l’ensemble de la population adulte au Canada. En revanche, les personnes d’origine antillaise étaient plus susceptibles que les autres Canadiens d’avoir obtenu un diplôme collégial. Cette année‑là, 20 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus avaient terminé un programme collégial, comparativement à 15 % pour l’ensemble de la population.

Les femmes d’origine antillaise sont particulièrement susceptibles d’avoir terminé un programme d’études collégiales. En fait, en 2001, presque le quart (23 %) des femmes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus avaient obtenu un diplôme collégial, comparativement à 17 % dans le cas de toutes les femmes canadiennes et à 16 % dans le cas des hommes d’origine antillaise. Parallèlement, les femmes et les hommes d’origine antillaise étaient également susceptibles d’être titulaires d’un grade universitaire.

Les jeunes d’origine antillaise sont beaucoup plus susceptibles de fréquenter des établissements d’enseignement que les autres jeunes Canadiens. En 2001, 68 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus étaient inscrites à un programme de formation à temps plein, comparativement à 57 % de tous les Canadiens de ce groupe d’âge.

Tableau 5 Niveau de scolarité des membres de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population canadienne âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 5
Niveau de scolarité des membres de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population canadienne âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001

Parmi les jeunes personnes d’origine antillaise, les hommes sont légèrement moins susceptibles que les femmes de fréquenter des établissements d’enseignement à temps plein. En 2001, 70 % des hommes d’origine antillaise âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à un programme de formation à temps plein, comparativement à 66 % dans le cas des femmes de même origine. Cette tendance diffère de la tendance constatée pour l’ensemble de la population, où les jeunes femmes étaient plus susceptibles de fréquenter un établissement d’enseignement que les jeunes hommes.

Tendances en matière d’emploi

Les Canadiens d’origine antillaise sont légèrement plus susceptibles d’occuper un emploi que le reste de la population. En 2001, 66 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans ou plus occupaient un emploi, comparativement à 62 % dans le cas de l’ensemble des adultes canadiens.

Il existe un écart particulièrement marqué entre les taux d’emploi des personnes d’origine antillaise âgées de 45 à 64 ans et ceux de l’ensemble des Canadiens du même groupe d’âge. En 2001, 75 % des personnes d’origine antillaise de ce groupe d’âge occupaient un emploi, comparativement à 68 % dans le cas de tous les Canadiens approchant l’âge de la retraite. À l’opposer, aucun écart ne sépare la proportion de personnes d’origine antillaise et celle des Canadiens âgés de 25 à 44 ans qui faisaient partie, cette année‑là, de la population active rémunérée.

Tableau 6 Pourcentage de la population occupant un emploi, selon le groupe d'âge et le sexe, 2001. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 6
Pourcentage de la population occupant un emploi, selon le groupe d'âge et le sexe, 2001

Comme dans le cas de l’ensemble de la population, les hommes d’origine antillaise sont légèrement plus susceptibles d’occuper un emploi à l’extérieur de leur domicile que leurs homologues féminins. En 2001, 70 % des hommes d’origine antillaise âgés de 15 ans et plus faisaient partie de la population active rémunérée, comparativement à 64 % des femmes adultes de même origine. Hommes et femmes d’origine antillaise étaient néanmoins tous deux plus susceptibles d’occuper un emploi que leurs homologues respectifs au sein de l’ensemble de la population.

Les personnes d’origine antillaise qui occupent un emploi sont plus susceptibles que les autres membres de la population active canadienne de travailler dans les secteurs de la santé ou de la fabrication. En 2001, par exemple, 9 % des travailleurs canadiens d’origine antillaise occupaient un emploi dans le secteur de la santé, comparativement à seulement 5 % pour l’ensemble des travailleurs canadiens. Au même moment, 11 % des travailleurs d’origine antillaise, comparativement à 8 % de l’ensemble des travailleurs canadiens, occupaient un emploi dans le secteur de la fabrication. Par ailleurs, les travailleurs canadiens d’origine antillaise sont moins susceptibles d’exercer un emploi en gestion. En 2001, seulement 6 % des personnes d’origine antillaise occupant un emploi détenaient un poste de gestion, comparativement à 10 % pour l’ensemble de la population active.

Chômage

Les Canadiens d’origine antillaise sont plus susceptibles d’être sans emploi que les membres de l’ensemble de la population active4 canadienne. En 2001, 9,3 % de la population active d’origine antillaise étaient sans emploi, comparativement à 7,4 % pour l’ensemble de la population.

Comme au sein de l’ensemble de la population, les jeunes Canadiens d’origine antillaise sont plus susceptibles d’être sans emploi que les autres groupes d’âge. C’est particulièrement le cas des jeunes hommes de 15 à 24 ans. En 2001, 19 % des membres de la population active masculine d’origine antillaise étaient sans emploi, comparativement à 14 % dans le cas de tous les jeunes Canadiens de cette même catégorie. Au même moment, 17 % des membres de la population active féminine d’origine antillaise étaient sans emploi, comparativement à 13 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Revenus

Les Canadiens d’origine antillaise touchent généralement un revenu inférieur à la moyenne nationale. En 20005, le revenu moyen de toutes les sources des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus se chiffrait à 26 000 $, soit presque 4 000 $ de moins que le revenu national moyen.

Tableau 7 Revenus moyens de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population canadienne, selon le groupe d'âge et le sexe, 2000. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau 7
Revenus moyens de la communauté antillaise et de l'ensemble de la population canadienne, selon le groupe d'âge et le sexe, 2000

Comme pour l’ensemble de la population, les femmes d’origine antillaise touchent un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes adultes d’origine antillaise était d’un peu moins de 23 000 $, alors que celui des hommes d’origine antillaise atteignait presque 30 000 $. L’écart de revenu entre les femmes et les hommes d’origine antillaise est toutefois sensiblement moindre que celui constaté pour l’ensemble de la population. En 2000, les revenus des femmes d’origine antillaise équivalaient à 77 % des revenus de leurs homologues masculins, alors que la proportion correspondante pour l’ensemble de la population était de 62 %.

Les aînés d’origine antillaise touchent également des revenus relativement faibles. En 2000, le revenu moyen de toutes les sources des Canadiens d’origine antillaise âgés de 65 ans et plus s’est chiffré à 21 000 $, tandis que le revenu moyen pour l’ensemble des aînés canadiens était de 24 400 $. Comme dans le cas de l’ensemble des aînés au Canada, les femmes âgées d’origine antillaise touchent un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes d’origine antillaise de 65 ans et plus se chiffrait à seulement 17 700 $, comparativement à un peu plus de 26 000 $ dans le cas des hommes d’origine antillaise du même groupe d’âge.

Les personnes d’origine antillaise tirent leurs revenus de gains6 dans une proportion supérieure à celle de leurs homologues dans l’ensemble de la population. En 2000, 84 % de leurs revenus provenaient de gains, comparativement à 77 % dans le cas de l’ensemble de la population.

Par ailleurs, les Canadiens d’origine antillaise tirent une même proportion de leur revenu total des programmes de paiements de transfert gouvernementaux que les autres Canadiens. En 2000, 11 % des revenus des Canadiens d’origine antillaise âgés de 15 ans et plus provenaient de paiements de transfert gouvernementaux, comparativement à 12 % dans le cas de l’ensemble des Canadiens.

Faibles revenus

Les Canadiens d’origine antillaise sont beaucoup plus susceptibles que les autres de toucher des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu définis par Statistique Canada. En 2000, les revenus de 26 % des personnes qui ont dit être d’origine antillaise étaient inférieurs à ces seuils de faible revenu, comparativement à 16 % dans le cas de l’ensemble de la population.

Les enfants d’origine antillaise sont également plus susceptibles de vivre au sein d’une famille à faible revenu. En 2000, 33 % des enfants d’origine antillaise âgés de moins de 15 ans vivaient dans des familles ayant des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 19 % pour tous les enfants au Canada.

Les adultes canadiens d’origine antillaise qui vivent seuls sont aussi particulièrement susceptibles de toucher un faible revenu. En 2000, 44 % des personnes d’origine antillaise âgées de 15 ans et plus vivant seules touchaient de faibles revenus, comparativement à 38 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Les aînés d’origine antillaise qui vivent seuls sont particulièrement susceptibles d’avoir de faibles revenus. En 2000, 64 % des personnes âgées de 65 ans ou plus s’étant déclarées d’origine antillaise libres de liens familiaux touchaient un revenu inférieur aux seuils de faible revenu, comparativement à 40 % dans le cas de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Comme dans le cas de l’ensemble de la population, les femmes aînées d’origine antillaise libres de liens familiaux sont les plus susceptibles de disposer de faibles revenus. En 2000, 69 % des femmes d’origine antillaise âgées de 65 ans et plus qui vivaient seules touchaient des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 53 % dans le cas des hommes aînés d’origine antillaise libres de liens familiaux et à 43 % de l’ensemble des femmes libres de liens familiaux du même groupe d’âge au Canada.

La plupart éprouvent un sentiment d’appartenance au Canada

Selon l’Enquête sur la diversité ethnique, la majorité des Canadiens d’origine antillaise éprouvent un profond sentiment d’appartenance au Canada. En 2002, 82 % des personnes d’origine antillaise ont déclaré éprouver un profond sentiment d’appartenance au Canada. Parallèlement, 68 % ont dit éprouver un profond sentiment d’appartenance à leur groupe ethnique ou culturel.

Les Canadiens d’origine antillaise sont par ailleurs actives au sein de la société canadienne. Par exemple, 67 % des Canadiens d’origine antillaise qui avaient le droit de vote ont affirmé avoir voté lors des élections fédérales de 2000. De même, en 2002, 41 % des personnes d’origine antillaise ont déclaré avoir participé à un regroupement comme une équipe sportive ou un groupe religieux au cours des 12 mois ayant précédé l’enquête.

Toutefois, beaucoup de Canadiens d’origine antillaise ont en même temps déclaré avoir fait l’objet de discrimination. En 2002, 41 % d’entre eux ont dit avoir fait l’objet de discrimination ou d’un traitement injuste du fait de leur origine ethnique, leur race, leur religion, leur langue ou leur accent au cours des cinq années précédentes ou depuis leur arrivée au Canada. En outre, 89 % de ceux qui ont été victimes de discrimination ont dit croire l’avoir été à cause de leur race ou de la couleur de leur peau.

Tableau récapitulatif. Une nouvelle fenêtre s'ouvrira.

Tableau récapitulatif

Notes :

  1. Toutes les données statistiques à l’intérieur de la présente publication faisant allusion aux Canadiens ou aux personnes d’origine antillaise désignent les personnes qui ont répondu Antillais ou un autre groupe ethnique ou national de la région des Antilles à la question sur l’origine ethnique dans le Recensement de 2001 ou dans l’Enquête sur la diversité ethnique de 2002.


  2. L’anglais et le français sont reconnus comme langues officielles du Canada dans la Loi sur les langues officielles et la Charte canadienne des droits et libertés.


  3. Une langue maternelle est la première langue qu’une personne apprend dans son enfance et qu’elle comprend toujours.

  4. Adultes (âgés de 15 ans et plus) occupant un emploi ou sans emploi et à la recherche de travail.


  5. Dans le Recensement, les répondants ont déclaré leur revenu de l’année précédente.


  6. Englobe la rémunération totale provenant d’un travail indépendant.



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