Analyse

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

La population du Canada reste sous la barre des 36 millions

Selon les estimations provisoires, la population du Canada était estimée à 35 985 800 au 1er octobre 2015, en hausse de 134 000 par rapport au 1er juillet 2015. Le taux d’accroissement démographique 1  au Canada au troisième trimestre de 2015 se situait à 0,37 %, soit un niveau semblable à celui observé pour ce trimestre en 2014 (0,39 %).

L’accroissement démographique provient principalement de la migration internationale

À l’échelle nationale, la croissance démographique repose sur deux facteurs : l’accroissement naturel 2  et le solde migratoire international 3 , tandis que les estimations de la population pour les provinces et les territoires tiennent également compte de la migration interprovinciale. L’accroissement naturel du troisième trimestre de 2015 s’est chiffré à 41 000, résultant de l’écart entre les 103 800 naissances et les 62 800 décès selon les estimations provisoires. Au cours de la même période, le solde migratoire international s’est établi à 93 000, en baisse de 3,58 % par rapport au même trimestre en 2014 (+96 400) et est responsable de 69,4 % de la croissance démographique au pays au troisième trimestre 2015.

Pendant le troisième trimestre de 2015, les estimations provisoires indiquent que le Canada a accueilli 77 600 immigrants, tandis que le nombre de résidents non permanents (RNP) a augmenté de 25 500. Au même trimestre en 2014, le niveau d’immigration se chiffrait à 65 600, tandis que l’augmentation du nombre de résidents non permanents était estimée à 41 000. Depuis le début de l’année 2015, près de 200 000 personnes ont immigré au Canada. À l’inverse, le nombre de personnes qui ont quitté le pays pour s’établir à l’étranger, soit l’émigration 4 , était estimé à 10 100 au troisième trimestre de 2015.

L'accroissement démographique a ralenti au Yukon, au Nunavut et en Alberta,

L’accroissement démographique du troisième trimestre, a été supérieur à la moyenne nationale (+0,37 %) au Manitoba (+0,40 %), en Ontario (+0,42 %), en Colombie-Britannique (+0,44 %), en Saskatchewan (+0,46 %) et en Alberta (+0,49 %). Entre les troisièmes trimestres de 2014 et 2015, les taux de croissance ont le plus diminué au Yukon (de +0,36 % à -0,37 %), au Nunavut (de +0,54 % à +0,29 %) et en Alberta (de +0,63 % à +0,49 %). Au 3e trimestre de 2015, l’accroissement démographique 5  a été négatif au Yukon (-0,37 %).

La migration internationale est un moteur important de croissance dans plusieurs provinces

Au 3e trimestre de 2015, l’accroissement démographique des provinces et territoires provenait principalement du solde migratoire international, à l’exception du Territoires-du-Nord-Ouest et du Nunavut. Pour ce trimestre, les taux de migration internationale étaient plus forts que celui du Canada (+0,26 %) : en Nouvelle-Écosse (+0,27 %), en Ontario (+0,30 %), à l’Île-du-Prince-Édouard (+0,36 %), en Saskatchewan (+0,36 %) et au Manitoba (+0,41 %). Par ailleurs, les taux d’accroissement naturel étaient, toujours selon ces estimations provisoires, plus faibles dans les provinces de l’Atlantique (voire négatif à Terre-Neuve-et-Labrador) mais plus forts dans les provinces des Prairies (de +0,14 % à +0,22 %) et les territoires (entre +0,21 % et +0,44 %). Au pays, le Nunavut a enregistré le plus fort taux d’accroissement naturel (+0,44 %) au troisième trimestre. Depuis sa création, le Nunavut a toujours présenté le plus fort taux d’accroissement naturel du pays.

Selon les estimations provisoires, le solde migratoire interprovincial a été positif que dans trois provinces, soit l’Ontario (+0,01 % ou 1 200), l’Alberta (+0,03 % ou 1 200) et la Colombie-Britannique (+0,13 % ou 6 300). Pour ces deux dernières provinces, le bilan migratoire a beaucoup évolué entre les troisièmes trimestres de 2014 et 2015. Le solde migratoire interprovincial a été multiplié par deux en Colombie-Britannique (passant de +3 600 à +6 300), soit le niveau le plus élevé depuis 1995, alors qu’il a été divisé par plus que six en Alberta (passant de +8 100 à +1 200). Enfin, un solde migratoire supérieur à 1 200 n’avait pas été estimé en Ontario au cours d’un troisième trimestre depuis 14 ans, soit en 2001.

Date de modification :