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Une diversité qui perdure : le mode de vie des enfants au Canada selon les recensements des 100 dernières années
Encadré 1
La réduction des taux de mortalité chez les nourrissons et les enfants au cours du dernier siècle
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Au début des années 1900, le statut socioéconomique jouait un rôle moins clair dans la mortalité qu’aujourd’hui. C’était particulièrement le cas dans les régions urbaines, où l’industrialisation a contribué aux mauvaises conditions environnementales et sanitaires et à la propagation de maladies infectieuses. Par conséquent, les enfants élevés dans les régions rurales, en particulier dans les grandes fermes, avaient un plus faible risque de mortalité que ceux des régions urbainesNote 1.
La réduction de la mortalité infantile au cours du 20e siècle s’inscrit dans le contexte plus général de la transition épidémiologique amorcée au 19e siècle. Cette transition s’est caractérisée par une évolution du type de maladies prévalent au sein de la population, qui sont passées des maladies contagieuses présentant une mortalité élevée à tous les âges, à des maladies essentiellement dégénératives, dont la mortalité touche surtout les personnes d’un âge avancéNote 2.
En 2011, le taux de mortalité infantile au Canada était tombé à moins de 5 % de son niveau de 1926. Les plus fortes baisses de la mortalité infantile ont été enregistrées chez les enfants de 1 an à 4 ans, passant de 8,4 décès pour mille en 1926 à 0,2 décès pour mille en 2011 (voir la figure B1), ce qui représente une réduction de 98 %.
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