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    Une diversité qui perdure : le mode de vie des enfants au Canada selon les recensements des 100 dernières années

    Encadré 2
    La diversité de l’expérience scolaire des enfants en 1921

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    Vers la fin du 19e siècle, l’intérêt envers la scolarisation publique laïque a commencé à s’intensifier dans bien des régions du Canada. À mesure que les terres agricoles abordables se sont raréfiées, la scolarisation publique représentait une occasion pour les enfants des grandes familles agricoles d’apprendre d’autres compétences, voire d’accroître leurs chances d’accéder à une certaine sécurité financière à l’âge adulteNote 1.

    À commencer par l’Ontario en 1871, les provinces et les territoires ont commencé à mettre en place des lois sur l’école obligatoire, y compris des exigences sur l’âge minimum pour qu’un enfant reste à l’école. La fréquentation scolaire et la littératie étaient loin d’être universelles chez les enfants de l’époque et étaient liées aux antécédents et au lieu de résidence des parentsNote 2. Néanmoins, à cette époque de transition vers une éducation plus universelle, les enfants ont suivi de plus en plus des parcours différents de ceux de leurs parents.

    Le Recensement de 1921 a montré que cette année-là, 74,7 % des enfants de 7 à 14 ans dont les parents étaient alphabetisés étaient eux-mêmes illettrésNote 3. En comparaison, 92 % des enfants dont les parents étaient alphabétisés étaient eux-mêmes alphabétisés. De plus, les enfants qui vivaient dans les régions rurales étaient légèrement moins susceptibles de fréquenter une école (88,4 %) que les enfants qui vivaient dans des régions urbaines (95,1 %)Note 4.


    Notes

    1. Oreopolous, P. 2006. Législation canadienne de l’école obligatoire et incidence sur les années de scolarité et le futur revenu du travail, série de documents de recherche de la Direction des études analytiques, 11F0019MIF au catalogue de Statistique Canada, 251.
    2. Gossage, P. et D. Gauvreau. 2007. « Canadian Fertility in 1901: A Bird’s Eye View », Household Counts: Canadian Households and Families in 1901, E.W. Sager et P. Baskerville éditeurs, University of Toronto Press, pages 59 à 109.
    3. Les définitions des concepts de littératie et d’analphabétisme ne sont pas précisément documentées dans la publication de 1921. Le questionnaire du Recensement de 1901, publié par le Canadian Families Project, fournissait aux agents recenseurs des cases à cocher pour les catégories « sait lire » et « sait écrire », qui pouvaient en théorie servir à classer les personnes par catégories de littératie.
    4. Recensement du Canada de 1921, volume III, tableau 40, 98-1921 au catalogue de Statistique Canada.
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