Les superficies consacrées à la culture des bleuets et des canneberges ont augmenté au Nouveau-Brunswick

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• Les superficies consacrées au maïs-grain, au soja et au canola ont augmenté
• Les revenus agricoles bruts ont diminué
• Le nombre d'exploitations agricoles diminue
• Exploitants agricoles
• Superficie agricole
• Bétail
• Exploitations agricoles biologiques
• Autres faits saillants de l'agriculture au Nouveau-Brunswick
• Aperçu de la situation

Début du texte

La superficie totale consacrée à la culture des fruits au Nouveau-Brunswick a augmenté de 23,5 % pour atteindre 29 851 acres en 2011, comparativement à 24 174 acres en 2006. L'accroissement de la superficie totale réservée aux fruits a été sous-tendu par l'expansion des deux cultures de petits fruits les plus importantes de la province, à savoir les bleuets et les canneberges.

La superficie des bleuets s'est accrue de 26,1 % depuis 2006, pour s'établir à 27 878 acres en 2011. Le Nouveau-Brunswick est la province qui a déclaré la plus forte augmentation en pourcentage de la superficie consacrée aux bleuets au Canada atlantique.

La superficie des canneberges, qui était de 544 acres en 2006, a augmenté de 59,2 % pour atteindre 866 acres en 2011. Le Nouveau-Brunswick a déclaré la superficie de culture des canneberges la plus importante au Canada atlantique, ainsi que la troisième par ordre d'importance au Canada.

Les superficies consacrées au maïs-grain, au soja et au canola ont augmenté

Depuis 2006, la superficie consacrée à la culture du maïs-grain au Nouveau-Brunswick a augmenté de 142,9 % pour atteindre 10 611 acres; celle consacrée au soja a augmenté de 462,6 % pour atteindre 10 600 acres, et celle consacrée au canola a augmenté de 916,0 % pour s'établir à 9 002 acres en 2011.

Les revenus agricoles bruts ont diminué

Au Nouveau-Brunswick, les revenus agricoles bruts en 2010, année précédant celle du recensement, ont atteint 552,8 millions de dollars (aux prix constants de 2010). C’est une diminution de 0.9 % par rapport à 2005. À l’échelle nationale, les revenus agricoles bruts ont augmenté de 3.9% de 2005 à 2010. Le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard sont les seules provinces qui ont déclaré une diminution de leurs revenus agricoles bruts.

En 2010, les exploitants dépensaient en moyenne 86 cents (amortissement non inclus) par dollar de revenu, soit le même montant  qu’en 2005.

Les exploitations agricoles classifiées comme cultivant des légumes et melons et celles classifiées comme produisant des produits laitiers représentaient respectivement 28,3 % et 18,7 % du total des revenus agricoles bruts. Les exploitations de type production de fruits et de noix étaient, quant à elles, à l’origine de 6,3 % des revenus agricoles bruts. Le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) fournit un cadre pour la classification des exploitations agricoles selon leur type de production et la valeur de leurs produits. Les types d’exploitations agricoles comprises dans le présent document sont établis à partir de ce système.

Le nombre d'exploitations agricoles diminue

Au Recensement de l’agriculture de 2011, on a dénombré 2 611 fermes de recensement au Nouveau-Brunswick, ce qui représente une baisse de 5,9 % depuis 2006. Comparativement, la diminution était de 10,3 % à l’échelle nationale. Une ferme de recensement est une exploitation agricole qui produit des produits agricoles destinés à la vente.

Le Nouveau-Brunswick représentait 1,3 % des 205 730 exploitations agricoles du Canada en 2011, ce qui est légèrement plus élevé qu’en 2006.

Exploitants agricoles

Le nombre d’exploitants agricoles déclarés au Nouveau-Brunswick était de 3 470, soit une baisse de 6,1 % par rapport à 2006. Cette tendance est comparable à celle observée pour le nombre d’exploitations agricoles. En 2011, 21,0 % des exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick étaient des femmes, comparativement à 27,4 % à l’échelle nationale.

L’âge moyen d’un exploitant agricole du Nouveau-Brunswick était de 55,5 ans en 2011, comparativement à 52,8 ans en 2006. À l’échelle nationale, l’âge moyen d’un exploitant agricole était de 54,0 ans en 2011, comparativement à 52,0 ans en 2006.

En 2010, 37,3 % des exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick consacraient plus de 40 heures par semaine à leur exploitation agricole, comparativement à 46,7 % cinq ans plus tôt. À l’échelle nationale, ce pourcentage était de 40,1 % en 2010.

En 2010, 44,5 % des exploitants agricoles du Nouveau-Brunswick avaient un emploi ou une entreprise à l’extérieur de la ferme. À l’échelle nationale, ce pourcentage était de 46,9 % en 2010.

Selon le Recensement de l’agriculture, 31,1 % des exploitants du Nouveau-Brunswick âgés de moins de 35 ans le jour du recensement travaillaient à l’extérieur de la ferme plus de 40 heures par semaine en moyenne en 2010, comparativement à 27,9 % pour ceux de 35 à 54 ans, et à 10,9 % pour ceux de plus de 55 ans.

Superficie agricole

Au Nouveau-Brunswick, la superficie agricole totale a diminué de 4,0 % de 2006 à 2011 pour s’établir à 0,9 million d’acres.

Malgré la diminution de la superficie agricole totale, la superficie moyenne par exploitation agricole a augmenté. Au Nouveau-Brunswick la superficie des exploitations agricoles était, en moyenne, de 359 acres en 2011, comparativement à 352 acres cinq ans plus tôt.

Au Nouveau-Brunswick, 37,5 % de la superficie agricole totale étaient des terres en culture, soit un léger recul comparativement aux 38,5 % déclarées en 2006. Les exploitants agricoles de la province ont déclaré 351 231 acres de terres en culture en 2011, soit un chiffre en baisse par rapport à 375 590 acres en 2006. Les terres en culture correspondent à la superficie totale consacrée aux grandes cultures, au foin, aux fruits, aux légumes de plein champ, au gazon et aux produits de pépinière.

Proportion des terres en culture, Nouveau-Brunswick, 2006 et 2011
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Proportion des terres en culture. Les données sont présentées selon Composition des terres en culture (titres de rangée) et Pourcentage des terres en culture *(figurant comme en-tête de colonne).

Composition des terres en culture	Pourcentage des terres en culture Note *
	2011	2006
Grandes cultures	40,8	37,7
Foin	49,7	54,9
Fruits	8,5	6,4
Légumes	0,5	0,6
Gazon et produits de pépinière	0,4	0,4
Note * Les totaux peuvent ne pas correspondre à 100% en raison de l'arrondissement Retour à la référence de note * Source: Statistique Canada, Recensement de l'agriculture, 2006 et 2011

La majorité des terres en culture (90,5 %) du Nouveau-Brunswick était consacrée aux grandes cultures et au foin (tableau 1). De 2006 à 2011, la proportion des terres en culture correspondant au foin a diminué, pour passer de 54,9 % à 49,7 %. Les grandes cultures (y compris les pommes de terre) représentaient 40,8 % des terres en culture déclarées en 2011, soit une proportion en hausse comparativement à celle de 37,7 % observée en 2006. La hausse des prix des cultures commerciales, ainsi que la diminution du nombre de bovins de boucherie et de porcs ont entraîné un remplacement des cultures fourragères et des cultures habituellement utilisées comme aliments pour animaux par des cultures commerciales plus rentables.

La superficie totale consacrée aux fruits représentait 8,5 % des terres en culture en 2011, alors qu’elle était de 6,4 % en 2006.

Bétail

Le nombre total de vaches laitières de la province a diminué pour s'établir à 18 534 en 2011, comparativement à 18 814 en 2006. Le nombre de bovins de boucherie destinés à la reproduction (vaches et génisses de boucherie) a baissé de 24,8 % depuis 2006, pour se chiffrer à 18 835 en 2011.

Depuis 2006, le nombre de porcs relevé dans la province a baissé de 49,1 %. En tout, 54 630 porcs ont été déclarés en 2011, comparativement à 107 254 en 2006.

Exploitations agricoles biologiques

Selon le recensement de l’agriculture, 59 exploitations agricoles du Nouveau-Brunswick étaient certifiées biologiques et/ou en transition. Elles représentaient 2,3 % des exploitations agricoles de la province. À l’échelle nationale, 2,0 % d’exploitations agricoles ont déclaré être certifiées biologiques et/ou en transition.

La principale catégorie de produits biologiques déclarée au Nouveau-Brunswick était celle des fruits, des légumes et des produits de serre, soit 50,8 % des 59 exploitations agricoles certifiées biologiques et/ou en transition.

Autres faits saillants de l'agriculture au Nouveau-Brunswick

• En 2011, la superficie des cultures des pommes de terres déclarée par le Nouveau-Brunswick était la quatrième du pays en importance et elle couvrait 51 814 acres, soit une baisse de 13,5 % par rapport à 2006.
• La superficie réservée aux céréales fourragères a diminué en 2011. Depuis 2006, la superficie de l'avoine a été réduite de 6,6 % pour s'établir à 23 324 acres et celle réservée à l'orge a diminué de 30,4 % pour couvrir 23 144 acres.
• La superficie consacrée aux pommes, qui a diminué de 31,3 % depuis 2006, était de 550 acres en 2011. Cette année-là, sur la base de la superficie totale consacrée aux pommes, le Nouveau-Brunswick se classait cinquième parmi les provinces.
• En 2011, le Nouveau-Brunswick occupait le deuxième rang au Canada pour ce qui est du nombre total d'entailles d'érables, lequel était de 1,9 million, soit une hausse de 11,4 % par rapport à 2006.
• La superficie totale des légumes a diminué de 10,0 %, pour passer de 2 136 acres en 2006 à 1 923 acres en 2011. Les superficies de culture des légumes les plus importantes au Nouveau-Brunswick étaient celles consacrées au maïs sucré, aux courges et zucchinis, ainsi qu'aux haricots verts.
• La superficie consacrée au maïs sucré a été réduite de 19,5 %, pour passer de 482 acres en 2006 à 388 acres en 2011.
• Des méthodes de culture sans travail du sol ont été appliquées à 7,1 % des terres préparées pour l'ensemencement en 2011, comparativement à 5,1 % en 2006. La méthode classique de travail du sol a été appliquée à 68,4 % des terres préparées pour l'ensemencement en 2011, alors qu'elle l'avait été à 78,0 % de ces terres cinq ans plus tôt. Le travail de conservation du sol a été utilisé sur 24,5 % des terres préparées pour l'ensemencement en 2011, comparativement à 16,9 % en 2006.
• Lors du Recensement de 2011, on a demandé pour la première fois aux exploitants agricoles de déclarer la superficie sur laquelle des résidus de récolte ont été mis en balles pour les utiliser comme litière ou pour la vente. En 2010, au Nouveau-Brunswick, les résidus de 21 059 acres de récoltes ont été mis en balles.
• La proportion d'exploitations agricoles ayant déclaré avoir un accès haute vitesse à Internet était de 41,0 % au Nouveau-Brunswick, tandis que la moyenne nationale était de 44,8 %.
• Au Nouveau-Brunswick, 43,3 % des exploitations agricoles ont déclaré avoir employé des salariés en 2010. Selon le recensement, le nombre de salariés était de 7 452, dont 27,2 % ont travaillé toute l'année, à temps plein ou à temps partiel, tandis que 72,8 % étaient des travailleurs saisonniers ou temporaires.

Statistique Canada aimerait remercier la collectivité des exploitants agricoles du Nouveau‑Brunswick de leur participation et de leur aide lors du Recensement de l'agriculture de 2011.

Pour obtenir plus de renseignements sur le Recensement de l’agriculture, communiquez avec le Centre de contact national de Statistique Canada en composant le 613-951-8116 ou le numéro d’appel sans frais 1-800-263-1136; infostats@statcan.gc.ca. 

Pour en savoir davantage au sujet des concepts, des méthodes ou de la qualité des données, communiquez avec Rosemary Villani au 613-951-2889, Recensement de l’agriculture, Division de l’agriculture.

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Nota

Ferme de recensement

Une exploitation est considérée comme une ferme de recensement (exploitation agricole) si elle produit au moins l'un des produits suivants dans l'intention de vendre :

• Cultures : Foin, grandes cultures, fruits de verger ou noix, raisin ou petits fruits, légumes, graines de semence
• Bétail : Bovins, porcs, moutons, chevaux, gibier à poil, autres animaux d’élevage
• Volaille : Poules, poulets, dindons et dindes, poussins, gibier à plumes, autres volailles
• Produits d'origine animale : Lait ou crème, œufs, laine, fourrure, viande
• Autres produits agricoles : Arbres de Noël, gazon, produits de serre ou de pépinière, champignons, miel ou abeilles, sève d'érable et ses produits

Les données pour le Territoire du Yukon et les Territoires du Nord-Ouest ne sont pas incluses dans les totaux nationaux parce que la définition d’une exploitation agricole est différente dans les territoires, et à cause des contraintes de confidentialité. Les données pour le Territoire du Yukon et les Territoires du Nord-Ouest sont présentées séparément.

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Biologique certifié

Une exploitation est considérée comme biologique certifiée lorsque la certification a eu lieu. Une certification est une procédure selon laquelle un organisme de certification accrédité par l'Agence canadienne d'inspection des aliments donne une garantie écrite que les produits et les systèmes de production sont conformes aux exigences prescrites. La certification peut s'appuyer sur toute une série d'activités d'inspection, notamment la vérification des pratiques de gestion, l'audit des systèmes d'assurance de la qualité et des bilans intrants/extrants. (Source : Manuel de fonctionnement du Bureau biologique du Canada)

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Biologique en transition

Les exploitations en transition se réfèrent aux fermes qui étaient dans le processus de conversion de leur ferme ou d’une partie de leur ferme à des normes biologiques durant la période du Recensement de l’agriculture de 2011.

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Revenus agricoles bruts

Le Recensement de l’agriculture mesure les revenus agricoles bruts pour l'année civile ou financière précédant le recensement.

La définition du recensement des revenus agricoles bruts (avant les dépenses) comprend :

• les revenus de la vente de tous les produits agricoles
• les paiements reçus de programmes et les revenus du travail à forfait

Les éléments suivants ne sont pas compris dans les revenus agricoles bruts :

• les ventes de produits forestiers (par exemple, bois de chauffage, de bois à pâte, de billes, de poteaux de clôture et de pilotis)
• les ventes de biens immobilisés (par exemple, les quotas, les terres et la machinerie)
• les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la vente au détail.

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2005 à 2010

Certaines données se rapportent à une autre période de référence que le jour du recensement. En ce qui a trait aux données financières, la période de référence est l'année civile ou comptable précédant le recensement.

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Types d’exploitations agricoles

La classification des types d’exploitations agricoles est une procédure qui permet de grouper les fermes de recensement selon leur principal produit. Elle se fait en estimant les revenus que la ferme est susceptible de tirer de la vente des cultures et des animaux d'élevage déclarés dans le questionnaire, et en déterminant le produit ou le groupe de produits qui représente la plus grande part des revenus agricoles éventuels de la ferme. Ainsi, une ferme de recensement dont les porcs pourraient représenter 60 % de ses revenus totaux, les bovins de boucherie 20 %, et le blé 20 %, serait classée comme ferme porcine. Les types d’exploitations agricoles utilisés dans ce document sont établis d’après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) de 2007. Le tableau ci-dessous illustre les liens entre les genres de fermes de recensement et ceux du SCIAN.

Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Types d’exploitations agricoles.
Les données sont présentées selon Catégorie du Recensement de l’agriculture titres de rangée, Catégories à cinq chiffres du SCIAN figurant comme en-tête de colonne.

Catégories du Recensement de l’agriculture	Catégories à cinq chiffres du SCIAN
Produits laitiers	Élevage de bovins laitiers et production laitière
Bovins de boucherie	Élevage de bovins de boucherie, y compris l’exploitation de parcs d’engraissement
Porcs	Élevage de porcs
Volailles et oeufs	Production d'oeufs de poules
	Élevage de poulets à griller et d’autres volailles d’abattage
	Élevage de dindons
	Couvoirs
	Élevage de volailles combiné à la production d’œufs
	Élevage de toutes autres volailles
Moutons et chèvres	Élevage de moutons
	Élevage de chèvres
Autres types d’élevage	Apiculture
	Élevage de chevaux et d’autres équidés
	Élevage d’animaux à fourrure et de lapins
	Élevage mixte d’animaux
	Tous les autres types d’élevage divers
Oléagineux et céréales	Culture du soja
	Culture de plantes oléagineuses (sauf le soja)
	Culture de pois et de haricots secs
	Culture du blé
	Culture du maïs
	Autres cultures céréalières
Légumes et melons	Culture de pommes de terre
	Autres cultures de légumes et de melons (sauf de pommes de terre)
Fruits et noix	Culture de fruits et de noix
Serre et pépinière	Cultures de champignons
	Autres cultures vivrières en serre
	Culture en pépinière et arboriculture
	Floriculture
Autres cultures	Culture du tabac
	Culture du foin
	Culture mixte de fruits et de légumes
	Production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable
	Toutes les autres cultures agricoles diverses

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Exploitant agricole

Selon le recensement, un exploitant agricole est toute personne responsable de prendre les décisions de gestion nécessaires à la bonne marche d'une exploitation agricole le 10 mai 2011.

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