Emploi, rémunération et heures de travail, mai 2017
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Diffusion : 2017-07-27
972,41 $
Mai 2017
2,0 % 
(variation sur 12 mois)
1 034,05 $
Mai 2017
1,7 %
(variation sur 12 mois)
820,56 $
Mai 2017
0,8 %
(variation sur 12 mois)
848,60 $
Mai 2017
2,2 %
(variation sur 12 mois)
881,71 $
Mai 2017
0,7 %
(variation sur 12 mois)
895,34 $
Mai 2017
2,4 %
(variation sur 12 mois)
987,11 $
Mai 2017
1,6 %
(variation sur 12 mois)
915,20 $
Mai 2017
3,1 %
(variation sur 12 mois)
1 004,59 $
Mai 2017
2,0 %
(variation sur 12 mois)
1 120,19 $
Mai 2017
1,7 %
(variation sur 12 mois)
939,99 $
Mai 2017
2,5 %
(variation sur 12 mois)
1 104,46 $
Mai 2017
5,5 %
(variation sur 12 mois)
1 356,20 $
Mai 2017
-0,8 % 
(variation sur 12 mois)
1 319,00 $
Mai 2017
4,2 %
(variation sur 12 mois)
La rémunération hebdomadaire moyenne des employés salariés non agricoles s'est établie à 972 $ en mai, ce qui représente un niveau pratiquement inchangé par rapport à avril, mais une hausse de 2,0 % par rapport à 12 mois plus tôt.
Graphique 1
Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne et du nombre moyen d'heures travaillées par semaine
En général, la variation de la rémunération hebdomadaire s'explique par divers facteurs, y compris la croissance des salaires, les variations de la composition de l'emploi par secteur, par profession et par niveau d'expérience, ainsi que le nombre moyen d'heures travaillées par semaine.
Les employés salariés non agricoles ont travaillé en moyenne 32,7 heures par semaine en mai. Il s'agit d'une légère hausse par rapport à la moyenne de 32,6 heures enregistrée le mois précédent, mais d'une baisse par rapport à la moyenne de 32,8 heures observée en mai 2016.
Rémunération hebdomadaire moyenne par secteur
Au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en mai, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté dans 7 des 10 principaux secteurs d'activité, et la hausse la plus forte a été observée dans les services professionnels, scientifiques et techniques. La rémunération a diminué dans le commerce de détail, tandis qu'elle a peu varié dans les secteurs de la fabrication et de la construction.
Graphique 2
Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne dans les 10 principaux secteurs, mai 2017
Dans les services professionnels, scientifiques et techniques, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 4,9 % pour s'établir à 1 351 $. Cette croissance de la rémunération est principalement attribuable à la hausse enregistrée dans l'industrie de la conception de systèmes informatiques et des services connexes, et dans celle de l'architecture, du génie et des services connexes. La plupart des provinces ont enregistré des hausses dans ce secteur, et les hausses les plus marquées ont été observées à Terre-Neuve-et-Labrador et en Ontario. Cette progression est aussi en partie attribuable au fait que la rémunération se trouvait à un niveau relativement bas en mai 2016.
Dans les services administratifs et de soutien, la rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 4,0 % pour atteindre 813 $, et cette croissance a été enregistrée dans la plupart des industries. Les hausses les plus prononcées ont été observées en Colombie-Britannique et en Ontario.
La rémunération hebdomadaire moyenne dans le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale s'est accrue de 3,5 % pour se chiffrer à 895 $, surtout en raison de la croissance de la rémunération dans les hôpitaux généraux et les hôpitaux de soins chirurgicaux, ainsi que dans les établissements de soins infirmiers. Des augmentations ont été notées dans six provinces, et les hausses les plus fortes ont été enregistrées en Saskatchewan et en Ontario.
Dans les services d'hébergement et de restauration, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 3,4 % pour se fixer à 380 $. Cette croissance est principalement attribuable à la hausse de la rémunération dans les restaurants à service complet et dans les établissements de restauration à service restreint.
Dans les administrations publiques, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 3,3 % pour s'établir à 1 259 $. La croissance de la rémunération dans les administrations publiques locales, municipales et régionales a contribué le plus à cette progression. Parmi les provinces, l'Ontario et le Manitoba ont enregistré les plus fortes hausses de la rémunération hebdomadaire moyenne dans ce secteur.
Dans le commerce de gros, la rémunération hebdomadaire moyenne s'est accrue de 2,8 % pour atteindre 1 194 $. La plus forte hausse a été observée dans les grossistes de matériaux et fournitures de construction, et dans les grossistes de produits divers. La plus grande partie de la croissance de la rémunération dans ce secteur est survenue au cours du premier trimestre de 2017.
La rémunération hebdomadaire moyenne dans les services d'enseignement a progressé de 2,8 % pour se chiffrer à 1 043 $, ce qui est surtout attribuable à la hausse observée dans les écoles primaires et secondaires. Les hausses de la rémunération les plus marquées dans ce secteur ont été observées en Nouvelle-Écosse et en Saskatchewan.
Par ailleurs, la rémunération hebdomadaire moyenne dans le commerce de détail a diminué de 1,3 % pour s'établir à 562 $, et la baisse la plus notable a été observée dans les magasins de marchandises diverses. Les diminutions les plus marquées dans ce secteur ont été enregistrées à Terre-Neuve-et-Labrador et en Alberta.
Rémunération hebdomadaire moyenne par province
Au cours de la période de 12 mois ayant pris fin en mai, la rémunération hebdomadaire moyenne des employés salariés non agricoles a augmenté dans huit provinces, et la plus forte hausse a été observée au Manitoba. La rémunération a peu varié à l'Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick.
Graphique 3
Variation sur 12 mois de la rémunération hebdomadaire moyenne par province, mai 2017
La rémunération hebdomadaire moyenne au Manitoba a progressé de 3,1 % pour s'établir à 915 $. La croissance de la rémunération tient principalement aux hausses enregistrées dans les secteurs de la finance et des assurances, du transport et de l'entreposage, et des administrations publiques. La plus grande partie de la croissance de la rémunération est survenue depuis octobre 2016.
En Colombie-Britannique, la rémunération hebdomadaire moyenne a connu une hausse de 2,5 % pour se chiffrer à 940 $. Des augmentations notables ont été observées dans les services professionnels, scientifiques et techniques, dans les services administratifs et de soutien, et dans le secteur de la fabrication.
La rémunération hebdomadaire moyenne au Québec a augmenté de 2,4 % pour atteindre 895 $, surtout en raison de la croissance de la rémunération dans les soins de santé et l'assistance sociale, dans les services d'enseignement, et dans les services professionnels, scientifiques et techniques.
En Nouvelle-Écosse, la rémunération hebdomadaire moyenne s'est accrue de 2,2 % pour se fixer à 849 $, et les augmentations les plus fortes ont été observées dans les services d'enseignement et dans le secteur de la construction. En outre, la hausse observée dans cette province est partiellement attribuable au fait que la rémunération se trouvait à un niveau relativement bas 12 mois plus tôt.
La rémunération hebdomadaire moyenne en Saskatchewan a augmenté de 2,0 % pour s'établir à 1 005 $, surtout en raison des hausses enregistrées dans les soins de santé et l'assistance sociale, les services d'enseignement, et les administrations publiques.
À Terre-Neuve-et-Labrador, la rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 1,7 % pour se situer à 1 034 $, et cette hausse est principalement attribuable au secteur de la construction. Au cours de la même période, une baisse de la rémunération dans le secteur de la fabrication a modéré l'augmentation globale enregistrée dans la province.
En Alberta, la rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 1,7 % pour se chiffrer à 1 120 $. Bien qu'il s'agisse d'une première hausse sur 12 mois dans cette province depuis le printemps 2015, celle-ci s'explique essentiellement par un niveau relativement bas de la rémunération en mai 2016. La croissance la plus notable a été observée dans les services professionnels, scientifiques et techniques, les services d'hébergement et de restauration, et le secteur du transport et de l'entreposage.
En Ontario, la rémunération hebdomadaire moyenne a connu une hausse de 1,6 % pour atteindre 987 $. Cette progression est surtout attribuable aux hausses notées dans les services professionnels, scientifiques et techniques, les administrations publiques, de même que les soins de santé et l'assistance sociale.
Emploi salarié non agricole par secteur
Le nombre total d'employés salariés non agricoles a progressé de 19 600 (+0,1 %) par rapport à avril. Les plus fortes augmentations du nombre d'emplois salariés ont été observées dans le secteur de la finance et des assurances et dans les services professionnels, scientifiques et techniques. Parallèlement, le nombre d'employés salariés a diminué dans le secteur de la construction, et dans celui des arts, des spectacles et des loisirs.
Comparativement à mai 2016, le nombre d'employés salariés a augmenté de 249 200 (+1,6 %). Des augmentations ont été observées dans la majorité des secteurs, et plus particulièrement dans les soins de santé et l'assistance sociale (+34 800 ou +1,9 %), les services d'hébergement et de restauration (+29 300 ou +2,3 %), ainsi que les services professionnels, scientifiques et techniques (+29 000 ou +3,4 %).
Développements récents du marché du travail
Au cours de la période de 12 mois se terminant en mai, le rythme de croissance de l'emploi a été semblable dans les deux enquêtes mensuelles de Statistique Canada qui produisent des données sur l'emploi, soit l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) et l'Enquête sur la population active (EPA).
Au cours de cette période, les deux enquêtes ont permis de constater des tendances similaires de l'emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques. D'après l'EERH, le nombre d'employés salariés a augmenté de 3,4 % et suit une tendance à la hausse depuis la fin de l'été 2016, tandis que la rémunération hebdomadaire moyenne a progressé de 4,9 %. Parallèlement, l'EPA a révélé une croissance semblable de l'emploi total, qui suit une tendance à la hausse depuis l'automne 2016.
Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.
Évolution de l'emploi dans le secteur de la construction
Au cours du dernier siècle, l'emploi dans le secteur de la construction a représenté moins de 10 % des travailleurs salariés au Canada, bien que cette proportion ait fluctué au fil du temps.
Au début du 20e siècle, l'industrialisation et l'urbanisation accrues ont coïncidé avec une augmentation de l'activité dans le secteur de la construction. Lors de la Grande Dépression, allant de la fin des années 1920 au début des années 1930, l'activité dans le secteur de la construction a diminué, ce qui a entraîné une diminution de l'emploi dans ce secteur.
Après la Seconde Guerre mondiale, le pays a connu non seulement l'explosion démographique de 1946 à 1965, mais également un essor dans le secteur de la construction, alimenté par la demande grandissante de nouveaux logements, d'écoles et d'hôpitaux, d'infrastructures publiques et d'usines de fabrication de biens de consommation. Au cours de cette période, bon nombre de grands projets de construction ont débuté, tels que la construction de la route Transcanadienne, de la voie maritime du Saint-Laurent et de l'Expo 67 à Montréal.
Tout au long des années 1960 et pendant une bonne partie des années 1970, la proportion d'employés travaillant dans le secteur de la construction a oscillé autour de 6 %. À mesure que le Canada est passé d'une économie productrice de biens vers une économie de services, et parallèlement aux périodes de ralentissement économique, la proportion de personnes employées dans le secteur de la construction a diminué pour osciller autour de 4 % pendant la plus grande partie des années 1990.
Depuis le début des années 2000, la proportion d'employés dans le secteur de la construction a augmenté légèrement, à la suite d'une croissance constante de l'emploi dans le secteur qui a débuté au milieu des années 1990 et qui s'est poursuivie pendant une bonne partie des 15 premières années du 21e siècle. En 2016, le secteur de la construction comptait plus de 970 000 employés. Ce secteur représentait 6 % de l'ensemble des travailleurs salariés en 2016, soit une proportion semblable à celle observée en 1961.
Sources : Tableau D318-328 dans Statistiques historiques du Canada (11-516-X), publié en juillet 1999; « La population active : 100 ans d'histoire » dans Tendances sociales canadiennes (11-008-X); et « L'emploi dans les métiers spécialisés » dans L'emploi et le revenu en perspective (75-001-X).
Graphique 4
Nombre et proportion d'employés salariés travaillant dans le secteur de la construction, 1961 à 2016, Canada
Note aux lecteurs
L'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH) est la combinaison d'un recensement d'environ un million de retenues salariales fournies par l'Agence du revenu du Canada et des résultats de l'Enquête sur la rémunération auprès des entreprises, qui recueille des données à partir d'un échantillon de 15 000 établissements. Les données pour les administrations publiques fédérale, provinciales et territoriales sont recueillies à partir de divers fichiers administratifs fournis par ces administrations. Le principal objectif de l'EERH est de dresser un portrait mensuel du niveau de rémunération, du nombre d'emplois et du nombre d'heures travaillées selon des catégories d'industrie détaillées à l'échelle du pays, des provinces et des territoires.
Les estimations de la rémunération et des heures de travail hebdomadaires moyennes proviennent d'un échantillon et sont donc sujettes à la variabilité d'échantillonnage. Cette analyse porte sur les différences entre les estimations qui sont statistiquement significatives à un niveau de confiance de 68 %. Les estimations de l'emploi salarié sont fondées sur un recensement de données administratives et ne sont pas sujettes à la variabilité d'échantillonnage.
Statistique Canada produit aussi des estimations de l'emploi à partir de l'Enquête sur la population active (EPA). L'EPA est une enquête-ménage mensuelle dont l'objectif premier est de répartir la population en âge de travailler en trois catégories qui s'excluent mutuellement, à savoir les personnes occupées (y compris les travailleurs autonomes), les chômeurs et les inactifs. Cette enquête est la source d'information officielle du taux de chômage, et elle permet de recueillir des données sur les caractéristiques sociodémographiques de l'ensemble de la population sur le marché du travail.
À la suite de différences conceptuelles et méthodologiques, les estimations portant sur les variations dans l'EERH et l'EPA divergent de temps en temps. Toutefois, les tendances affichées par les données sont assez semblables. Pour mieux comprendre les différences conceptuelles entre les estimations de l'emploi provenant de l'EPA et celles provenant de l'EERH, consulter la section 8 du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (72-203-G).
À moins d'indication contraire, les données figurant dans le présent communiqué sont désaisonnalisées. L'élimination de l'effet des variations saisonnières facilite les comparaisons. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé Données désaisonnalisées — Foire aux questions.
Les données sur l'ensemble des salariés non agricoles portent sur tous les salariés rémunérés à l'heure, les employés à salaire fixe ainsi que sur la catégorie « autres salariés », qui comprend les travailleurs payés à la pièce et ceux payés seulement à la commission.
À moins d'indication contraire, les données sur le nombre moyen d'heures travaillées par semaine portent seulement sur les salariés rémunérés à l'heure et les employés à salaire fixe, et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées dans une catégorie du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN).
Toutes les données sur la rémunération comprennent les heures supplémentaires et excluent les entreprises qui n'ont pas pu être classées dans une catégorie du SCIAN. Les données sur la rémunération correspondent à la rémunération brute avant les retenues à la source. La rémunération hebdomadaire moyenne est obtenue en divisant les gains hebdomadaires totaux par le nombre de salariés.
Dans chaque communiqué, les données pour le mois de référence en cours peuvent faire l'objet d'une révision. Les données du mois précédent ont été révisées. Les utilisateurs sont invités à solliciter et à utiliser les données les plus à jour pour chaque mois.
Tableaux de données CANSIM en temps réel
Les tableaux de données CANSIM en temps réel 281-8023, 281-8026, 281-8047 et 281-8063 seront mis à jour le 8 août. Pour obtenir plus de renseignements, consulter le document Tableaux de données CANSIM en temps réel.
Prochaine diffusion
Les données de juin sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail seront diffusées le 30 août.
Produits
Il est également possible de consulter un tableau sommaire.
Les Statistiques sur les postes vacants d'avril (5202) de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail sont maintenant disponibles dans CANSIM.
Il est possible d'obtenir plus d'information sur les concepts et l'utilisation de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail ainsi que des Statistiques sur les postes vacants dans une version mise à jour du Guide de l'Enquête sur l'emploi, la rémunération et les heures de travail (72-203-G).
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Pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec Marie-Josée Major au 613-951-1143 (marie-josee.major@canada.ca) ou le Service à la clientèle, sans frais au 1-866-873-8788 (statcan.labour-travail.statcan@canada.ca), Division de la statistique du travail.
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