SCIAN Canada 2017 version 1.0 – Introduction

Statut

Cette norme a été approuvée comme norme ministérielle le 21 mars 2016.

Objectifs du SCIAN

Le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) est un système de classification des industries qui a été conçu par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. Créé avec comme toile de fond l'Accord de libre-échange nord-américain, le SCIAN vise à fournir des définitions communes de la structure industrielle des trois pays, ainsi qu'un cadre statistique commun pour faciliter l'analyse des trois économies. Le SCIAN est articulé autour des principes de l'offre ou de la production, afin de s'assurer que les données sur les industries qui sont classées en fonction du SCIAN se prêtent à l'analyse de questions liées à la production, comme le rendement industriel.

Les statistiques économiques décrivent le comportement et les activités des agents économiques, ainsi que les transactions auxquelles ils se livrent. Les agents économiques pour lesquels le SCIAN a été conçu, sont les entreprises et les autres organismes qui sont engagés dans la production de biens et de services. Il s'agit notamment des exploitations agricoles, des entreprises constituées et non constituées en sociétés ainsi que des entreprises publiques. Il s'agit aussi des institutions et des organismes gouvernementaux engagés dans la production de services commerciaux et non commerciaux, ainsi que des organismes comme les associations professionnelles, les syndicats, les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif, et les employés des ménages.

Le SCIAN est un système exhaustif qui s'applique à toutes les activités économiques. Sa structure est hiérarchique. Au niveau le plus élevé, l'économie s'y trouve divisée en 20 secteurs. Les niveaux inférieurs comportent des distinctions entre les différentes activités économiques dans lesquelles sont engagées les entreprises.

Le SCIAN est conçu pour servir à l'établissement de statistiques sur la production et, de ce fait, à la classification de données sur les établissements. On y tient compte de la spécialisation des activités auxquelles se livrent généralement les unités de production des entreprises. Les critères utilisés pour regrouper les établissements en classes dans le SCIAN sont la similitude de structures des facteurs de production, les qualifications de la main-d'œuvre et les processus de production.

Le SCIAN peut aussi servir à classer les compagnies et les entreprises. Cependant, l'utilisation du SCIAN de cette façon appelle une mise en garde : le SCIAN n'a pas été expressément conçu pour tenir compte du vaste éventail d'activités intégrées verticalement ou horizontalement des grandes compagnies et entreprises complexes à établissements multiples. Il se trouvera donc quelques grandes compagnies et entreprises complexes dont les activités pourraient couvrir plusieurs secteurs du SCIAN et seraient mal interprétées si elles étaient classées dans un secteur particulier. En général, toutefois, une proportion plus élevée des activités de toute compagnie et entreprise complexe entrera plus vraisemblablement dans un secteur, un sous-secteur et un groupe de la classification que dans une classe. Il s'ensuit que les niveaux supérieurs de la classification conviennent mieux au classement des compagnies et entreprises que les niveaux inférieurs. Il convient en outre de se rappeler que lorsque les compagnies et entreprises sont constituées d'établissements appartenant à des classes différentes du SCIAN, les données au niveau de la compagnie et de l'entreprise afficheront une répartition industrielle différente lorsqu'elles sont classées selon le SCIAN, que les données au niveau de l'établissement, et les données ne seront pas directement comparables.

Bien que le SCIAN soit conçu pour classer des unités engagées dans des activités de production marchande et non marchande au sens du Système de comptabilité nationale, il peut aussi servir à classer des activités de production pour compte propre, comme le travail non rémunéré des ménages.

Le SCIAN a été conçu à des fins statistiques. Les ministères et les organismes gouvernementaux et les autres utilisateurs qui s'en servent à des fins administratives ou législatives et à d'autres fins non statistiques assument la responsabilité d'une telle application de la classification.

Préface

Le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) représente un effort constant de collaboration entre Statistique Canada, l'Instituto Nacional de Estadística y Geografía (INEGI) du Mexique et l'Economic Classification Policy Committee (ECPC) des États Unis, agissant pour le compte de l'Office of Management and Budget, en vue de créer et de maintenir un système de classification des industries commun. Depuis son avènement, en 1997, le SCIAN a remplacé la classification existante dans chaque pays, soit la Classification type des industries (1980) du Canada, la classification mexicaine des activités et des produits (1994) et la Standard Industrial Classification (1987) des États Unis. Depuis 1997, les pays ont collaboré pour la production de révisions quinquennales du SCIAN, afin que le système de classification suive les changements touchant les activités économiques. Les changements apportés au SCIAN pour 2017 représentent une révision mineure, et tous se situent dans les limites des secteurs.

Le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord est unique en son genre, du fait qu'il repose sur un seul et même cadre conceptuel. Les unités économiques qui utilisent des processus de production similaires sont rangées dans la même classe, les classes étant délimitées dans la plus large mesure possible en fonction des différences dans les processus de production. Le concept économique d'offre, ou de production, a été retenu pour le SCIAN, parce qu'un système de classification des industries est le cadre à l'intérieur duquel se font la collecte et la publication de renseignements sur les intrants et les extrants, à des fins statistiques qui exigent que les intrants et les extrants soient utilisés de façon conjointe et classifiés de façon cohérente. La mesure de la productivité, des coûts unitaires de main-d'oeuvre et de l'intensité de la production en capital, l'estimation du rapport emploi production, l'établissement de tableaux d'entrées-sorties et l'analyse des rapports de production dans l'économie sont autant d'exemples de ce genre d'applications statistiques. Le concept de classification du SCIAN permet la production de données qui facilitent de telles analyses.

Lors de la conception du SCIAN, une attention particulière a été portée à l'élaboration d'une classification axée sur la production pour : a) les industries nouvelles ou émergentes, b) le secteur des services en général, et c) les industries des technologies de pointe. C'est la raison pour laquelle le SCIAN présente les particularités décrites plus loin et c'est aussi l'origine de bon nombre des différences entre la structure du SCIAN et celle des classifications des activités économiques utilisées ailleurs. Le SCIAN permet une meilleure comparaison entre les industries des trois partenaires commerciaux de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) et est davantage compatible avec le niveau à deux chiffres de la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI, Rév. 4) des Nations Unies.

Dans le SCIAN, l'économie se divise en vingt secteurs. Les industries de ces secteurs sont regroupées selon le critère de la production. Même si la distinction entre les biens et les services n'est pas explicite dans la structure du SCIAN, quatre secteurs sont essentiellement producteurs de biens et seize sont constitués entièrement d'industries productrices de services.

Le SCIAN se distingue particulièrement par son secteur de l'information et culturel, qui regroupe des industries qui créent et diffusent principalement un produit faisant l'objet de droits d'auteur. Sont réunies dans ce secteur les activités qui consistent à transformer l'information en produits fabriqués et distribués et celles qui visent à assurer la distribution de ces produits, autrement que par les canaux de distribution traditionnels du commerce de gros et de détail. Les industries comprises dans ce secteur sont les télécommunications; la radiotélévision; l'édition de journaux, de livres et de périodiques; l'édition de logiciels; les industries du film et de l'enregistrement sonore; les bibliothèques; l'édition et la radiotélévision par Internet; et les autres services d'information.

Le SCIAN se distingue aussi par son secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, qui comprend les établissements pour qui le principal facteur de production est le capital humain. Chaque classe de ce secteur est définie en fonction de l'expertise et de la formation du fournisseur de services. Sont compris : les études d'avocats; les services de génie; les services d'architecture; les agences de publicité; les services de design d'intérieur.

Le secteur des arts, spectacles et loisirs regroupe les installations ou les services qui répondent aux intérêts de leurs clients en matière de culture, divertissement et de loisirs.

Le secteur des soins de santé et de l'assistance sociale rend compte de la disparition des limites entre ces deux domaines. L'ordre dans lequel sont présentées les classes de ce secteur est fonction de la gamme et de la portée des soins de santé et des services d'assistance sociale offerts. Parmi les industries importantes figurent les centres de planification familiale, les centres de soins ambulatoires pour personnes atteintes de troubles mentaux, d'alcoolisme et de toxicomanie et les établissements communautaires de soins pour personnes âgées.

Dans le secteur de la fabrication, le sous-secteur de la fabrication de produits informatiques et électroniques regroupe les industries qui fabriquent des produits et composants électroniques. Les fabricants d'ordinateurs, de matériel de communication et de semi-conducteurs, par exemple, se retrouvent dans le même sous-secteur, du fait des similitudes technologiques inhérentes de leurs processus de production et continueront de converger selon toute vraisemblance. La reproduction de logiciels de série fait partie de ce secteur, plutôt que du secteur des services, parce qu'il s'agit d'un procédé de fabrication et que le produit passe par les réseaux de distribution du commerce de gros et de détail comme n'importe quel autre produit fabriqué. Le SCIAN rend compte de l'importance de ces industries de l'électronique, de la croissance rapide qu'elles ont connue ces dernières années, et de la place de plus en plus grande qu'elles prendront sans doute, à l'avenir, au sein des économies des trois pays partenaires du SCIAN.

La structure du SCIAN reflète les niveaux auxquels les trois organismes statistiques ont convenu de comparer les données. Les limites de tous les secteurs du SCIAN ont été définies. Dans la plupart des secteurs, le SCIAN permet la comparabilité au niveau à cinq chiffres (classe). Toutefois, dans le cas des services immobiliers, et de la finance et des assurances, la comparabilité entre les trois pays se fait au niveau à quatre chiffres (groupe) ou à trois chiffres (sous-secteur). Pour ces secteurs, les différences dans les économies des trois pays empêchent d'établir des comparaisons au niveau à cinq chiffres (classe) du SCIAN. Pour les services publics, le commerce de détail, le commerce de gros et les administrations publiques, seules les limites des secteurs (niveau à deux chiffres) ont été convenues pour l'instant par les organismes statistiques des trois pays. En dessous du niveau convenu de comparabilité, chaque pays peut ajouter des classes détaillées, en vue de répondre à ses propres besoins, à condition que ces classes puissent être agrégées au niveau du SCIAN.

Remerciements

La quatrième révision du Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) a nécessité du temps, de l'énergie et des efforts de collaboration de la part de nombreuses personnes et organisations dans trois pays: le Canada, le Mexique et les États-Unis. Le travail ainsi accompli témoigne de la volonté individuelle et collective de nombreuses personnes et organisations des secteurs public et privé de contribuer à l'élaboration de la classification.

Au Canada, le SCIAN a été révisé sous la direction d'Alice Born, directrice de la Division des normes. Le SCIAN Canada n'aurait pu être révisé sans l'apport des divisions spécialisées de Statistique Canada, des ministères et organismes des administrations fédérales et provinciales, des associations commerciales et professionnelles, ainsi que des analystes économiques, dont la contribution a été vivement appréciée.

Le SCIAN Canada 2017 est publié par la Division des normes. La publication a été préparée par Michael Pedersen, sous la supervision d'Alice Born, de Johanne Pineau-Crysdale et de Kim Boyuk et avec la contribution de JoAnn Casey, de Karen Milligan-Vata, de Roland Cornellier, de Line Coyne, de Siddiqa Amin, de Jules Léger, de Catherine Burpee, de Linda Ambaro Ahmed et de James Abraham. La version Internet de cette publication a été créée conjointement par Serge Aumont et Niloufar Zanganeh.

La Division de l'ingénierie des systèmes et la Division des systèmes d'administration et de diffusion ont été chargées du développement des systèmes en format HTML de la classification. Nous tenons à remercier spécialement Annie Doth et Julien De Gouffe pour leur soutien.

Cadre historique

Au fil des ans, Statistique Canada a mis au point et utilisé un certain nombre de systèmes de classification des industries. En 1948, la première Classification type des industries (CTI) du Canada a été établie en réponse à une demande du gouvernement, qui avait besoin d'un système plus élaboré et intégré de données économiques pour appuyer les principaux objectifs du programme de reconstruction d'après-guerre décrit dans le Livre blanc (sur l'emploi et le revenu) de 1945. La CTI de 1948 a permis de réunir diverses descriptions d'industries en usage à cette époque, qui étaient appliquées à des aspects différents de l'économie, selon des définitions différentes. Elle a accru la comparabilité des données en fournissant un cadre commun de concepts, de termes et de groupes de classes. Selon l'introduction du manuel de la CTI de 1948, le nouveau système devait servir à classer les établissements, mais ce concept n'était pas défini de façon précise.

Au moment de l'importante révision de la CTI qui a été faite en 1960, on a reconnu la nécessité de disposer d'une unité standard d'observation en donnant une définition normalisée de l'établissement. Les variables nécessaires à la production des « statistiques de base sur les industries » requises dans l'analyse des différents secteurs de l'économie ont été précisées, et l'établissement est devenu la plus petite unité permettant de produire cet ensemble de variables. La révision de 1970 a permis de mettre à jour les groupes de classes en fonction de l'évolution de la structure industrielle de l'économie.

La révision de 1980 de la CTI a, elle aussi, été importante. Elle a permis d'établir un lien plus étroit entre la CTI et le Système de comptabilité nationale (SCN). On y précisait que l'univers de la production devait correspondre aux comptes de production du SCN. On y traçait un portrait de toutes les variables qui devaient être recueillies auprès des établissements ou être imputées, afin que puisse être calculée la valeur ajoutée par établissement pour les comptes d'entrées sorties et le produit intérieur réel par industrie. On y accordait une plus grande place au rôle des activités « auxiliaires » dans l'obtention d'un système intégré de statistiques économiques et on y insistait sur la différence à faire entre les activités techniques et auxiliaires et le rôle des unités auxiliaires dans la production totale. S'appuyant sur les chiffres disponibles, la CTI utilisait plus explicitement des mesures de la spécialisation et de la couverture pour délimiter les industries manufacturières. On y recommandait que la CTI de 1980 soit utilisée dans le classement des établissements et la compilation de données sur la production.

En 1980, on a préparé une classification distincte, la Classification canadienne type des industries pour compagnies et entreprises, afin de produire des statistiques financières sur les compagnies et les entreprises. Cette classification prenait en compte les compagnies et entreprises à intégration verticale et comportait à leur intention des classes spéciales, au niveau le plus bas. Les niveaux supérieurs de la classification recoupaient tous les groupes conventionnels de classifications industrielles fondées sur la séparation des activités des secteurs primaire, secondaire et tertiaire de l'économie et créaient des groupes de secteurs dans lesquels se trouvaient réunies les compagnies et les entreprises uniques et à intégration verticale engagées dans la production de groupes de produits similaires.

La coutume voulait qu'on révise la CTI tous les dix ans. En 1990, toutefois, les programmes de statistiques économiques de Statistique Canada n'avaient pas encore tous commencé à utiliser la CTI de 1980. On a donc décidé de remettre la révision à plus tard et de s'occuper des besoins statistiques nés de l'Accord de libre-échange nord-américain signé en janvier 1994. Cela a mené à la création du SCIAN, une classification des industries commune au Canada, au Mexique et aux États-Unis. La première version, soit le SCIAN 1997, a vu le jour en mars 1998.

La révision du SCIAN pour 2002 avait pour objectif d'accroître la comparabilité entre les trois pays dans certains domaines et d'intégrer des classes supplémentaires pour les activités nouvelles et émergentes. À cette fin, le secteur de la construction a été révisé de façon à assurer, dans une large mesure, la comparabilité au niveau des classes du SCIAN (niveau à cinq chiffres). De nouvelles classes visant les fournisseurs de services Internet et les sites portails de recherche de même que l'édition, la radiodiffusion et la télédiffusion par Internet ont été créées.

La transformation des économies canadienne et mondiale continue d'avoir une incidence sur les systèmes de classification. Le SCIAN a été révisé pour 2007, afin de rendre compte de cette transformation. De façon plus particulière, le secteur de l'information a encore une fois été mis à jour. La mise à jour tient compte des changements rapides qui se produisent dans ce secteur, y compris les fusions. Par conséquent, l'édition, la radiodiffusion et la télédiffusion par Internet ainsi que les sites portail de recherche ont été combinés, tout comme les fournisseurs de services Internet, ainsi que le traitement de données, l'hébergement de données et les services connexes. Les revendeurs de services de télécommunications et les autres services de télécommunications ont aussi été fusionnés.

La révision du SCIAN pour 2012 avait pour principal objectif de modifier ou de créer des industries afin de rendre compte des activités et des technologies nouvelles, émergentes ou en évolution. De nouvelles industries ont été créées pour les éditeurs et les concepteurs de jeux vidéo, et les petites industries de fabrication de vêtements ont été déplacées vers un niveau de classification supérieur. De plus, de nouvelles lignes directrices pour le codage des unités qui sous-traitent la production de biens ont été inscrites dans la définition des secteurs 31-33 Fabrication et 41 Commerce de gros.

Révision du SCIAN Canada pour 2017 (version 1.0)

Une consultation publique a été lancée sur le site Web de Statistique Canada le 30 juillet 2013 par la voie d'une demande de propositions visant l'apport de modifications à la version de 2012 du SCIAN. L'échéance pour la réception des propositions a été fixée au 31 juillet 2014. L'examen des propositions et les consultations à Statistique Canada et avec nos homologues mexicains et américains se sont déroulés de 2013 à 2015. Les révisions du SCIAN Canada pour 2017 (version 1.0) ont été achevées au début de 2016.

Divers types de modifications sont apportés au SCIAN Canada pour 2017 (version 1.0). De nombreuses modifications consistent à clarifier la définition et les limites des catégories, telles que les modifications au texte descriptif de la définition; aux exemples illustratifs; aux exclusions; et aux titres de classes. D'autres modifications consistent à réduire le niveau de détail des classes, tandis que d'autres classes sont davantage détaillées.

Sous-traitance de la fabrication

Les unités qui sous-traitent le processus de transformation des produits fabriqués continueront à être classées conformément à la quatrième révision de la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI). Les unités seront classées dans la fabrication si elles possèdent les matières premières nécessaires à la production. Autrement, elles seront classées dans le commerce de gros.

Télécommunications

Les classes des télécommunications ont été révisées afin de reconnaître la structure des compagnies de télécommunications. Les fournisseurs de télécommunications comprennent toutes les technologies, par fil ou sans fil. Le changement relatif au SCIAN se constate dans la fusion des codes 517111 Fournisseurs de services de télécommunications par fil (sauf câblodistribution), 517112 Câblodistribution et autres activités de distribution d'émissions de télévision et 517210 Télécommunications sans fil (sauf par satellite) sous un même code, soit 517310 Télécommunications par fil et sans fil (sauf par satellite). Les revendeurs de services de télécommunications ont été séparés et reclassés sous le code 517911 Revendeurs de services de télécommunications.

Extraction de pétrole et de gaz

Le sous-secteur de l'extraction de pétrole et de gaz a été élargi afin de mieux refléter la structure de l'industrie canadienne. De nouvelles industries à six chiffres ont été créées : 211141 Extraction in situ de sables bitumineux et 211142 Extraction minière de sables bitumineux.

Arts, sports et loisirs

Afin que les industries des arts, des sports et des loisirs puissent mieux répondre aux besoins de leurs clients, de nouvelles industries à six chiffres ont été créées dans les sous-secteurs 711 Arts d'interprétation, sports-spectacles et industries connexes et 713 Divertissement, loisirs et jeux de hasard et loteries. Ces nouvelles industries ont été établies comme suit : 711214 Autres installations de course et activités connexes, 711215 Athlètes indépendants s'exécutant devant un public payant, 711217 Équipes et clubs sportifs jouant devant un public payant, 711411 Agents et représentants d'artistes, de professionnels de la scène et d'autres personnalités publiques, 711412 Agents et gérants en sports, 713991 Équipes, ligues et clubs sportifs jouant devant un public non payant, 713992 Autres installations sportives et 713999 Tous les autres services de divertissement et de loisirs.

Industries locatives

Compte tenu des changements dans les industries locatives et de l'ampleur moindre ou décroissante de certaines de celles-ci, les codes 532220 Location de vêtements de cérémonie et de costumes, 532230 Location de bandes et de disques vidéo et 532290 Location d'autres biens de consommation ont été fusionnés sous le même code, soit 532280 Location de tous les autres biens de consommation.

Production et distribution d'enregistrements

Les industries 512210 Production d'enregistrements sonores et 512220 Production et distribution d'enregistrements sonores de manière intégrée ont été fusionnées sous le code 512250 Production et distribution d'enregistrements sonores. Ce regroupement a été effectué en raison de la petite taille des industries.

Élaboration du SCIAN

Le SCIAN a été élaboré par Statistique Canada, l'Instituto Nacional de Estadística y Geografía (INEGI) du Mexique et l'Economic Classification Policy Committee (ECPC) de l'Office of Management and Budget (OMB) des États-Unis.

Les trois pays se sont entendus sur le cadre conceptuel du nouveau système et sur les principes en fonction desquels le SCIAN devait être élaboré.

  1. Le SCIAN devait être fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production ou l'offre. Cela signifie que les unités de production devaient être regroupées en fonction de la similitude de leurs processus de production.
  2. Une attention particulière devait être accordée à l'élaboration de classifications axées sur la production pour : a) les industries nouvelles ou émergentes, b) les industries de services en général, et c) les industries qui produisent des technologies de pointe.
  3. La continuité des séries chronologiques devait être maintenue dans la plus large mesure possible. Toutefois, on devait tenir compte de l'évolution de l'économie et des propositions des utilisateurs. De plus, des ajustements seraient apportés aux définitions des États-Unis, du Canada et du Mexique présentant des incompatibilités, de façon à obtenir un système commun de classification des industries.
  4. Afin d'étendre le champ des comparaisons internationales, les trois pays ont convenu d'élaborer un système de classification qui soit plus compatible avec la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI rév. 3), en voyant le plus possible à ce que les niveaux inférieurs du SCIAN respectent le niveau à deux chiffres de la CITI rév. 3.

Pour aider à l'élaboration du SCIAN, on a réuni un comité d'utilisateurs, en novembre 1994, et on a entrepris, au Canada, un vaste processus de consultation de ministères et d'organismes fédéraux et provinciaux, d'associations commerciales et professionnelles, d'analystes économiques et de comités consultatifs de Statistique Canada.

Un comité de coordination et des sous-comités de l'agriculture, du secteur minier et manufacturier, de la construction, des réseaux de distribution (commerce de gros et de détail, transport, communications et services publics), de la finance, des assurances et des services immobiliers, des services aux entreprises et services personnels, ainsi que des soins de santé, de l'assistance sociale et des administrations publiques ont élaboré une proposition de structure du SCIAN, en collaboration avec des représentants de l'INEGI et des organismes statistiques des États-Unis. Les propositions des trois pays au sujet des classes ont été étudiées chaque fois que la classe proposée répondait au concept de production du système. La structure du SCIAN a été définie dans le cadre d'une série de rencontres tripartites et officiellement acceptée par des représentants de l'ECPC, de l'INEGI et de Statistique Canada.

La structure définitive du SCIAN a été acceptée par les chefs de Statistique Canada, de l'INEGI et de l'Office of Management and Budget des États-Unis, le 10 décembre 1996.

Cadre conceptuel du SCIAN

Le SCIAN s'appuie sur un cadre conceptuel fondé sur la production ou sur l'offre; les établissements y sont groupés par classes en fonction de la similitude des processus de production qu'ils appliquent à la production de biens et de services. Par processus de production, on entend une combinaison d'intrants (capital, main d'œuvre, énergie, matières premières et services – KLEMS) utilisés dans la production d'une certaine quantité d'extrants. L'adoption d'un système de classification des industries axé sur la production permet aux organismes statistiques des trois pays de produire des données sur les entrées et les sorties, le rendement industriel, la productivité, les coûts unitaires de main-d'œuvre, l'emploi et les changements structurels observés dans les trois économies.

Les unités de production y sont regroupées en classes, en fonction de la similitude de leurs processus de production. Les limites entre les classes correspondent, en principe, aux différences dans les structures de facteurs de production et les technologies de production. En langage économique, cela signifie que les unités de production d'une classe ont des fonctions de production similaires qui diffèrent de celles des unités de production des autres classes.

L'unité d'observation de la classification des industries est l'unité de production ou l'établissement; la classification des industries regroupe les unités de production, et non les produits. Les groupes d'unités de production permettent de recueillir des données pour établir des statistiques sur les intrants et les extrants sur une base comparable. Comme les établissements produisent tous des combinaisons différentes de produits et font appel à des technologies différentes, il est pour ainsi dire impossible de réunir en un même groupe tous les établissements qui produisent un produit donné. Il est beaucoup plus utile de retenir une approche fondée sur la production pour regrouper en classes des établissements dont la structure des facteurs de production est semblable et compiler des données sur leurs produits. Cela permet d'obtenir des données exhaustives sur la production totale de chaque produit, par classe et pour l'ensemble des classes.

En revanche, les diverses versions de la CTI du Canada et de la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI) des Nations Unies ont fait appel à des critères divers pour créer des classes.

Utilisation du Système de classification des produits de l'Amérique du Nord

Il est plus facile de répondre aux besoins des analystes qui étudient les parts de marché et la demande de certains produits en établissant des données sur les produits des industries, et en utilisant une classification des produits fondée sur les critères de la demande pour regrouper les produits par marché. Les utilisateurs du SCIAN pourraient aussi se demander s'ils ont besoin d'une classification axée sur les industries ou sur les produits et si une classification des produits répondrait mieux à leurs besoins.

Le Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) est un système de classification systématique des biens et services à l'échelle de l'économie. Il s'agit d'une classification standard des biens et services par secteur. Une description du SCPAN est accessible au lien suivant : Système de classification des produits de l'Amérique du Nord (SCPAN) - Canada (12-003-X).

Structure du SCIAN

La structure du SCIAN est hiérarchique. Le système de numérotation qui a été retenu est un code à six chiffres dont les cinq premiers servent à décrire les niveaux du SCIAN qui seront utilisés par les trois pays dans la production de données comparables. Les deux premiers chiffres désignent le secteur, le troisième chiffre désigne le sous-secteur, le quatrième chiffre, le groupe et le cinquième chiffre, la classe. Le sixième chiffre sert à désigner les classes nationales. Lorsque le sixième chiffre est un zéro, cela indique qu'il n'y a pas de détail au niveau national.

Les ententes relatives au SCIAN définissent les limites des 20 secteurs en fonction desquels la classification divise les activités économiques des trois pays. Bien qu'on se soit généralement entendu sur la production de données comparables pour le Canada, le Mexique et les États-Unis, jusqu'au niveau des classes à cinq chiffres du SCIAN, des différences d'organisation de la production dans l'économie des trois pays ont rendu certaines exceptions nécessaires. Pour certains secteurs, sous-secteurs et groupes, les trois pays se sont entendus uniquement sur des limites, et non sur des structures détaillées.

En général, l'utilisation du même code par les trois pays indique que le contenu est comparable, même si l'intitulé utilisé n'est pas le même pour des raisons d'usage linguistique.

Le SCIAN comprenant les classes canadiennes est appelé SCIAN Canada. Le Mexique et les États-Unis produisent le SCIAN utilisant leurs propres classes à six chiffres qu'ils publient dans le Sistema de Clasificación Industrial de América del Norte (SCIAN) México et le North American Industry Classification System (NAICS) United States.

La comparabilité entre les trois pays est indiquée par les indices supérieurs apparaissant à la fin des titres des classes. L'abréviation « CAN » indique que la classe est canadienne seulement, « MEX » que les classes canadienne et mexicaine sont comparables, et « ÉU » que les classes canadienne et américaine sont comparables. S'il n'y a aucun indice supérieur, les classes canadienne, mexicaine et américaine sont comparables.

Structure du SCIAN Canada de 2017 (version 1.0)

Le SCIAN Canada 2017 (version 1.0) comporte 20 secteurs, 102 sous-secteurs, 322 groupes, 708 classes et 923 classes nationales et remplace le SCIAN Canada 2012. Le tableau sommaire suivant indique le nombre de sous-secteurs, de groupes, de classes et de classes canadiennes pour chacun des secteurs du SCIAN.

Structure de la classification
Code Secteurs Sous-secteurs Groupes Classes Classes canadiennes Total
11 Agriculture, foresterie, pêche et chasse 5 19 41 50 115
21 Extraction minière, exploitation en carrière, et extraction de pétrole et de gaz 3 5 11 30 49
22 Services publics 1 3 6 10 20
23 Construction 3 10 28 29 70
31-33 Fabrication 21 86 181 251 539
41 Commerce de gros 9 26 72 72 179
44-45 Commerce de détail 12 27 58 74 171
48-49 Transport et entreposage 11 29 42 58 140
51 Industrie de l'information et industrie culturelle 6 11 25 28 70
52 Finance et assurances 5 11 28 52 96
53 Services immobiliers et services de location à bail 3 8 17 20 48
54 Services professionnels, scientifiques et techniques 1 9 35 41 86
55 Gestion de sociétés et d'entreprises 1 1 1 2 5
56 Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d'assainissement 2 11 29 34 76
61 Services d'enseignement 1 7 12 12 32
62 Soins de santé et assistance sociale 4 18 30 37 89
71 Arts, spectacles et loisirs 3 9 23 38 74
72 Services d'hébergement et de restauration 2 6 10 18 36
81 Autres services (sauf les administrations publiques) 4 14 30 38 86
91 Administrations publiques 5 12 29 29 75
Total 102 322 708 923 2055

Définition de l'établissement

Le SCIAN est un système de classification pour les établissements. L'établissement est défini comme l'unité de production la plus petite pour laquelle il est possible d'obtenir des données sur le coût des facteurs de production – le capital, la main-d'œuvre, l'énergie, les matières premières et les services - utilisés dans la production. Les produits peuvent être vendus à d'autres établissements et les rentrées ou les ventes peuvent être enregistrées, ou les produits peuvent être fournis sans frais explicites, c'est-à-dire que le bien ou le service peut être « vendu » à l'intérieur de l'entreprise proprement dite.

Dans le SCIAN Canada, l'établissement correspond généralement à un emplacement physique unique, où des affaires sont menées, des services sont fournis ou des activités industrielles se déroulent (p. ex., une usine, un moulin, un magasin, un hôtel, un cinéma, une mine, une ferme, une aérogare, un bureau des ventes, un entrepôt ou un bureau administratif central).

Il existe des cas où les dossiers rendent compte d'activités économiques distinctes menées à un emplacement physique unique (p. ex., des boutiques dans un hôtel). Ces activités de vente au détail, qui sont menées dans le même emplacement physique que l'hôtel, sont considérées comme appartenant à des établissements distincts et sont classées dans le commerce de détail, tandis que l'hôtel est classé dans l'hébergement. Dans ces cas, chaque activité est assimilée à un établissement distinct, à condition que les diverses activités ne soient pas déjà décrites ensemble dans la classification comme constituant une classe, que des rapports distincts puissent être préparés sur le nombre d'employés, leurs salaires et traitements, les ventes ou rentrées, ainsi que les dépenses, et que la production et l'emploi associés à chaque activité soient significatifs.

Il existe des exceptions au concept d'emplacement unique dans le cas d'activités dispersées géographiquement, comme la construction, le transport et les télécommunications. Pour ces activités, les emplacements, projets, chantiers, réseaux, lignes ou systèmes individuels ne sont habituellement pas assimilés à des établissements. L'établissement correspond aux bureaux principaux ou succursales, terminaux ou stations, etc. relativement permanents, qui 1) sont directement responsables de la supervision de ces activités ou 2) servent de base pour la tenue de ces activités.

Il peut arriver qu'un établissement soit identique à l'entreprise (société), mais les deux termes ne doivent pas être confondus. Une entreprise (société) peut comprendre plus d'un établissement. Les entreprises qui comptent plusieurs unités peuvent posséder des établissements dans plus d'une classe du SCIAN. Si ces entreprises ont un établissement distinct dont l'activité principale consiste à fournir des services de siège social, celui-ci est classé dans le secteur 55 du SCIAN, Gestion de sociétés et d'entreprises.

Même si tous les établissements ont une production, ils peuvent avoir ou non des rentrées. Dans les grandes entreprises, il n'est pas inhabituel que des établissements existent uniquement pour servir d'autres établissements de la même entreprise (établissements auxiliaires). Dans ces cas, ces unités ne tirent habituellement pas de recettes des services qu'elles fournissent aux établissements. Ce type d'activité de soutien se retrouve partout dans l'économie et touche à la fois les activités productrices de biens et de services. Les unités qui sont responsables des activités de soutien de l'entreprise à laquelle elles appartiennent sont classées, dans la mesure du possible, selon le code du SCIAN relatif à leurs propres activités. Ainsi, les entrepôts qui fournissent des installations d'entreposage à l'entreprise qui les possède seront classés comme entrepôts.

Détermination de la classification industrielle d'un établissement

Un établissement est rangé dans une classe quand son activité répond à la définition de cette classe. Ce classement est simple dans le cas des établissements qui n'ont qu'une seule activité, mais lorsqu'ils participent à plus d'une activité, il est nécessaire de déterminer une méthode pour définir l'activité principale.

Dans les cas où il y a plus d'une activité, la détermination du code est fondée sur la part relative de la valeur ajoutée. L'activité à laquelle est associée la plus grande part de la valeur ajoutée est considérée comme l'activité principale de l'établissement, et l'établissement appartient à la classe correspondante. Par exemple, si la valeur ajoutée à l'intérieur d'un établissement est constituée à 40 % de la fabrication de lave-vaisselle, à 30 % de la fabrication d'instrumentation de vitesse aérodynamique et à 30 % de l'assemblage d'horloges, l'établissement sera classé dans le SCIAN 335223, Fabrication de gros appareils ménagers de cuisine. L'attribution du code se fait au niveau à six chiffres de la classification.

Dans la plupart des cas, lorsqu'un établissement est engagé dans plusieurs activités, celles-ci sont considérées comme indépendantes. Toutefois, dans certains cas, elles sont traitées en combinaison. Il existe deux types d'activités combinées qui reçoivent une attention spéciale dans le SCIAN. Il s'agit de l'intégration verticale et de la production conjointe (intégration horizontale). Ces activités combinées reposent sur une base économique et s'observent aussi bien dans le secteur des biens que dans celui des services. Dans certains cas, des gains d'efficience peuvent être réalisés par suite de la combinaison de certaines activités dans le même établissement. Certaines de ces combinaisons sont si courantes ou fréquentes qu'elles peuvent être considérées comme une activité en soi et qu'elles appartiennent explicitement à une classe particulière.

Pour classer ces activités, on pourrait utiliser la règle de l'activité principale, c'est à dire l'activité la plus importante. Toutefois, le SCIAN repose sur le principe fondamental que les établissements qui utilisent le même processus de production devraient appartenir à la même classe. Si l'on acceptait l'hypothèse selon laquelle les activités combinées correspondent à une troisième activité distincte, l'utilisation de la règle de l'activité principale entraînerait le classement des établissements ayant la même combinaison d'activités dans des classes différentes, ce qui contreviendrait au principe de production du SCIAN. Il existe une deuxième raison pour justifier la reconnaissance de activités combinées dans le SCIAN, à savoir améliorer la stabilité de la classification des établissements, tant dans le temps qu'au sein des divers groupes qui appliquent la classification. Un établissement devrait demeurer dans la même classe tant que son processus de production demeure inchangé, et les divers groupes devraient classer le même établissement ou type d'établissement de la même façon. Il est plus probable que l'on assurera un traitement uniforme des établissements qui ont des activités combinées si ceux-ci appartiennent à une seule classe.

L'intégration verticale fait intervenir des étapes consécutives des processus de fabrication ou de production, le produit d'une étape représentant l'intrant de la suivante. En général, les établissements seront classés selon le processus final dans un environnement de production intégré verticalement, à moins qu'il ne soit déterminé de façon particulière qu'ils appartiennent à une autre classe. Par exemple, la production du papier peut se faire de deux façons : des établissements produisent tout d'abord de la pâte et consomment cette pâte pour produire du papier, ou des établissements produisent du papier à partir de pâte achetée. Dans le cadre du SCIAN, il est précisé que ces deux types de processus de production du papier devraient être classés dans le SCIAN 32212, Usines de papier, plutôt que dans le SCIAN 32211, Usines de pâte à papier. Dans d'autres cas, il est précisé dans le SCIAN que les établissements à intégration verticale doivent appartenir à la classe qui correspond à la première étape du processus de fabrication. Par exemple, les aciéries qui fabriquent de l'acier et qui s'adonnent aussi à d'autres activités, comme la production de moulages d'acier, sont classées dans le SCIAN 33111, Sidérurgie, classement qui correspond à la première étape du processus de fabrication.

La production conjointe de biens ou de services correspond au deuxième type d'activités combinées. Dans certains cas, ces activités combinées ont été attribuées à une classe particulière du SCIAN. Par exemple, les établissements qui vendent des automobiles neuves, mais qui fournissent aussi des services de réparation, sont classés dans le SCIAN 44111, Concessionnaires d'automobiles neuves. Dans d'autres cas, des classes particulières ont été établies pour ces activités combinées, comme le SCIAN 44711, Stations-service avec dépanneurs.

Dans certaines firmes complexes, des unités produisent exclusivement des services de soutien aux autres unités de la compagnie ou l'entreprise. Il s'agit notamment des services de transport, des services administratifs centraux et des sièges sociaux. De telles unités sont appelées unités auxiliaires, et elles sont classées selon le code du SCIAN relatif à leur propre activité. Cela signifie qu'un entrepôt qui fournit des installations d'entreposage à la compagnie ou à l'entreprise dont il relève sera classé comme un entrepôt. De la même façon, un siège social qui fournit des services de gestion pour sa propre compagnie ou entreprise sera classé dans l'industrie des sièges sociaux.

Relation entre le SCIAN et la CITI, révision 4

Reconnaissant le fait que les statistiques économiques sont nettement plus utiles lorsqu'elles sont comparables à l'échelle internationale, le Conseil économique et social des Nations Unies a adopté la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI) en 1948. Depuis lors, la CITI a été révisée, en 1958, en 1968, en 1989 et, plus récemment, en 2008. La version de 2008 de la classification est appelée CITI, révision 4. À l'occasion de ces diverses révisions, le Conseil a recommandé que les États membres adoptent, le plus tôt possible, la version la plus récente de la classification, avec les adaptations nécessaires pour satisfaire aux besoins nationaux, sans toutefois modifier le cadre.

À l'instar du SCIAN, la CITI a essentiellement été conçue pour offrir un système de classification permettant de regrouper les activités (plutôt que les entreprises ou les firmes), et le point central de la CITI est le type d'activité dans lequel s'engagent les établissements ou les autres entités statistiques. Alors que les principaux critères adoptés pour définir les divisions, les groupes et les classes de la CITI sont : a) la nature des biens et des services produits; b) l'utilisation que l'on fait des biens et services; et c) les facteurs de production, les procédés et la technologie de production, seul ce troisième critère de la CITI correspond au fondement conceptuel du SCIAN.

Dans la CITI rév. 4, l'activité économique est regroupée en 21 grandes sections, 88 divisions, 238 groupes et 419 classes. Dans le système de codage, les sections sont distinguées par les lettres A à U, et les divisions, les groupes et les classes correspondent aux niveaux à deux chiffres, à trois chiffres et à quatre chiffres, respectivement, de la classification. Comme dans le cas du SCIAN, la révision la plus récente de la CITI est axée sur l'amélioration des renseignements dans les sections sur les services.

Au cours de l'élaboration et de la révision subséquente des industries du SCIAN, les organismes statistiques des trois pays se sont efforcés de créer des industries qui ne recoupaient pas les limites de la classification à deux chiffres de la CITI. La révision de 2007 du SCIAN et la quatrième révision de la CITI ont étendu la comparabilité des deux classifications au delà des niveaux antérieurs. La révision du SCIAN pour 2012 et 2017 maintient le même niveau de comparabilité avec la CITI rév. 4.

Les troisième et quatrième versions de la CITI accordent davantage d'importance à l'harmonisation avec les autres classifications des activités. En particulier, la CITI rév. 4 avait pour objet d'augmenter la comparabilité avec le SCIAN. Le processus de révision qui a abouti à la CITI rév. 4 s'est étalé sur plusieurs années, et des spécialistes et des utilisateurs de la classification du monde entier, y compris des spécialistes du SCIAN, y ont participé. La structure révisée de la CITI est plus détaillée que celle de la version précédente, spécialement dans le domaine des services. En outre, en vue d'accroître la comparabilité, les notes explicatives ont été étoffées afin de fournir des renseignements supplémentaires. Cette meilleure comparabilité reflète le rôle central de la CITI dans les comparaisons et analyses internationales des statistiques sur les industries.

Outre les efforts déployés en vue d'assurer la cohérence entre le SCIAN et la CITI, d'autres efforts au niveau international ont été axés sur l'atteinte d'une plus grande cohérence entre le SCIAN, la CITI et la Nomenclature statistique des activités économiques dans la Communauté européenne (NACE). La NACE étant très semblable à la CITI, une plus grande cohérence entre le SCIAN et la CITI contribue à une meilleure cohérence avec la NACE également.

Structure de la classification

La structure du SCIAN Canada montre les codes de même que les titres des secteurs, des sous-secteurs, des groupes, des classes. Des secteurs, sous-secteurs, groupes et classes comparables ont des codes identiques dans le SCIAN Canada, le SCIAN États-Unis et le SCIAN Mexique.

Les indices supérieurs qui apparaissent à la fin des titres de classes du SCIAN servent à indiquer la comparabilité :

Structure de la classification
Code du secteur Nom du secteur
CAN Classe canadienne seulement
MEX Classes canadiennes et mexicaines comparables
US Classes canadiennes et américaines comparables
[En blanc] [Pas de symbole en indice supérieur] Classes canadiennes, mexicaines et américaines comparables.

Concordance entre le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2012 et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2017 version 1.0

La table de concordance présentée ici indique la relation entre le SCIAN Canada 2012 (trois premières colonnes : code, titre, code du statut) et le SCIAN Canada 2017 version 1.0 (trois prochaines colonnes : Partie de classe 2017 version 1.0, code, titre ) seulement pour les sections de la classification qui ont changé en termes de structure et de contenu.

NU - code SCIAN 2012 non réutilisé; R - code de SCIAN 2012 re-utilisé avec un contenu différent; T - changement de titre; * - partie de classe SCIAN 2017 version 1.0

Concordance entre le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2012 et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2017
SCIAN Canada 2012 SCIAN Canada 2017 version 1.0
Code Titre Code du statut Partie de classe 2017 version 1.0 Code Titre Notes explicatives
21111 Extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques R   21111 Extraction de pétrole et de gaz (à l’exception des sables bitumineux)  
        21114 Extraction de sables bitumineux  
211113 Extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques NU * 211110 Extraction de pétrole et de gaz (à l’exception des sables bitumineux) Sauf production de pétrole a partir de schiste
211114 Extraction de pétrole par des méthodes non classiques NU * 211110 Extraction de pétrole et de gaz (à l’exception des sables bitumineux) Production de pétrole a partir de schiste
        211141  Extraction in situ de sables bitumineux  
        211142  Extraction minière de sables bitumineux  
512210 Production d'enregistrements sonores NU * 512250 Production et distribution d’enregistrements Production d'enregistrements sonores
512220 Production et distribution d'enregistrements sonores de manière intégrée NU * 512250 Production et distribution d’enregistrements Production et distribution d'enregistrements sonores de manière intégrée
517111 Fournisseurs de services de télécommunications par fil (sauf câblodistribution) NU * 517310 Télécommunications par fil et sans fil (sauf par satellite) Fournisseurs de services de télécommunications par fil ( sauf câblodistribution)
517112 Câblodistribution et autres activités de distribution d'émissions de télévision NU * 517310 Télécommunications par fil et sans fil (sauf par satellite) Câblodistribution et autres activités de distribution d'émissions de télévision
517210 Télécommunications sans fil (sauf par satellite) NU * 517310 Télécommunications (sauf par satellite) Télécommunications sans fil ( sauf par satellite)
517910 Autres services de télécommunications NU   517911 Revendeurs de services de télécommunications  
517910 Autres services de télécommunications NU   517919 Tous les autres services de télécommunications  
        517919 Tous les autres services de télécommunications  
532220 Location de vêtements de cérémonie et de costumes NU * 532280 Location de tous les autres biens de consommation Location de vêtements de cérémonie et de costumes
532230 Location de bandes et de disques vidéo NU * 532280 Location de tous les autres biens de consommation Location de bandes et de disques vidéo
532290 Location d'autres biens de consommation NU * 532280 Location de tous les autres biens de consommation Location d'autres biens de consommation
711211 Équipes sportives NU * 711217 Équipes et clubs sportifs jouant devant un public payant Équipes sportives
711218 Autres sports-spectacles NU   711214 Autres installations de course et activités connexes  
        711215 Athlètes indépendants s’exécutant devant un public payant  
        711217 Équipes et clubs sportifs jouant devant un public payant Autres sports spectacles
711410 Agents et représentants d'artistes, d'athlètes et d'autres personnalités publiques NU   711411 Agents et représentants d'artistes, de professionnels de la scène et d'autres personnalités publiques  
        711412 Agents et gérants en sports  
713990 Tous les autres services de divertissement et de loisirs NU   713991 Équipes, ligues et clubs sportifs jouant devant un public non payant  
        713992 Autres installations sportives  
        713999 Toutes les autres industries du divertissement et du loisir  

Concordance entre le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2017 version 1.0 et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2012

La table de concordance présentée ici indique la relation entre le SCIAN Canada 2017 version 1.0 (trois premières colonnes : code, titre, code du statut) et le SCIAN Canada 2012 (trois prochaines colonnes : Partie de classe 2012, code, titre) seulement pour les sections de la classification qui ont changé en termes de structure et de contenu.

N - nouvelle classe SCIAN pour 2017 version 1.0; R - code de SCIAN 2012 re-utilisé avec un contenu différent; * - partie de classe 2012

Concordance entre le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2017 version 1.0 et le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) Canada 2012
SCIAN Canada 2017 version 1.0 SCIAN Canada 2012
Code Titre Code du statut Partie de classe 2012 Code Titre Notes explicatives
21111 Extraction de pétrole et de gaz (à l'exception des sables bitumineux) R * 21111 Extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques Sauf extraction de sables bitumineux
211110 Extraction de pétrole et de gaz (à l'exception des sables bitumineux) N   211113 Extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques  
      * 211114 Extraction de pétrole par des méthodes non classiques Production de pétrole a partir de schiste
21114 Extraction de sables bitumineux N * 21111 Extraction de pétrole et de gaz par des méthodes classiques Extraction de sables bitumineux
211141 Extraction in situ de sables bitumineux N * 211114 Extraction de pétrole par des méthodes non classiques Extraction in situ de sables bitumineux
211142 Extraction minière de sables bitumineux N * 211114 Extraction de pétrole par des méthodes non classiques Extraction minière de sables bitumineux
512250 Production et distribution d'enregistrements N   512210 Production d'enregistrements sonores  
        512220 Production et distribution d'enregistrements sonores de manière intégrée  
517310 Télécommunications (sauf par satellite) N   517111 Fournisseurs de services de télécommunications par fil (sauf câblodistribution)  
        517112 Câblodistribution et autres activités de distribution d'émissions de télévision  
        517210 Télécommunications sans fil (sauf par satellite)  
517911 Revendeurs de services de télécommunications N * 517910 Autres services de télécommunications Revendeurs de services de télécommunications
517919 Tous les autres services de télécommunications N * 517910 Autres services de télécommunications Tous les autres services de télécommunications
532280 Location de tous les autres biens de consommation N   532220 Location de vêtements de cérémonie et de costumes  
        532230 Location de bandes et de disques vidéo  
        532290 Location d'autres biens de consommation  
711214 Autres installations de course et activités connexes N * 711218 Autres sports-spectacles Autres installations de course et activités connexes
711215 Athlètes indépendants s'exécutant devant un public payant N * 711218 Autres sports-spectacles Athlètes indépendants s'exécutant devant un public payant
711217 Équipes et clubs sportifs jouant devant un public payant N * 711211 Équipes sportives  
      * 711218 Autres sports-spectacles Équipes et clubs sportifs jouant devant un public payant
711411 Agents et représentants d'artistes, de professionnels de la scène et d'autres personnalités publiques N * 711410 Agents et représentants d'artistes, d'athlètes et d'autres personnalités publiques Agents et représentants d'artisites, de professionnels de la scène et d'autres personnalités publiques
711412 Agents et gérants en sports N * 711410 Agents et représentants d'artistes, d'athlètes et d'autres personnalités publiques Agents et gérants en sports
713991 Équipes, ligues et clubs sportifs jouant devant un public non payant N * 713990 Tous les autres services de divertissement et de loisirs Équipes, ligues et clubs sportifs jouant devant un public non payant
713992 Autres installations sportives N * 713990 Tous les autres services de divertissement et de loisirs Autres installations sportives
713999 Toutes les autres industries du divertissement et du loisir N * 713990 Tous les autres services de divertissement et de loisirs Toutes les autres industries du divertissement et du loisir
Legacy Content

Figure 1
Univers du secteur public

Organigramme de l'univers du secteur public

Description de la Figure 1

L’hiérarchie du secteur public et ses composantes.

Secteur public :

  • Administrations publiques générales
    • Administration publique générale fédérale
      • Administrations publiques
        • Ministères et départements, fonds et organismes non autonomes
        • Fonds et organismes autonomes
      • Régimes de retraite non provisionnés fédéraux
    • Caisses de sécurité socialeNote de bas de page 1
      • Régime de pensions du Canada
      • Régime de rentes du Québec
    • Administrations publiques générales provinciales et territoriales
      • Administrations publiques
        • Ministères et départements, fonds et organismes non autonomes
        • Fonds et organismes autonomes
      • Régimes de retraite non provisionnés provinciaux
      • Universités et collèges
      • Institutions de services de santé et de services sociaux
    • Administrations publiques générales locales
    • Administrations publiques générales des autochtones
      • Administrations publiques
        • Administrations publiques générales des autochtones
  • Entreprises publiques
    • Entreprises publiques fédérales
    • Entreprises publiques provinciales et territoriales
    • Entreprises publiques locales
Date de modification :

Effectuer un recensement de l'agriculture

Introduction
Bref historique
Répondants au questionnaire
Date du Recensement de l'agriculture
Types de données recueillies
Base de données sur le couplage agriculture–population

Introduction

Un tableau du Canada ne serait pas complet s'il ne comportait pas des renseignements actuels importants sur l'agriculture, un des secteurs qui jouent un rôle important dans l'économie canadienne.

Le Recensement de l'agriculture fournit des renseignements complets, notamment sur la superficie en culture, le nombre de têtes de bétail, les semaines de travail agricole, la quantité et la valeur de la machinerie agricole, les revenus et les dépenses agricoles, et les pratiques de gestion des terres. Le dernier a été mené conjointement avec le Recensement de la population, le 10 mai 2016. Bien que de nombreuses différences séparent les deux recensements, il y a plusieurs avantages à les réaliser à la même date. Le présent chapitre décrit le Recensement de l'agriculture et la façon dont il est mené.

Bref historique

Les dispositions de la Loi constitutionnelle de 1867 (auparavant l'Acte de l'Amérique du Nord britannique) prévoyaient la réalisation d'un recensement tous les 10 ans, à partir de 1871. Toutefois, la croissance rapide dans l'Ouest canadien à la fin du siècle a rendu nécessaire la tenue plus fréquente du recensement. À partir de 1896, un Recensement de l'agriculture distinct a été réalisé tous les cinq ans au Manitoba, et, à compter de 1906, en Alberta et en Saskatchewan.

Dès 1956, en raison de la croissance économique et du développement rapide, il devint nécessaire de recueillir des données nationales sur la population et sur l'agriculture à intervalles plus rapprochés. Le recensement quinquennal de l'agriculture a été élargi au reste du Canada en 1956, et le Recensement de la population a également été mené tous les cinq ans. C'est depuis ce temps qu'on réalise les deux recensements simultanément.

Même si le Recensement de l'agriculture et le Recensement de la population sont tenus en même temps, les deux questionnaires diffèrent. Par ailleurs, le développement, l'essai, le traitement, la validation des données et les préparatifs en vue de la diffusion des données du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population incombent en majeure partie à des groupes différents au sein de Statistique Canada. Toutefois, la collecte des données et les activités du programme de communications sont exécutées en commun pour les deux recensements, ce qui permet de rationaliser les procédures et de réduire considérablement les coûts. Un autre important avantage de la réalisation conjointe des deux recensements est que les renseignements recueillis au moyen des deux questionnaires peuvent être reliés en vue de créer la base de données sur le couplage agriculture-population. Cette base de données unique fournie aux utilisateurs des renseignements sur les caractéristiques sociales de la population agricole.

Répondants au questionnaire

Toute personne responsable d'une ferme, ranch ou autre genre d'exploitation et qui produit, dans l'intention de vendre, au moins un des produits indiqués dans la figure 1, doit remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture.

Figure 1
Produits d'une exploitation agricole qui sont destinés à la vente

Products intended for sale from an agricultural operation
Cultures Bétail Volaille Produits d'origine animale Autres produits agricoles
foin
grandes cultures
tree fruits or nuts
fruits ou noix petits fruits ou raisins
légumes
semence
bovins
porcs
moutons
chevaux
gibier à poil
autres animaux
poules
poulets
dindons, dindes
poussins
gibier à plumes
autres volailles
lait ou crème
oeufs
laine
fourrure
viande
gazon, produits de serre ou de pépinière
arbres de Noël
champignons
miel ou abeilles
produits de la sève d'érable

Les exploitants sont les personnes responsables de la gestion et/ou de la prise de décisions financières liées à la production de produits agricoles. Un questionnaire du Recensement de l'agriculture doit être rempli pour toutes les exploitations agricoles, peu importe la taille de l'exploitation. En effet, prises ensemble, même les très petites exploitations apportent une contribution considérable à la collectivité et à l'économie agricoles. Depuis 1991, plusieurs exploitants peuvent être inscrits sur le questionnaire du Recensement de l'agriculture établi pour une même ferme.

Date du Recensement de l'agriculture

Comme pour les recensements antérieurs, les activités de collecte du Recensement de l'agriculture de 2016 ont eu lieu en même temps que celles du Recensement de la population, soit au début mai.

Statistique Canada est conscient que les agriculteurs sont très occupés à cette période de l'année. Toutefois, le Recensement de l'agriculture est mené en même temps que le Recensement de la population pour combiner les efforts de collecte de données et les campagnes de sensibilisation du public. Bien que de nombreuses différences existent entre ces deux recensements, cette façon de procéder permet de simplifier le travail, d'assurer une couverture exacte et d'économiser des millions de dollars.

En 2016, les Recensements de la population et de l'agriculture ont utilisé une méthode appelée « par vagues » pour livrer les lettres d’invitation, les cartes de rappel et les questionnaires, et à des moments spécifiques, pendant la période de collecte, pour rappeler aux Canadiens de remplir leur questionnaire.

Le 2 mai (vague 1), toutes les exploitations agricoles connues au Canada ont reçu une lettre d'invitation à remplir leur questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 sur Internet en utilisant le code d'accès sécurisé fourni dans cette lettre. Si le répondant préférait remplir un questionnaire papier, il pouvait appeler le service d'assistance téléphonique du Recensement de l'agriculture pour obtenir le questionnaire papier par la poste. Les exploitants agricoles devaient soit remplir le questionnaire par voie électronique ou sur papier. Dans ce dernier cas, le questionnaire devait être retourné par la poste directement à Statistique Canada, dans la région de la Capitale nationale.

La vague 2 n'a pas d'activités particulières liées au Recensement de l'agriculture. Toutefois, les répondants au Recensement de l'agriculture qui ont reçu un avis de rappel du Recensement de la population pouvait entraîner une réponse au Recensement de l'agriculture.

Les exploitations agricoles qui n'ont toujours pas répondu au questionnaire au cours de la vague 1 ont reçu une trousse du questionnaire du Recensement de l'agriculture dans le cadre de la vague 3.

Types de données recueillies

Le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 comportait un total de 183 questions sur 16 pages. Les répondants étaient toutefois tenus de répondre uniquement aux questions qui se rapportaient à leur exploitation agricole; un répondant moyen ne remplissait environ que 20 % du questionnaire. Les instructions « Passez à » permettaient aussi aux répondants de parcourir le questionnaire plus rapidement. Voici la liste des types de données recueillies :

  • numéro d'entreprise de l'ARC
  • mode d'exploitation
  • renseignements sur l'exploitant agricole
  • emplacement principal de l'exploitation
  • taille (superficie) de l'exploitation
  • utilisation et mode d'occupation des terres
  • grandes cultures : superficie et genre
  • fruits, noix et petits fruits : superficie et genre
  • légumes : superficie et genre
  • produits de pépinière et gazon : superficie
  • arbres de Noël : superficie
  • produits de serre : superficie et genre
  • champignonnières : superficie
  • nombre d'entailles d'érables
  • nombre de colonies d'abeilles et autres abeilles de pollinisation
  • pratiques de gestion des terres
  • inventaire et production de dindons, dindes et poulets
  • production d'œufs
  • nombre d'oiseaux éclos dans des couvoirs commerciaux
  • bétail : nombre de têtes et genre
  • valeur marchande des terres et des bâtiments
  • nombre et valeur marchande des machines agricoles selon le genre
  • revenus agricoles totaux bruts
  • dépenses totales pour le fonctionnement de l'exploitation agricole
  • valeur des produits forestiers
  • nombre total d'employés et nombre d’employés payés sur une base à plein temps, à temps partiel ou sur une base saisonnière ou temporaire
  • production biologique
  • vente directe aux consommateurs
  • plan de relève
  • système de production d’énergie renouvelable.

Base de données sur le couplage agriculture–population

L'appariement et le couplage par ordinateur des résultats du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population représentent un des avantages importants de la réalisation conjointe de ces deux recensements. Comme tous les exploitants agricoles remplissent aussi un questionnaire du Recensement de la population, le couplage des renseignements tirés des deux questionnaires permet de tracer un profil social de la population agricole comprenant des renseignements tels que l'état matrimonial, la langue des exploitants agricoles et la taille des familles agricoles.

Cycle du Recensement de l'agriculture

Introduction
Consultations auprès des utilisateurs
Évaluation des suggestions
Élaboration du contenu du questionnaire
Nouveaux éléments du questionnaire
Réception et retour de votre questionnaire
La collecte des données débute en mai
Comment remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture
L'Assistance téléphonique du recensement
Le Recensement de l'agriculture et Internet
La sécurité Internet—remplir le questionnaire en ligne
Suivi du recensement
Grandes fermes
Programme de communications du recensement

Dépouillement au bureau central

Saisie des données
Vérification, suivi et imputation
Validation des données
Sécurité des données
Qualité des données
Diffusion des données
Commercialisation du Recensement de l'agriculture

Introduction

Tel qu'indiqué antérieurement, les recensements de l'agriculture et de la population sont réalisés en même temps tous les cinq ans. Toutefois, la plupart des activités de dépouillement qui suivent celles de la collecte sont effectuées séparément.

Consultations auprès des utilisateurs

La planification d'un recensement commence bien avant la fin du cycle du recensement antérieur. Une série d'ateliers ont été tenus partout au Canada en 2012 afin de consulter les utilisateurs et divers intervenants, notamment des représentants des ministères fédéraux et provinciaux, des associations agricoles, des universitaires et des fournisseurs de services agricoles. Les utilisateurs ont ensuite proposé des recommandations relativement aux types de questions que devrait contenir le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016. Statistique Canada a tenu compte de ces recommandations pour élaborer le contenu ainsi que la forme du questionnaire du recensement.

Évaluation des suggestions

Les recommandations formulées devaient satisfaire à certains critères avant d'être considérées pour une éventuelle intégration au Recensement de l'agriculture :

  • Le sujet est-il d'intérêt national?
  • Vaut-il la peine de produire des données à un niveau géographique plus détaillé que le niveau provincial ou national?
  • Les agriculteurs comprendront-ils facilement la question?
  • Est-il possible de répondre à la question — autrement dit, les exploitants agricoles ont-ils les renseignements nécessaires pour répondre à la question?
  • Les exploitants agricoles accepteront-ils d'y répondre?
  • La demande pour les données qui découleront de la question sera-t-elle importante?
  • Peut-on répondre à la question par « oui » ou par « non » ou par un chiffre?

Élaboration du contenu du questionnaire

Bien que le questionnaire soit mis à jour selon les besoins changeants des utilisateurs de données, que font ressortir les processus de consultation, certaines questions reviennent à chaque recensement. Ces questions — comme celles sur les exploitants agricoles, la superficie des terres, le nombre d'animaux d'élevage et les superficies en culture — sont jugées essentielles par Statistique Canada et les autres grands utilisateurs des données du Recensement de l'agriculture. La reprise des questions de base permet de mesurer le changement dans le temps, alors que l'ajout ou le retrait de questions permet de recueillir des données qui témoignent des nouvelles technologies et des changements structurels dans le secteur agricole. Quatre nouveaux sujets ont été ajoutés au questionnaire de 2016, soit l'utilisation de la technologie, les produits vendus directement aux consommateurs, le plan de relève écrit et les systèmes de production d'énergie renouvelable. Ces sujets reflètent les changements dans l'industrie ainsi qu'une forte demande de la part des utilisateurs relativement à ces nouveaux renseignements. Pour réduire le fardeau du répondant, les questions détaillées relatives aux dépenses d'exploitation agricoles ont été remplacées par une seule question sur les dépenses d'exploitation agricoles totales.

Des questions ont été conçues ou modifiées au bureau central, en collaboration avec des experts de l'industrie. Elles ont été mises à l'essai un certain nombre de fois auprès d'exploitants agricoles de partout au Canada dans le cadre d'interviews en personne dans les fermes et dans des groupes de discussion. Les exploitants choisis pour participer à ces interviews et groupes étaient représentatifs de la diversité régionale — c'est-à-dire en tenant compte des types d'agriculture, des techniques de production, de la taille des exploitations, de la langue parlée et de l'âge. Ces essais ont démontré que certaines questions se prêtaient mal au recensement, et qu'il fallait reformuler d'autres questions. Le fardeau pour les répondants, les résultats des essais de contenu, les priorités des utilisateurs et les budgets sont autant de considérations qui ont influencé le choix du contenu final du questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016. Le Cabinet a approuvé le questionnaire au printemps 2015.

Nouveaux éléments du questionnaire

Le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 contient des questions qui étaient posées en 2011 ainsi que de nouvelles questions. Certaines questions demeurent inchangées afin de maintenir la cohérence et la comparabilité des données dans le temps. D'autres ont été ajoutées ou supprimées pour témoigner des changements dans le secteur agricole. Mentionnons par exemple :

  • Technologie : Une nouvelle étape (section) a été ajoutée pour demander quelles sont les différentes technologies utilisées dans l'exploitation agricole.
  • Vente directe : Une nouvelle étape a été ajoutée pour recueillir de l'information sur les pratiques de vente directe que peuvent avoir les exploitations agricoles.
  • Planification de la relève : Une nouvelle étape (section) a été ajoutée pour déterminer si l'exploitation agricole a un plan de relève officiel écrit et, le cas échéant, qui est le successeur.
  • Pratiques et aménagement des terres : Plusieurs catégories de réponse ont été éliminées pour réduire le fardeau des répondants et pour simplifier les questions sur les pratiques relatives à la gestion agraire, du fumier et à l'irrigation.
  • Intrants : Une nouvelle catégorie de réponse a été ajoutée : oligoéléments et nutriments (cuivre, manganèse, etc.).
  • Produits biologiques : Cette catégorie a été simplifiée pour réduire le fardeau des répondants et pour permettre l'introduction d'enjeux émergents dans le questionnaire, comme la planification de la relève.
  • Systèmes de production d'énergie renouvelable : Une nouvelle étape a été ajoutée pour recueillir de l'information sur les systèmes produisant de l'énergie renouvelable utilisés dans les exploitations agricoles, le cas échéant.
  • Dépenses d'exploitation agricoles : Seules les dépenses agricoles totales sont demandées en 2016. Toutes les dépenses détaillées ont été éliminées du questionnaire.

Réception et retour de votre questionnaire

On May 2, all known farm operations in Canada received an invitation letter to fill out their 2016 Census of Agriculture questionnaire on the internet using a Secure Access Code provided in the letter. If a paper questionnaire was preferred, the respondent could call the Census of Agriculture helpline to obtain the paper questionnaire by mail. Farm operators either completed and submitted an electronic form on the internet or mailed back the paper form directly to Statistics Canada in the National Capital Region.

La collecte des données débute en mai

La réalisation simultanée, à la mi-mai, du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population permet de simplifier la collecte de données et d'économiser des millions de dollars.

En 2016, Postes Canada a livré une lettre d'invitation à remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture par Internet aux adresses auxquelles pourraient vivre des exploitants agricoles. Ces adresses sont tirées du registre des entreprises de Statistique Canada, provenant du recensement précédent et d'autres enquêtes agricoles. On y a livré également une lettre d'invitation et un questionnaire du Recensement de la population, mais il se peut que cela ait encore été fait par l'intermédiaire d'un agent recenseur dans les régions rurales.

Le questionnaire du Recensement de la population comporte une question où il est demandé si un exploitant agricole vit dans le ménage. Une réponse affirmative à cette question entraîne un suivi du bureau central, qui veillera à ce que les nouvelles exploitations agricoles soient identifiées et comptées.

Comment remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture

Les répondants ont pu remplir leur questionnaire par Internet, sur papier ou par téléphone. Un suivi téléphonique sera effectué auprès des répondants qui ont reçu une lettre d'invitation ou un questionnaire, mais ne l'ont pas encore retourné.

L'Assistance téléphonique du recensement

L'Assistance téléphonique du Recensement de 2016 était un service sans frais offert pendant la période de la collecte pour aider les répondants à remplir leur questionnaire.

Le Recensement de l'agriculture et Internet

La possibilité de remplir par Internet les questionnaires du Recensement de la population et du Recensement de l'agriculture était de nouveau offerte en 2016. Ces questionnaires étaient accessibles à partir d'un seul portail, ou point d'entrée. Les instructions pour l'accès à l'adresse du site Web et aux formulaires Internet étaient incluses dans la lettre d'invitation remise aux répondants, de même que les instructions pour l'obtention d'un code d'accès sécurisé unique, que les répondants ont utilisé pour accéder au questionnaire électronique. Cette procédure a permis d'authentifier les utilisateurs et confirmé qu'une lettre avait été reçu de ce ménage. La version Internet comprenait également des aides à la navigation, des menus déroulants, des pages d'aide et des vérifications en ligne.

La sécurité Internet—remplir le questionnaire en ligne

En tout temps, Statistique Canada accorde une grande importance à la protection des renseignements confidentiels fournis en ligne. Un processus de connexion sécurisée et un solide chiffrement sont les éléments clés qui contribuent à empêcher quiconque d'accéder aux renseignements du recensement ou à les manipuler une fois le questionnaire rempli et soumis par Internet.

Suivi du recensement

Une fois les données recueillies et saisies, les employés de Statistique Canada les vérifient pour s'assurer qu'elles sont complètes. Tout questionnaire dans lequel des données sont manquantes ou incomplètes exige un suivi téléphonique. Les questionnaires qui ne sont pas retournés à Statistique Canada dans un délai prévu exige aussi un suivi par téléphone.

Grandes fermes

On a mis au point un processus spécial de collecte des données pour dénombrer les grandes exploitations agricoles intégrées dont la structure est de plus en plus complexe. On a établi un profil de la structure d'entreprise de chaque exploitation afin de déterminer lesquelles de ses composantes devaient être dénombrées et le nombre de questionnaires à remplir. Les questionnaires requis ont été envoyés à un représentant de l'exploitation. Les questionnaires remplis retournés par la poste au bureau central ont été contrôlés avant d'être intégrés au processus de dépouillement régulier du recensement.

Programme de communications du recensement

Au cours des mois précédant le recensement, le Programme de communications du recensement était chargé de promouvoir tant le Recensement de l'agriculture que le Recensement de la population. La campagne de promotion informait les répondants du jour du recensement et leur rappelait l'importance de remplir le questionnaire rapidement. Divers documents de promotion ont été conçus et distribués à différents organismes agricoles ou groupes de producteurs et aux médias agricoles. Ils ont également été distribués dans diverses foires et conférences agricoles et exposés dans les commerces des régions rurales. Le Programme sollicitait également le soutien d'organismes gouvernementaux, d'organisations et de sociétés agricoles. De plus, dans les semaines précédant le 10 mai, une série de publicités ont été diffusées dans les principaux journaux et revues agricoles ainsi qu'aux stations radiophoniques agricoles.

Dépouillement au bureau central

Saisie des données

Les questionnaires du Recensement de l'agriculture et du Recensement de la population complétés et soumis sur internet ou sur papier, sont traités séparément une fois arrivés au Centre des opérations des données de la région de la capitale nationale. Une fois arrivés, les questionnaires papier sont triés et balayés électroniquement, et leurs données sont automatiquement saisies à l'aide du logiciel de reconnaissance intelligente des caractères (RIC), qui lit les données à partir d'images. Toute réponse non reconnue par le RIC est transmise à un employé de Statistique Canada, qui examinera l'image du questionnaire et entrera les bonnes données dans le système.

Vérification, suivi et imputation

Une fois saisies, les données sont versées dans un système de traitement automatisé qui les fait passer par des processus détaillés de vérification, de suivi et d'imputation. Les données font d'abord l'objet de divers contrôles rigoureux de la qualité et de vérifications de traitement afin de déceler et de résoudre les problèmes liés à des données inexactes, manquantes ou incohérentes. Un employé de Statistique Canada effectuera un suivi téléphonique dans le cas des dossiers qui posent des problèmes ne pouvant être résolus à l'étape de la vérification, afin de clarifier les données manquantes ou incomplètes. Enfin, les problèmes ne pouvant être résolus à l'étape de la vérification ou à celle du suivi donnent lieu à des procédures d'imputation, où chaque réponse manquante ou incohérente sera remplacée par une valeur cohérente par rapport aux autres données du questionnaire ou par une réponse obtenue auprès d'une exploitation agricole semblable.

Validation des données

La validation des données suit les processus de vérification, de suivi et d'imputation. À cette étape, les analystes de Statistique Canada examinent les données agrégées à différents niveaux géographiques ainsi que les valeurs individuelles, grandes et petites, déclarées pour chaque variable. Les données sont comparées aux résultats de recensements antérieurs, aux enquêtes agricoles en cours et à des données de sources administratives. Les erreurs qui restent à cause d'un problème touchant la couverture, la déclaration ou la saisie des données, ou d'autres raisons, sont repérées et corrigées. Au besoin, on communique avec les répondants pour vérifier leurs réponses. Vers la fin du processus de validation, des rapports de certification contenant les résultats des analyses et des recommandations aux fins de diffusion sont élaborés et présentés à un comité de révision.

Sécurité des données

La sécurité des renseignements personnels revêt une importance cruciale pour Statistique Canada. Les données du recensement sont stockées dans des systèmes de Statistique Canada qui sont isolés de tout autre réseau. Il est interdit d'accéder aux systèmes de Statistique Canada où des données confidentielles sont gardées en mémoire par des dispositifs externes, comme les services de composition téléphonique. Il est donc impossible d'entrer dans les bases de données de Statistique Canada.

Par ailleurs, Statistique Canada exerce un contrôle sur l'accès à ses locaux de sorte que seules les personnes qui ont l'autorisation de sécurité nécessaire et qui ont prêté serment de discrétion peuvent entrer dans les lieux où se trouvent des données confidentielles. Toute personne de l'extérieur de Statistique Canada qui a besoin d'accéder à ces locaux est toujours accompagnée d'un employé de Statistique Canada. Seuls les employés de Statistique Canada qui doivent voir les questionnaires et les données du Recensement de l'agriculture dans le cadre de leurs fonctions régulières de travail, peuvent accéder aux renseignements personnels.

Qualité des données

Les procédures d'assurance de la qualité visant à garantir l'intégralité et l'exactitude des données sur les exploitations agricoles au Canada sont revues et améliorées à l'occasion de chaque recensement.

En 2016, Postes Canada a livré une lettre d'invitation du Recensement de l'agriculture aux adresses où auraient pu vivre des exploitants agricoles. Ces adresses étaient tirées du recensement antérieur et d'autres enquêtes agricoles. Des lettres et des questionnaires du Recensement de la population ont également été livrés par Postes Canada ou ont été livrés par un agent recenseur dans les secteurs de listage/livraison, ou ont été remplis par un agent recenseur dans les secteurs de recensement par interview.

Afin d'assurer que toutes les exploitations agricoles étaient identifiées, on demandait dans le questionnaire du Recensement de la population si un exploitant agricole vivait dans le ménage. Une réponse affirmative à cette question entraînait un suivi du bureau central, qui veillait à ce que les nouvelles exploitations agricoles soient identifiées et comptées pour le Recensement de l'agriculture.

Les répondants pouvaient remplir leur questionnaire par Internet, sur papier, ou par téléphone. Un suivi téléphonique était effectué auprès des répondants qui avaient reçu une lettre ou un questionnaire, mais ne l'avaient pas retourné.

De plus, la séquence de traitement des données prévoyait des mesures permettant de retracer les exploitations « manquantes » recensées en 2011, mais qui n'avaient pas retourné le questionnaire en 2016 ou, à l'inverse, les exploitations agricoles qui n'existaient pas en 2011, mais qu'on avait relevées dans le cadre d'enquêtes subséquentes sur l'agriculture.

En dernier lieu, le Sondage de l'évaluation de la couverture fournira une estimation du taux de sous dénombrement pour le Recensement de l'agriculture de 2011 of 1.8%.

Diffusion des données

Une fois que les données ont été recueillies, traitées, vérifiées et attestées, elles sont prêtes à être diffusées auprès du public. Les données du Recensement de l'agriculture sont offertes à des niveaux géographiques inférieurs, et ce, dans divers produits normalisés et dans des tableaux de données personnalisées. Toutes les données diffusées font l'objet de restrictions en matière de confidentialité afin d'empêcher la divulgation de renseignements permettant d'identifier un répondant.

Commercialisation du Recensement de l'agriculture

Il s'agit de la dernière étape du cycle du recensement. Une fois les données recueillies, traitées et produites, on doit informer les utilisateurs et les répondants des produits et services offerts. Le personnel du Recensement de l'agriculture du bureau central et le personnel des Services consultatifs des centres régionaux de consultation effectuent la plus grande partie de la promotion. Diverses activités, comprenant les envois postaux, les communiqués de presse, les articles spécialisés, les visites aux clients et les expositions sensibilisent les secteurs publics et privés aux produits et services du Recensement de l'agriculture de 2016. Les divisions de la commercialisation, de la diffusion et des communications de Statistique Canada fournissent un soutien technique.

Produits et services du Recensement de l'agriculture

Utilisations concrètes des données du Recensement de l'agriculture
Produits de données
Services et produits de données personnalisés
Établissement des prix
Centres de service

Utilisations concrètes des données du Recensement de l'agriculture

Le Recensement de l'agriculture est la pierre angulaire du programme canadien de la statistique de l'agriculture. Les gouvernements utilisent les données du Recensement de l'agriculture pour élaborer, gérer et évaluer les politiques et les programmes agricoles. Statistique Canada se sert des données comme repères pour estimer les cultures, les animaux d'élevage et les finances agricoles entre les années de recensement.

Pour les utilisateurs du secteur privé, les données du Recensement de l'agriculture sont un outil important pour comprendre l'industrie agricole. Le secteur agro-industriel évalue le potentiel du marché et prend ensuite des décisions relatives à la production et aux investissements en fonction des données du recensement. Les commissions et les organismes agricoles utilisent les données du Recensement de l'agriculture comme base pour leurs discussions avec les gouvernements et les associations commerciales. Les gouvernements et les organisations agricoles utilisent les données du recensement pour évaluer les répercussions des catastrophes naturelles sur l'agriculture (par exemple, les feux, les inondations, les sécheresses et les tempêtes) et réagir rapidement. Les universitaires fondent en grande partie leurs analyses économiques de l'agriculture sur les données tirées du Recensement de l'agriculture.

Le Recensement de l'agriculture répond à tous ces besoins en offrant une variété de produits et de services.

Produits de données

Les chiffres et les totaux de base de toutes les variables relatives aux exploitations et exploitants agricoles de 2016 seront accessibles en ligne à compter du 10 mai 2017. Ces données sont totalisées aux niveaux national et provincial, ainsi qu'aux trois niveaux infraprovinciaux (région agricole de recensement, division de recensement et subdivision de recensement unifiée).

Une série d’articles analytiques apparaîtront pendant quelques semaines suivant la diffusion de mai présentant une information utile et impartiale sur l’état de l’agriculture au pays.

À l'automne de 2017, certaines données chronologiques sur les exploitations et les exploitants agricoles seront également disponibles.

Services et produits de données personnalisés

La Sous-section de la consultation sur les données et les domaines spécialisés du Recensement de l'agriculture peuvent adapter ses produits et totalisations pour répondre aux besoins spéciaux des clients en matière de données. Les totalisations personnalisées permettent à l'utilisateur de créer des tableaux spéciaux à l'aide de données tirées du Recensement de l'agriculture de 2016 et de la base de données sur le couplage agriculture-population (de 1971 à 2011 à l'exception du Recensement de 1976), de même que certaines données historiques (toutes les années de recensement disponibles depuis 1921).

Assujetties aux restrictions en matière de confidentialité, les totalisations personnalisées peuvent être produites selon les régions géographiques normalisées du Recensement de l'agriculture, de même que selon les régions définies par les utilisateurs.

Établissement des prix

Les produits de données cités précédemment sont tous accessibles gratuitement le jour de leur diffusion respective sur le site Web de Statistique Canada. Les prix des produits de données personnalisés et des services sont établis en fonction du temps de consultation requis pour développer le produit, du nombre de régions géographiques et de variables demandées, et des exigences en matière de traitement des données pour livrer le produit personnalisé.

Centres de service

Pour obtenir plus de renseignements sur les données, les produits et les services du Recensement de l'agriculture, contactez-nous à Statistique Canada.