Comparaison du revenu net comptant

Les estimations du revenu net comptant dans le Revenu agricole net, statistiques économiques agricoles, sont les estimations officielles de Statistique Canada. D’autres estimations du revenu net comptant (les recettes monétaires agricoles moins les dépenses d’exploitation) peuvent être tirées à partir de données produites par la Division de l’agriculture de Statistique Canada – à savoir celles du Programme des données fiscales agricoles (PDFA), de l’Enquête financière sur les fermes (EFF) et du Recensement de l’agriculture (REAG). Lorsque l’on compare des données recueillies à différentes fins, il est important de comprendre les différences relatives à la couverture et aux concepts. Des ajustements sont requis pour rendre les estimations comparables.

1. Différences conceptuelles

Veuillez noter que les explications qui suivent sont fondées sur les différences applicables à l’année de référence 2010.

a) Revenu agricole net : statistiques économiques agricoles

Les estimations des statistiques économiques agricoles (SEA) comprennent toutes les entreprises agricoles. Les données ne sont pas disponibles selon le type de ferme, la catégorie de ventes et la région infraprovinciale, et au microniveau.

Les recettes et les dépenses sont estimées par année civile. Elles sont consignées selon la méthode de la comptabilité de caisse lorsque l’agriculteur reçoit ou débourse les fonds.

Les recettes et dépenses dans les SEA excluent : le revenu tiré de l’utilisation non agricole de la ferme (p. ex. revenu tiré d’activités touristiques à la ferme); les recettes que les exploitants agricoles ou leur famille reçoivent d’autres sources (p. ex. salaires et traitements d’un emploi non agricole et revenu de placements); les recettes ou les dépenses liées à la vente ou à l’achat d’immobilisations agricoles (immeubles, machines et matériel), bien que l’intérêt versé sur ces achats soit compris dans les dépenses; les paiements de capital pour lesquels les fonds n’ont rien à voir avec la production courante et les paiements de transfert (comme les indemnités de formation) versés aux particuliers; contrairement au PDFA, à l’EFF et au Recensement de l’agriculture, les estimations des SEA excluent les échanges commerciaux d’une ferme à l’autre, sauf si elles ont lieu entre deux provinces ou entre le Canada et un autre pays. Dans une province, les ventes d’une ferme constituent une dépense pour l’autre, de sorte qu’elles s’annulent.

b) Programme des données fiscales agricoles

Le Programme des données fiscales agricoles (PDFA) est une enquête-échantillon annuelle, fondée sur les dossiers des déclarants fiscaux, conçue pour estimer diverses variables financières agricoles. Les estimations du PDFA représentent tous les particuliers qui ont déclaré des revenus d’exploitation agricoles totaux de 10 000 $ et plus dans leur déclaration de revenus, ainsi que les sociétés agricoles qui ont déclaré des revenus d’exploitation agricoles totaux de 25 000 $ et plus, et dont 50 % ou plus des ventes proviennent d’activités agricoles.

Certains non-exploitants peuvent figurer dans la base de données du PDFA (p. ex. celui qui déclare un revenu agricole provenant d’une entente de métayage sans toutefois travailler dans une exploitation agricole).

Les estimations sont présentées par année civile, mais on ne tente pas de rajuster les données provenant des sociétés agricoles dont l’exercice ne coïncide pas nécessairement avec l’année civile.

Les « revenus d’exploitation totaux » selon le PDFA comprennent les « travaux à forfait et location de machines » ainsi que les « revenus de location », qui ne sont pas compris dans les recettes monétaires agricoles des SEA.

c) Enquête financière sur les fermes

L’Enquête financière sur les fermes (EFF) est une enquête-échantillon qui sert à recueillir des données sur les actifs et passifs des exploitations agricoles, leurs revenus et dépenses, ainsi que leurs achats et ventes de biens en immobilisations.

L’échantillon de 2010 comprend à la fois les fermes constituées en société et les fermes non constituées en société dont les ventes annuelles provenant d’activités agricoles dépassent 10 000 $. Contrairement aux autres sources, les fermes faisant partie d’entreprises à exploitations agricoles multiples sont exclues de l’échantillon. Comme dans le PDFA, on ne fait pas de rajustement pour les données déclarées par les sociétés agricoles dont l’exercice ne coïncide pas nécessairement avec l’année civile.

Les « recettes agricoles brutes totales » selon l’EFF comprennent les recettes pour les travaux agricoles à forfait qui ne sont pas directement comprises dans les recettes monétaires agricoles selon les SEA. Le « travail à forfait » est traité d’une façon semblable au PDFA.

d) Recensement de l’agriculture

Le Recensement de l’agriculture (REAG) est un recensement des exploitations agricoles qui produisent des produits agricoles dans l’intention de les vendre. Les données sont généralement fournies par année civile ou pour un exercice financier complet.

Contrairement aux SEA, les données du REAG sur les recettes comprennent les dividendes reçus des coopératives, les remboursements de taxe sur les produits et services (TPS), les recettes provenant des travaux à forfait et les remises reçues.

2. Comparaison des estimations

Les différences conceptuelles et méthodologiques et la méthode de collecte des données ne permettent pas de faire les comparaisons directes entre la série des recettes ou des dépenses des SEA et le revenu total ou les dépenses totales du PDFA, de l’EFF ou du Recensement de l’agriculture. Le fait que ces échanges commerciaux entre les fermes à l’intérieur d’une province soient exclus dans les SEA et inclus dans les ensembles de données du PDFA, de l’EFF et du Recensement de l’agriculture explique en grande partie pourquoi il est difficile de faire des comparaisons. Cependant, les estimations du revenu net comptant (les recettes monétaires agricoles moins les dépenses d’exploitation) sont plus directement comparables puisque, dans une province, les ventes d’une ferme constituent une dépense pour une autre ferme, si bien qu’elles s’annulent.

Comme pour les ventes entre fermes, certains postes des recettes qui ne figurent pas dans la série des recettes des SEA s’annuleraient entre eux lorsqu’on calculerait les estimations du revenu net comptant à partir des différentes sources. Par exemple, l’exclusion des recettes des travaux à forfait des SEA est compensée en grande partie dans les estimations du revenu net puisqu’on utilise les estimations du travail à forfait net (les dépenses des travaux à forfait moins les recettes des travaux à forfait) dans la série des dépenses des SEA. La soustraction des recettes provenant des travaux à forfait des dépenses des travaux à forfait est effectuée pour tenter de minimiser — dans l’ensemble — la présence des coûts d’exploitation engagés par les producteurs agricoles pour effectuer des travaux à forfait. De façon moins précise, on pourrait s’attendre à ce que les estimations des composantes des « revenus divers » et des « dépenses d’exploitation diverses » du PDFA — qui ne figurent pas dans les SEA — s’annulent à un certain degré.

Le PDFA publie uniquement les revenus et les dépenses moyens des fermes qui ont déclaré des revenus d’exploitation agricoles totaux de 10 000 $ et plus dans leur déclaration de revenus, ainsi que des sociétés agricoles qui ont déclaré des revenus d’exploitation agricoles totaux de 25 000 $ et plus, et dont 50 % ou plus des ventes proviennent d’activités agricoles. Aux fins de comparaisons avec les SEA, les estimations pour les fermes non constituées en société déclarant des revenus d’exploitation totaux inférieurs à 10 000 $ ont été utilisées à l’interne, malgré le fait que ces estimations étaient de moindre qualité.

3. Résultats

Tableau 1
Comparaison du revenu net comptant — Total
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Comparaison du revenu net comptant — Total 2010, SEA, PDFA, REAG et EFF(figurant comme en-tête de colonne).
  2010
SEANote 1 PDFANote 2 REAGNote 1 EFFNote 3
milliers de dollars
Terre-Neuve-et-Labrador 14 052 22 535 18 805 18 630
Île-du-Prince-Édouard 62 612 61 879 66 152 54 062
Nouvelle-Écosse 74 145 103 203 98 900 71 653
Nouveau-Brunswick 69 101 86 402 78 079 73 488
Québec 1 714 734 1 387 941 1 521 280 1 362 593
Ontario 1 814 651 1 863 520 1 936 265 1 450 051
Manitoba 1 004 305 918 892 903 614 756 687
Saskatchewan 2 737 531 2 175 612 2 252 158 1 922 718
Alberta 1 266 258 1 563 223 1 728 106 1 267 880
Colombie-Britannique 243 675 314 879 319 704 333 101
Canada 9 001 064 8 498 087 8 923 063 7 310 864
Tableau 2
Comparaison du revenu net comptant — Différences
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Comparaison du revenu net comptant — Différences 2010, (PDFA - SEA), (REAG - SEA) et (EFF - SEA)(figurant comme en-tête de colonne).
  2010
(PDFA - SEA)Tableau 2 Note 1 (REAG - SEA)Tableau 2 Note 2 (EFF - SEA)Tableau 2 Note 3
milliers de dollars
Terre-Neuve-et-Labrador 8 483 4 753 4 578
Île-du-Prince-Édouard - 733 3 540 - 8 550
Nouvelle-Écosse 29 058 24 755 - 2 492
Nouveau-Brunswick 17 301 8 978 4 387
Québec - 326 793 - 193 454 - 352 141
Ontario 48 869 121 614 - 364 600
Manitoba - 85 413 - 100 691 - 247 618
Saskatchewan - 561 919 - 485 373 - 814 813
Alberta 296 965 461 848 1 622
Colombie-Britannique 71 204 76 029 89 426
Canada - 502 977 - 78 001 -1 690 200
Comparaison du revenu net comptant — Différences relatives
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Comparaison du revenu net comptant — Différences relatives 2010, (PDFA - SEA / SEA), (REAG - SEA / SEA) et (FFS - SEA / SEA)(figurant comme en-tête de colonne).
  2010
(PDFA - SEA / SEA)Tableau 3 Note 1 (REAG - SEA / SEA)Tableau 3 Note 2 (FFS - SEA / SEA)Tableau 3 Note 3
pourcentage
Terre-Neuve-et-Labrador 60 4 33 8 32,6
Île-du-Prince-Édouard -1 2 5 7 -13,7
Nouvelle-Écosse 39 2 33 4 -3,4
Nouveau-Brunswick 25 0 13 0 6,3
Québec -19 1 -11 3 -20,5
Ontario 2 7 6 7 -20,1
Manitoba -8 5 -10 0 -24,7
Saskatchewan -20 5 -17 7 -29,8
Alberta 23 5 36 5 0,1
Colombie-Britannique 29 2 31 2 36,7
Canada -5 6 -0 9 -18,8

4. Conclusion

La comparaison des données recueillies à différentes fins n’est pas une tâche facile. Au niveau agrégé, il est extrêmement difficile de déterminer avec précision les causes des écarts. Il y aura toujours des écarts en raison des différences de couverture, de méthodes de comptabilité, d’exercice financier, ainsi que des méthodes de contrôle, d’imputation et d’estimation des données d’enquête, de recensement et de sources administratives. Ces différences se combinent souvent à l’intérieur d’une estimation comme le revenu net comptant, qui est calculé de façon résiduelle.

Foire aux questions

1. Qui doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Toute personne responsable de l'exploitation d'une ferme ou d'une exploitation agricole doit remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture.

2. Comment définit-on « exploitant agricole » ?

Le Recensement de l'agriculture utilise le mot exploitant pour désigner une personne responsable de la gestion ou de la prise de décisions financières liées à la production de produits agricoles. Une même exploitation agricole peut compter plus d'un exploitant, par exemple, un couple, un père et son fils, deux sœurs ou deux voisins.

Les expressions « exploitant agricole » et « exploitation » sont utilisées dans le recensement parce qu'elles ont une portée plus large que les mots « fermier » et « ferme », et reflètent mieux la diversité des activités agricoles sur lesquelles le Recensement de l'agriculture recueille des données. Par exemple, le mot ferme n'est pas normalement associé aux activités auxquelles se livrent des érablières, des champignonnières, des ranchs et des parcs d'engraissement.

3. Comment définit-on « exploitation agricole » ?

On définit une exploitation agricole comme une ferme, un ranch ou une autre exploitation qui produit des produits agricoles dans l'intention de vendre.

Les exploitations suivantes sont considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture :

Toutes les exploitations qui cultivent, élèvent ou produisent n'importe quel des produits agricoles énumérés ci-dessous dans l'intention de les vendre (il n'est pas nécessaire que ces produits aient bel et bien été vendus, mais juste qu'ils soient destinés à la vente).

Cultures :

  • foin et grandes cultures (foin, céréales, pois secs, haricots, pommes de terres, coriandre et autres épices, etc.);
  • légumes (tous les légumes, herbes, rhubarbe, melons, ail, cucurbitacées, etc.);
  • gazon, produits de pépinière et arbres de Noël;
  • fruits, petits fruits ou noix (pommes, autres arbres fruitiers, raisins, bleuets et autres petits fruits, Saskatoon, noisettes, etc.);
  • semence.

Volailles :

  • poules pondeuses et poulettes;
  • poules et poulettes pour œufs d'incubation;
  • poulets à griller, poulets à rôtir et Cornouailles;
  • dindes et dindons;
  • autres volailles (oies, canards, coqs, autruches, émeus, faisans, cailles, pigeons, etc.);
  • couvoirs commerciaux.

Animaux :

  • bovins et veaux;
  • porcs;
  • moutons ou agneaux;
  • autres animaux (chevaux, chèvres, lamas, alpagas, lapins, bisons, élans, chevreuils, sangliers, visons, renards, ânes, mulets et mules, chinchillas, etc.).

Produits d'origine animale :

  • lait ou crème;
  • œufs;
  • laine;
  • fourrure;
  • viande.

Autres produits agricoles :

  • produits de serre;
  • champignons;
  • produits de l'érable;
  • abeilles possédées (pour le miel ou la pollinisation).

Autres activités ou entreprises considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture :

  • la récolte du riz sauvage;
  • la germination de luzerne ou de haricots;
  • la culture de cannabis légal;
  • la culture de champignons sur billots dans un environnement contrôlé;
  • les exploitations vinicoles, si elles cultivent des raisins ou des fruits;
  • les centres de jardin, s'ils cultivent des produits;
  • les usines de transformation ou de déshydratation du foin, si elles cultivent du foin sur les terres possédées ou louées;
  • les exploitations équines qui ne vendent pas de produits agricoles, mais qui offrent des services de pension, de randonnée ou d'entraînement.

Les exploitations suivantes ne sont PAS considérées comme des exploitations agricoles selon le Recensement de l'agriculture.
Les exploitations qui récoltent, élèvent, cultivent ou produisent seulement :

  • de la sphaigne;
  • de la terre végétale;
  • du gravier;
  • du poisson (sauvage ou d'aquaculture);
  • des produits sylvicoles;
  • des cônes sauvages, des arbres de Noël sauvages, des bûches, du bois de chauffage, du bois à pâte, de branches décoratives, etc.;
  • des baies sauvages, des plantes sauvages, des champignons sauvages, etc.
  • des animaux sauvages, quels qu'ils soient;
  • des pigeons de concours;
  • des vers de terre;
  • des grillons, des rats, des souris, etc. destinés aux animaleries;
  • des animaux de laboratoire;
  • des animaux domestiques, quels qu'ils soient (chiens, chats, porcs ventrus, cochons d'Inde, pinsons, perruches, etc.), y compris au moyen de chenils.

Pour le Yukon, le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest seulement, les activités suivantes sont considérées comme des exploitations agricoles aux fins du Recensement de l'agriculture :

  • la garde d'animaux sauvages (comme les caribous et les bœufs musqués);
  • l'élevage de chiens de traîneau;
  • les pourvoiries de chevaux;
  • la récolte de plantes et de baies indigènes.

4. Les fermes d'agrément sont-elles aussi visées par le Recensement de l'agriculture?

Oui. Les fermes ayant de très faibles revenus — communément appelées « fermes d'agrément » — sont comprises dans tous les cas où les produits agricoles qui résultent de leurs activités sont produits dans l'intention de vendre.

5. Pourquoi les exploitants de très petites exploitations doivent-ils remplir le questionnaire du Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture recense les petites exploitations parce qu'il est important que le total des superficies agricoles et des stocks de l'ensemble des cultures et du bétail et de tout autre produit agricole au Canada soit mesuré. Il existe un très grand nombre de petites exploitations agricoles qui, ensemble, contribuent de façon importante à la production agricole.

6. En quoi le Recensement de l'agriculture est-il avantageux pour les exploitants?

Chaque fois qu'un exploitant remplit et retourne son questionnaire de recensement, il ajoute une voix de plus au quart de million de réponses que reflètent les données du recensement. Une fois réunies, ces données représentent le seul portrait statistique complet du secteur agricole canadien offert aux organismes d'agriculteurs et aux autres décideurs dans le domaine de l'agriculture. Les médias interprètent aussi les données du recensement et sensibilisent ainsi le public aux enjeux de l'heure.

S'il existe d'autres enquêtes sur l'agriculture, seul le Recensement de l'agriculture produit des données à l'échelle régionale. Ses données au niveau des collectivités permettent de veiller à ce que les questions qui concernent les exploitants, leur collectivité et les exploitations agricoles soient prises en compte dans les décisions qui les touchent et influent sur leurs moyens de subsistance.

Les exploitants peuvent utiliser les données du recensement pour prendre des décisions liées à la production, à la mise en marché et à l'investissement.

Les groupes de producteurs et les organismes de mise en marché utilisent les données du recensement dans des activités privées pour informer les Canadiens et le gouvernement de leur situation économique.

Les entreprises qui fournissent des produits et des services agricoles utilisent les données pour déterminer à quel endroit installer leurs centres de service.

Les conseillers du gouvernement en matière de politiques utilisent les données pour aider à élaborer des programmes liés à la protection du revenu et aux ressources humaines pour le secteur agricole.

Les exploitants peuvent s'informer des tendances de l'agriculture canadienne grâce à l'analyse des données du Recensement de l'agriculture publiées dans les médias agricoles.

Les sites Web agricoles peuvent cibler leur information d'après les tendances et les besoins actuels du secteur qui se sont dégagés des données du recensement.

Les gouvernements et les organisations agricoles utilisent les données du recensement pour évaluer les répercussions des catastrophes naturelles sur l'agriculture (par exemple, les inondations, les sécheresses et les tempêtes) et réagir rapidement.

7. Quelle est l'autorisation légale du Recensement de l'agriculture?

Le mandat de réaliser le Recensement de l'agriculture tous les 10 ans vient de la Loi constitutionnelle de 1867 (autrefois appelée Acte de l'Amérique du Nord britannique [AANB]).

Après quelques dizaines d'années, le mandat relatif à la réalisation d'un recensement énoncé dans la Loi constitutionnelle de 1867 a été augmenté par la Loi sur la statistique de 1970, laquelle stipule que :
« Un recensement agricole du Canada est fait par Statistique Canada :

  1. tous les dix ans, à compter de l'année 1971;
  2. tous les dix ans à compter de l'année 1976, sauf, éventuellement, dans le cas où le gouverneur en conseil en décide autrement, 1970-71-72, ch. 15, art. 19. »

8. Est-ce obligatoire de remplir et de retourner le questionnaire?

Oui. En vertu de la Loi sur la statistique, les exploitants agricoles doivent remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture.

9. Une personne peut-elle être identifiée par l'information qu'elle fournit?

Non. Toutes les données publiées sont sujettes à des restrictions de confidentialité, et toute donnée permettant l'identification d'une personne ou d'une exploitation agricole est supprimée.

10. Pourquoi Statistique Canada réalise-t-il le Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture recueille un large éventail de données sur le secteur agricole, par exemple, le nombre d'exploitations et d'exploitants agricoles, les superficies agricoles, les formes juridiques, les pratiques de gestion des terres, le nombre d'animaux d'élevage et les superficies en culture, les dépenses et les revenus d'exploitation totaux, le capital agricole et les machines, le matériel et l'équipement agricoles.

Ces données fournissent une description complète de l'industrie agricole au Canada tous les cinq ans aux échelles nationale, provinciale et infraprovinciale.

11. Pourquoi le Recensement de l'agriculture ne fait-il pas usage d'échantillons?

Aux termes de la Loi sur la statistique, un recensement de toutes les exploitations agricoles au Canada doit être effectué tous les cinq ans. Comme un recensement est, par définition, un relevé de toutes les exploitations agricoles, le fait d'échantillonner seulement une partie des exploitations ne respecterait pas la Loi, ni ne fournirait une description aussi complète que celle que permet un recensement.

Le Recensement de l'agriculture est la principale source de données sur les petites régions et pour l'établissement d'échantillons pour les enquêtes. Il est important que chaque exploitation agricole remplisse un questionnaire du Recensement de l'agriculture, peu importe sa taille ou son emplacement géographique. Les échantillons sont utilisés aux fins des estimations agricoles entre les années de recensement.

12. Pourquoi n'y a-t-il pas des questionnaires différents pour les différents types d'exploitations agricoles?

Le Recensement de l'agriculture envoie un questionnaire général à toutes les exploitations au Canada, car certaines questions sont semblables pour tous les répondants. L'utilisation d'un seul questionnaire pour l'ensemble du Canada a pour effet d'assurer la cohérence à l'échelle nationale, alors que les cases à cocher et les différentes étapes destinées aux types d'exploitation particuliers permettent aux exploitants de répondre seulement aux questions pertinentes pour leur exploitation. Un même questionnaire permet aussi de réaliser des économies au niveau de la conception des questionnaires. Nous ne ménageons aucun effort pour que le questionnaire soit aussi concis que possible afin de minimiser le fardeau de réponse.

13. Combien le Recensement de l'agriculture coûte-t-il?

Le coût total prévu pour le Recensement de l'agriculture de 2016, qui porte sur un cycle de six ans, est de 46,9 millions de dollars. Si le Recensement de l'agriculture était effectué indépendamment du Recensement de la population, il en coûterait au total au moins 13 millions de dollars de plus.

14. Pourquoi le Recensement de l'agriculture a-t-il lieu en mai, en une période d'activité intense pour les exploitants agricoles?

En cette période particulièrement occupée et difficile, l'arrivée du questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 en mai peut paraître inopportune. Cependant, comme il est combiné avec le Recensement de la population et que cela se traduit par la mise en commun de nombreux aspects touchant la collecte, notamment les frais postaux et l'envoi au centre de traitement, il permet aux contribuables d'épargner des millions de dollars. Le moment choisi pour le Recensement de la population, lequel a une portée plus générale, découle de la nécessité de recenser le plus grand nombre possible de Canadiens qui sont à la maison durant le recensement. En hiver, les retraités migrent vers le sud, et c'est le moment où un grand nombre de familles canadiennes ayant des enfants à l'école partent en vacances. Ces facteurs ont amené les responsables du Recensement de la population à fixer au 10 mai le jour du recensement. Bien que le recensement ait pour effet d'éloigner les exploitants agricoles de leur travail, le fait de remplir le questionnaire porte ses fruits.

15. Statistique Canada réalise-t-il une Enquête financière sur les fermes en plus du Recensement de l'agriculture?

L'Enquête financière sur les fermes est menée tous les deux ans. En 2016, la période de collecte est en juillet et en août et coïncide avec la période de collecte du recensement. Afin d'alléger le fardeau des répondants, le chevauchement avec d'autres enquêtes agricoles est minimisé et la taille de l’échantillon est réduite. En 2016, la taille de l’échantillon sera d’environ 10 200 exploitations agricoles à l’échelle nationale.

16. Qu'en est-il de ma déclaration de revenus? Il me semble que le recensement demande des renseignements que j'ai déjà fournis au gouvernement.

En 2016, les répondants doivent fournir seulement les dépenses d’exploitation totales et les revenus bruts liés à leur exploitation agricole dans le questionnaire du Recensement de l'agriculture. Les questions sur le détail des dépenses ont été supprimées pour le Recensement de l'agriculture de 2016, ce qui allégera le fardeau de réponse des agriculteurs.

17. Pourquoi d'autres enquêtes agricoles sont-elles menées en même temps que le recensement?

Étant donné que les gouvernements et d'autres utilisateurs ont besoin de renseignements sur le secteur agricole en temps opportun, il faut effectuer des enquêtes-échantillons dans un délai plus court que celui d'un recensement. Le Recensement de l'agriculture est une activité nationale qui exige la collecte de renseignements auprès de toutes les exploitations agricoles au Canada. Les activités de collecte, de suivi, de contrôle de la qualité, de totalisation et de diffusion des données obtenues dans le cadre d'une activité d'une aussi grande envergure prennent environ une année. Le recensement ne pourrait remplacer les enquêtes à plus petite échelle, qui se font dans un délai beaucoup plus court. Il est également plus économique de recueillir certains types de renseignements à l'aide d'un échantillon, surtout si les données requises ne concernent que certaines provinces ou certains groupes de la population. Une fois obtenues, les données du Recensement de l'agriculture sont utilisées comme points de référence des enquêtes sur les exploitations agricoles.

18. Quelles sont les autres enquêtes agricoles effectuées durant le cycle du Recensement de 2016?

  • Entre la mi-avril et la fin juin, Statistique Canada réalisera les enquêtes agricoles suivantes :
    • Enquête sur les produits de l'érable (taille de l'échantillon : environ 600 en Ontario et au Nouveau-Brunswick);
    • Enquête sur la superficie et le rendement des pommes de terre (taille de l'échantillon : environ 250 dans la région de l'Atlantique, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique);
    • Rapport des fermes à fourrure – Visons et renards (taille de l'échantillon : environ 300 à l'échelle nationale);
    • Enquête sur les fermes, juin (Série de rapports sur les grandes cultures) (taille de l'échantillon : environ 24 500 à l'échelle nationale);
    • Enquête de juillet sur le bétail (taille de l'échantillon : environ 11 000 nationale);
    • Enquête sur les prix du foin cultivé et de la paille (Ontario seulement; taille de l'échantillon : environ 125).

19. Comment a-t-on réduit le fardeau de réponse?

Pendant la période de collecte du Recensement de l'agriculture, la Division de l'agriculture annule quelques petites enquêtes, réduit la taille de l'échantillon de certaines autres et minimise le chevauchement avec les grosses enquêtes comme l'Enquête financière sur les fermes.

Offrant aux exploitants agricoles différents choix pour répondre au Recensement de l'agriculture — sur papier en retournant le questionnaire par courrier, en ligne ou par téléphone — aide à rendre plus facile et plus rapide les façons de répondre. Un numéro de téléphone sans frais est disponible pour aider à répondre aux questions des répondants à propos du Recensement de l'agriculture.

20. Combien d'exploitations agricoles a-t-on dénombrées au dernier Recensement de l'agriculture?

Le Recensement de l'agriculture de 2011 a dénombré 205 730 fermes de recensement.

Le Recensement de l'agriculture de 2011 a dénombré
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Le Recensement de l'agriculture de 2011 a dénombré . Les données sont présentées selon Province (titres de rangée) et 2011(figurant comme en-tête de colonne).
Province 2011
Terre-Neuve-et-Labrador 510
Île-du-Prince-Édouard 1 495
Nouvelle-Écosse 3 905
Nouveau-Brunswick 2 611
Québec 29 437
Ontario 51 950
Manitoba 15 877
Saskatchewan 36 952
Alberta 43 234
Colombie-Britannique 19 759
Canada 205 730

21. À quoi servent les données du Recensement de l'agriculture?

Les données du Recensement de l'agriculture sont utilisées par :

  • l'exploitant agricole, pour la prise de décisions quant à la production, à la mise en marché et à l'investissement;
  • les groupes de producteurs agricoles, afin d'informer leurs membres des tendances et des changements au sein de l'industrie, de faire connaître le point de vue des exploitants aux législateurs et au public canadien et de défendre leurs intérêts dans les négociations commerciales internationales;
  • les gouvernements, afin de prendre des décisions stratégiques concernant le crédit agricole, l'assurance-récolte, le soutien aux exploitations agricoles, le transport, les services de mise en marché et le commerce international;
  • Statistique Canada, afin de produire des estimations annuelles intercensitaires du secteur de l'agriculture;
  • les entreprises, au moment de faire la mise en marché de produits et services, pour la prise de décisions liées à la production et aux investissements;
  • les universitaires, qui effectuent des recherches sur le secteur agricole;
  • les médias, afin de décrire le secteur agricole au grand public canadien.

22. Quelles sont les différences entre le Recensement de l'agriculture de 2016 et celui de 2011?

Le questionnaire du Recensement de l'agriculture de 2016 contient des questions qui étaient posées en 2011 ainsi que de nouvelles questions. Certaines questions demeurent inchangées afin de maintenir la cohérence et la comparabilité des données dans le temps. D'autres ont été ajoutées ou supprimées pour témoigner des changements dans le secteur agricole. Mentionnons par exemple :

  • Technologie : Une nouvelle étape (section) a été ajoutée pour demander quelles sont les différentes technologies utilisées dans l’exploitation agricole.
  • Vente directe : Une nouvelle étape a été ajoutée pour recueillir de l’information sur les pratiques de vente directe que peuvent avoir les exploitations agricoles.
  • Planification de la relève : Une nouvelle étape (section) a été ajoutée pour déterminer si l’exploitation agricole a un plan de relève officiel écrit et, le cas échéant, qui est le successeur.
  • Pratiques et aménagement des terres : Plusieurs catégories de réponse ont été éliminées pour réduire le fardeau des répondants et pour simplifier les questions sur les pratiques relatives à la gestion agraire, du fumier et à l’irrigation.
  • Intrants : Une nouvelle catégorie de réponse a été ajoutée : oligoéléments et nutriments (cuivre, manganèse, etc.).
  • Produits biologiques : Cette catégorie a été simplifiée pour réduire le fardeau des répondants et pour permettre l’introduction d’enjeux émergents dans le questionnaire, comme la planification de la relève.
  • Systèmes de production d’énergie renouvelable : Une nouvelle étape a été ajoutée pour recueillir de l’information sur les systèmes produisant de l’énergie renouvelable utilisés dans les exploitations agricoles, le cas échéant.
  • Dépenses d’exploitation agricoles : Seules les dépenses agricoles totales sont demandées en 2016. Toutes les dépenses détaillées ont été éliminées du questionnaire.

Une explication détaillée des autres changements, suppressions ou ajouts au questionnaire de 2016 est disponible selon leur ordre d’apparition dans le questionnaire de 2016. Veuillez consulter « Le Recensement de l’agriculture de 2016 en détail ». Ces changements découlent de consultations et de mises à l’essai auprès des utilisateurs et ont pour but de réduire le fardeau des répondants pour 2016. Quelques questions ont été légèrement reformulées à la suite de suggestions visant à les rendre plus faciles à comprendre pour qu’il soit plus facile d’y répondre.

23. Le Recensement de l'agriculture comporte-t-il des questions qui pourraient servir à évaluer les répercussions des activités agricoles sur l'environnement?

Bon nombre des questions du recensement peuvent contribuer d'une certaine façon à décrire la situation des exploitations agricoles canadiennes ainsi que les répercussions de leurs activités sur l'environnement.

Le Recensement de l'agriculture contient des questions sur les pratiques d'exploitation axées sur la conservation de la fertilité des sols et la prévention de l'érosion, l'utilisation des pesticides et des engrais, et l'aménagement des terres visant à prévenir les dommages causés par le vent ou l'eau. Il comporte différentes sections, notamment sur l'utilisation du fumier, l'irrigation, les pratiques de travail du sol et la mise en balle des résidus de récolte. Les données issues de ces questions brossent un tableau des relations des agriculteurs avec l'environnement et, en évaluant et en comparant les données dans le temps, les analystes peuvent voir comment les exploitants adaptent leurs méthodes et s'acquittent de leur rôle d'intendants de la terre.

24. À quel endroit les données du Recensement de l'agriculture seront-elles traitées?

Une fois reçus par Postes Canada, les questionnaires remplis sur papier sont envoyés à un centre de traitement central dans la région de la capitale nationale, où ils sont numérisés par balayage et imagerie électronique afin qu'on en saisisse les données. Les questionnaires soumis en ligne à Statistique Canada sont saisis automatiquement. Le traitement des questionnaires du Recensement de l'agriculture comprend de nombreuses vérifications et contrôles destinés à assurer une grande qualité des données. Il comporte de nombreuses étapes — notamment plusieurs vérifications (vérifications administratives, contrôle spécialisé et contrôle géographique), l'appariement et l'élimination des doubles comptes de fermes individuelles, l'ajustement pour tenir compte des données manquantes, la validation des données par comparaison avec plusieurs points de référence et l'estimation. Ces étapes ont évolué en un système complexe assurant des données de grande qualité. Les données produites sont sauvegardées dans une base de données et servent à produire des publications et à répondre aux demandes personnalisées des utilisateurs.

25. Quelles mesures a-t-on prises pour faire en sorte que toutes les exploitations agricoles soient recensées?

En 2016, Postes Canada livre une lettre d’invitation à remplir un questionnaire du Recensement de l'agriculture par Internet aux adresses auxquelles pourraient vivre des exploitants agricoles. Ces adresses sont tirées du registre des entreprises de Statistique Canada, provenant du recensement précédent et d'autres enquêtes agricoles. On y a livré également un questionnaire du Recensement de la population, mais il se peut que cela ait encore été fait par l'intermédiaire d'un agent recenseur dans les régions rurales.

Le questionnaire du Recensement de la population comporte une question où il est demandé si un exploitant agricole vit dans le ménage. Une réponse affirmative à cette question entraîne un suivi du bureau central, qui veillera à ce que les nouvelles exploitations agricoles soient identifiées et comptées.

Les répondants ont pu remplir leur questionnaire sur papier, par téléphone ou par Internet. Un suivi téléphonique sera effectué auprès des répondants qui ont reçu une lettre d’invitation ou un questionnaire, mais ne l'ont pas encore retourné.

De plus, la séquence de traitement des données prévoit des mesures permettant de retracer les exploitations « manquantes » recensées en 2011, mais qui n'ont pas retourné le questionnaire en 2016 ou, à l'inverse, les exploitations agricoles qui n'existaient pas en 2011, mais qu'on a relevées dans le cadre d'enquêtes subséquentes sur l'agriculture.

26. Quand les données du Recensement de l'agriculture de 2016 seront-elles mises à la disposition du public, et comment puis-je m'informer de la date de leur diffusion?

Première diffusion de la base de donnée du Recensement de l'agriculture : le 10 mai 2017.

Le bulletin de diffusion officiel de Statistique Canada, Le Quotidien, énumère toutes les données du recensement et met l'accent sur les principales tendances et conclusions.

Les données du Recensement de la population et du Recensement de l'agriculture seront diffusées dans les médias généraux et les médias agricoles. Les utilisateurs peuvent également communiquer avec les renseignements généraux de Statistique Canada en composant le numéro sans frais 1-800-263-1136.

27. Pourquoi faut-il une année avant que les résultats du Recensement de l'agriculture ne soient diffusés?

Le Recensement de l'agriculture est une activité nationale qui exige la collecte de renseignements auprès de toutes les exploitations agricoles au Canada. La collecte, le suivi, les contrôles de qualité, le traitement, la totalisation et la diffusion des données de cette activité d'envergure prennent environ une année.

Nous devons franchir toutes ces étapes pour nous assurer que les données sont exactes, même à des niveaux de contrôle des petites géographies. Ces étapes sont essentielles étant donné que les données du recensement servent de référence aux estimations et à l'établissement d'échantillons d'enquêtes entre les recensements.

28. Pour quelles régions géographiques les données du Recensement de l'agriculture sont-elles offertes?

Les données du Recensement de l'agriculture sont offertes aux échelons national, provincial et territorial et pour les régions correspondant à des comtés, des districts agricoles et des municipalités rurales. On peut également obtenir des données sur des régions définies par les utilisateurs en communiquant avec les renseignements généraux de Statistique Canada au numéro sans frais 1-800-263-1136. Toutes les données totalisées sont sujettes à des restrictions de confidentialité et toutes les données susceptibles d'entraîner la divulgation de renseignements concernant une personne en particulier ou une exploitation agricole donnée sont supprimées.

Changements, ajouts ou suppressions par rapport au questionnaire de 2011 selon leur ordre d'apparition dans le questionnaire de 2016.

Page couverture et Étape 1 : Information opérationnelle et coordonnées de la personne qui remplit le questionnaire

  • En 2011, certains des renseignements demandés à l'étape 1 étaient demandés à l'étape 4 (numéro d'entreprise, nom de l'exploitation agricole et de la compagnie), alors que le nom et les coordonnées de la personne qui remplit le questionnaire sont des éléments nouveaux. En demandant les coordonnées de la personne qui remplit le questionnaire, il n'est plus nécessaire de demander les coordonnées de chaque exploitant, comme cela était fait à l'étape 2 en 2011.
  • L'adresse de courriel de la personne qui remplit le questionnaire est demandée pour la première fois en 2016. En 2006, on demandait l'adresse de courriel de l'exploitant principal. En 2011, cette question avait été remplacée par une question demandant un autre numéro de téléphone de l'exploitant principal au lieu de l'adresse de courriel.
  • Les instructions pour remplir le questionnaire papier et par Internet ont été retirées puisque cette information est maintenant incluse dans la lettre d'invitation, qui est envoyée à tous les répondants. En 2011, un questionnaire papier a été envoyé à tous les répondants. C'est la première fois qu'un questionnaire papier ne sera pas envoyé à tous les répondants, et qu'ils recevront plutôt une lettre d'invitation avec un code d'accès sécurisé pour remplir le questionnaire électroniquement.

Étape 2. Identification de l'exploitant jusqu'à trois exploitants par exploitation

  • L'information demandée à l'étape 2 est une combinaison de l'information qui était demandée aux étapes 2 et 3 en 2011, certaines catégories de réponse ayant été éliminées et quelques questions ayant été révisées :
    • La résidence sur l'exploitation agricole n'est plus demandée;
    • L'adresse des différents exploitants n'est plus demandée en 2016 (cependant, la question sur le code postal demeure);
    • La formulation des questions sur le travail dans l'exploitation agricole et à l'extérieur de l'exploitation agricole a été révisée pour améliorer la compréhension de ces questions.

Étape 3. Emplacement principal de l'exploitation

  • Anciennement l'étape 5.
  • Le code postal a été ajouté à la question de l'adresse civique.
  • Pour faciliter la déclaration pour les producteurs de l'Ouest et pour inclure les répondants dans la région de la rivière de la Paix de la Colombie-Britannique, les instructions suivantes ont été ajoutées à la première question de cette section : « Pour les provinces des Prairies et des régions de la Colombie-Britannique, répondez à la question 8 ». La question 8 fournit de l'espace où le répondant peut indiquer l'emplacement de l'exploitation agricole en précisant le quart de section, la section, le canton, le rang et le méridien, plutôt que l'adresse municipale.
  • Dans le questionnaire français, des précisions plus poussées étaient nécessaires : le terme « les Prairies » a été remplacé par « les provinces des Prairies » pour mieux préciser qui peut répondre à la question 8.

Étape 4. Unité de mesure

  • Anciennement l'étape 6.
  • Aucun changement au contenu.

Étape 5. Terres cultivables et non cultivables (mode d'occupation)

  • Anciennement l'étape 7.
  • Des changements dans la formulation et l'emplacement ont été apportés pour l'explication des terres non cultivables afin de la diviser visuellement selon les définitions de terres en friche et de terres sur lesquelles sont situés des bâtiments. L'explication suivante a été ajoutée :
    • Les terres cultivables comprennent les terres en culture, les gazonnières, les pépinières, les terres en jachère, les pâturages, etc.
    • Les terres non cultivables comprennent :
      • Les terres en friche : les boisés, les buissons, les étangs, les tourbières, les marais, les bandes riveraines, etc.
      • Les terres sur lesquelles sont situés des bâtiments : les serres, les champignonnières, les maisons de ferme, les granges, etc.
  • Il n'y a pas de changement dans les catégories de réponse par rapport à 2011.
  • Pour la superficie nette de l'exploitation, les instructions pour déclarer cette superficie dans l'ensemble du questionnaire ont été révisées et les parenthèses ont été retirées pour accroître la visibilité et la compréhension de ces instructions.

Étape 6. Foin et grandes cultures

  • Anciennement l'étape 8.
  • Afin de décourager les répondants de déclarer la production sur une terre qu'ils n'exploitent pas eux-mêmes (ce qui entraîne un double comptage des terres), les instructions suivantes ont été ajoutées à toutes les étapes pour lesquelles la production est basée sur les terres :
    • Ne pas inclure les terres exploitées par d'autres.
  • Les « graines de carvi » ont été retirées des catégories de réponse distincte (anciennement la question 46) et ont été ajoutées à « Autres grandes cultures. »

Étape 7. Légumes

  • Anciennement l'étape 9.
  • Afin de décourager les répondants de déclarer la production sur une terre qu'ils n'exploitent pas eux-mêmes (ce qui entraîne un double comptage des terres), les instructions suivantes ont été ajoutées à toutes les étapes pour lesquelles la production est basée sur les terres :
    • Ne pas inclure les terres exploitées par d'autres.
  • Le nombre de lignes pour déclarer les « Autres légumes » a été réduit pour passer de quatre à trois.

Étape 8. Fruits, petits fruits et noix

  • Anciennement l'étape 11.
  • Afin de décourager les répondants de déclarer la production sur une terre qu'ils n'exploitent pas eux-mêmes (ce qui entraîne un double comptage des terres), les instructions suivantes ont été ajoutées à toutes les étapes pour lesquelles la production est basée sur les terres :
    • Ne pas inclure les terres exploitées par d'autres.

Étape 9. Gazon, produits de pépinière et arbres de Noël

  • Anciennement l'étape 10.
  • Des précisions ont été ajoutées à la question sur la superficie totale en produits de pépinière cultivés pour la vente pour inclure les produits cultivés « sous châssis froids ou tunnels ».
  • Le questionnaire anglais a été révisé pour correspondre au questionnaire français en ce qui a trait aux instructions sur le calcul de la superficie totale en arbres de Noël.

Étape 10. Utilisation des terres

  • Anciennement l'étape 12.
  • Des précisions ont été ajoutées à la question sur la superficie en jachère. En 2011, les instructions étaient d'« inclure les jachères chimiques ». En 2016, cela a été élargi pour « inclure les terres cultivées sur lesquelles aucune culture ne sera cultivée au cours de l'année, mais qui seront désherbées par sarclage ou par application de produits chimiques. »

Étape 11. Formes de désherbage pour les terres en jachère

  • Anciennement l'étape 13.
  • Aucun changement au contenu.

Étape 12. Travail du sol pour les terres ensemencées ou devant être ensemencées

  • Anciennement l'étape 15.
  • Aucun changement au contenu.

Étape 13. Pratiques et aménagement des terres

  • Anciennement l'étape 14.
  • La formulation de la question a été révisée pour faciliter la déclaration.
  • Des réponses « Oui / Non » sont maintenant requises pour chaque pratique énumérée.
  • Trois pratiques ont été retirées des catégories de réponse :
    • rotation de cultures
    • planification de la gestion des éléments fertilisants
    • bandes riveraines.
  • Les exemples pour les « Cultures de couverture d'hiver » comprennent maintenant « le seigle d'automne, le blé d'hiver, le trèfle des prés, etc. », ce qui devrait améliorer la déclaration pour cette question.

Étape 14. Superficies sur lesquelles les résidus de récolte ont été mis en balles

  • Anciennement l'étape 16.
  • Pour réduire le nombre de répondants qui déclarent des résidus mis en balles qu'ils ont retirés de la terre de quelqu'un d'autre, des précisions ont été ajoutées dans les instructions pour n'inclure que la superficie « de cette exploitation » sur laquelle les résidus de récolte ont été mis en balles à des fins de litière ou de vente.

Étape 15. Herbicides, insecticides, fongicides, engrais chimiques, chaux, oligoéléments et nutriments (cuivre, manganèse, etc.)

  • Anciennement l'étape 17.
  • Une nouvelle instruction a été ajoutée pour exclure la déclaration de semences traitées à cette étape.
  • La question a été révisée pour inclure une nouvelle catégorie de réponse : Oligoéléments et nutriments (cuivre, manganèse, etc.)

Étape 16. Fumier

  • Anciennement l'étape 19.
  • En 2011, cette étape comportait deux questions. Pour 2016, une question avec cinq catégories de réponse a été éliminée :
  • Lesquelles des utilisations suivantes s'appliquent au fumier ou au lisier utilisé ou produit sur cette exploitation en 2010?
    • Appliqué sur cette exploitation
    • Appliqué sur des terres qui vous appartiennent, mais que vous louez à d'autres personnes
    • Vendu ou donné aux autres
    • Acheté ou reçu DES autres
    • Autres (composté, transformé, séché, entreposé, etc.) Précisez :
  • Dans la seconde question, l'une des catégories de réponse a également été éliminée (il y a maintenant quatre catégories de réponse au lieu de cinq) :
    • Fumier répandu naturellement par le bétail en pâturage

Étape 17. Irrigation

  • Anciennement l'étape 18.
  • Les instructions pour exclure les superficies où seulement du fumier a été appliqué par irrigation ont été retirées pour améliorer la compréhension de cette question.
  • L'en-tête de cette case de réponse a été révisé pour inclure le mot « irriguée » (c.-à-d. « Superficie irriguée en 2015 » plutôt que « Superficie en 2015 ») pour contribuer à améliorer la déclaration.
  • Pour 2016, les cinq catégories de réponse suivantes ont été remplacées par « la superficie totale des terres irriguées en 2015 » :
    Inscrivez la superficie des terres qui a été irriguée pour chacune des utilisations suivantes en 2010 :
    • Superficie en luzerne, en foin et en pâturage irriguée
    • Superficie en grandes cultures irriguée
    • Superficie en légumes irriguée
    • Superficie en fruits irriguée
    • Autres superficies irriguées (pépinière, gazon, etc.)
      Précisez :

Étape 18. Produits biologiques

  • Anciennement l'étape 35.
  • De nouvelles instructions pour inclure les produits certifiés et ceux qui sont en voie de devenir certifiés ont été ajoutées.
  • En 2011, cette étape était composée de trois questions avec neuf catégories de réponse. En 2016, une question avec six catégories de réponse a été retirée à la suite de consultations avec les utilisateurs de données :
    Inscrivez l'état en 2011 des produits biologiques produits pour la vente.
    (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)
    • Grandes cultures (céréales, graines oléagineuses, etc.) ou foin
    • Fruits, légumes ou produits de serre
    • Animaux ou produits d'origine animale (viande, produits laitiers, oeufs, etc.)
    • Produits de l'érable
    • Herbes, épices ou ail
    • Autres — Précisez :

Étape 19. Produits de serre

  • Anciennement l'étape 20.
  • Pour améliorer la déclaration à cette étape, des instructions ont été ajoutées « pour les châssis froids ou les tunnels non chauffés, inscrire ces superficies à l'étape 7 ou à l'étape 8 ».

Étape 20. Champignons

  • Anciennement l'étape 21.
  • Aucun changement au contenu.

Étape 21. Érables entaillés

  • Anciennement l'étape 22.
  • Aucun changement au contenu.

Étape 22. Abeilles

  • Anciennement l'étape 23.
  • Aucun changement de contenu dans le questionnaire anglais.
  • Un changement mineur de la formulation a été apporté en français pour améliorer la compréhension; dans le cadre de ce recensement, on souhaite que les répondants ne déclarent que les abeilles qu'ils possèdent. Par conséquent, les mots « est propriétaire d'abeilles » ont été ajoutés à la question en français parce que le verbe « possède » ne veut pas nécessairement dire que la personne en est le propriétaire.

Étape 23. Technologies utilisées dans l'exploitation agricole

  • Cette étape est nouvelle pour 2016. Elle va un peu plus loin qu'une question précédente qui demandait si un ordinateur, Internet et Internet à haute vitesse étaient utilisés pour l'exploitation agricole. Cette nouvelle étape est composée d'une question avec 11 catégories de réponse :
    En 2015, lesquelles des TECHNOLOGIES suivantes ont été utilisées dans cette exploitation?
    Inclure le travail effectué par d'autres dans cette exploitation.
    (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)
    • Ordinateurs/ordinateurs portatifs pour la gestion de l'exploitation
    • Téléphones intelligents/tablettes pour la gestion de l'exploitation
    • Autoguidage
    • Technologie GPS
    • Cartographie SIG (p. ex., cartes de sol)
    • Automatisation des serres
    • Traite robotisée
    • Contrôles automatisés de l'environnement dans les bâtiments pour animaux
    • Alimentation automatisée des animaux
    • Autre technologie — Précisez :
    • Aucune de ces réponses

Étape 24. Stocks de volaille

  • Aucun changement au contenu.

Étape 25. Production de poulets, de dindons et de dindes

  • Aucun changement au contenu.

Étape 26. Œufs

  • Aucun changement au contenu.

Étape 27. Couvoirs commerciaux

  • Aucun changement au contenu.

Étape 28. Animaux

  • De légers changements ont été apportés à cette étape :
    • Les quatre en-têtes des colonnes ont été révisés pour inclure la date du recensement. On y lit maintenant « Nombre le 10 mai 2016 » au lieu de « Nombre. »
    • L'ordre des animaux énumérés a été révisé dans la catégorie « Autres animaux ».
    • Les « sangliers » ont été retirés des catégories de réponse distincte et ont été ajouté aux exemples dans la catégorie de réponse « Autres animaux — Précisez. ».
    • Dans le questionnaire français, le mot « chevreuils » a été changé pour « cerfs », puisqu'il s'agit du terme approprié en français.

Étape 29. Valeur marchande des terres et des bâtiments

  • Aucun changement au contenu.

Étape 30. Machinerie, matériel et équipement agricoles

  • Quelques changements ont été apportés aux instructions sur l'inclusion pour préciser ce qui devait être déclaré :
    • Les instructions sur les éléments à « inclure » ont été révisées pour préciser que la machinerie, le matériel et l'équipement agricoles « possédés ou loués par cette exploitation ou conjointement avec une autre exploitation » doivent être inclus.
    • Des instructions supplémentaires ont été ajoutées pour « Inscrire les équipements fixes à l'ÉTAPE 29 » au lieu de l'étape 30.
  • Les montants en dollars utilisés dans l'exemple ont été mis à jour.
  • Quelques changements ont été apportés à cette étape pour combiner les catégories de réponse afin de simplifier la déclaration :
    • En 2011, le nombre de catégories de réponse pour les tracteurs était de quatre. Cela a été réduit à trois catégories de réponse pour 2016.
    • En 2016, les deux catégories de réponse pour les camionnettes « pick-up » et les véhicules de passagers de l'exploitation agricole ont été fusionnées en une catégorie de réponse.
    • En 2016, la catégorie de réponse « Moissonneuses-batteuses » est devenue « Moissonneuses-batteuses de céréales » pour ajouter plus de précision. En outre, les quatre catégories de réponse « moissonneuses-batteuses, » « Andaineuses et faucheuses-conditionneuses », « Presses » et « Fourragères » ont été combinées en deux catégories de réponse, comme suit :
      • « Moissonneuses-batteuses de céréales et andaineuses »
      • « Fourragères, presses, faucheuses-conditionneuses, etc. »
    • En 2016, la catégorie de réponse « Tout autre machinerie, matériel et équipement agricoles » a été révisée pour inclure « autre équipement pour la récolte, presses à arbres de Noël. ». L'exemple « le matériel d'atelier » a été retiré.

Étape 31. Revenus agricoles totaux bruts et dépenses d'exploitation agricoles totales

  • Anciennement l'étape 31 et l'étape 32; ces étapes ont été combinées en une seule pour 2016.
  • Pour les revenus agricoles bruts, les instructions suivantes ont été enlevées :
    • Les registres comptables ou les déclarations d'impôt, s'ils sont disponibles, peuvent aider à remplir cette page.
  • Pour les revenus agricoles bruts et les dépenses d'exploitation agricoles, les instructions suivantes ont été révisées :
    • Ne pas inclure « les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la vente au détail » a été remplacé par « les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la revente. »
    • Les instructions de déclaration précisant l'année civile « En 2015 » ont remplacé les instructions « en 2010 (année civile) ou pour le dernier exercice comptable (financier) terminé. »
  • Seules les dépenses d'exploitation agricoles totales sont demandées en 2016. Toutes les dépenses détaillées ont été retirées du questionnaire :
    • Engrais et chaux
    • Herbicides, insecticides, fongicides, etc.
    • Semences et plants (Ne pas inclure les produits achetés pour la revente.)
    • Aliments pour animaux, compléments et foin
    • Achats d'animaux et de volailles
    • Services vétérinaires, médicaments, droits de reproduction, semence animale, etc.
    • Travail à forfait, travail à forfait et camionnage à forfait
    • Salaires (y compris toutes les contributions aux avantages sociaux des employés) :
      • versés aux membres de la famille
      • versés aux autres personnes
    • Tous les carburants (diesel, essence, huile, bois, gaz naturel, propane, etc.)
    • Réparations et entretien de la machinerie, du matériel, de l'équipement et des véhicules agricoles
    • Réparations et entretien des bâtiments agricoles et des clôtures
    • Frais de location des terres et bâtiments (y compris les droits de pâturage communautaire et de pacage)
    • Frais de location pour la machinerie, le matériel, l'équipement et les véhicules agricoles
    • Électricité, téléphone et tous les autres services de télécommunications
    • Frais d'intérêts de l'exploitation agricole (Ne pas inclure les paiements sur le capital ni le solde de la dette.)
    • Ensemble des autres dépenses pour le fonctionnement de l'exploitation agricole qui n'ont pas été déclarées ci-dessus, telles que les impôts fonciers, le matériel d'emballage, les primes d'assurance pour les récoltes et pour la ferme, les frais d'utilisation d'un système d'irrigation, les frais juridiques et comptables, etc. (Ne pas inclure l'amortissement ou la déduction pour amortissement.)

Étape 32. Employés rémunérés

  • Anciennement l'étape 33.
  • La structure de cette étape a été entièrement modifiée. En 2011, un tableau devait être rempli; en 2016, on y trouve une série de questions semblables dans leur présentation au reste des étapes du questionnaire.
  • On a également ajouté des instructions précises pour inclure les membres de la famille et les personnes ne faisant pas partie de la famille.

Étape 33. Vente directe

  • Cette étape est nouvelle. Elle est composée de deux questions avec six catégories de réponse :
    En 2015, cette exploitation a-t-elle VENDU des produits agricoles DIRECTEMENT AUX CONSOMMATEURS pour la consommation humaine?
    Ne pas inclure la vente de produits achetés uniquement pour la revente.
    • Non Passez à l'ÉTAPE 34
    • Oui
  • En 2015, lesquels des produits suivants ont été vendus directement aux consommateurs pour la consommation humaine? (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)
    • Des produits agricoles non transformés (tels que des fruits, des légumes, des découpes de viande, de la volaille, des œufs, du sirop d'érable, du miel, etc.)
    • Des produits transformés (tels que des gelées, des saucisses, du vin, du fromage, etc.)
  • En 2015, lesquelles des méthodes suivantes ont été utilisées pour vendre directement aux consommateurs pour la consommation humaine?
    (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)
    • Ventes à la ferme, kiosques (stands), autocueillette
    • Marchés publics
    • Agriculture soutenue par la communauté (ASC)
    • Autres méthodes — Précisez :

Étape 34. Forme juridique

  • Anciennement l'étape 4.
  • Le contenu du questionnaire anglais n'a pas été changé.
  • Pour préciser la signification de « Société de personnes avec contrat écrit (incluant les sociétés en nom collectif », l'acronyme « SENC ») a été ajouté.

Étape 35. Plan de relève

  • Cette étape est nouvelle. Elle est composée d'une question avec deux catégories de réponse :
    En date du 10 mai 2016, cette exploitation a-t-elle un PLAN DE RELÈVE ÉCRIT?
    Un plan de relève est plus qu'un testament. Il s'agit d'un plan officiel pour assurer la continuité future de cette entreprise agricole. Ce plan comprend trois éléments : le transfert de la gestion et du contrôle, le transfert de l'actif et de la propriété et le transfert de la main-d'œuvre.
    • Non Passez à l'ÉTAPE 36
    • Oui
  • Dans votre plan de relève écrit, la ou les personnes qui assureront la relève de cette exploitation seront-elles :
    (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)
    • Un ou des membres de la famille
    • Une ou plusieurs personnes ne faisant pas partie de la famille

Verso

Étape 36. Systèmes de production d'énergie renouvelable

  • Cette étape est nouvelle. Elle est composée d'une question avec sept catégories de réponse :
    En 2015, y avait-il un système de production d'énergie renouvelable, quel qu'en soit le propriétaire, dans cette exploitation?
    Inclure les systèmes qui produisent de l'énergie pour cette exploitation ou pour la vente.
    • Non Fin du questionnaire. Merci.
    • Oui
  • En 2015, lesquels des systèmes de production d'énergie renouvelable suivants étaient dans cette exploitation?
    (Remplissez plus d'un cercle, s'il y a lieu.)
    • Panneaux solaires
    • Éoliennes
    • Biodigesteur anaérobie (biogaz ou méthane)
    • Systèmes de production de biodiésel
    • Générateur d'électricité géothermique
    • Générateur d'hydroélectricité
    • Autres systèmes de production d'énergie renouvelable — Précisez :
  • L'information fournie au verso a été simplifiée.
  • Le premier paragraphe comprend les deux nouveaux énoncés suivants :
    • Les données sont nécessaires à la prise de décisions éclairées concernant les stratégies de gestion de l'entreprise, et les politiques, programmes et services agricoles qui touchent directement les agriculteurs et les collectivités rurales.
    • Les données du Recensement sont une source d'information fiable pour les organismes agricoles, les ministères, les fournisseurs de l'industrie agricole et les chercheurs qui les aident à mieux comprendre l'agriculture et à réagir aux changements qui s'y opèrent.
  • Les trois points suivants ont été retirés :
    • Le recensement recueille des renseignements sur le nombre d'animaux, les superficies en culture et les types de cultures cultivées pour tracer un portrait historique des changements qui ont lieu dans l'agriculture canadienne au fil des ans.
    • Le recensement recueille des renseignements sur le travail minimal du sol, les semis directs, les produits biologiques, l'apparition de nouvelles cultures ou d'animaux spécialisés et d'autres innovations en agriculture;
    • Le recensement suit l'évolution des sociétés de personnes et des compagnies (corporations), de l'utilisation d'un ordinateur et des principales dépenses d'exploitation pour produire un portrait statistique de l'entreprise agricole.
  • Pour répondre à la question « Mais pourquoi en mai? » la réponse a été réduite à un paragraphe au lieu de deux et se lit comme suit :
    • Statistique Canada est conscient que la mi-mai est l'un des moments les plus occupés de l'année pour les agriculteurs. Toutefois, le Recensement de l'agriculture est mené en même temps que le Recensement de la population pour combiner les efforts de collecte de données, ce qui permet de simplifier le travail et d'économiser des millions de dollars.
  • L'information dans la section « Utilisation des couplages d'enregistrements » remplace l'information de l'ancienne section « Pourquoi ne pas utiliser les déclarations de revenus plutôt que de poser ces questions financières? » et se lit maintenant comme suit :
    • Pour améliorer les données du présent recensement et réduire au minimum le fardeau de réponse, Statistique Canada pourrait combiner les renseignements de cette enquête avec ceux provenant d'autres enquêtes ou de sources administratives.
  • L'information de la section « La loi protège les renseignements que vous nous donnez » a été réduite pour passer de deux paragraphes à un seul et se lit comme suit :
    • La loi protège la confidentialité des réponses que vous fournissez lors du recensement. Tout le personnel de Statistique Canada doit prêter un serment de discrétion. Vos renseignements personnels du recensement ne peuvent être transmis à quiconque à l'extérieur de Statistique Canada sans votre consentement. C'est votre droit.
  • L'information sur la divulgation des renseignements transmis par télécopieur ou par courriel est nouvelle et se lit comme suit :
    • Statistique Canada tient à vous avertir que la transmission des renseignements par télécopieur ou courriel peut poser un risque de divulgation. Toutefois, dès la réception de votre document, Statistique Canada garantit la protection de tous les renseignements recueillis en vertu de la Loi sur la statistique.

Instructions et définitions

Directives générales

  1. Veuillez garder une feuille de travail à titre de référence au cas où Statistique Canada communiquerait avec vous pour obtenir des précisions sur les renseignements fournis. Envoyez-nous le questionnaire rempli portant l’étiquette préimprimée au plus tard le (date).

    Si votre organisme regroupe plus d’une résidence distincte sous le même nom ou la même adresse, veuillez remplir un questionnaire séparé pour chacune d’entre elles (utilisez une photocopie du questionnaire vierge à cette fin ou communiquez avec la personne-ressource mentionnée pour recevoir une copie par télécopieur ou par la poste).

    Si vous exploitez un logement de deuxième étape, veuillez remplir un seul questionnaire pour ce service; ne remplissez pas un questionnaire pour chaque résidence de deuxième étape.  Par exemple, si vous exploitez plus d’un appartement de deuxième étape, remplissez un seul questionnaire et fournissez l’information sur l’ensemble des personnes résidant dans les appartements.

  2. Évitez de laisser des blancs. Inscrivez « 0 » dans l’espace prévu ou « S/O » lorsque la question ne s'applique pas à votre établissement.

  3. Pour tout problème concernant la façon de remplir le questionnaire, veuillez communiquer avec Statistique Canada au 1-800-387-0479 ou par télécopieur au 1-877-256-2370.

Section 1 — Profil de l’organisme le (date)

Question 1

Cochez une seule réponse. Comme il est indiqué dans les directives générales fournies ci-dessus, si votre organisme regroupe plus d’une résidence distincte sous le même nom ou la même adresse, veuillez remplir un formulaire séparé pour chacune d’entre elles.

Veuillez indiquer, à l’aide des définitions ci-dessous, le type d'établissement qui correspond le mieux à vos activités. Aux fins de la présente enquête uniquement, la durée moyenne de l’hébergement est un des principaux facteurs qui sert à déterminer la catégorie à laquelle appartient votre établissement. Compte tenu des différences entre les définitions provinciales, les catégories génériques suivantes ont été établies aux fins de l’analyse comparative.

  • Maison d’hébergement ou refuge : Hébergement de courte ou moyenne durée (1 jour à 11 semaines) en lieu sûr, pour femmes violentées avec ou sans enfants ou adolescents.

  • Maison d’hébergement de deuxième étape : Hébergement de longue durée (3 à 12 mois) en lieu sûr, pour femmes violentées avec ou sans enfants ou adolescents.

  • Réseau de maisons d’hébergement : Hébergement auxiliaire de très courte durée (1 à 3 jours) dans des maisons privées, destiné aux femmes violentées avec ou sans enfants.

  • Satellite : Lieu sûr de dépannage (aide temporaire) de courte durée (3 à 5 jours) pour femmes violentées avec ou sans enfants. Ces refuges sont habituellement liés, pour des raisons administratives, à une maison d’hébergement ou à un autre organisme.

  • Refuge d’urgence pour femmes : Lieu de dépannage (aide temporaire) de courte durée (1 à 21 jours) pour femmes violentées avec ou sans enfants.

  • Refuge d’urgence : Hébergement (aide temporaire) de très courte durée (1 à 3 jours) pour un vaste éventail de la population. Cette forme d’hébergement n’est pas réservée uniquement aux femmes violentées et peut accueillir des hommes aussi bien que des femmes. On peut y héberger des personnes qui ne sont pas victimes de violence familiale mais qui se trouvent sans endroit où demeurer en raison d’une situation d’urgence (p. ex. expulsion pour non-paiement du loyer). Outre l’hébergement et les repas, ces refuges offrent très peu de services à la clientèle.

  • Centres de prévention de la violence familiale en milieu rural : Alberta seulement. Lieu sûr de dépannage (aide temporaire) de courte durée (1 à 10 jours) pour femmes violentées avec ou sans enfants. 

  • Logement provisoire : Au Manitoba seulement. Logement subventionné pour femmes violentées et leurs enfants (1 semaine à 6 mois) offert par l’entremise du ministère des Services à la famille et du Logement du Manitoba.  Il n’y a pas de financement ni de personnel pour ce type de logement.

  • Centre de ressources familiales : Projet mis sur pied par le gouvernement de l’Ontario qui consiste à offrir des services identiques ou semblables à ceux des maisons d’hébergement. Ces centres doivent offrir au moins un service d’hébergement.

  • Autres : Comprend tout autre établissement résidentiel offrant des services aux femmes violentées avec ou sans enfants. Ces services ne sont pas nécessairement réservés aux femmes violentées. Cette catégorie comprend les centres de ressources pour femmes (hébergement seulement) et les refuges de santé mentale.

Question 2

Cette question vise à établir la « capacité normale » de votre établissement; les lits ajoutés en situation d’urgence ne sont donc pas comptés. Comptez chaque lit, lit pour enfant et lit de bébé.  Ne comptez pas les « lits » d’urgence (p. ex. divans et sacs de couchage) à moins qu’ils ne soient subventionnés ou autorisés par permis.

Question 3

Indiquez la ou les principales régions que vous desservez et non la région d’où viennent vos clients.

  • Les régions urbaines et suburbaines ont une concentration d’au moins 1 000 habitants et une densité de population d’au moins 400 habitants par kilomètre carré.

  • Les régions rurales comprennent les petites villes, les villages et d’autres endroits peuplés comptant moins de 1 000 habitants.

  • Les réserves sont des lopins de terre mis de côté par le gouvernement fédéral à l’intention d’une bande des Premières nations qui est régie par le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada.

Question 6

  • Un non-résident est une personne qui n’a jamais résidé dans votre établissement et qui reçoit ses services.

  • Un ex-résident est une personne qui a déjà résidé dans votre établissement et qui reçoit des services de suivi.

  • Le counseling individuel à court terme est un type de consultation qui est donné alors que la personne réside dans l’établissement.

  • Le counseling individuel à long terme est un type de consultation qui est donné après que la personne a quitté l’établissement.

  • Le counseling familial est un type de consultation qui réunit la mère, les enfants et le père ou un beau-parent.

  • Les enfants et les femmes autochtones comprennent les Inuits, les Métis, les Indiens non inscrits et inscrits.

  • Les services adaptés aux différences culturelles pour enfants et femmes autochtones ne sont pas nécessairement des services conçus spécialement pour eux, mais peuvent faire partie d’autres services offerts aux enfants et aux femmes. On peut définir les services et programmes appropriés sur le plan culturel comme des services et programmes qui prennent en compte et qui reconnaissent les différents besoins des femmes et des enfants autochtones. À titre d’exemples, mentionnons la reconnaissance des méthodes traditionnelles de guérison, le recours aux conseillers spirituels aînés, l’accès à des interprètes linguistiques qui ont des compétences ou une formation dans le domaine de la violence familiale; l’accès à des documents de référence, comme des brochures ou des livres dans diverses langues autochtones; la reconnaissance et la compréhension des normes et croyances culturelles autochtones.

  • Les enfants et les femmes de minorités ethnoculturelles ou visibles sont des personnes qui ont indiqué que leur origine n’est pas britannique, française ou autochtone. 

  • Lesservices adaptés aux différences culturelles pour femmes et enfants de minorités ethnoculturelles ou visibles ne sont pas nécessairement des services conçus spécialement pour eux, mais peuvent faire partie d’autres services offerts aux enfants et aux femmes. On peut définir les services et programmes appropriés sur le plan culturel comme des services et programmes qui prennent en compte et qui reconnaissent les différents besoins des femmes et  enfants de minorités ethnoculturelles ou visibles. À titre d’exemples, mentionnons l’accès à des interprètes linguistiques qui ont des compétences ou une formation dans le domaine de la violence familiale; à des documents de référence, comme des brochures ou des livres dans diverses langues; et à des conseillers qui sont au courant des formalités de l’immigration et des pratiques parentales dans des cultures différentes.

  • Enfants : Aux fins de la présente enquête, un enfant est défini comme une personne qui est admise à votre établissement avec un parent ou un fournisseur de soins. Dans les cas où, par exemple, une fille de 16 ans est admise à l’établissement parce qu’elle a été violentée, elle devrait être comptée comme un enfant uniquement si elle est accompagnée de sa mère ou d’un fournisseur de soins; si elle vient seule à l’établissement, elle devrait être comptée comme une femme faisant partie du groupe des « 15 à 19 ans ».

  • Les programmes pour les enfants témoins ou victimes de mauvais traitements comprennent la thérapeutique de jeu, les jeux de rôle, les programmes à l’intention des enfants qui ont été témoins de violence, les programmes axés sur des objectifs, essentiellement des soins aux enfants qui visent à leur apprendre des choses et à les aider.

  • La catégorie « Protection de l’enfance et services à la famille » regroupe les services de protection de l’enfance ainsi que les sociétés de l’aide à l’enfance ou les autres organismes de protection de l’enfance. 

  • Les partenaires peuvent inclure aussi bien les hommes que les femmes.

  • Les programmes d’approche comprennent, entre autres, la prestation de renseignements, l’accompagnement à la cour, les rencontres avec des femmes pour discuter de possibilités ou d’options et la participation aux centres d’accueil.

  • L’aide pour l’hébergement d’animaux familiers signifie avoir de l’espace dans votre établissement pour accueillir des animaux de compagnie, ou encore un réseau de personnes qui peuvent accueillir ces animaux, notamment les chats, les chiens, les hamsters et les chevaux.

Question 8

La liste des langues comprend les langues les plus communes (langues maternelles) figurant dans le questionnaire du Recensement de la population de 2006 auxquelles ont été ajoutées d’autres langues afin de satisfaire aux besoins des répondants à l’Enquête.

Section 2 — Profil des résidents le (date), à midi

Question 18

En comptant toutes les raisons qui s’appliquent pour chaque femme résidant dans votre établissement le (date), à midi, veuillez indiquer le nombre de femmes qui se sont présentées à votre établissement pour chacune des raisons énoncées.

Comptez toutes les raisons qui s’appliquent.

Par exemple, une femme venant au refuge pourrait être victime à la fois :

  • de mauvais traitements physiques,
  • d’exploitation financière,
  • de menaces,
  • de problèmes de santé mentale.

Une telle femme serait comptée une fois dans chacune des quatre catégories correspondantes.

Veuillez vous assurer que seules les femmes sont comptées. Ne comptez pas les enfants ou les adolescents dans cette question.

Les questions 24 à 26 concernent uniquement les personnes résidant dans votre établissement le (date), à midi, et qui y sont venues en raison de la violence (chiffres indiqués à la question 19).

Question 24B

Les femmes qui ont été admises sans leurs enfants désignent les femmes qui ont des enfants mais qui sont venues seules au refuge. Toutefois, on pourrait ne pas savoir si les femmes admises sans leurs enfants en avaient la garde au moment de l’admission.

Les femmes n’ayant pas d’enfants ou de responsabilités parentales désignent les femmes qui n’ont aucun enfant et les femmes dont les enfants ont grandi et ont quitté le foyer.

Section 3 — Départs et refus : de minuit à midi, le (date)

Les questions 27 à 30 concernent les départs et les refus survenus entre minuit et midi, le (date).

Question 27

La notion de départ renvoie à une femme qui quitte la résidence pour aller vivre ailleurs.

Section 4 — Services aux non-résidents et ex-résidents

Question 31

Exemples de demandes relatives à l’hébergement :

  • Crise — besoin d’hébergement en raison de mauvais traitements
  • Recherche d’une maison de deuxième étape en raison de mauvais traitements
  • Recherche d’un logement provisoire en raison de mauvais traitements
  • Problème de logement (non lié aux mauvais traitements)

Exemples d’autres demandes non liées à l’hébergement :

  • Crise — besoin d’aide médicale ou de l’aide de la police
  • Crise — besoin d’information
  • Information générale
  • Appel d’un organisme pour une cliente
  • Soutien affectif
  • Recherche d’autres services résidentiels
  • Accompagnement à la cour

Question 32

Les activités d’approche comprennent, entre autres, la prestation de renseignements, l’accompagnement à la cour, les rencontres avec des femmes pour discuter de possibilités ou d’options et la participation aux centres d’accueil.

Section 5 — Renseignements annuels

Question 33

Une admission est l’acceptation officielle par l’établissement d’une personne, qui se voit attribuer un lit, un lit d’enfant, un lit de bébé, une chambre, une chambre (unité) ou un appartement.  Une femme et ses trois enfants représentent quatre admissions. Comptez une admission chaque fois qu’une personne est officiellement enregistrée, même si ce n’est pas le premier séjour de cette personne.

Questions 43 et 44

Ces questions visent à réunir de l’information sur les besoins en réparations matérielles et améliorations auxquels les établissements devront probablement faire face au cours des cinq prochaines années.

Section 6 — Recettes et dépenses

Questions 45 et 46

Les chiffres des revenus et dépenses peuvent être des chiffres estimatifs ou vérifiés. Veuillez arrondir les chiffres au dollar le plus près (p. ex. 526 $ plutôt que 526,49 $ et 527 $ plutôt que 526,50 $).

Section 7 — Questions et défis

Exemples de questions et de défis auxquels devra faire face l’établissement :

  • Manque de financement; dépendance accrue à l’égard des activités de financement
  • Manque de possibilités de formation pour le personnel
  • Refuge souvent complet

Exemples de questions et de défis auxquels devront faire face les résidents :

  • Manque de logement à long terme approprié et à prix abordable au moment de leur départ
  • Manque de services ou listes d’attente pour recevoir les services
  • Besoin de services de suivi ou de soutien temporaire après leur départ

Glossaire des termes de l'Enquête sur les programmes d'exécution des ordonnances alimentaires (EPEOA)

Appels téléphoniques visant le recouvrement

Activité d'exécution consistant à téléphoner aux payeurs pour exiger le paiement.

Arriérés

Montants exigibles en raison du non-paiement de versements antérieurs. Par suite d'une ordonnance du tribunal ou d'une entente de paiement volontaire, des arriérés peuvent faire l'objet d'un calendrier des paiements. Aussi longtemps que le calendrier des paiements est respecté, il est peu probable que d'autres mesures d'exécution soient prises à l'encontre du payeur. Les arriérés non payables périodiquement sont ceux qui sont exigibles depuis une date antérieure et pour lesquels aucun calendrier des paiements n'a été établi. Le plein montant est dû et exécutoire.

Il est possible qu'un cas présente des arriérés tout en étant en conformité avec les paiements totaux prévus. C'est ce qui se produit lorsque le payeur effectue tous les paiements réguliers dus et acquitte les arriérés payables périodiquement.

Arriérés payables périodiquement

À l'occasion, les arriérés sont assujettis à un calendrier de remboursement. Les arriérés payables périodiquement correspondent au montant prévu que le payeur doit verser chaque mois (ou à une autre fréquence, comme chaque semaine ou chaque trimestre) afin de rembourser les arriérés. Si le payeur paie ses arriérés payables périodiquement, le PEOA ne prendra habituellement aucune autre mesure d'exécution. Toutefois, si ces paiements sont manqués, le PEOA prendra des mesures d'exécution contre le payeur.

Arrondissement aléatoire

Les données de l'EPEOA sont assujetties à une procédure de confidentialité désignée « arrondissement aléatoire » de façon à diminuer toute possibilité d'associer les données à une personne identifiable. La technique de l'arrondissement aléatoire garantit une protection contre la divulgation des renseignements, sans toutefois déformer considérablement les données. Dans le présent rapport, toutes les données de l'EPEOA qui comportent des comptes de personnes ou de cas sont arrondies de façon aléatoire, soit à la hausse, soit à la baisse, au multiple de cinq le plus près. Ainsi, un compte de 32 cas serait arrondi à 30 ou à 35.

Audience sur l'incarcération

Audience tenue lorsqu'un payeur n'a pas respecté une ordonnance et que la peine pour le défaut est l'emprisonnement.

Audience sur le défaut

Audience devant un protonotaire, un conseiller-maître, un administrateur d'un tribunal ou un juge pour décider des mesures à prendre dans le cas du défaut de verser la pension alimentaire.

Autres paiements dus au secteur de compétence

Certains secteurs de compétence imposent des frais ou des pénalités au payeur. À titre d'exemples communs, mentionnons les pénalités pour défaut de paiement (paiements manqués ou tardifs) et les frais pour chèque sans provision.

Bénéficiaire

Personne qui a droit à la pension alimentaire et dont le nom est indiqué dans l'ordonnance alimentaire. Les bénéficiaires peuvent comprendre les enfants seulement, le conjoint seulement ou les deux. Dans certains secteurs de compétence, il existe un très petit nombre de cas où le bénéficiaire peut être un parent du payeur.

Bref d'exécution

Mesures prises par le PEOA pour obtenir un paiement, par exemple la saisie et la vente des biens du payeur.

Conformité aux paiements

Aux fins de l'enquête, la réception au moins du montant dû au cours d'un mois. Les cas pour lesquels il n'y a aucun montant dû au cours d'un mois sont considérés comme en conformité. Les paiements excédentaires ou anticipés ne sont pas considérés distinctement. Les cas qui ne sont pas en conformité sont en défaut.

Les cas en conformité peuvent avoir des arriérés, payables périodiquement ou non. La détermination de la conformité s'effectue uniquement par rapport au montant dû au cours d'un mois.

Demande de paiement

Toutes les demandes de paiement (habituellement des lettres) envoyées par le PEOA. La lettre peut être adressée au payeur ou à une autre partie, comme un employeur qui n'a pas envoyé le montant qu'il devait saisir en vertu d'une ordonnance de saisie-arrêt.

Demande de renseignements

Toutes les demandes de renseignements (habituellement des lettres) envoyées par le PEOA. Ces lettres peuvent être adressées au destinataire, au payeur ou à une autre partie, comme un employeur.

Dépistage à l'échelon fédéral

Demandes de dépistage en vertu de la Loi d'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales (partie I).

Dépistage par le PEOA

Tous les efforts déployés pour trouver le payeur au moyen des banques d'information des secteurs de compétence.

Destinataire

Personne qui, en vertu de l'ordonnance ou de l'entente, perçoit la pension alimentaire. Il s'agit habituellement du parent qui a la responsabilité parentale des enfants, mais il peut s'agir d'un des grands-parents ou d'une autre personne responsable des enfants. L'argent que le destinataire reçoit peut être destiné au destinataire, aux enfants à charge ou aux deux. Certains PEOA appellent cette personne le « créditeur » ou le « demandeur ».

Enregistrement d'une charge sur un bien-fonds

Mesures qui auront pour effet d'intercepter toute transaction liée à la propriété. Une ordonnance de soutien peut être inscrite contre les biens immobiliers du payeur au bureau du registre de biens-fonds. Au moment de l'inscription, les obligations de soutien continu et les paiements en souffrance deviennent une charge sur la propriété. La charge peut être exécutée en vendant les biens immobiliers.

Enregistrement d'un privilège sur un bien mobilier

Paiements de soutien en souffrance inscrits à titre de privilège ou de charge sur des biens meubles (p. ex. véhicule à moteur) dont le payeur de pension alimentaire est propriétaire ou qu'il a en sa possession dans le secteur de compétence. Le fait d'inscrire ces biens meubles peut nuire à tout essai par le payeur de vendre ou de financer les biens meubles mis en gage.

Entente de paiement volontaire

Arrangement proposé par le PEOA auquel souscrit le payeur et selon lequel un calendrier des paiements volontaire est établi. Comprend la cession volontaire du salaire.

Entente provinciale

Ententes familiales, comme les ententes de paternité et de séparation entre le payeur et le destinataire, qui peuvent être déposées auprès d'un tribunal et exécutées par un PEOA en vertu d'une loi provinciale ou territoriale, pourvu que l'entente réponde aux exigences du secteur de compétence concernant l'exécution.

État de cession

Cas qui ont été officiellement attribués à la Couronne parce que les destinataires sont prestataires d'aide sociale, ainsi que les cas comportant des arriérés et dont les montants dus récupérés doivent servir à recouvrer les paiements d'aide sociale versés auparavant. L'argent perçu au nom du destinataire qui reçoit des prestations d'aide sociale est remboursé directement au gouvernement provincial ou territorial, ou est déclaré et ensuite déduit du prochain chèque de prestations d'aide sociale.

État des ordonnances alimentaires à exécution réciproque (OAER)

Auparavant appelé « état EROA » (exécution réciproque des ordonnances alimentaires), l'état OAER (ordonnance alimentaire d'exécution réciproque) indique si les cas recoupent plusieurs secteurs de compétence, normalement parce que le payeur et le destinataire résident dans des provinces, territoires ou pays différents. Les cas sont classés en trois catégories :

  • Cas non OAER : Il s'agit typiquement des cas où les deux parties résident dans le secteur de compétence où le cas a été inscrit. De plus, lorsque les parties mènent des activités professionnelles ou bancaires ou possèdent des biens dans un secteur de compétence, elles peuvent être inscrites auprès de ce secteur de compétence sans toutefois y résider.
  • Cas OAER à traiter par la province ou le territoire : Il s'agit des cas pour lesquels un autre secteur de compétence a demandé au secteur de compétence en question d'exécuter une ordonnance alimentaire parce que le payeur réside dans ce secteur de compétence ou y possède des biens.
  • Cas OAER transmis à un autre secteur de compétence : Il s'agit des cas qui ont été transmis à un autre secteur de compétence et qui y sont inscrits aux fins d'exécution parce que le payeur y réside ou y possède des biens.
Fondement de l'ordonnance

Autorité en vertu de laquelle l'ordonnance est rendue. Les ordonnances alimentaires exécutées par les PEOA sont le produit d'une ordonnance

judiciaire ou d'une entente entre le destinataire et le payeur. Les ordonnances alimentaires peuvent découler du consentement entre les parties ou d'une audience contestée devant le tribunal, et elles peuvent être accordées en vertu de la Loi sur le divorce fédérale ou de la législation provinciale ou territoriale en question sur les pensions alimentaires.

Interception de sommes fédérales

En vertu de la Loi d'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales (partie II), le PEOA peut intercepter des sommes fédérales, telles que les remboursements d'impôt sur le revenu, les prestations d'assurance-emploi, de la Sécurité de la vieillesse ou du Régime de pensions du Canada, et (avant le 1er avril 2013) les intérêts sur les obligations d'épargne du Canada ordinaires.

Interrogation du payeur

Mesure prise par le PEOA pour interroger un payeur sur ses biens et ses dettes. Dans certains secteurs de compétence, cette mesure peut être prise par le personnel administratif ou par les administrateurs d'un tribunal.

Intervention du bureau d'immatriculation des véhicules à moteur

Intervention du bureau d'immatriculation des véhicules à moteur qui peut être demandée afin d'empêcher le renouvellement du permis de conduire (et dans certains secteurs de compétence, de services liés aux véhicules à moteur) ou de suspendre les privilèges de conduire en vue de satisfaire à une obligation alimentaire.

Mesure d'exécution administrative

Les activités administratives sont ces mécanismes d'exécution employés par le programme d'exécution des ordonnances alimentaires (PEOA) lui-même. Les mesures d'exécution administrative comprennent le dépistage, les demandes de renseignements provenant du payeur ou autre, la saisie-arrêt, les mesures contre l'enregistrement foncier, les privilèges sur les biens meubles, les brefs de saisie-exécution, les appels de recouvrement, les déclarations à une agence d'évaluation de crédit, les interventions du bureau d'immatriculation des véhicules à moteur, et autres mesures (y compris les restrictions applicables aux permis de chasse et de pêche).

Mesure d'exécution administrative en vertu d'une loi fédérale

En vertu des trois parties de la Loi d'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales du gouvernement fédéral, les PEOA peuvent accéder à différents services fournis par les Services d'aide au droit familial (SADF) du ministère de la Justice Canada. La partie I prévoit des requêtes visant à effectuer des recherches dans les banques de données du gouvernement fédéral afin de localiser un payeur. La partie II permet l'interception de sommes fédérales qui sont dues à un payeur, ce qui se traduit le plus

souvent par l'interception des remboursements d'impôt sur le revenu. La partie III permet à un PEOA de faire une demande auprès du ministère fédéral concerné par l'intermédiaire des SADF pour que les autorisations dont l'octroi est régi par des lois fédérales soient suspendues ou refusées. Ces autorisations comprennent les passeports et certains permis de transport (aérien ou maritime).

En vertu de la Loi sur la saisie-arrêt et la distraction de pensions, les salaires et les prestations de retraite des employés fédéraux sont assujettis à la saisie-arrêt pour remplir les obligations relatives aux pensions alimentaires pour les enfants et le conjoint en vertu d'un jugement du tribunal ou d'une entente entérinée par le greffier du tribunal.

Mesure d'exécution judiciaire

L'exécution judiciaire des ordonnances alimentaires exige du temps du tribunal et d'un juge, et est généralement utilisée en dernier recours. Ces activités tendent à constituer des mesures d'exécution plus graves, comme des audiences sur le défaut, la délivrance de mandats et d'ordonnances par défaut, et peuvent aboutir à une amende ou à l'emprisonnement.

Ordonnance provinciale ou territoriale

Ordonnance de soutien rendue par un tribunal en vertu d'une loi provinciale ou territoriale.

Paiements dictés par les circonstances

Montants dus parce qu'une certaine situation s'est présentée si elle est prévue dans l'ordonnance ou l'entente. Par exemple, il pourrait s'agir d'un paiement pour des frais de scolarité, des appareils orthodontiques ou des leçons.

Paiements réguliers

Montants qui ont fait l'objet d'une ordonnance ou d'une entente et qui sont exprimés sous forme d'un paiement régulier qui est dû tous les mois. Les arriérés payables périodiquement ne sont pas inclus.

Payeur

Personne nommée dans l'ordonnance ou l'entente qui verse la pension alimentaire. Certains PEOA appellent cette personne le « débiteur » ou le « défendeur ».

Rapport au bureau de crédit

Déclaration qui se produit lorsqu'un PEOA avise l'agence d'évaluation du crédit que des payeurs ont des arriérés. Cette démarche permet d'informer d'autres bailleurs de fonds éventuels de la dette contractée afin qu'ils puissent en tenir compte avant de permettre au payeur de prendre une nouvelle obligation qui pourrait être compromise par l'obligation de soutien.

Saisie-arrêt par le PEOA

Réacheminement juridique d'un montant dû par une personne ou une société à un payeur de pension alimentaire. La saisie-arrêt est désignée sous l'appellation de saisie des salaires dans certains secteurs de compétence. La plupart des PEOA sont en mesure de délivrer leurs propres ordonnances de saisie-arrêt, sans avoir recours aux tribunaux.

Saisie-arrêt par l'administration fédérale

Saisies-arrêts et ordonnances faites en vertu des Règlements royaux et de la Loi sur la saisie-arrêt et la distraction de pensions.

Saisie-arrêt par le secteur de compétence

Procédure officielle en vertu de laquelle un montant est déduit régulièrement du salaire ou du traitement du payeur, ou de toute autre source de revenu.

Suspension d'une autorisation fédérale

Refus à un payeur d'un passeport, d'un permis d'aéronef ou d'un permis de navigation en vertu de la Loi d'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales (partie III).

Taux de perception

Montants totaux reçus par les PEOA au cours de l'exercice financier qui sont divisés par les montants totaux dus pour la même période. Un taux de 100 % signifie que les montants reçus sont égaux aux montants dus.

Total des paiements

Tous les montants de pension alimentaire, exprimés sous forme de paiement mensuel. Ce montant inclut le montant mensuel régulier ainsi que les arriérés payables périodiquement, les paiements dictés par les circonstances et les frais, les coûts et les pénalités.

Centre canadien de la statistique juridique Les services communautaires et le placement sous garde des jeunes

Secteur de compétence
Année

Introduction

Ces renseignements sont recueillis en vertu de la Loi sur la statistique, Lois révisées du Canada, 1985, chapitre S-19.

En vertu de cette loi, il est obligatoire de remplir le présent questionnaire.

Objet de l'enquête

L'Enquête sur les services communautaires et le placement sous garde des jeunes (SCPSGJ) fournit des indicateurs importants de la nature et des caractéristiques de la charge de travail correctionnelle qui sont utiles aux organismes responsables de la prestation de ces services, aux médias et au public. L'enquête sert à recueillir annuellement des données sur les services correctionnels pour jeunes par les échelons fédéral et provincial ou territorial. Les thèmes principaux incluent les nouvelles admissions aux programmes correctionnels de détention après condamnation, de probation et aux autres peines dans la collectivité. L’information pourrait aussi être utilisée par Statistique Canada à d'autres fins statistiques et de recherche.

Confidentialité

Vos renseignements sont recueillis en vertu de la Loi sur la statistique et demeureront strictement confidentiels. Statistique Canada peut communiquer vos renseignements avec votre consentement ou dans des cas limités où la Loi sur la statistique l’autorise.

Couplage d'enregistrements

Pour améliorer les données de la présente enquête et réduire au minimum le fardeau de réponse, Statistique Canada pourrait combiner les renseignements de cette enquête avec ceux provenant d'autres enquêtes ou de sources administratives.

Pour plus d'informations

Visitez la section « Renseignements pour les participants aux enquêtes » à www.statcan.gc.ca.

Note : Statistique Canada tient à vous avertir que la transmission des renseignements par télécopieur ou courriel peut poser un risque de divulgation. Toutefois, dès la réception de votre document, Statistique Canada garantit la protection de tous les renseignements recueillis en vertu de la Loi sur la statistique. Il n’y a aucun risque de divulgation si vous utilisez le service de transfert électronique de fichiers de Statistique Canada.

Directives sur l'enquête

  1. Choisir la langue en cliquant sur le bouton « English/Français » situé en haut de chaque page.
  2. Entrer les données dans les cellules blanches. Les totaux sont automatiquement calculés dans les cellules vertes et ne peuvent être modifiés.
  3. Pour les tableaux 2 à 20, les admissions et les libérations doivent être comptées chaque fois que le statut de garde ou de services communautaires d'une personne est modifié, ce qui donne une indication de la charge de travail totale associée à une personne alors qu'elle passe par le système correctionnel. Par exemple, une personne admise en détention avant procès, condamnée à la garde en milieu fermé et à la surveillance, suivi d'une période passée en probation est comptée trois fois. Pour les définitions détaillées et les règles de classement pour admissions et les libérations, s'il vous plaît vous référez au glossaire.
  4. Pour le tableau 1, le nombre d'admissions initiales ne doit tenir compte que du statut en vertu duquel une personne a son premier contact avec les services correctionnels. Si l'on reprend l'exemple du point 3, cette même personne doit être comptée une seule fois, et l'admission initiale serait classée sous détention avant procès.
  5. Les moyennes et les médianes ne peuvent pas être calculées automatiquement au moyen du questionnaire. Elles doivent être entrées manuellement dans les tableaux 8, 11, 12, 15, 16, 19 et 20.
  6. Le bouton « Glossary / Glossaire » qui apparait en haut de chaque page donne accès aux Définitions de base, en ordre alphabétique, visant à faciliter votre recherche. Vous pouvez revenir à l'enquête en cliquant sur le bouton «Survey / Enquête ».

Renseignements sur la personne-ressource

Veuillez fournir le nom et titre de la personne qui a rempli le questionnaire. Nous avons besoin de ces renseignements aux fins de suivi. Nous vous recommandons de conserver une copie de ce questionnaire dans vos dossiers au cas où nous aurions besoin de clarifier les renseignements fournis.

  • Nom de la personne qui a rempli le questionnaire :
  • Titre :
  • Téléphone :
  • Télécopieur :
  • Courriel :
  • Date :

SQC/CSJ-135
Statistique Canada/Statistics Canada
Canada

Tableau 1 : Nombre de jeunes personnes admises aux services correctionnels, selon le statut à l'admission initiale1

  • Total des admissions initiales
  • Détention avant procès
  • Milieu fermé
    • Total — milieu fermé
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)
  • Milieu ouvert
    • Total — milieu ouvert
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)
  • Communauté
    • Programme d'assistance et de surveillance intensive
    • Programme hors établissement
    • Garde et surveillance différées
    • Probation sous surveillance
    • Autre2
  1. Admission initiale : Statut au moment où le jeune commence, pour la première fois, une période de surveillance ininterrompue dans le système correctionnel pour les jeunes.
  2. Autre : Jeunes qui n'ont pas été placés sous garde ou en probation lorsqu'ils ont commencé leur période de surveillance. Cette catégorie comprend les solutions de rechange à l'amende, la garde et la surveillance différées, les programmes d'assistance et de surveillance intensives, les ordonnances de restitution, d'indemnisation ou d'autres services communautaires ou personnels, et d'autres peines jugées appropriées par le tribunal pour adolescents, excluant les sanctions extrajudiciaires.

Remarques:

Tableau 2 : Placements sous garde

  • Total des admissions
  • Détention avant procès
  • Détention provisoire sous l'autorité du directeur provincial
  • Milieu fermé
    • Total — milieu fermé
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)
  • Milieu ouvert
    • Total — milieu ouvert
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)

Remarques:

Tableau 3 : Admissions à la surveillance dans la collectivité

  • Total des admissions
  • Partie communautaire des peines de garde
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)
  • Communauté
    • Programme d'assistance et de surveillance intensive
    • Programme hors établissement
    • Garde et surveillance différées
    • Probation
    • Autre

Remarques:

Tableau 4 : Libérations de la garde

  • Total des libérations
  • Détention avant procès
  • Détention provisoire sous l'autorité du directeur provincial
  • Milieu fermé
    • Total — milieu fermé
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)
  • Milieu ouvert
    • Total — milieu ouvert
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)

Remarques:

Tableau 5 : Libérations de la surveillance dans la collectivité garde

  • Total des libérations
  • Partie communautaire des peines de garde
    • Garde et surveillance
    • Garde et surveillance (réadaptation intensive)
  • Communauté
    • Programme d'assistance et de surveillance intensive
    • Programme hors établissement
    • Garde et surveillance différées
    • Probation
    • Autre

Remarques:

Tableau 6 : Admissions en détention avant procès et en détention provisoire sous la surveillance du directeur provincial, selon l'âge et le sexe

  • Âge à l’admission
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 12 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 13 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 14 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 15 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 16 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 17 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 18 ans et plus
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 7 : Admissions en détention avant procès et en détention provisoire sous la surveillance du directeur provincial, selon le sexe et le statut d'Autochtone

  • Total
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Non-Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Inconnu
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu

Remarques:

Tableau 8 : Libérations de la détention avant procès, selon le temps passé et le sexe

  • Temps passé
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 1 semaine ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 semaine à 1 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 9 : Placements sous garde en milieu fermé, selon l'âge et le sexe, (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Âge à l’admission
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 12 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 13 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 14 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 15 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 16 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 17 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 18 ans et plus
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 10 : Placements sous garde en milieu fermé, selon le statut d'Autochtone et le sexe, (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Total
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Non-Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Inconnu
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu

Remarques:

Tableau 11 : Placements sous garde en milieu fermé, selon la durée totale de la peine et le sexe, (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Durée de la peine
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 1 mois ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 12 : Libérations de la garde en milieu fermé, selon le temps passé et le sexe, (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Temps passé
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 1 mois ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 13 : Placements sous garde en milieu ouvert, selon l'âge et le sexe, (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Âge à l’admission
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 12 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 13 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 14 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 15 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 16 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 17 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 18 ans et plus
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 14 : Placements sous garde en milieu ouvert, selon le statut d'Autochtone et le sexe (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Total
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Non-Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Inconnu
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu

Remarques:

Tableau 15 : Placements sous garde en milieu ouvert, selon la durée totale de la peine et le sexe (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Durée de la peine
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 1 mois ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 16 : Libérations de la garde en milieu ouvert, selon le temps passé et le sexe (pour chacun des statuts de la peine de garde : Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive))

  • Temps passé
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 1 mois ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 17: Admissions à la surveillance dans la collectivité, selon l'âge et le sexe (pour chacun des statuts de la surveillance dans la collectivité :Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive), Programme d'assistance et de surveillance intensives, Programme hors établissement, Garde et surveillance différées, Probation, Autre)

  • Âge à l’admission
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 12 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 13 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 14 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 15 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 16 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 17 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 18 ans et plus
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 18 : Admissions à la surveillance dans la collectivité, selon le statut d'Autochtone et le sexe (pour chacun des statuts de la surveillance dans la collectivité :Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive), Programme d'assistance et de surveillance intensives, Programme hors établissement, Garde et surveillance différées, Probation, Autre)

  • Total
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Non-Autochtone
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu
  • Inconnu
    • Total
    • Masculin
    • Féminin
    • Inconnu

Remarques:

Tableau 19 : Admissions à la surveillance dans la collectivité, selon la durée de la peine et le sexe (pour chacun des statuts de la surveillance dans la collectivité :Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive), Programme d'assistance et de surveillance intensives, Programme hors établissement, Garde et surveillance différées, Probation, Autre)

  • Durée de la peine
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 3 mois ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >3 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Tableau 20 : Libérations de la surveillance dans la collectivité, selon le temps passé et le sexe (pour chacun des statuts de la surveillance dans la collectivité :Total, Garde et surveillance, Garde et surveillance (réadaptation intensive), Programme d'assistance et de surveillance intensives, Programme hors établissement, Garde et surveillance différées, Probation, Autre)

  • Temps passé
    • Total
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • 1 mois ou moins
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 à 6 mois
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >6 mois à 1 an
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • >1 an à 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Plus de 2 ans
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Inconnu
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Moyenne (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu
    • Médiane (jours)
      • Total
      • Masculin
      • Féminin
      • Inconnu

Remarques:

Définitions de base

Admission initiale :
Statut au moment où le jeune commence, pour la première fois, une période de surveillance ininterrompue dans le système correctionnel pour les jeunes.

Admission :
Les données sur les admissions sont recueillies chaque fois qu'une personne commence une période de surveillance quelconque dans un établissement correctionnel ou dans la collectivité. Ces données décrivent et mesurent le nombre de cas dont sont chargés les organismes correctionnels au fil du temps. La même personne peut figurer plusieurs fois dans le nombre d'admissions. Cela se produit lorsqu'elle change de statut juridique (p. ex., de la garde en milieu ouvert à la garde en milieu fermé) ou lorsqu'elle réintègre le système plus tard au cours de la même année. Ainsi, les admissions des personnes représentent le nombre d'entrées au cours d'un exercice financier à la détention après condamnation, à la détention provisoire et dans la communauté peu importe le statut juridique qui précède ou qui suit.

Âge :
Âge d'une jeune personne au moment de son admission dans un établissement de garde ou à un programme communautaire.

Détention après condamnation :
Garde en milieu ouvert et garde en milieu fermé.

Détention provisoire ou détention avant procès :
Détention temporaire d'une jeune personne, pendant qu'elle attend son procès ou le prononcé de sa sentence.

Détention provisoire sous l'autorité du directeur provincial :
Placement sous garde d'un jeune suivant un manquement aux conditions de la surveillance dans la collectivité, conformément à un mandat décerné par le directeur provincial.

Durée de la peine :
Peine totale ou nombre total de jours consécutifs qu'un jeune doit purger en rapport avec une peine prévue à la Loi sur les jeunes contrevenants (LJC) ou la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA). Le nombre précis de jours doit représenter une période ininterrompue pendant laquelle le jeune relève du directeur provincial ou territorial. Dans le cas des peines privatives de liberté multiples (c.-à-d. garde en milieu fermé et garde en milieu ouvert), si les peines sont concurrentes, la durée de la peine est celle de la peine la plus longue; si les peines sont consécutives, la durée de la peine est la somme de toutes les peines privatives de liberté; et si les peines sont à la fois concurrentes et consécutives, la peine totale est la somme des deux types de peines, calculée comme il est décrit ci-dessus.

Garde différée :
Comme dans le cas des condamnations avec sursis imposées aux adultes, il s'agit d'une solution de rechange communautaire aux placements sous garde. En vertu d'une ordonnance de garde différée, un jeune passera sa peine dans la collectivité suivant un ensemble de conditions strictes. Si ces conditions sont enfreintes, la jeune personne pourra être renvoyée sous garde pour y purger le reste de sa peine.

Garde en milieu fermé :
Établissement où les jeunes sont détenus au moyen de dispositifs de sécurité, incluant les établissements dotés de dispositifs de sécurité tout autour du périmètre et ceux où les jeunes sont constamment sous observation. La mesure dans laquelle les établissements sont « fermés » varie d'un secteur de compétence à l'autre.

Garde en milieu ouvert :
Établissement de garde où l'on fait un usage minimal de dispositifs de sécurité ou de sécurité périphérique. La mesure dans laquelle les établissements sont « ouverts » varie d'un secteur de compétence à l'autre. Les établissements de garde en milieu ouvert comprennent les centres résidentiels dans la collectivité, les foyers collectifs, les établissements d'aide à l'enfance, les camps forestiers et de pleine nature, etc.

Garde et surveillance (réadaptation intensive) :
Peine qui consiste en un programme de traitement dont sont passibles les jeunes contrevenants reconnus coupables des plus graves infractions avec violence et qui souffrent d'une maladie ou de troubles d'ordre mental, d'un dérèglement d'ordre psychologique ou de troubles émotionnels. Il s'agit de la peine la plus sévère infligée aux jeunes en vertu de la LSJPA.

Garde et surveillance - partie communautaire :
Durée ou partie de la peine imposée au jeune contrevenant qui doit être purgée dans la collectivité, sauf dans le cas où il y a demande de maintien sous garde.

Garde et surveillance - partie privative de liberté :
Durée ou partie de la peine imposée au jeune contrevenant qui doit être passée sous garde avant qu'il puisse commencer à purger le reste de sa peine dans la collectivité.

Jeune personne (LSJPA) ou jeune contrevenant (LJC) :
Personne de 12 ans ou plus, mais de moins de 18 ans au moment de l'infraction.

Libération :
Les libérations correspondent à la fin du statut juridique dans les services correctionnels, mais ne correspondent pas nécessairement à la fin de la surveillance par les services correctionnels. La même personne peut figurer plusieurs fois dans le nombre de libérations. Cela se produit lorsque la personne change de statut juridique (p. ex., de la détention provisoire à la détention après condamnation.) Ainsi, les libérations représentent le nombre qui se sont terminé, au cours d'un exercice financier de la détention provisoire, de la détention après condamnation et de la communauté peu importe le statut juridique qui précède ou qui suit.

Médiane :
Point central d'une série d'observations classées par ordre de grandeur, la moitié des observations ayant une valeur inférieure et l'autre moitié, une valeur supérieure.

Moyenne :
Chiffre obtenu en additionnant les valeurs de chaque observation dans la population, puis en divisant le total par le nombre d'observations dans la population.

Peine :
Sentence imposée par un tribunal de la jeunesse conformément à la LSJPA, lorsque le juge reconnaît qu'un jeune est coupable d'une infraction. Les types de peines comprennent les suivants :

  1. peines comportant la garde : garde et surveillance - milieu fermé, et garde et surveillance - milieu ouvert;
  2. surveillance dans la collectivité : programme d'assistance et de surveillance intensives, garde et surveillance différées, probation sous surveillance, ordonnance de travaux communautaires, ordonnance de services personnels, indemnisation, restitution et toute autre peine jugée appropriée.

Peine totale :
Première date de début et dernière date de fin selon un statut donné.

Période de déclaration :
Période de référence (p. ex. exercice financier, du 1er avril au 31 mars) pendant laquelle un jeune doit être actif pour qu'il figure dans les données de l'ESCPSGJ. Un jeune est actif s'il est sous l'autorité du directeur provincial ou territorial des services correctionnels pour les jeunes (c.-à-d. s'il purge une peine ou est sous surveillance dans la collectivité).

Programme d'assistance et de surveillance intensives :
Fournit une thérapie intensive individuelle et familiale pour les jeunes ayant des problèmes complexes de santé mentale, qui ont été reconnus coupables d'une infraction qui aboutirait autrement en détention, mais dont les problèmes de santé mentale sont déterminés à être mieux traités par les interventions à domicile et communautaires.

Probation :
Type courant de peine purgée dans la collectivité, dans lequel le jeune est surveillé par un agent de probation ou une autre personne désignée. Les ordonnances de probation non supervisées sont exclues.

Sanctions extrajudiciaires :
Mesures autres qu'une procédure judiciaire utilisées pour prendre en charge les jeunes à qui une infraction a été imputée. Les participants aux programmes de sanctions extrajudiciaires peuvent ou non avoir été inculpés par la police. L'information sur les sanctions extrajudiciaires ne fait pas partie du champ d'observation de l'ESCPSGJ.

Statut d'Autochtone :
Élément de donnée indiquant si le jeune est un Autochtone. Les Autochtones comprennent les Indiens de l'Amérique du Nord, les Métis et les Inuits, qu'ils soient inscrits ou non. Veuillez noter que cette information est déclarée par les répondants et que la disponibilité des données varie selon le secteur de compétence.

Statut de la surveillance :
Programme dans le cadre duquel la jeune personne est surveillée par les services correctionnels (p. ex. garde en milieu fermé, garde en milieu ouvert, détention avant procès, probation ou autre programme de surveillance communautaire).

Temps passé :
Période totale ou nombre total de jours passés par une jeune personne selon un statut particulier au moment où il achève une période ininterrompue sous 'autorité du directeur provincial ou territorial.

Enquête sur l'homicide - Glossaire

Affaire
Une affaire est définie comme une ou plusieurs infractions criminelles commises au cours d’un seul événement distinct, peu importe le nombre de victimes. S’il y a plus d’une victime ou d’un auteur présumé, les infractions doivent avoir été commises au même endroit et au même moment pour être incluses dans une même affaire. Le nombre d’affaires est normalement moins élevé que le nombre de victimes, certaines affaires faisant plusieurs victimes.

Auteur présumé
Un auteur présumé est une personne contre laquelle il existe suffisamment de preuves pour porter une accusation relativement à une affaire d’homicide.

Gang de rue
Un gang de rue est un groupe plus ou moins structuré d’adolescents, de jeunes adultes ou d’adultes qui ont recours à l’intimidation et la violence pour commettre régulièrement des actes criminels afin d’obtenir du pouvoir et de la reconnaissance ou le contrôle de domaines particuliers d’activités criminelles.

Groupe du crime organisé
Un groupe du crime organisé est un groupe à participation fixe ou flexible d’au moins deux personnes qui communiquent, coopèrent et conspirent dans un collectif ou un réseau établi, et dont l’un des principaux objectifs ou l’une des principales activités consiste à faciliter la perpétration d’infractions ou à en commettre en vue d’en tirer des avantages matériels ou un profit financier.

Homicide
Il y a homicide lorsqu’une personne, directement ou indirectement, par n’importe quel moyen, cause la mort d’un être humain. L’homicide est soit coupable (meurtre, homicide involontaire coupable ou infanticide), soit non coupable (pas une infraction, donc hors du champ de l’Enquête sur les homicides). Les décès causés par la négligence criminelle, le suicide et l’homicide accidentel ou justifiable (p. ex. légitime défense) sont exclus.

Homicide attribuable à un gang
Un homicide attribuable à un gang est un homicide qui, selon la police, découle d’activités menées par un groupe du crime organisé ou un gang de rue.

Homicide involontaire coupable
L’homicide involontaire coupable est un homicide coupable qui n’est ni un meurtre ni un infanticide.

Homicide résolu
Un homicide est résolu lorsqu’un auteur présumé a été identifié par la police et que l’affaire a été classée soit par le dépôt ou la recommandation d’une accusation, soit sans accusation (p. ex. par la mort de l’auteur présumé par suicide ou par suite de causes naturelles).

Infanticide
Il y a infanticide lorsqu’une femme cause volontairement la mort de son nouveau-né (nourrisson de moins de un an), si l’on croit que son esprit est alors déséquilibré en raison des effets de l’accouchement ou de la lactation.

Meurtre
Il y a meurtre lorsqu’une personne cause intentionnellement, soit par un acte volontaire, soit par omission, la mort d’un autre être humain, ou qu’elle a l’intention d’infliger des blessures corporelles à une personne sachant qu’elles sont de nature à causer sa mort.
Il y a meurtre au premier degré dans les cas suivants :

  • le meurtre est commis avec préméditation et de propos délibéré; ou
  • la victime est une personne employée à la préservation et au maintien de la paix publique (p. ex. un policier, un agent des services correctionnels), et elle est tuée dans l’exercice de ses fonctions; ou
  • la mort est causée par une personne commettant ou tentant de commettre certaines infractions graves (p. ex. trahison, enlèvement, détournement d’aéronef, agression sexuelle, vol qualifié et incendie criminel).

Le meurtre au deuxième degré désigne tout meurtre autre que le meurtre au premier degré.

Nombre d’homicides
Le nombre d’homicides représente le nombre de victimes d'homicides connues de la police et déclarées par celle-ci dans le cadre de l’Enquête sur les homicides au cours d’une année donnée. Comme certains homicides ne viennent à l’attention de la police que longtemps après qu’ils ont été commis, il y a généralement quelques homicides inclus dans le total annuel qui ont été commis pendant une année antérieure.

Taux d’homicides
Cette technique normalise les données pour permettre des comparaisons au fil du temps et entre des populations de taille différente. Le taux d’homicides est fondé sur le nombre de victimes pour 100 000 habitants.

Directives générales

1. Afin de respecter l'échéance prévue de publication des données, nous demandons aux répondants de faire parvenir les questionnaires remplis au Programme des tribunaux du Centre canadien de la statistique juridique d'ici le (précisez la date). Plus tard au cours de l'exercice, nous communiquerons avec chaque régime d'aide juridique afin de confirmer les résultats de l'enquête avant de les publier.

Veuillez envoyer la version imprimée du questionnaire rempli par télécopieur à :

Enquête sur l'aide juridique
Programme des tribunaux
Centre canadien de la statistique juridique
Télécopieur : (613) 951-6615

Statistique Canada tient à vous avertir que la transmission des renseignements par télécopieur ou tout autre mode électronique peut poser un risque de divulgation. Toutefois, dès la réception de votre document, Statistique Canada garantit la protection de tous les renseignements recueillis en vertu de la Loi sur la statistique.

Ou, soumettez le questionnaire rempli par le Service de transfert électronique de fichiers de Statistique Canada à http://www.statcan.gc.ca/ec-ce/eft-tef

2. L'enquête se divise en deux parties :

  • Partie 1 : Recettes, dépenses et effectif (questions 1 à 5)
  • Partie 2 : Caractéristiques des cas (questions 6 à 13)

Chacune des 13 questions est suivie :

  • d'un tableau à remplir par le répondant;
  • d'une zone où le répondant doit expliquer dans quelle mesure les données déclarées marquent un écart par rapport aux définitions de l'enquête et signaler tout changement de la prestation des services d'aide juridique qui peut avoir une incidence sur les données de cette année.

3. On demande aux répondants d'inscrire un chiffre dans toutes les cases. Si vous ne pouvez pas déclarer de chiffre dans une case particulière, veuillez entrer l'un des éléments suivants :

  • 0 – lorsque le montant est égal à zéro
  • X – lorsque le chiffre n'est pas connu
  • N – lorsque le chiffre n'est pas applicable ou n'est pas approprié

4. Tous les montants doivent être déclarés en milliers de dollars canadiens.

5. Pour tout problème concernant la façon de remplir le questionnaire, communiquez avec le Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ) au 1-800-387-2231.

Définitions générales

Portée Les renseignements demandés se limitent à la description des services d'aide juridique assurés par les bureaux d'aide juridique (y compris les cliniques communautaires d'aide juridique) financés en totalité ou en partie par le régime d'aide juridique de la province ou du territoire.

Exercice financier Du 1er avril au 31 mars.

Affaires criminelles Désignent les infractions d'ordre criminel aux lois fédérales.

Lois provinciales/territoriales Désignent les infractions aux lois provinciales ou territoriales, ainsi que les infractions aux règlements municipaux.

Affaires relevant du droit de la famille Les affaires liées au divorce, à la séparation, aux pensions alimentaires, aux droits de garde et de visite, à la tutelle et à la protection de l'enfance, et toute autre affaire de cette nature (par ex. adoption, changement de nom, médiation, filiation).

Autres affaires civiles Toutes les affaires civiles ne relevant pas du droit de la famille.

Adultes Désignent les personnes de 18 ans ou plus.

Jeunes Les jeunes désignent les personnes de 12 ans ou plus mais de moins de 18 ans.

Définitions de l'enquête

Question 1 — Recettes :

Recettes désignent tous les montants reçus directement par le régime d'aide juridique au cours de l'exercice financier. Les fonds versés par les organismes extérieurs au régime d'aide juridique pour des projets précis ne sont pas considérés comme des recettes, mais doivent être indiqués.

Les contributions gouvernementales s'appliquent aux fonds fédéraux, provinciaux et territoriaux alloués au régime d'aide juridique par l'administration provinciale ou territoriale. Les contributions fédérales versées en vertu des ententes fédérales-provinciales ou territoriales de partage des frais pour les services d'aide juridique au criminel dans les cas des adultes, les services d'aide juridique dans le cas des jeunes délinquants ou les services d'aide juridique concernant les affaires civiles ne doivent pas être déclarées dans le cadre de l'enquête, puisque les fonds sont en général directement versés au Trésor de la province ou du territoire et non aux régimes d'aide juridique.

Les intérêts des comptes en fiducie des avocats désignent toutes les sommes reçues au chapitre des intérêts des comptes en fiducie des avocats.

Les contributions des avocats désignent les sommes reçues des avocats (p. ex. les prélèvements) autres que les intérêts des comptes en fiducie, qui doivent être déclarés séparément.

Les contributions des clients désignent tous les montants reçus des bénéficiaires de l'aide juridique. Elles comprennent les cotisations fixes des utilisateurs.

Les recouvrements des coûts désignent les montants recouvrés à la suite d'un jugement, d'une décision ou d'un règlement.

Les autres recettes ont trait aux recettes dont il n'a pas déjà été fait état dans toute autre catégorie de recettes. La catégorie « autres recettes » peut comprendre, entre autres choses, le revenu de placements, les ventes de recherche et les intérêts gagnés en général.

Question 2 — Dépenses directes :

Les dépenses désignent les sommes brutes réelles dépensées par le régime d'aide juridique au cours de l'exercice financier. Les dépenses faites pour le compte du régime d'aide juridique par d'autres organismes ne doivent pas être comprises. Le total des dépenses représente la somme des dépenses directes d'aide juridique, les dépenses au chapitre des services administratifs centraux et les autres dépenses aux titres des programmes visées à la question 3.

Les dépenses directes au chapitre des services juridiques désignent la somme de tous les montants versés à des cabinets d'avocats de pratique privée et les coûts afférents à la prestation des services juridiques assurés par le personnel du régime d'aide juridique. Ces dépenses comprennent les sommes versées pour la prestation de conseils juridiques et services de représentation aux clients, au nombre desquels figurent des groupes cibles. Ces chiffres comprennent aussi les dépenses de tous les cabinets d'avocats et de tous les centres de consultation communautaires ayant conclu un contrat avec le régime d'aide juridique (c.-à-d., le traitement du personnel, les avantages sociaux et les frais généraux). Les dépenses au chapitre des services administratifs centraux et autres dépenses du régime d'aide juridique sont exclues.

  • Les dépenses directes au chapitre des services juridiques assurés par le personnel du régime d'aide juridique désignent les sommes dépensées pour la prestation de conseils juridiques et de services de représentation par le personnel du régime d'aide juridique à des clients, au nombre desquels figurent certains groupes cibles. Ces montants englobent les dépenses de tous les cabinets d'avocats et de tous les centres de consultation communautaires ayant conclu un contrat avec le régime d'aide juridique (c.-à-d., le traitement du personnel, les avantages sociaux et les frais généraux). Ainsi, les dépenses comprennent les traitements et les avantages sociaux du personnel spécialisé et du personnel de soutien, ainsi que les débours juridiques et les frais généraux des bureaux d'aide juridique directe. Les frais généraux associés incluent le coût des fournitures et du matériel de bureau ainsi que les dépenses au chapitre de l'entretien, des conférences, des réunions, des cotisations, des loyers, etc.. Les dépenses au chapitre des services administratifs centraux et les autres dépenses (p. ex. les dépenses en immobilisations) sont exclues.
  • Les dépenses relatives aux cabinets d'avocats de pratique privée englobent les honoraires et les débours, ainsi que certains autres frais (par exemple les frais de déplacement) assumés par les avocats de pratique privée aux fins de la prestation de services juridiques à des clients de l'aide juridique.

Question 3 — Total des dépenses :

Les dépenses directes d'aide juridique désignent la somme des montants payés à des cabinets d'avocats de pratique privée plus le coût des affaires traitées par le personnel du régime d'aide juridique visées à la question 2.

Les dépenses au chapitre des autres programmes comprennent les montants consacrés aux projets externes, aux activités de recherches juridiques, à l'information du public en matière de droit et à des contributions versées à d'autres programmes.

  • Les dépenses au chapitre des projets externes désignent les montants consacrés par le régime d'aide juridique à des projets entrepris à l'extérieur (par exemple, dans des cliniques universitaires). Il est à noter que le financement des cliniques communautaires est exclu.
  • Les dépenses au chapitre des recherches juridiques désignent les montants dépensés par le régime d'aide juridique pour effectuer des recherches ayant trait à des questions juridiques. Ces dépenses excluent les frais engagés pour le fonctionnement des bibliothèques.
  • Les dépenses effectuées au chapitre de l'information du public désignent les montants consacrés par le régime d'aide juridique aux programmes d'information en matière de droit, aux programmes de sensibilisation et à la publicité.

Les dépenses au chapitre des services administratifs centraux comprennent les sommes engagées au chapitre des fonctions de l'administration centrale et des bureaux qui n'emploient pas de personnel pour conseiller et représenter les clients.

Les autres dépenses désignent les sommes dépensées par le régime d'aide juridique au chapitre des fonctions dont il n'a pas déjà été fait état dans toute autre catégorie de dépenses (p. ex. les dépenses en immobilisations).

Question 4 — Effectif :

L'effectif désigne le nombre réel des employés à plein temps et à temps partiel au service du régime d'aide juridique à un moment donné : le 31 mars, dernier jour de l'exercice financier. Ces données sont ventilées selon deux catégories : soit le genre de service offert et le genre d'employé. Les employés faisant partie de l'effectif des régimes d'aide juridique sont divisés en deux catégories : les avocats et les non-avocats. Les avocats salariés désignent les avocats qui sont embauchés par le régime d'aide juridique et qui travaillent au bureau de l'aide juridique. Les salaires de ces employés sont versés par le régime d'aide juridique. Les notaires sont comptés avec les avocats salariés. Les techniciens juridiques sont comptés avec les non-avocats.

Le personnel affecté au service d'aide juridique direct désigne les personnes dont les fonctions consistent principalement à conseiller et à représenter les clients.

Les autres employés désignent les fonctions principales qui ne comprennent pas la prestation de conseils juridiques et (ou) de services de représentation directe des clients; il peut s'agir notamment d'avocats dont les principales fonctions sont de nature administrative, de stagiaires, de comptables, de bibliothécaires, d'étudiants en droit, d'employés de bureau, d'employés affectés à l'information du public et d'employés affectés aux recherches juridiques.

  • Le personnel affecté à l'information du public désigne les personnes qui, à l'intérieur d'un domaine particulier, sont chargées des programmes d'information en matière de droit, des programmes de sensibilisation et de la publicité.
  • Le personnel affecté aux recherches juridiques désigne les personnes qui, au sein d'un programme particulier, effectuent des recherches concernant des questions juridiques. Ne sont pas prises en compte, les personnes affectées aux bibliothèques des régimes d'aide juridique.

Question 5 — Avocats de pratique privée :

Le nombre d'avocats de pratique privée ayant assuré les prestations de services comprend les avocats de pratique privée, membres du Barreau, qui ont réellement fourni des services juridiques et présenté une demande d'honoraires au régime d'aide juridique au cours de l'exercice financier. Les avocats au service d'une administration publique ou membres du personnel de l'aide juridique sont exclus. Les notaires sont inclus dans le dénombrement total. Il s'agit de chiffres sans double compte.

Question 6 — Demandes :

Par demande, on entend une demande officielle présentée par écrit par une personne qui fait appel à un bureau d'aide juridique pour obtenir de l'aide. Le nombre total de demandes indique le nombre de demandes de services sommaires et de services complets plutôt que le nombre total de personnes qui demandent de l'aide. Les services sommaires comprennent la fourniture de conseils juridiques, d'information ou de tout autre type de service juridique minimal à une personne au cours d'une interview officielle. Les services complets, en revanche, s'entendent d'une aide juridique beaucoup plus étendue.

Il faut faire le compte des demandes comme suit :

  1. Il faut compter les demandes écrites touchant des services complets ou sommaires comme l'atteste la présentation d'une demande d'aide juridique. Il faut inclure les demandes écrites qui doivent faire l'objet d'une évaluation écrite de leur bien-fondé. Ainsi, dans certains secteurs de compétence, on délivre des certificats de service pour une opinion juridique sur le mérite du cas.
  2. Il faut exclure les demandes de vive voix présentées en personne à un bureau d'aide juridique ou au téléphone ou par courriel directement au personnel des services d'aide juridique.
  3. Il faut exclure les demandes de services d'avocats nommés d'office.
  4. Il faut inclure les affaires judiciaires mentionnées au moment de la prise de contact avec le bureau dans une seule demande. Si une affaire (autre qu'un appel) ayant trait à la demande initiale a lieu ultérieurement, il ne faut pas la compter comme une nouvelle demande.
  5. Il faut compter séparément les demandes relatives aux affaires criminelles et civiles.
  6. Il faut compter séparément les demandes visant les affaires criminelles dans le cas des jeunes et les affaires criminelles dans le cas des adultes.
  7. Le nombre total de demandes déclarées pour l'exercice financier englobe toutes les demandes présentées au cours de cette période, quel que soit le moment où la demande a été approuvée ou rejetée.

Question 7 — Demandes refusées :

Demandes refusées désignent toutes les demandes formelles écrites d'aide juridique qui ont été refusées. Ce total inclut les demandes pour lesquelles aucun service n'a été approuvé, ainsi que les demandes refusées pour service complet qui ont par ailleurs reçu des services sommaires. Une demande peut être rejetée, portée en appel et rejetée de nouveau. Seul le rejet initial est compté. Les raisons du rejet découlent de restrictions de la loi et de la politique et comprennent les suivantes :

  • Par inadmissibilité financière, on entend le refus d'accepter une demande d'aide juridique à cause de certains renseignements d'ordre financier divulgués par l'intéressé sur ses revenus, ses avoirs et ses dettes.
  • Les demandes rejetées pour des motifs liés à l'applicabilité sont refusées parce que le régime d'aide juridique n'offre pas de services pour des affaires de ce genre.
  • Des demandes peuvent être rejetées faute de mérite suffisant si la nature du cas ou le manque de sérieux de l'affaire ne justifie pas la prestation d'aide juridique.
  • Le rejet d'une demande d'aide juridique pour non-conformité/abus est fondé sur la façon dont le requérant a utilisé ou utilise actuellement le régime d'aide juridique. Il peut s'agir des motifs suivants : des services similaires ont déjà été rendus; les services demandés constituent un recours abusif à la voie judiciaire; le refus de collaborer avec l'avocat de l'aide juridique.
  • Par autres raisons, on entend toutes les raisons de refuser une demande qui ne figurent pas dans les catégories ci-dessus. Dans la mesure du possible, veuillez préciser les motifs de refus à la section Remarques.

Si une demande est rejetée pour deux raisons, la plus importante doit être considérée comme la principale raison.

Questions 8 et 9 — Demandes de services complets approuvées :

Une demande de services complets approuvée désigne une demande donnant lieu à la prestation d'une aide juridique conformément à un certificat, à une mise en rapport ou à toute autre autorisation indiquant que le requérant peut recevoir des services complets d'aide juridique.

Lorsqu'une demande de services complets est approuvée, on ne peut ultérieurement la compter comme une demande de services sommaires même si dans certains cas relativement peu de services on été assurés afin de répondre à la demande.

On compte le nombre d'unités de services fournis plutôt que le nombre de personnes assistées. Ces chiffres n'englobent ni les services sommaires ni les services d'avocats nommés d'office.

Question 10 — Demandes approuvées pour services sommaires :

Demandes approuvées pour services sommaires désignent un conseil juridique, un renseignement ou tout autre genre de service de base donné à un individu lors d'une entrevue formelle. Ce type de service peut inclure des tâches légales simples telles qu'un appel téléphonique ou la rédaction d'une lettre au nom d'un client. Des services sommaires sont assurés dans deux circonstances : une demande écrite a été présentée au bureau ou une demande verbale a été faite en personne à un bureau de l'aide juridique ou par téléphone à un professionnel affecté au service d'aide juridique direct. Seules les demandes écrites doivent être comptées.

On ne compte pas les demandes de services étendus (services complets) dont le rejet a entraîné la prestation des services sommaires. De même, on ne tient pas compte des demandes de services complets approuvées mais ayant donné lieu à la prestation de services sommaires.

Ce compte mesure le nombre d'unités de services rendus plutôt que le nombre de personnes qui ont reçu des services. Ces chiffres n'englobent ni les demandes de services complets approuvées ni les services d'avocats nommés d'office.

Question 11 — L'aide d'avocats nommés d'office :

Par services d'avocats nommés d'office, on entend les services juridiques assurés à un particulier par un avocat à un endroit autre que le bureau d'aide juridique et pour lesquels la personne aidée n'avait pas présenté une demande écrite. On compte le nombre d'unités de services fournis plutôt que le nombre des personnes assistées. Ces chiffres n'englobent ni les services sommaires ni les demandes approuvées.
Les personnes dont la cause est entendue par un tribunal itinérant reçoivent habituellement les services d'avocats nommés d'office. C'est pourquoi les causes entendues par les tribunaux itinérants sont comptées dans les services d'avocats nommés d'office plutôt que dans les demandes acceptées. Seules les affaires entendues par les tribunaux itinérants et qui sont remises à plus tard figurent dans les demandes acceptées. La prestation à un client de services d'avocats nommés d'office n'empêche pas ce client de présenter plus tard une demande de service d'aide juridique s'il le désire.

  • Les services d'avocats nommés d'office au criminel désignent les services qui sont généralement assurés devant un tribunal ou dans un lieu de détention.
  • Les services d'avocats nommés d'office au civil désignent les services relatifs à des affaires civiles qui peuvent aussi être assurés ailleurs que devant un tribunal ou un lieu de détention (par exemple : un hôpital psychiatrique ou un foyer pour personnes âgées.)

Question 12 — Causes interprovinciaux :

L'Accord interprovincial de réciprocité désigne l'accord officieux qui a été conclu entre les régimes d'aide juridique du Canada en ce qui concerne le traitement des causes des affaires civiles des non-résidents. Aux termes de cet accord, les particuliers qui désirent obtenir des services d'aide juridique doivent en faire la demande dans leur province ou territoire de résidence plutôt que dans la province ou le territoire où le recours judiciaire a lieu. Une demande approuvée est ensuite transmise au régime d'aide juridique qui assure la prestation des services d'aide juridique nécessaires.

Les causes reçus désignent les demandes que d'autres régimes d'aide juridique provinciaux ont approuvées pour services en matière civile et vous ont transmises, et que vous avez traitées.

Les causes transmises désignent les demandes que votre régime d'aide juridique a approuvées pour services en matière civile et transmises à d'autres régimes d'aide juridique provinciaux pour qu'ils les traitent.

Question 13 — Appels :

Par appel, on entend un appel interjeté par suite d'une décision d'un tribunal de première instance ou d'un tribunal administratif; il ne s'agit pas d'un appel interjeté par suite du refus d'une demande. Chaque dossier est compté même si l'affaire en cause a été traitée par le régime d'aide juridique dans le passé.

Incidences des lois - 2015

La modification de la législation et les changements apportés en conséquence au classement des infractions créent une discontinuité dans le dossier historique de certaines infractions criminelles. Lorsqu'on établit des comparaisons dans le temps, il faut tenir compte des changements législatifs concernant les voies de fait, l'agression sexuelle, le vol, le crime d'incendie, les méfaits, la prostitution et les crimes commis par les jeunes. Certains des changements les plus importants sont les suivants :

Agression sexuelle : projet de loi C-127 (1983)

Le projet de loi C-127 a permis de remplacer les articles au Code criminel relatifs au viol et à l'attentat à la pudeur par des articles de loi définissant trois différents niveaux d'agressions sexuelles selon la gravité. Ce projet de loi a assoupli les circonstances dans lesquelles les policiers pouvaient porter des accusations.

Loi sur les jeunes contrevenants (LJC) (1984)

Avec l'entrée en vigueur de la LJC en avril 1984, l'âge minimal auquel un adolescent pouvait être accusé en vertu de la LJC était fixé à 12 ans. Cependant, l'âge maximal variait jusqu'en avril 1985, lorsque l'âge maximal a été établi à 17 ans (jusqu'au 18e anniversaire) dans l'ensemble des provinces et territoires. La définition de jeune utilisée ici fait état des personnes âgées de 12 à 17 ans inclusivement. Cette définition correspond au groupe d'âge des personnes visées par la Loi sur les jeunes contrevenants (LJC).

Infractions au Code de la route: projet de loi C-18 (1985)

En décembre 1985, le projet de loi C18 a effectué des changements majeurs à l'égard des infractions de la circulation (toute la série 700). Il prévoit des peines plus sévères dans le cas de conduite dangereuse et avec facultés affaiblies. Ce projet a également facilité l'application des lois relatives à la conduite avec facultés affaiblies en autorisant la police à prélever des échantillons d'haleine et de sang dans certains cas. Par conséquent, les données antérieures à 1985 ne sont pas comparables et ne sont pas présentées.

Limites de la valeur des biens : projet de loi C-18 (1985) et projet de loi C-42 (1995)

En 1985, le projet de loi C-18 a modifié les limites de la valeur des biens, les faisant passer de moins de 200 $ et 200 $ et plus, à moins de 1 000 $ et 1 000 $ et plus. Ces mesures législatives s'appliquent à des infractions comme le vol, la possession de biens volés, le méfait et la fraude. En février 1995, le projet de loi C-42 a de nouveau révisé les limites de la valeur des biens, ces limites passant à moins de 5 000 $ et 5 000 $ et plus.

Mesures de rechange : projet de loi C-41 (1996)

La Loi C-41 a été proclamée le 3 septembre 1996. L'un des faits saillants de cette loi consistait en l'introduction de mesures de rechange pour adultes afin d'offrir des moyens de régler les disputes et les infractions mineures à l'extérieur des procédures officielles des tribunaux.

Armes à feu : projet de loi C-68 (1997)

La Loi C-68, proclamée le 1er janvier 1997, oblige tous les propriétaires d'une arme à feu à se munir d'un permis d'arme à feu au plus tard en janvier 2001. Ce permis remplace le Certificat d'enregistrement d'arme à feu qui est en usage depuis 1977. À compter du 1er octobre 1998, toutes les armes à feu devront être enregistrées dans les cinq années de leur acquisition et faire l'objet d'un Certificat d'enregistrement. Le projet de loi C-68 prévoit aussi des peines plus sévères à l'égard des personnes qui utilisent une arme à feu pour commettre un crime.

La Loi réglementant certaines drogues et autres substances : Projet de loi C-8 (1997)

Cette nouvelle législation est entrée en vigueur le 14 mai 1997. La Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS) a annulé et remplacé la Loi sur les stupéfiants et certaines parties de la Loi sur les aliments et les drogues en 1996. Certaines infractions reliées à la possession, au trafic et à l'importation de certaines drogues contrôlées et à usage restreint sont maintenant ajoutées dans la catégorie Autres drogues. Par conséquent, on doit faire preuve de prudence lorsque l'on compare les données récentes à celles de 1997.

Conduite dangereuse pour éviter la police : Projet de loi C-202 (2000)

Le projet de loi C-202 est entré en vigueur le 30 mars 2000. Cette législation modifie la section 249 du Code criminel et crée une nouvelle infraction pour conduite dangereuse d'un véhicule lorsqu'effectué avec l'intention d'éviter la police.

Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents : projet de loi C-7 (2003)

Les mesures extrajudiciaires favorisées par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), sont entrées en vigueur en avril 2003. Ceci comprend la prise d'aucune autre mesure, les avertissements non officiels par la police, les renvois aux programmes communautaires, les mises en garde officielles par la police, les mises en garde par la Couronne, et les programmes de sanctions extrajudiciaires. Il est présumé que les mesures extrajudiciaires sont suffisantes pour tenir responsables les contrevenants non violents qui n'ont pas, par le passé, été reconnus coupables par les tribunaux.

Courses de rue : Projet de loi C-19 (2006)

La Loi C-19, proclamée le 14 décembre 2006, s'attaque au problème des courses de rue en apportant essentiellement quatre modifications au Code criminel. Il établit la définition d'une «course de rue», il crée cinq nouvelles infractions se rapportant aux courses de rue, pour trios de ces nouvelles infractions, il prévoit des peines maximales d'emprisonnement plus élevées que celles prévues actuellement pour la conduite dangereuse ou la négligence criminelle dans la conduite d'un véhicule à moteur, il introduit des ordonnances d'interdiction de conduire obligatoires, comportant une période minimale et une augmentation graduelle de la durée de l'interdiction de conduire en cas de récidive.

L'Enregistrement illégal de films: Projet de loi C-59 (2007)

La Loi C-59, proclamée le 22 juin 2007, s'attaque à l'enregistrement illégal de films dans les salles de cinéma. Pour ce faire, il crée deux infractions au Code criminel : l'enregistrement à des fins personnelles d'un film projeté dans un cinéma – punissable d'un emprisonnement maximal de deux ans; l'enregistrement à des fins commerciales d'un film projeté dans un cinéma – punissable d'un emprisonnement maximal de cinq ans.

La lutte contre les crimes violents : projet de loi C-2 (2008)

Le projet de loi C-2, qui a été sanctionné le 28 février 2008, a fait passer de 14 à 16 ans l'âge de consentement pour les infractions au Code criminel suivantes : contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, exploitation sexuelle, bestialité et exhibitionnisme devant un enfant de moins de 14 ans. En ce qui concerne les agressions sexuelles des niveaux 1, 2 et 3, l'âge des plaignants est passé à moins de 16 ans (auparavant 14 ans).

La conduite avec facultés affaiblies et le défaut de fournir un échantillon de sang comprennent maintenant la distinction entre l'alcool et les drogues (ou une combinaison de drogues). Le défaut ou le refus de fournir un échantillon d'haleine ou le défaut d'obtempérer ou le refus (drogues) sont maintenant passibles d'une peine maximale de 25 ans.

Les nouvelles infractions relatives aux armes à feu sont réparties entre les introductions par effraction pour voler une arme à feu et les vols qualifiés visant une arme à feu, qui sont passibles d'une peine maximale de 25 ans.

La lutte contre les crimes violents : Projet de loi C-2 (2009)

Le projet de loi C-2, qui a été sanctionné le 28 février 2008, la DUC a également créé un nouveau code pour l'exploitation sexuel d'une personne avec une incapacité. Aussi, deux nouvelles infractions relatives aux armes à feu étaient créées : le vol pour voler une arme à feu, et Introduction par effraction pour voler une arme à feu.

Loi pour modifier le Code Criminel (le crime organisé et la protection de participant du système judiciaire) Projet de loi C-14 (2009)

Le projet de loi C-14 est entré en vigueur le 2 octobre, 2009. Par conséquent, deux nouvelles infractions ont été crées : Agression avec une arme ou causant des lésions corporelles contre un policier, et violences avec voies de fait contre un policier.

En 2002, des changements législatifs ont été adoptés en vue d'inclure l'utilisation d'Internet pour commettre des infractions liées à la pornographie juvénile. Ainsi, la variation en pourcentage de cette infraction est calculée pour la période allant de 2003 à 2009.

Loi codifiant le vol d'identité : Project de loi S-4 (2010)

Le projet de loi S-4 est entré en vigueur le 8 janvier 2010. Par conséquent, deux nouvelles infractions ont été créées : Vol d'identité et Fraude d'identité.

Traite de personnes âgées de moins de dix-huit ans : Projet de loi C-268 (2010)

Le projet de loi C-268 est entré en vigueur le 29 juin 2010. Par conséquent, une nouvelle section du Code Criminel était créée; Section 279.011(1), qui serait codifiée au code du DUC existant de Traite des personnes.

Loi pour modifier le Code Criminel (attentat suicide à la bombe) : Projet de loi S-215 (2010)

Le projet de loi S-215 est entré en vigueur le 15 décembre 2010. Cette édiction modifie le Code Criminel pour clarifier que l'attentat suicide à la bombe est inclus dans la définition « d'activité terroriste ». Par conséquent, ils devraient être inclus dans ces infractions DUC : Participation à une activité d'un groupe terroriste, Facilitation d'une activité terroriste, et Se livrer ou charger une personne de se livrer à une activité terroriste.

Vol d'automobile et trafic de biens criminellement obtenus : Projet de loi S-9 (2011)

Le projet de loi S-9 est entré en vigueur le 29 avril 2011. Par conséquent, un nouveau code d'infraction pour le Vol de véhicule à moteur a été créé. Ceci a remplacé les infractions DUC de Vol d'un véhicule à moteur de plus de 5000 $ et Vol d'un véhicule à moteur de 5000 $ et moins.

Possession de biens volés est maintenant divisée en deux catégories; Possession de biens volés de plus de 5000 $ et Possession de biens volés de 5000 $ et moins.

Trois nouveaux codes d'infractions DUC étaient créés : Modification/destruction/enlèvement du numéro d'identification du véhicule (NIV), Trafic de biens volés de plus de 5000 $, et Trafic de biens volés de 5000 $ et moins.

Modification de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS) : Projet de loi C-475 (2011)

Le projet de loi C-475 est entré en vigueur le 26 juin 2011. Par conséquent, une nouvelle section de Code Criminel était créée; Section 7.1(1). Cette section serait codifiée à la nouvelle infraction DUC de Précurseur/équipement (méthamphétamine, ecstasy).

Loi sur la sécurité des rues et des communautés : Projet de loi C-10 (2012)

Le projet de loi C-10 est entré en vigueur le 9 août 2012. Par conséquent, deux nouvelles sections de Code Criminel étaient créées; Section 172.2(1) et Section 171.1(1). Section 1712.2(1) sera mise en correspondance avec le code d'infraction DUC existant de Leurre d'un enfant au moyen d'un ordinateur. Section 171.1(1) sera codifiée à la nouvelle infraction DUC de Rendre disponible du matériel sexuellement explicite à une enfant.

Loi sur la lutte contre le terrorisme: Projet de loi S-7 (2013)

Le Projet de loi S-7 est entré en vigueur le 15 juillet 2013. Le texte modifie le Code criminel afin d'ériger en infraction le fait de quitter ou de tenter de quitter le Canada pour commettre certaines infractions de terrorisme. Il apporte aussi des changements en lien avec l'infraction d'héberger une personne qui s'est livrée à une activité terroriste. Par suite de ces modifications, sept nouveaux codes d'infraction du DUC ont été créés au milieu de 2013.

Méfaits à l'égard des monuments commémoratifs de guerre : Projet de loi C-217 (2014)

En vertu des articles 430(4.11a)), 430(4.11b)) et 430(4.2) du Code criminel, le Projet de loi C-217 a créé de nouvelles infractions criminelles de méfait à l'égard des monuments commémoratifs de guerre (2177) et de méfait à l'égard d'un bien culturel (2175). Ce projet de loi est en vigueur depuis le 19 juin 2014.

Recrutement - organisation criminelle : Projet de loi C-394 (2014)

Ce projet de loi, en vigueur depuis le 19 juin 2014, criminalise le recrutement de membres par une organisation criminelle en vertu de l'article 467.111 du Code criminel. Les affaires comportant cette infraction se verront attribuer le code d'infraction 3843.

Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d'exploitation : Projet de loi C-36 (2014)

Le projet de loi C-36 est entré en vigueur en décembre 2014. La nouvelle loi cible « l'exploitation inhérente à la prostitution et les risques de violence auxquels s'exposent les personnes qui se livrent à cette pratique » (préambule du chapitre 25 du Code criminel). Les nouvelles infractions considérées comme une « marchandisation des activités sexuelles » dans la catégorie des « infractions contre la personne » englobent l'achat de services sexuels et la communication à cette fin, l'obtention d'un avantage matériel provenant de l'achat de services sexuels, le proxénétisme et la publicité de services sexuels moyennant rétribution. En outre, un certain nombre d'autres infractions liées à la prostitution sont encore considérées comme des infractions sans violence et sont incluses dans les « autres infractions au Code criminel ». Ces infractions comprennent la communication dans le but de rendre des services sexuels moyennant rétribution et l'interférence à la circulation dans le but d'offrir, de rendre ou d'obtenir des services sexuels moyennant rétribution. Parallèlement, la DUC a été modifié pour classer les codes d'infraction « Père, mère ou tuteur qui sert d'entremetteur » et « Maître de maison qui permet des actes sexuels interdits » dans la catégorie des « infractions contre la personne ». Les infractions suivantes ont expiré officiellement le 5 décembre 2014 : maison de débauche, vivre des produits de la prostitution d'une personne de moins de 18 ans, proxénétisme, obtenir des services ou communiquer avec une personne de moins de 18 ans à des fins de prostitution, et autres infractions reliées à la prostitution. Les services de police peuvent utiliser ces codes, car leurs systèmes de gestion des documents ont été mis à jour de manière à les permettre. Il faut donc interpréter ces données avec prudence.

En vigueur depuis décembre 2014, le projet de loi C-36 a modifié la définition du terme « maison de débauche » dans le Code criminel pour ne plus faire mention de la prostitution. Par suite de cette modification, on a abandonné l'infraction liée à la définition précédente de « maison de débauche » de la DUC et introduit une infraction correspondant à la nouvelle définition. Les services de police peuvent tenir compte de cette modification, car leurs systèmes de gestion des documents ont été mis à jour en conséquence. Il faut donc interpréter ces données avec prudence.

Loi sur la protection des Canadiens contre la cybercriminalité : Projet de loi C-13 (2015)

Le 9 mars 2015, le projet de loi C-13, Loi sur la protection des Canadiens contre la cybercriminalité, est entré en vigueur. En vertu de cette loi, une nouvelle infraction est prévue dans le Code criminel, soit la distribution non consensuelle d'images intimes. Elle précise également que les infractions relatives aux communications harcelantes ou indécentes prévues dans le Code criminel peuvent être commises par tout moyen de communication. Les services de police peuvent tenir compte de ces modifications, car leurs systèmes de gestion des dossiers ont été mis à jour en conséquence.

Loi visant à combattre la contrebande de tabac : Projet de loi C-10 (2015)

Le 10 avril 2015, le projet de loi C-10, Loi visant à combattre la contrebande de tabac, est entré en vigueur. En vertu de cette loi, une nouvelle infraction est prévue dans le Code criminel, soit la contrebande de tabac, que l'on classe parmi les « infractions contre l'application de la loi et l'administration de la justice ». Avant avril 2015, cette infraction était comptabilisée aux termes de la Loi sur l'accise. Il faut donc faire preuve de prudence au moment de la comparaison de ces deux infractions pour les années antérieures.

Loi sur le renforcement des peines pour les prédateurs d'enfants : Projet de loi C-26 (2015)

Entré en vigueur le 17 juillet 2015, le projet de loi C-26 prévoit une augmentation des peines maximales pour certaines infractions sexuelles commises contre des enfants, y compris la violation d'une ordonnance d'interdiction ou d'une ordonnance de probation se rapportant à une infraction sexuelle visant un enfant. Dans la DUC, l'infraction la plus grave est en partie déterminée par la peine maximale. Par conséquent, la modification d'une peine maximale peut avoir un effet sur l'infraction la plus grave dans une affaire déclarée par la police. Les services de police peuvent tenir compte de ces modifications, car leurs systèmes de gestion des dossiers ont été mis à jour en conséquence.

Projet de loi C-51 – Loi antiterroriste, (2015)

Le Projet de loi C-51 est entré en vigueur le 18 juillet 2015. Le texte modifie le Code criminel et par suite de cette modification, un nouveau code d'infraction a été ajouté à l'enquête pour l'infraction « Préconiser ou fomenter la perpétration d'infractions de terrorisme ».

Comparaison des données du Programme DUC avec celles des tribunaux et des services correctionnels

Il est difficile de comparer les données déclarées par les services de police avec celles qui proviennent d'autres secteurs du système de justice pénale (tribunaux et services correctionnels). Aucune unité de dénombrement (c'est-à-dire les affaires, les infractions, les accusations, les causes ou les personnes) n'est définie de la même façon dans les principales composantes du système judiciaire. Comme on l'a noté, les accusations effectivement portées peuvent être différentes de l'infraction la plus grave en fonction de laquelle les affaires sont déclarées. En outre, le nombre et la nature des accusations portées par la police peuvent changer avant la tenue ou lors d'un procès. Les intervalles de temps entre les diverses étapes du processus judiciaire rendent également difficiles les comparaisons.

Incidences des lois - 2014

La modification de la législation et les changements apportés en conséquence au classement des infractions créent une discontinuité dans le dossier historique de certaines infractions criminelles. Lorsqu'on établit des comparaisons dans le temps, il faut tenir compte des changements législatifs concernant les voies de fait, l'agression sexuelle, le vol, le crime d'incendie, les méfaits, la prostitution et les crimes commis par les jeunes. Certains des changements les plus importants sont les suivants :

Agression sexuelle : projet de loi C-127 (1983)

Le projet de loi C-127 a permis de remplacer les articles au Code criminel relatifs au viol et à l'attentat à la pudeur par des articles de loi définissant trois différents niveaux d'agressions sexuelles selon la gravité. Ce projet de loi a assoupli les circonstances dans lesquelles les policiers pouvaient porter des accusations.

Loi sur les jeunes contrevenants (LJC) (1984)

Avec l'entrée en vigueur de la LJCen avril 1984, l'âge minimal auquel un adolescent pouvait être accusé en vertu de la LJC était fixé à 12 ans. Cependant, l'âge maximal variait jusqu'en avril 1985, lorsque l'âge maximal a été établi à 17 ans (jusqu'au 18e anniversaire) dans l'ensemble des provinces et territoires. La définition de jeune utilisée ici fait état des personnes âgées de 12 à 17 ans inclusivement. Cette définition correspond au groupe d'âge des personnes visées par la Loi sur les jeunes contrevenants (LJC).

Infractions au Code de la route: projet de loi C-18 (1985)

En décembre 1985, le projet de loi C18 a effectué des changements majeurs à l'égard des infractions de la circulation (toute la série 700). Il prévoit des peines plus sévères dans le cas de conduite dangereuse et avec facultés affaiblies. Ce projet a également facilité l'application des lois relatives à la conduite avec facultés affaiblies en autorisant la police à prélever des échantillons d'haleine et de sang dans certains cas. Par conséquent, les données antérieures à 1985 ne sont pas comparables et ne sont pas présentées.

Limites de la valeur des biens : projet de loi C-18 (1985) et projet de loi C-42 (1995)

En 1985, le projet de loi C-18 a modifié les limites de la valeur des biens, les faisant passer de moins de 200 $ et 200 $ et plus, à moins de 1 000 $ et 1 000 $ et plus. Ces mesures législatives s'appliquent à des infractions comme le vol, la possession de biens volés, le méfait et la fraude. En février 1995, le projet de loi C-42 a de nouveau révisé les limites de la valeur des biens, ces limites passant à moins de 5 000 $ et 5 000 $ et plus.

Mesures de rechange : projet de loi C-41 (1996)

La Loi C-41 a été proclamée le 3 septembre 1996. L'un des faits saillants de cette loi consistait en l'introduction de mesures de rechange pour adultes afin d'offrir des moyens de régler les disputes et les infractions mineures à l'extérieur des procédures officielles des tribunaux.

Armes à feu : projet de loi C-68 (1997)

La Loi C-68, proclamée le 1er janvier 1997, oblige tous les propriétaires d'une arme à feu à se munir d'un permis d'arme à feu au plus tard en janvier 2001. Ce permis remplace le Certificat d'enregistrement d'arme à feu qui est en usage depuis 1977. À compter du 1er octobre 1998, toutes les armes à feu devront être enregistrées dans les cinq années de leur acquisition et faire l'objet d'un Certificat d'enregistrement. Le projet de loi C-68 prévoit aussi des peines plus sévères à l'égard des personnes qui utilisent une arme à feu pour commettre un crime.

La Loi réglementant certaines drogues et autres substances : Projet de loi C-8 (1997)

Cette nouvelle législation est entrée en vigueur le 14 mai 1997. La Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS) a annulé et remplacé la Loi sur les stupéfiants et certaines parties de la Loi sur les aliments et les drogues en 1996. Certaines infractions reliées à la possession, au trafic et à l'importation de certaines drogues contrôlées et à usage restreint sont maintenant ajoutées dans la catégorie Autres drogues. Par conséquent, on doit faire preuve de prudence lorsque l'on compare les données récentes à celles de 1997.

Conduite dangereuse pour éviter la police : Projet de loi C-202 (2000)

Le projet de loi C-202 est entré en vigueur le 30 mars 2000. Cette législation modifie la section 249 du Code criminel et crée une nouvelle infraction pour conduite dangereuse d'un véhicule lorsqu'effectué avec l'intention d'éviter la police.

Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents : projet de loi C-7 (2003)

Les mesures extrajudiciaires favorisées par la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA), sont entrées en vigueur en avril 2003. Ceci comprend la prise d'aucune autre mesure, les avertissements non officiels par la police, les renvois aux programmes communautaires, les mises en garde officielles par la police, les mises en garde par la Couronne, et les programmes de sanctions extrajudiciaires. Il est présumé que les mesures extrajudiciaires sont suffisantes pour tenir responsables les contrevenants non violents qui n'ont pas, par le passé, été reconnus coupables par les tribunaux.

Courses de rue : Projet de loi C-19 (2006)

La Loi C-19, proclamée le 14 décembre 2006, s'attaque au problème des courses de rue en apportant essentiellement quatre modifications au Code criminel. Il établit la définition d'une «course de rue», il crée cinq nouvelles infractions se rapportant aux courses de rue, pour trios de ces nouvelles infractions, il prévoit des peines maximales d'emprisonnement plus élevées que celles prévues actuellement pour la conduite dangereuse ou la négligence criminelle dans la conduite d'un véhicule à moteur, il introduit des ordonnances d'interdiction de conduire obligatoires, comportant une période minimale et une augmentation graduelle de la durée de l'interdiction de conduire en cas de récidive.

L'Enregistrement illégal de films: Projet de loi C-59 (2007)

La Loi C-59, proclamée le 22 juin 2007, s'attaque à l'enregistrement illégal de films dans les salles de cinéma. Pour ce faire, il crée deux infractions au Code criminel : l'enregistrement à des fins personnelles d'un film projeté dans un cinéma – punissable d'un emprisonnement maximal de deux ans; l'enregistrement à des fins commerciales d'un film projeté dans un cinéma – punissable d'un emprisonnement maximal de cinq ans.

La lutte contre les crimes violents : projet de loi C-2 (2008)

Le projet de loi C-2, qui a été sanctionné le 28 février 2008, a fait passer de 14 à 16 ans l'âge de consentement pour les infractions au Code criminel suivantes : contacts sexuels, incitation à des contacts sexuels, exploitation sexuelle, bestialité et exhibitionnisme devant un enfant de moins de 14 ans. En ce qui concerne les agressions sexuelles des niveaux 1, 2 et 3, l'âge des plaignants est passé à moins de 16 ans (auparavant 14 ans).

La conduite avec facultés affaiblies et le défaut de fournir un échantillon de sang comprennent maintenant la distinction entre l'alcool et les drogues (ou une combinaison de drogues). Le défaut ou le refus de fournir un échantillon d'haleine ou le défaut d'obtempérer ou le refus (drogues) sont maintenant passibles d'une peine maximale de 25 ans.

Les nouvelles infractions relatives aux armes à feu sont réparties entre les introductions par effraction pour voler une arme à feu et les vols qualifiés visant une arme à feu, qui sont passibles d'une peine maximale de 25 ans.

La lutte contre les crimes violents : Projet de loi C-2 (2009)

Le projet de loi C-2, qui a été sanctionné le 28 février 2008, la DUC a également créé un nouveau code pour l'exploitation sexuel d'une personne avec une incapacité. Aussi, deux nouvelles infractions relatives aux armes à feu étaient créées : le vol pour voler une arme à feu, et Introduction par effraction pour voler une arme à feu.

Loi pour modifier le Code Criminel (le crime organisé et la protection de participant du système judiciaire) Projet de loi C-14 (2009)

Le projet de loi C-14 est entré en vigueur le 2 octobre, 2009. Par conséquent, deux nouvelles infractions ont été crées : Agression avec une arme ou causant des lésions corporelles contre un policier, et violences avec voies de fait contre un policier.

En 2002, des changements législatifs ont été adoptés en vue d'inclure l'utilisation d'Internet pour commettre des infractions liées à la pornographie juvénile. Ainsi, la variation en pourcentage de cette infraction est calculée pour la période allant de 2003 à 2009.

Loi codifiant le vol d'identité : Project de loi S-4 (2010)

Le projet de loi S-4 est entré en vigueur le 8 janvier 2010. Par conséquent, deux nouvelles infractions ont été créées : Vol d'identité et Fraude d'identité.

Traite de personnes âgées de moins de dix-huit ans : Projet de loi C-268 (2010)

Le projet de loi C-268 est entré en vigueur le 29 juin 2010. Par conséquent, une nouvelle section du Code Criminel était créée; Section 279.011(1), qui serait codifiée au code du DUC existant de Traite des personnes.

Loi pour modifier le Code Criminel (attentat suicide à la bombe) : Projet de loi S-215 (2010)

Le projet de loi S-215 est entré en vigueur le 15 décembre 2010. Cette édiction modifie le Code Criminel pour clarifier que l'attentat suicide à la bombe est inclus dans la définition « d'activité terroriste ». Par conséquent, ils devraient être inclus dans ces infractions DUC : Participation à une activité d'un groupe terroriste, Facilitation d'une activité terroriste, et Se livrer ou charger une personne de se livrer à une activité terroriste.

Vol d'automobile et trafic de biens criminellement obtenus : Projet de loi S-9 (2011)

Le projet de loi S-9 est entré en vigueur le 29 avril 2011. Par conséquent, un nouveau code d'infraction pour le Vol de véhicule à moteur a été créé. Ceci a remplacé les infractions DUC de Vol d'un véhicule à moteur de plus de 5000 $ et Vol d'un véhicule à moteur de 5000 $ et moins.

Possession de biens volés est maintenant divisée en deux catégories; Possession de biens volés de plus de 5000 $ et Possession de biens volés de 5000 $ et moins.

Trois nouveaux codes d'infractions DUC étaient créés : Modification/destruction/enlèvement du numéro d'identification du véhicule (NIV), Trafic de biens volés de plus de 5000 $, et Trafic de biens volés de 5000 $ et moins.

Modification de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRDS) : Projet de loi C-475 (2011)

Le projet de loi C-475 est entré en vigueur le 26 juin 2011. Par conséquent, une nouvelle section de Code Criminel était créée; Section 7.1(1). Cette section serait codifiée à la nouvelle infraction DUC de Précurseur/équipement (méthamphétamine, ecstasy).

Loi sur la sécurité des rues et des communautés : Projet de loi C-10 (2012)

Le projet de loi C-10 est entré en vigueur le 9 août 2012. Par conséquent, deux nouvelles sections de Code Criminel étaient créées; Section 172.2(1) et Section 171.1(1). Section 1712.2(1) sera mise en correspondance avec le code d'infraction DUC existant de Leurre d'un enfant au moyen d'un ordinateur. Section 171.1(1) sera codifiée à la nouvelle infraction DUC de Rendre disponible du matériel sexuellement explicite à une enfant.

Un Acte pour modifier le Code criminel, la Loi sur la preuve au Canada et la Loi sur la protection de l'information: Projet de loi S-7 (2013)

Le 25 avril 2013, le gouvernement du Canada a introduit un nouveau projet de loi intitulé « Un acte pour modifier le Code criminel, la Loi sur la preuve au Canada et la Loi sur la protection de l'information » (Projet de loi S-7). Ce projet de loi est entré en vigueur le 15 juillet 2013.

Le projet de loi amène des changements au Code criminel relatif à l'hébergement des terroristes. Veuillez prendre note du graphique ci-dessous pour les infractions existantes, nouvelles, et expirées comme résultat de cette disposition législative.

Tableau 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1. Les données sont présentées selon Section du Code criminel (titres de rangée) et Statut, Infraction DUC et Description(figurant comme en-tête de colonne).
Section du Code criminel Statut Infraction DUC Description
s 83.18 existante 3713 Participation à une activité d'un groupe terroriste
s 83.181 nouvelle 3721 Quitter le Canada pour participer à une activité d'un groupe terroriste
s 83.19 existante 3714 Facilitation d'une activité terroriste
s 83.191 nouvelle 3722 Quitter le Canada pour faciliter une activité terroriste
s 83.2 existante 3715 Se livrer ou de charger une personne de se livrer à une activité terroriste
s 83.201 nouvelle 3723 Quitter le Canada pour perpétrer une infraction au profit d'un groupe terroriste
s 83.202 nouvelle 3724 Quitter le Canada pour perpétrer une infraction constituant une activité terroriste
s 83.23 expiré 3716 Héberger ou de cacher un terroriste
s 83.23(1)(a) nouvelle-replace 3716 3725 Cacher une personne qui s'est livrée à une activité terroriste constituant une infraction de terrorisme avec une peine d'emprisonnement à perpétuité
s 83.23(1)(b) nouvelle-replace 3716 3726 cacher une personne qui s'est livrée à une activité terroriste constituant une infraction de terrorisme avec une peine autre que l'emprisonnement à perpétuité
s 83.23(2) nouvelle-replace 3716 3727 cacher une personne qui se livrera vraisemblablement à une activité terroriste

Méfaits à l'égard des monuments commémoratifs de guerre : Projet de loi C-217 (2014)

En vertu des articles 430(4.11a)), 430(4.11b)) et 430(4.2) du Code criminel, le Projet de loi C-217 a créé de nouvelles infractions criminelles de méfait à l'égard des monuments commémoratifs de guerre (2177) et de méfait à l'égard d'un bien culturel (2175). Ce projet de loi est en vigueur depuis le 19 juin 2014.

Recrutement - organisation criminelle : Projet de loi C-394 (2014)

Ce projet de loi, en vigueur depuis le 19 juin 2014, criminalise le recrutement de membres par une organisation criminelle en vertu de l'article 467.111 du Code criminel. Les affaires comportant cette infraction se verront attribuer le code d'infraction 3843.

Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d'exploitation : Projet de loi C-36 (2014)

Ce projet de loi, en vigueur depuis le 6 décembre, a créé un certain nombre d'infractions au Code criminel entourant l'industrie du sexe :

1) Nouvelle infraction 3140

  1. 213(1.1) – communiquer, dans le but d'offrir ou de rendre des services sexuels, dans un endroit public ou situé à la vue du public qui est une garderie, un terrain d'école ou un terrain de jeu ou qui est situé à côté d'une garderie ou de l'un ou l'autre de ces terrains. (Déclaration sommaire de culpabilité – ne dépassant pas six mois)
  2. Liée à l'infraction 3130 (213(1)a-c)) – arrêter un véhicule à moteur, gêner la circulation (6 mois)

2) Nouvelle infraction 3141

  1. 213(1)ab) – arrêter un véhicule à moteur, gêner la circulation (6 mois)
  2. Liée à l'infraction 3130 (213(1)a-c)) –- arrêter un véhicule à moteur, gêner la circulation (6 mois)

3) Nouvelle infraction 3145

  1. 286.1(1) – communiquer avec quiconque en vue d'obtenir des services sexuels (max. 5 ans)
  2. Liée à l'infraction 3125 (212(4)) – communiquer pour les services sexuels d'une personne <18 ans (max. 5 ans)

4) Nouvelle infraction 3146

  1. 286.1(2) - communiquer avec quiconque en vue d'obtenir les services sexuels d'une personne <18 ans (max. 10 ans)
  2. Liée à l'infraction 3125 (212(4)) – communiquer pour les services sexuels d'une personne <18 ans (max. 5 ans)

5) Nouvelle infraction 3150

  1. 286.2(1) – avantage matériel provenant de la prestation de services sexuels (vivre des produits de la prostitution) (max. 10 ans)
  2. Liée à l'infraction 3115 (212(2)) – vivre des produits de la prostitution d'une personne <18 ans (max. 14 ans)

6) Nouvelle infraction 3151

  1. 286.2(2) – avantage matériel provenant de la prestation de services sexuels (vivre des produits de la prostitution) d'une personne <18 ans (max. 14 ans)
  2. Liée à l'infraction 3115 (212(2)) – vivre des produits de la prostitution d'une personne <18 ans (max. 14 ans)

7) Nouvelle infraction 3155

  1. 286.3(1) – proxénétisme (max. 14 ans)
  2. Liée à l'infraction 3120 (212(1)a-j)) – offrir/solliciter/entraîner, etc., aux fins de rapports sexuels illicites (vise également d'autres infractions au Code criminel) (max. 10 ans)

8) Nouvelle infraction 3156

  1. 286.3(2) – proxénétisme <18ans (max. 14 ans)
  2. Liée à l'infraction 3120 (212(1)a-j)) – offrir/solliciter/entraîner, etc., aux fins de rapports sexuels illicites (vise également d'autres infractions au Code criminel) (max. 10 ans)

9) Nouvelle infraction 3160

  1. 286.4 – publicité de services sexuels (max. 5 ans)

10) Nouvelles infractions 3165, 3166, 3167, 3168

  1. S170(ab) et S171(ab), sont diviser en quatre nouvelles infractions pour remplacer 3120 (170(ab), 171(ab), 212.1(a-j)), qui es expiré
    1. 3165 – nouvelle infraction (170(a)) — parent/tuteur, amène <16 (max. 10 ans)
    2. 3166 – nouvelle infraction (170(b)) — parent/tuteur, amène 16-17 (max. 5 ans)
    3. 3167 – nouvelle infraction (171(a)) — occupant, permettre <16 (max. 5 ans)
    4. 3168 – nouvelle infraction (171(b)) — occupant, permettre 16-17 (max. 2 ans)

Comparaison des données du Programme DUC avec celles des tribunaux et des services correctionnels

Il est difficile de comparer les données déclarées par les services de police avec celles qui proviennent d'autres secteurs du système de justice pénale (tribunaux et services correctionnels). Aucune unité de dénombrement (c'est-à-dire les affaires, les infractions, les accusations, les causes ou les personnes) n'est définie de la même façon dans les principales composantes du système judiciaire. Comme on l'a noté, les accusations effectivement portées peuvent être différentes de l'infraction la plus grave en fonction de laquelle les affaires sont déclarées. En outre, le nombre et la nature des accusations portées par la police peuvent changer avant la tenue ou lors d'un procès. Les intervalles de temps entre les diverses étapes du processus judiciaire rendent également difficiles les comparaisons.