Exactitude des données Statistique de l’état civil – Base de données sur les décès

(Numéro de l’Enquête 3233)

Couverture

Comme l'enregistrement des décès est exigé par la loi dans chaque province et territoire du Canada, la déclaration est virtuellement complète. Le sous dénombrement est jugé minime, mais est néanmoins surveillé. Il peut être dû au fait que des enregistrements sont transmis après la date limite, mais cette situation est beaucoup moins courante que pour les enregistrements de naissance. Le certificat d'enregistrement de décès est exigé pour l'obtention du permis d'inhumer ou de disposer de la dépouille, ainsi que pour le règlement de la succession, ce qui motive la parenté ou les agents officiels à remplir rapidement le formulaire d'enregistrement. Il arrive que des décès soient enregistrés par les autorités locales, mais que les documents pertinents ne soient pas transmis au registraire de la province ou du territoire avant la date limite. Pour 1996, ces cas représentaient environ 400 décès, six années après l'année du décès (enregistrements tardifs cumulés), soit deux dixièmes de pour cent du nombre total d'enregistrements.

D'autres cas d'enregistrements tardifs ou manquants correspondent à des dépouilles non identifiés ou à des décès de résidents du Canada survenus à l'étranger. Pour les dépouilles non identifiées, il est d'usage de considérer la date de la découverte comme étant la date du décès. Habituellement, les décès de personnes non identifiées représentent moins de dix cas par an. En ce qui concerne les décès survenus à l'étranger, seuls ceux survenus aux États Unis sont déclarés régulièrement à Statistique Canada et, pour ceux ci, des résumés d'enregistrement de décès sont transmis à Statistique Canada par environ 20 États américains. Le National Center for Health Statistics (NCHS) des États Unis montre qu'en 2000, 635 décès de résidents du Canada sont survenus aux États Unis, mais que 280 enregistrements de décès ont été envoyés à Statistique Canada par les registraires des États. La Division de la statistique de la santé examine avec les registraires des provinces, des territoires et des États le moyen d'accroître les échanges d'enregistrements entre autorités compétentes à des fins statistiques et administratives.

Les décès de membres du cadre actif des Forces canadiennes sont également sous dénombrés. Les décès de Canadiens survenus outre mer pendant qu'ils sont en activité de service dans les Forces armées ne sont pas inclus dans les bases de données de Statistique Canada, parce qu'ils ne sont pas enregistrés par les provinces et territoires. La Division de la statistique de la santé examine avec des représentants du ministère de la Défense nationale des moyens d'établir un formulaire d'enregistrement de décès pour ce ministère, en s'appuyant sur le modèle de formulaire élaboré par le Conseil de la statistique de l'état civil du Canada.

Le surdénombrement est minime. Des décès de non résidents survenus au Canada sont enregistrés, mais sont exclus de la plupart des totalisations. Les enregistrements de décès en double sont repérés durant les opérations de traitement ordinaires effectuées sur chaque sous ensemble provincial ou territorial d'enregistrements, ainsi que lors de vérifications interprovinciales supplémentaires. Les cas éventuels d'enregistrements en double sont résolus en se reportant aux copies sur microfilm ou aux images optiques des formulaires d'enregistrement ou en consultant les bureaux provinciaux et territoriaux de l'état civil pertinents.

Taux de réponse

Réponse partielle

Pour la période de 1997 à 2000, les taux de réponse varient de 99 % à 100 % pour la plupart des variables démographiques et géographiques figurant dans la Base de données sur la mortalité (âge, sexe, province et division de recensement de résidence). Pour le lieu de naissance et l’état matrimonial de la personne décédée, les taux de réponse sont de l’ordre de 95 % à 97 % à l’échelle nationale, mais ils sont de 100 % si l’on exclut le Québec. Pour la cause initiale du décès, les taux de réponse ont généralement augmenté durant la période de référence, pour passer de 97,7 % pour les données de 1997, à 98,9 % pour 1998, à 99,4 % pour 1999 et à 99,3 pour 2000, tandis que pour le nom et la date de naissance, ils sont de 100 %. La déclaration des codes postaux s’est améliorée, pour passer de 69 % des décès en 1997, à 76 % en 1998 et à 89 % de 1998 à 2000. La déclaration du lieu de naissance de la mère et du père de la personne décédée demeure médiocre, le taux national n’étant que de 35 %. Le Québec et l’Ontario recueillent cette information sur le formulaire d’enregistrement, mais n’incluent pas la variable dans le fichier électronique transmis à Statistique Canada.

Autres questions concernant l’exactitude des données

Âge au moment du décès des personnes de plus de 100 ans

Les démographes Bourbeau et Lebel ont comparé les données sur la mortalité et les données de recensement du Canada à celles d’autres pays et ont conclu que le nombre de centenaires semble assez élevé comparativement à d’autres pays industrialisés. Étant donné l’absence d’un système d’enregistrement des données de l’état civil au Canada avant 1921 et les taux élevés d’immigration au Canada, il est difficile de déterminer si le nombre de personnes de 100 ans et plus est surestimé. Chaque année, le fichier de données sur les décès fait l’objet d’une vérification en vue de déterminer si les valeurs aberrantes d’âge et de date de naissance sont dues à des erreurs de saisie. On s’efforce, dans la mesure du possible, d’obtenir une annonce nécrologique pour les plus âgés des vieillards. La comparaison à d’autres sources de données est difficile, particulièrement dans le cas des immigrants. Quand le certificat de naissance n’est pas disponible, il se peut que l’âge surestimé ait été utilisé systématiquement dans d’autres documents, comme l’inscription au régime provincial d’assurance-maladie, la déclaration de revenus et le recensement.

Certificat de cause de décès

Lorsqu’une personne meurt, le médecin traitant, ou le coroner, ou un médecin légiste ou une autre personne autorisée remplit le certificat médical de décès. Le certificat doit être consigné avec les causes antécédentes immédiates, la cause initiale du décès, les autres états morbides importants, la nature du décès (par exemple, naturel, accidentel, suicide, homicide) et d’autres renseignements sur les traumatismes.

ESCC 2009 – Sous–échantillon (EASS) : Cliché d’enregistrement

Fichier maître – 12 mois

Juin 2010

Fichier maître – 12 mois – Juin 2010
Variable Longueur Position Concept
VERDATE 8 0001 – 0008 Date de création du fichier
REFPER 13 0009 – 0021 Période de référence
SAMPLEID 20 0022 – 0041 Identificateur du ménage
PERSONID 2 0042 – 0043 Identificateur de la personne sélectionnée – interview santé
GEO_PRV 2 0044 – 0045 Province de résidence du répondant
GEODPC 6 0046 – 0051 Code postal – (D)
GEODHR4 4 0052 – 0055 Région sociosanitaire de résidence du répondant – (D)
GEODSHR 6 0056 – 0061 Entité infrarégionale sociosanitaire (Québec) – (D)
GEODDHA 4 0062 – 0065 District Health Authority (DHA) de la Nouvelle–Écosse
GEODLHA 3 0066 – 0068 Local Health Authority de la Colombie–Britannique – (D)
GEODLHN 4 0069 – 0072 Réseaux locaux intégrés de santé – (LHIN) – Ontario – (D)
GEODDA06 8 0073 – 0080 Aire de diffusion du Recensement de 2006 (D)
GEODFED 5 0081 – 0085 Circonscription électorale fédérale – (D)
GEODCSD 7 0086 – 0092 Subdivision de recensement – (D)
GEODCD 4 0093 – 0096 Division de recensement – (D)
GEODSAT 1 0097 – 0097 Genre de classification des secteurs statistiques – (D)
GEODCMA6 3 0098 – 0100 Région métropolitaine du Recensement de 2006 – (D)
GEODPG09 2 0101 – 0102 Groupe de régions socio–sanitaires homologues – (D)
GEODUR 1 0103 – 0103 Région urbaine et rurale
GEODUR2 1 0104 – 0104 Région urbaine et rurale – 2 niveaux – (D)
GEODPSZ 1 0105 – 0105 Groupe de taille de population – (D)
SAM_CP 6 0106 – 0111 Période de collecte de l'échantillon
SAM_TYP 1 0112 – 0112 Type d'échantillon
SAMDSHR 1 0113 – 0113 Permission de partager les données – (D)
SAMDLNK 1 0114 – 0114 Permission de jumeler les données – (D)
ADM_STA 2 0115 – 0116 État de réponse après traitement des données
ADM_PRX 1 0117 – 0117 Composante santé complétée par procuration
ADM_YOI 4 0118 – 0121 Année de l'interview
ADM_MOI 2 0122 – 0123 Mois de l'interview
ADM_DOI 2 0124 – 0125 Jour de l'interview
ADM_N09 1 0126 – 0126 Interview effectuée au téléphone ou en face à face
ADM_N10 1 0127 – 0127 Répondant seul durant l'interview
ADM_N11 1 0128 – 0128 Réponses biaisées par la présence d'une autre personne
ADM_N12 2 0129 – 0130 Langue de l'interview
ADM_LHH 1 0131 – 0131 Langue de préférence – interview du ménage
DHH_AGE 3 0132 – 0134 Âge
DHH_YOB 4 0135 – 0138 Année de naissance
DHH_MOB 2 0139 – 0140 Mois de naissance
DHH_DOB 2 0141 – 0142 Jour de naissance
DHH_SEX 1 0143 – 0143 Sexe
DHH_MS 2 0144 – 0145 État matrimonial
DHHDSAGE 3 0146 – 0148 Âge du conjoint
DHHDYKD 2 0149 – 0150 Nombre de personnes de 15 ans ou moins dans le ménage – (D)
DHHDOKD 2 0151 – 0152 Nombre de dépendants de 16 ou 17 ans dans le ménage – (D)
DHHDLE5 2 0153 – 0154 Nombre de personnes de 5 ans ou moins dans le ménage – (D)
DHHD611 2 0155 – 0156 Nombre de personnes de 6 à 11 ans dans le ménage – (D)
DHHDL12 2 0157 – 0158 Nombre de personnes de moins de 12 ans dans le ménage – (D)
DHHDL18 2 0159 – 0160 Nombre de personnes de moins de 18 ans dans le ménage
DHHDLVG 2 0161 – 0162 Dispositions de vie du répondant sélectionné – (D)
DHHDECF 2 0163 – 0164 Type de ménage – (D)
DHHDHSZ 2 0165 – 0166 Taille de ménage – (D)
GEN_01 1 0167 – 0167 Évaluation personnelle de la santé
GEN_02 1 0168 – 0168 Évaluation personnelle de la santé par comparativement à l'an dernier
GEN_02A2 2 0169 – 0170 Satisfaction de vie en général
GEN_02B 1 0171 – 0171 Évaluation personnelle de la santé mentale
GEN_07 1 0172 – 0172 Stress perçu dans la vie
GEN_08 1 0173 – 0173 A travaillé à un emploi ou entreprise
GEN_09 1 0174 – 0174 Évaluation personnelle du stress au travail
GEN_10 1 0175 – 0175 Sentiment d'appartenance à la communauté locale
GENDHDI 1 0176 – 0176 Santé perçue
GENDMHI 1 0177 – 0177 Santé mentale perçue
GENGSWL 1 0178 – 0178 Satisfaction de vie en général
MAM_037 1 0179 – 0179 Enceinte actuellement
HWT_2 2 0180 – 0181 Taille / autodéclarée
HWT_2A 2 0182 – 0183 Taille – hauteur exacte de 1'0" à 1'11" / autodéclarée
HWT_2B 2 0184 – 0185 Taille – hauteur exacte de 2'0" à 2'11" / autodéclarée
HWT_2C 2 0186 – 0187 Taille – hauteur exacte de 3'0" à 3'11" / autodéclarée
HWT_2D 2 0188 – 0189 Taille – hauteur exacte de 4'0" à 4'11" / autodéclarée
HWT_2E 2 0190 – 0191 Taille – hauteur exacte de 5'0" à 5'11" / autodéclarée
HWT_2F 2 0192 – 0193 Taille – hauteur exacte de 6'0" à 6'11" / autodéclarée
HWT_3 3 0194 – 0196 Poids / autodéclaré
HWT_N4 1 0197 – 0197 Poids – unité de mesure en livres/kilogrammes / autodéclaré
HWT_4 1 0198 – 0198 Opinion du répondant à propos de son poids – autodéclaré
HWTDHTM 5.3 0199 – 0203 Taille (mètres) / autodéclarée – (D)
HWTDWTK 6.2 0204 – 0209 Poids (kilogrammes) / autodéclaré – (D)
HWTDBMI 6.2 0210 – 0215 Indice de la masse corporelle (IMC) / autodéclaration – (D)
HWTDISW 2 0216 – 0217 Classification IMC (18 +) / autodéclaration – standard internal – (D)
HWTDCOL 1 0218 – 0218 Classification IMC (12 à 17) / autodéclaration – système Cole – (D)
CCC_031 1 0219 – 0219 Fait de l'asthme
CCC_035 1 0220 – 0220 Asthme – a eu des symptômes ou des crises
CCC_036 1 0221 – 0221 Asthme – a pris des médicaments
CCC_051 1 0222 – 0222 Souffre d'arthrite
CCC_061 1 0223 – 0223 A des maux de dos autres que la fibromyalgie et l'arthrite
CCC_071 1 0224 – 0224 Fait de l'hypertension
CCC_072 1 0225 – 0225 Déjà été diagnostique pour l'hypertension
CCC_073 1 0226 – 0226 Médicaments – l'hypertension – dernier mois
CCC_073A 1 0227 – 0227 Enceinte lorsque diagnostiqué avec hypertension la 1ère fois
CCC_073B 1 0228 – 0228 Autre que pendant grossesse – diagnostiqué avec hypertension
CCC_081 1 0229 – 0229 A des migraines
CCC_091 1 0230 – 0230 Atteint d'une MPOC
CCC_101 1 0231 – 0231 Est atteint du diabète
CCC_102 3 0232 – 0234 Diabète – âge au premier diagnostique
CCC_10A 1 0235 – 0235 Diabète – diagnostique – durant grossesse
CCC_10B 1 0236 – 0236 Diabète – diagnostique – autre que durant grossesse
CCC_10C 2 0237 – 0238 Diabète – quand après diagnostique a commencé insuline
CCC_105 1 0239 – 0239 Diabète – prend de l'insuline actuellement
CCC_106 1 0240 – 0240 Diabète – pris pilules pour contrôler le niveau de sucre
CCC_121 1 0241 – 0241 Souffre d'une maladie cardiaque
CCC_131 1 0242 – 0242 Souffre d'un cancer
CCC_31A 1 0243 – 0243 Déjà souffre d'un cancer
CCC_141 1 0244 – 0244 Souffre d'ulcères à l'estomac ou à l'intestin
CCC_151 1 0245 – 0245 Est atteint de troubles dus à accident vasculaire cérébral
CCC_161 1 0246 – 0246 Est atteint d'incontinence urinaire
CCC_171 1 0247 – 0247 Est atteint de troubles intestinaux / Crohn ou colite
CCC_17A 1 0248 – 0248 Genre de trouble intestinaux
CCC_181 1 0249 – 0249 Est atteint d'Alzheimer ou autre démence cérébrale
CCC_280 1 0250 – 0250 Est atteint d'un trouble de l'humeur
CCC_290 1 0251 – 0251 Est atteint d'un trouble d'anxiété
CCCDDIA 1 0252 – 0252 Type de diabète
DOHUI 1 0253 – 0253 Indice de l’état de santé – Indicateur d'inclusion – (F)
HUI_01 1 0254 – 0254 Vision – lire journal sans lunettes / verres de contact
HUI_02 1 0255 – 0255 Vision – lire journal avec lunettes / verres de contact
HUI_03 1 0256 – 0256 Vision – capable de voir
HUI_04 1 0257 – 0257 Vision – reconnaître un ami sans lunettes / verres de contact
HUI_05 1 0258 – 0258 Vision – reconnaître un ami avec lunettes / verres de contact
HUI_06 1 0259 – 0259 Ouïe – dans un groupe sans prothèse auditive
HUI_07 1 0260 – 0260 Ouïe – dans un groupe avec prothèse auditive
HUI_07A 1 0261 – 0261 Ouïe – capable d'entendre
HUI_08 1 0262 – 0262 Ouïe – dans une pièce silencieuse sans prothèse auditive
HUI_09 1 0263 – 0263 Ouïe – dans une pièce silencieuse avec une prothèse auditive
HUI_10 1 0264 – 0264 Élocution – parfaitement compris par des inconnus
HUI_11 1 0265 – 0265 Élocution – partiellement compris par des inconnus
HUI_12 1 0266 – 0266 Élocution – parfaitement compris par non inconnus
HUI_13 1 0267 – 0267 Élocution – partiellement compris par non inconnus
HUI_14 1 0268 – 0268 Mobilité – marche sans difficulté et sans support
HUI_15 1 0269 – 0269 Mobilité – capable de marcher
HUI_16 1 0270 – 0270 Mobilité – a besoin d'un appareil pour marcher
HUI_17 1 0271 – 0271 Mobilité – a besoin de l'aide d'une personne pour marcher
HUI_18 1 0272 – 0272 Mobilité – a besoin d'un fauteuil roulant
HUI_19 1 0273 – 0273 Mobilité – fréquence d'utilisation d'un fauteuil roulant
HUI_20 1 0274 – 0274 Mobilité – a besoin d'aide / se déplacer / fauteuil roulant
HUI_21 1 0275 – 0275 Dextérité – capable de saisir et manipuler des petits objets
HUI_22 1 0276 – 0276 Dextérité – a besoin d'aide / limitations des mains
HUI_23 1 0277 – 0277 Dextérité – a besoin d'aide avec des tâches
HUI_24 1 0278 – 0278 Dextérité – a besoin d'équipment spécial / limitations mains
HUI_25 1 0279 – 0279 Émotion – évaluation personnelle
HUI_26 1 0280 – 0280 Cognition – capacité de se souvenir des choses
HUI_27 1 0281 – 0281 Cognition – capacité à penser et à résoudre les problèmes
HUIDVIS 2 0282 – 0283 Vision (code fonctionnel) – (D)
HUIDHER 2 0284 – 0285 L’ouïe (code fonctionnel) – (D)
HUIDSPE 1 0286 – 0286 Élocution (code fonctionnel) – (D)
HUIDMOB 2 0287 – 0288 Marche (mobilité) (code fonctionnel) – (D)
HUIDDEX 2 0289 – 0290 Dextérité (code fonctionnel) – (D)
HUIDEMO 1 0291 – 0291 Émotion (code fonctionnel) – (D)
HUIDCOG 2 0292 – 0293 Troubles de cognition – code fonctionnel – (D)
HUIDHSI 6.3 0294 – 0299 Indice de l'état de la santé (HUI3) – (D)
HUP_01 1 0300 – 0300 Habituellement sans douleurs/malaises
HUP_02 1 0301 – 0301 Douleurs/malaises – intensité habituelle
HUP_03 1 0302 – 0302 Douleurs et malaises – nombre d'activités empêchées
HUPDPAD 1 0303 – 0303 Douleur (code fonctionnel) – (D)
HCU_1AA 1 0304 – 0304 A un médecin régulier
HCU_1BA 1 0305 – 0305 Raison pas de médecin – n'en a pas dans la région
HCU_1BB 1 0306 – 0306 Raison pas de médecin – aucun ne prend de nouveau patient
HCU_1BC 1 0307 – 0307 Raison pas de médecin – pas essayé d’en avoir un
HCU_1BD 1 0308 – 0308 Raison pas de médecin – est parti / retraité
HCU_1BE 1 0309 – 0309 Raison pas de médecin – autre
HCU_1A1 1 0310 – 0310 Fréquente endroit lorsque malade/besoin conseils sur santé
HCU_1A2 2 0311 – 0312 Genre d'endroit fréquenté
HCU_1AC 2 0313 – 0314 Langue parlée avec médecin
CHP_01 1 0315 – 0315 A passé la nuit comme patient
CHP_02 3 0316 – 0318 Nombre de nuits comme patient
CHP_03 1 0319 – 0319 Consulté un médecin de famille/omnipraticien
CHP_04 3 0320 – 0322 Nombre de consultations – médecin de famille/omnipraticien
CHP_05 2 0323 – 0324 Lieu de la plus récente consultation
CHP_06 1 0325 – 0325 Consulté un spécialiste de la vue
CHP_07 2 0326 – 0327 Nombre de consultations – spécialiste de la vue
CHP_08 1 0328 – 0328 Consulté un autre médecin
CHP_09 3 0329 – 0331 Nombre de consultations – autre médecin
CHP_10 2 0332 – 0333 Lieu de la plus récente consultation
CHP_11 1 0334 – 0334 Consulté une infirmière
CHP_12 3 0335 – 0337 Nombre de consultations – infirmière
CHP_13 2 0338 – 0339 Lieu de la plus récente consultation
CHP_14 1 0340 – 0340 Consulté un dentiste ou orthodontiste
CHP_15 3 0341 – 0343 Nombre de consultations – dentiste ou orthodontiste
CHP_16 1 0344 – 0344 Consulté un chiropraticien
CHP_17 3 0345 – 0347 Nombre de consultations – chiropraticien
CHP_18 1 0348 – 0348 Consulté un physiothérapeute
CHP_19 3 0349 – 0351 Nombre de consultations – physiothérapeute
CHP_20 1 0352 – 0352 Consulté un psychologue
CHP_21 3 0353 – 0355 Nombre de consultations – psychologue
CHP_22 1 0356 – 0356 Consulté une travailleuse sociale
CHP_23 3 0357 – 0359 Nombre de consultations – travailleuse sociale
CHP_24 1 0360 – 0360 Consulté un orthophoniste/audiologiste/ergothérapeute
CHP_25 3 0361 – 0363 Nombre de consultations – orthophoniste/audiologiste/ergothérapeute
CHPDMDC 3 0364 – 0366 Nombre de consultations avec des médecins – (D)
CHPFCOP 1 0367 – 0367 Consultations avec professionnels de la santé – (F)
RAC_1 1 0368 – 0368 A de la difficulté à faire des activités
RAC_2A 1 0369 – 0369 Réduit genre/quantité d'activités – à la maison
RAC_2B1 1 0370 – 0370 Réduit genre/quantité d'activités – à l'école
RAC_2B2 1 0371 – 0371 Réduit genre/quantité d'activités – au travail
RAC_2C 1 0372 – 0372 Réduit genre/quantité d'activités – autres activités
RAC_5 2 0373 – 0374 Cause du problème de santé
RACDIMP 1 0375 – 0375 Répercussion des problèmes de santé – (D)
RACDPAL 1 0376 – 0376 Participation et activité limitée – (D)
DOADL 1 0377 – 0377 Activités de tous les jours – Indicateur d'inclusion – (F)
ADL_01 1 0378 – 0378 A besoin de l'aide – pour préparer les repas
ADL_02 1 0379 – 0379 A besoin de l'aide – rendre à des rendez–vous/commissions
ADL_03 1 0380 – 0380 A besoin de l'aide – pour accomplir les tâches ménagères
ADL_04 1 0381 – 0381 A besoin de l'aide – pour les soins personnels
ADL_05 1 0382 – 0382 A besoin de l'aide – pour se déplacer dans la maison
ADL_06 1 0383 – 0383 A besoin de l'aide – s'occuper de ses finances personnelles
ADLF6R 1 0384 – 0384 Besoin d'aide pour des tâches – (F)
FLU_160 1 0385 – 0385 A déjà reçu un vaccin contre la grippe
FLU_162 1 0386 – 0386 A reçu vaccin contre la grippe – dernière fois
FLU_164 2 0387 – 0388 A reçu vaccin contre la grippe – quel mois
FLU_165 1 0389 – 0389 A reçu vaccin contre la grippe – année courante/dernière
FLU_66A 1 0390 – 0390 Aucun vaccin – pas eu l'occasion de s'en occuper
FLU_66B 1 0391 – 0391 Aucun vaccin – pas nécessaire selon le répondant
FLU_66C 1 0392 – 0392 Aucun vaccin – pas nécessaire selon le médecin
FLU_66D 1 0393 – 0393 Aucun vaccin – responsabilités personnelles / familiales
FLU_66E 1 0394 – 0394 Aucun vaccin – non disponible lorsqu'il était requis
FLU_66F 1 0395 – 0395 Aucun vaccin – non disponible dans la région
FLU_66G 1 0396 – 0396 Aucun vaccin – délai d'attente trop long
FLU_66H 1 0397 – 0397 Aucun vaccin – problèmes de transport
FLU_66I 1 0398 – 0398 Aucun vaccin – problème de langue
FLU_66J 1 0399 – 0399 Aucun vaccin – coût
FLU_66K 1 0400 – 0400 Aucun vaccin – ne savait pas où aller
FLU_66L 1 0401 – 0401 Aucun vaccin – peur
FLU_66M 1 0402 – 0402 Aucun vaccin – mauvaise réaction au dernier vaccin
FLU_66O 1 0403 – 0403 Aucun vaccin – incapable sortir domicile/problème de santé
FLU_66N 1 0404 – 0404 Aucun vaccin – autre
FVC_1A 1 0405 – 0405 Boit des jus de fruits – unité de déclaration
FVC_1B 2 0406 – 0407 Boit des jus de fruits – nombre de fois par jour
FVC_1C 2 0408 – 0409 Boit des jus de fruits – nombre de fois par semaine
FVC_1D 3 0410 – 0412 Boit des jus de fruits – nombre de fois par mois
FVC_1E 3 0413 – 0415 Boit des jus de fruits – nombre de fois par année
FVC_2A 1 0416 – 0416 Mange des fruits – unité de déclaration
FVC_2B 2 0417 – 0418 Mange des fruits – nombre de fois par jour
FVC_2C 2 0419 – 0420 Mange des fruits – nombre de fois par semaine
FVC_2D 3 0421 – 0423 Mange des fruits – nombre de fois par mois
FVC_2E 3 0424 – 0426 Mange des fruits – nombre de fois par année
FVC_3A 1 0427 – 0427 Mange de la salade verte – unité de déclaration
FVC_3B 2 0428 – 0429 Mange de la salade verte – nombre de fois par jour
FVC_3C 2 0430 – 0431 Mange de la salade verte – nombre de fois par semaine
FVC_3D 3 0432 – 0434 Mange de la salade verte – nombre de fois par mois
FVC_3E 3 0435 – 0437 Mange de la salade verte – nombre de fois par année
FVC_4A 1 0438 – 0438 Mange des pommes de terre – unité de déclaration
FVC_4B 2 0439 – 0440 Mange des pommes de terre – nombre de fois par jour
FVC_4C 2 0441 – 0442 Mange des pommes de terre – nombre de fois par semaine
FVC_4D 3 0443 – 0445 Mange des pommes de terre – nombre de fois par mois
FVC_4E 3 0446 – 0448 Mange des pommes de terre – nombre de fois par année
FVC_5A 1 0449 – 0449 Mange des carottes – unité de déclaration
FVC_5B 2 0450 – 0451 Mange des carottes – nombre de fois par jour
FVC_5C 2 0452 – 0453 Mange des carottes – nombre de fois par semaine
FVC_5D 3 0454 – 0456 Mange des carottes – nombre de fois par mois
FVC_5E 3 0457 – 0459 Mange des carottes – nombre de fois par année
FVC_6A 1 0460 – 0460 Mange d'autres légumes – unité de déclaration
FVC_6B 2 0461 – 0462 Mange d'autres légumes – nombre de portions par jour
FVC_6C 2 0463 – 0464 Mange d'autres légumes – nombre de portions par semaine
FVC_6D 3 0465 – 0467 Mange d'autres légumes – nombre de portions par mois
FVC_6E 3 0468 – 0470 Mange d'autres légumes – nombre de portions par année
FVCDJUI 5.1 0471 – 0475 Consommation quotidienne – jus de fruits – (D)
FVCDFRU 5.1 0476 – 0480 Consommation quotidienne – fruits – (D)
FVCDSAL 5.1 0481 – 0485 Consommation quotidienne – salade verte – (D)
FVCDPOT 5.1 0486 – 0490 Consommation quotidienne – pommes de terre – (D)
FVCDCAR 5.1 0491 – 0495 Consommation quotidienne – carottes – (D)
FVCDVEG 5.1 0496 – 0500 Consommation quotidienne – autres légumes – (D)
FVCDTOT 5.1 0501 – 0505 Consommation quotidienne – total fruits et légumes – (D)
FVCGTOT 1 0506 – 0506 Consommation quotidienne – total fruits et légumes – (D, G)
PAC_1A 1 0507 – 0507 Activité / 3 derniers mois – marche pour l'exercice
PAC_1B 1 0508 – 0508 Activité / 3 derniers mois – jardinage ou travaux extérieur
PAC_1C 1 0509 – 0509 Activité / 3 derniers mois – natation
PAC_1D 1 0510 – 0510 Activité / 3 derniers mois – bicyclette
PAC_1E 1 0511 – 0511 Activité / 3 derniers mois – danse moderne ou danse sociale
PAC_1F 1 0512 – 0512 Activité / 3 derniers mois – exercices à la maison
PAC_1G 1 0513 – 0513 Activité / 3 derniers mois – hockey sur glace
PAC_1H 1 0514 – 0514 Activité / 3 derniers mois – patinage sur glace
PAC_1I 1 0515 – 0515 Activité / 3 derniers mois – patin à roues alignées
PAC_1J 1 0516 – 0516 Activité / 3 derniers mois – jogging ou course
PAC_1K 1 0517 – 0517 Activité / 3 derniers mois – golf
PAC_1L 1 0518 – 0518 Activité / 3 derniers mois – classe d'exercices ou aérobie
PAC_1M 1 0519 – 0519 Activité / 3 derniers mois – ski alpin ou planche à neige
PAC_1N 1 0520 – 0520 Activité / 3 derniers mois – quilles
PAC_1O 1 0521 – 0521 Activité / 3 derniers mois – baseball ou balle molle
PAC_1P 1 0522 – 0522 Activité / 3 derniers mois – tennis
PAC_1Q 1 0523 – 0523 Activité / 3 derniers mois – poids et haltères
PAC_1R 1 0524 – 0524 Activité / 3 derniers mois – pêche
PAC_1S 1 0525 – 0525 Activité / 3 derniers mois – volley–ball
PAC_1T 1 0526 – 0526 Activité / 3 derniers mois – basketball (ballon panier)
PAC_1Z 1 0527 – 0527 Activité / 3 derniers mois – Soccer
PAC_1U 1 0528 – 0528 Activité / 3 derniers mois – Autre
PAC_1V 1 0529 – 0529 Activité / 3 derniers mois – Aucune activité physique
PAC_1W 1 0530 – 0530 Activité / 3 derniers mois – autre (#2)
PAC_1X 1 0531 – 0531 Activité / 3 derniers mois – autre (#3)
PAC_2A 3 0532 – 0534 Nombre de fois / 3 mois – marche pour l'exercice
PAC_3A 1 0535 – 0535 Temps consacré – marche pour l'exercice
PAC_2B 3 0536 – 0538 Nombre de fois / 3 mois – jardinage/travaux à l'extérieur
PAC_3B 1 0539 – 0539 Temps consacré – jardinage ou travaux extérieurs
PAC_2C 3 0540 – 0542 Nombre de fois / 3 mois – natation
PAC_3C 1 0543 – 0543 Temps consacré – natation
PAC_2D 3 0544 – 0546 Nombre de fois / 3 mois – bicyclette
PAC_3D 1 0547 – 0547 Temps consacré – bicyclette
PAC_2E 3 0548 – 0550 Nombre de fois / 3 mois – danse moderne / sociale
PAC_3E 1 0551 – 0551 Temps consacré – danse moderne ou sociale
PAC_2F 3 0552 – 0554 Nombre de fois / 3 mois – exercices à la maison
PAC_3F 1 0555 – 0555 Temps consacré – exercices à la maison
PAC_2G 3 0556 – 0558 Nombre de fois / 3 mois – hockey sur glace
PAC_3G 1 0559 – 0559 Temps consacré – hockey sur glace
PAC_2H 3 0560 – 0562 Nombre de fois / 3 mois – patinage sur glace
PAC_3H 1 0563 – 0563 Temps consacré – patinage sur glace
PAC_2I 3 0564 – 0566 Nombre de fois / 3 mois – patin à roues alignées
PAC_3I 1 0567 – 0567 Temps consacré – patin à roues alignées
PAC_2J 3 0568 – 0570 Nombre de fois / 3 mois – jogging ou course
PAC_3J 1 0571 – 0571 Temps consacré – jogging ou course
PAC_2K 3 0572 – 0574 Nombre de fois / 3 mois – golf
PAC_3K 1 0575 – 0575 Temps consacré – golf
PAC_2L 3 0576 – 0578 Nombre de fois / 3 mois – classe d'exercices ou aérobie
PAC_3L 1 0579 – 0579 Temps consacré – classe d'exercices ou aérobie
PAC_2M 3 0580 – 0582 Nombre de fois / 3 mois – ski alpin ou planche à neige
PAC_3M 1 0583 – 0583 Temps consacré – ski alpin ou planche à neige
PAC_2N 3 0584 – 0586 Nombre de fois / 3 moins – quilles
PAC_3N 1 0587 – 0587 Temps consacré – quilles
PAC_2O 3 0588 – 0590 Nombre de fois / 3 mois – baseball ou balle molle
PAC_3O 1 0591 – 0591 Temps consacré – baseball ou balle molle
PAC_2P 3 0592 – 0594 Nombre de fois / 3 mois – tennis
PAC_3P 1 0595 – 0595 Temps consacré – tennis
PAC_2Q 3 0596 – 0598 Nombre de fois / 3 mois – poids et haltères
PAC_3Q 1 0599 – 0599 Temps consacré – poids et haltères
PAC_2R 3 0600 – 0602 Nombre de fois / 3 mois – pêche
PAC_3R 1 0603 – 0603 Temps consacré – pêche
PAC_2S 3 0604 – 0606 Nombre de fois / 3 mois – volley–ball
PAC_3S 1 0607 – 0607 Temps consacré – volley–ball
PAC_2T 3 0608 – 0610 Nombre de fois / 3 mois – basketball
PAC_3T 1 0611 – 0611 Temps consacré – basketball (ballon panier)
PAC_2Z 3 0612 – 0614 Nombre de fois / 3 mois – soccer
PAC_3Z 1 0615 – 0615 Temps consacré – soccer
PAC_2U 3 0616 – 0618 Nombre de fois / 3 mois – autre activité (#1)
PAC_3U 1 0619 – 0619 Temps consacré – autre activité (#1)
PAC_2W 3 0620 – 0622 Nombre de fois / 3 mois – autre activité (#2)
PAC_3W 1 0623 – 0623 Temps consacré – autre activité (#2)
PAC_2X 3 0624 – 0626 Nombre de fois – autre activité (#3)
PAC_3X 1 0627 – 0627 Temps consacré – autre activité (#3)
PAC_7 1 0628 – 0628 Se rendre au travail ou école en marchant / 3 derniers mois
PAC_7A 3 0629 – 0631 Nombre fois / 3 mois – rendre travail ou école en marchant
PAC_7B 1 0632 – 0632 Temps consacré – se rendre au travail ou école en marchant
PAC_8 1 0633 – 0633 Se rendre au travail ou école en bicyclette / 3 mois
PAC_8A 3 0634 – 0636 Nombre de fois / 3 mois – travail ou école en bicyclette
PAC_8B 1 0637 – 0637 Temps consacré – travail ou école en bicyclette
PACDEE 4.1 0638 – 0641 Dépense énergie quotidienne – Activités physical loisirs – (D)
PACFLEI 1 0642 – 0642 Participation à des activités de loisirs – (F)
PACDFM 3 0643 – 0645 Fréqency mois – Activités physical loisirs durant > 15 minute – (D)
PACDFR 1 0646 – 0646 Fréqency de toutes activités physical de loisirs > 15 minute – (D)
PACFD 1 0647 – 0647 Participation quotidien à activité physical de loisirs > 15 minute – (F)
PACDPAI 1 0648 – 0648 Indice de l'activité physique pendant les loisirs – (D)
PACDLTI 1 0649 – 0649 Indice de l'activité physical pendant loisirs et transport – (D)
PACDTLE 4.1 0650 – 0653 Dépense énergy quotidien – Activité physical transport et loisirs – (D)
PACFLTI 1 0654 – 0654 Participation à activité physical de loisirs ou de transport – (F)
DOUPE 1 0655 – 0655 Utilisation de l'équipement protecteur – Indicateur d'inclusion – (F)
UPE_01A 1 0656 – 0656 Fait de la bicyclette dans les 12 derniers mois
UPE_01 1 0657 – 0657 Fréquence – porte un casque – vélo
UPE_02 1 0658 – 0658 Fait du patin à roue alignées dans les 12 derniers mois
UPE_02A 1 0659 – 0659 Fréquence – porte un casque – patin à roues alignées
UPE_02B 1 0660 – 0660 Fréquence – porte protège–poignets – patin roues alignées
UPE_02C 1 0661 – 0661 Fréquence – porte protège coudes – patin roues alignées
UPE_02D 1 0662 – 0662 Porte des protège–genoux
UPE_03A 1 0663 – 0663 Ski alpin ou de la planche à neige – 3 derniers mois
UPE_03B 1 0664 – 0664 Ski alpin ou de la planche à neige – 12 derniers mois
UPE_04A 1 0665 – 0665 Fréquence – porte un casque – ski alpin
UPE_05A 1 0666 – 0666 Fréquence – porte un casque – planche à neige
UPE_05B 1 0667 – 0667 Fréquence – porte des protège–poignets – planche à neige
UPE_06 1 0668 – 0668 A fait du skateboard – 12 derniers mois
UPE_06A 1 0669 – 0669 Fréquence – porte casque – skateboard
UPE_06B 1 0670 – 0670 Fréquence – porte des protège–poignets – skateboard
UPE_06C 1 0671 – 0671 Fréquence – porte des protège coudes – skateboard
UPE_07 1 0672 – 0672 Joué au hockey sur glace 12 derniers mois
UPE_07A 1 0673 – 0673 Porte un protecteur buccal
UPEFILS 1 0674 – 0674 Porte tout équipment de protection – patin roues alignées – (F)
UPEFSKB 1 0675 – 0675 Porte tout équipment de protection – skateboard – (F)
UPEFSNB 1 0676 – 0676 Porte tout équipment de protection – planche à neige – (F)
DOINJ 1 0677 – 0677 Blessures – Indicateur d'inclusion – (F)
REP_1A 1 0678 – 0678 Blessure de mouvements répétitifs
REP_2 1 0679 – 0679 Limiter vos activités normales
REP_3 2 0680 – 0681 Mouvements répétitifs – partie du corps atteinte
REP_3A 1 0682 – 0682 Le type d’activité qui a causé cette lésion
REP_4 1 0683 – 0683 Mouvements Reprimé– activité à un emploi ou à une entreprise
REP_5A 1 0684 – 0684 Activité – Marcher
REP_5B 1 0685 – 0685 Activité – Sports
REP_5C 1 0686 – 0686 Activité – Loisirs
REP_5D 1 0687 – 0687 Activité – Tâches ménagères
REP_5F 1 0688 – 0688 Activité – Ordinateur
REP_5G 1 0689 – 0689 Activité – Conduire un véhicule
REP_5H 1 0690 – 0690 Activité – Transporter ou soulever
REP_5I 1 0691 – 0691 Activité – Autre
INJ_01 1 0692 – 0692 Blessé au cours des 12 derniers mois
INJ_02 2 0693 – 0694 Nombre de blessures au cours des 12 derniers mois
INJ_03 2 0695 – 0696 Blessure la plus grave – mois dans lequel elle a eu lieu
INJ_04 1 0697 – 0697 Blessure la plus grave – année dans laquelle elle a eu lieu
INJ_05 2 0698 – 0699 Blessure la plus grave – genre
INJ_06 2 0700 – 0701 Blessure la plus grave – partie du corps atteinte
INJ_07 1 0702 – 0702 Organes internes – partie du corps
INJ_08 2 0703 – 0704 Blessure la plus grave – lieu d'incident
INJ_09 2 0705 – 0706 Blessure la plus grave – activité lors de la blessure
INW_01 1 0707 – 0707 Blessure produite à emploi actuel
INWF02 1 0708 – 0708 Réponse inscrite – genre d'entreprise – (F)
INWF03 1 0709 – 0709 Réponse inscrite – genre de travail – (F)
INWCSIC 5 0710 – 0714 Système classification industries Amérique du Nord (SCIAN) 2007
INWCSOC 4 0715 – 0718 Classification national des professions –statistiques (CNP–S) 2006
INWF03S 1 0719 – 0719 Réponse inscrite – autre – genre de travail – (F)
INWF04 1 0720 – 0720 éponse inscrite – activités/fonctions plus importantes – (F)
INWDOCG 2 0721 – 0722 Groupe d'occupation (SOC) où la blessure s'est produite
INWDING 2 0723 – 0724 Groupe d'industrie – (D)
INJ_10 1 0725 – 0725 Blessure la plus grave – à la suite d'une chute
INJ_11A 2 0726 – 0727 Comment êtes–vous tombé
INJ_12 2 0728 – 0729 Blessure la plus grave – cause
INJ_12A 1 0730 – 0730 Heure de la blessure
INJ_13 1 0731 – 0731 Blessure la plus grave – a reçu les soins – 48 hres d'après
INJ_14A 1 0732 – 0732 Traitée bureau médecin
INJ_14B 1 0733 – 0733 Traitée à l'urgence
INJ_14C 1 0734 – 0734 Traitée clinique externe
INJ_14L 1 0735 – 0735 Traitée autre clinique
INJ_14M 1 0736 – 0736 Traitée physio/masso
INJ_14F 1 0737 – 0737 Traitée chiropraticient
INJ_14N 1 0738 – 0738 Traitée centre communautaire
INJ_14O 1 0739 – 0739 Traitée où la blessure s'est produite
INJ_14K 1 0740 – 0740 Traitée – Autre
INJ_15 1 0741 – 0741 Blessure la plus grave – admis à l'hôpital
INJ_15A 1 0742 – 0742 Suivi en raison de la blessure
INJ_16 1 0743 – 0743 Autres blessures – traitées / pas limité activités normales
INJ_17 2 0744 – 0745 Autres blessures – nombre
INJDTBS 4 0746 – 0749 Genre de blessure selon la partie du corps – (D)
INJDCAU 2 0750 – 0751 Cause de la blessure – (D)
INJDCBP 4 0752 – 0755 Cause de la blessure selon le lieu de l'incident – (D)
INJDSTT 1 0756 – 0756 État de la blessure – (D)
SMK_01A 1 0757 – 0757 A fumé 100 cigarettes ou plus – vie
SMK_01B 1 0758 – 0758 A déjà fumé toute une cigarette entière
SMK_01C 3 0759 – 0761 Âge – a fumé première cigarette entière
SMK_202 1 0762 – 0762 Genre de fumeur
SMK_203 3 0763 – 0765 Âge – a commencé à fumer tous les jours (fumeur quotidien)
SMK_204 3 0766 – 0768 Nombre de cigarettes fumées chaque jour (fumeur quotidien)
SMK_05B 3 0769 – 0771 Nombre de cigarettes fumées par jour (fumeur occasionnel)
SMK_05C 2 0772 – 0773 Nombre de jours – a fumé 1 cigarette ou plus (fumeur occasionnel)
SMK_05D 1 0774 – 0774 A déjà fumé des cigarettes tous les jours
SMK_06A 1 0775 – 0775 A cessé de fumer – quand (n'a jamais été fumeur quotidien)
SMK_06B 2 0776 – 0777 A cessé de fumer – mois (jamais fumeur quotidien)
SMK_06C 3 0778 – 0780 Nombre d'années depuis cessé de fumer
SMK_207 3 0781 – 0783 Âge – commencé à fumer tous les jours (ancien fumeur quotidien)
SMK_208 3 0784 – 0786 Nombre de cigarettes par jour (ancien fumeur quotidien)
SMK_09A 1 0787 – 0787 A cessé de fumer quotidien – quand (ancien fumeur quotidien)
SMK_09B 2 0788 – 0789 A cessé de fumer quotidien – mois (ancien fumeur quotidien)
SMK_09C 3 0790 – 0792 Nbre/années depuis cessé de fumer quotidien (ancien fumeur quotidien)
SMK_10 1 0793 – 0793 A complètement cessé de fumer (ancien fumeur quotidien)
SMK_10A 1 0794 – 0794 A cessé de fumer complètement – quand (ancien fumeur quotidien)
SMK_10B 2 0795 – 0796 A cessé de fumer complètement – mois (ancien fumeur quotidien)
SMK_10C 3 0797 – 0799 Nombre d'années depuis cessé de fumer (quotidiennement)
SMKDSTY 2 0800 – 0801 Genre de fumeur – (D)
SMKDSTP 3 0802 – 0804 Nombre d'années depuis cessé de fumer complètement – (D)
SMKDYCS 3 0805 – 0807 Nmbre d'années que le répondant fume (fumer réguliers cours) – (D)
ETS_10 1 0808 – 0808 Quelqu'un fume à l'intérieur de la maison
ETS_11 2 0809 – 0810 Nombre de personnes qui fument à l'intérieur de la maison
ETS_20 1 0811 – 0811 Exposé à la fumée des autres dans un véhicule privé
ETS_20B 1 0812 – 0812 Exposé à la fumée des autres dans des lieux publics
ETS_35 1 0813 – 0813 Permis de fumer – Maison
ETS_36 1 0814 – 0814 Restrictions de fumer
ETS_37A 1 0815 – 0815 Type de restrictions –certaines pièces seulement
ETS_37B 1 0816 – 0816 Type de restrictions – jeunes enfants
ETS_37C 1 0817 – 0817 Type de restrictions – fenêtres ouvertes
ETS_37D 1 0818 – 0818 Type de restrictions – Autres
ALC_1 1 0819 – 0819 A bu de l'alcool au cours des 12 derniers mois
ALC_2 2 0820 – 0821 Fréquence de consommation d'alcool
ALC_3 2 0822 – 0823 Fréquence de consommation de 5 verres ou plus
ALCDTTM 1 0824 – 0824 Genre de buveur (12 mois) – (D)
MEX_01 1 0825 – 0825 A donné naissance au cours des 5 dernières années
MEX_01A 4 0826 – 0829 Année de naissance du dernier bébé
MEX_02 1 0830 – 0830 A utilisé l'acide folique – avant la dernière grossesse
MEX_03 1 0831 – 0831 A allaité ou a essayé d'allaiter dernier enfant
MEX_04 2 0832 – 0833 Principale raison de ne pas allaiter dernier enfant
MEX_05 1 0834 – 0834 Allaite encore le dernier enfant
MEX_06 2 0835 – 0836 Durée de l'allaitement du dernier enfant
MEX_07 2 0837 – 0838 Âge du dernier enfant – autre alimentation ajoutée
MEX_08 2 0839 – 0840 Principale raison – autre alimentation ajoutée
MEX_09 1 0841 – 0841 A donné vitamine D – quand allaitement exclusif
MEX_10 2 0842 – 0843 Principale raison pour avoir arrêté l'allaitement
MEXDEBF 2 0844 – 0845 Durée d'allaitement exclusif – (D)
MEXFEB6 1 0846 – 0846 Allaitement exclusif pendant au moins 6 mois – (F)
DOSXB 1 0847 – 0847 Comportements sexuels – Indicateur d'inclusion – (F)
SXB_1 1 0848 – 0848 A déjà eu des relations sexuelles
SXB_2 3 0849 – 0851 Âge – première relation sexuelle
SXB_3 1 0852 – 0852 A eu des relations sexuelles – 12 mois
SXB_4 1 0853 – 0853 Nombre de partenaires différents – 12 mois
SXB_07 1 0854 – 0854 Déjà diagnostiqué d'une MTS
SXB_7A 1 0855 – 0855 Utilisation d'un condom – la dernière fois
SXB_09 1 0856 – 0856 Important d'éviter de tomber enceinte
SXB_10 2 0857 – 0858 Important d'éviter / blonde tombe enceinte
SXB_11 1 0859 – 0859 Habituellement utilise méthode de contraception – 12 mois
SXB_12A 1 0860 – 0860 Méthode contraceptive habituelle – condom
SXB_12B 1 0861 – 0861 Méthode contraceptive habituelle – pilule anticonceptionnelle
SXB_12C 1 0862 – 0862 Méthode contraceptive habituelle – diaphragme
SXB_12D 1 0863 – 0863 Méthode contraceptive habituelle – spermicide
SXB_12F 1 0864 – 0864 Méthode contraceptive habituelle – injections contraceptives
SXB_12E 1 0865 – 0865 Méthode contraceptive habituelle – autre
SXB_13A 1 0866 – 0866 Méthode contraceptive dernière fois – condom
SXB_13B 1 0867 – 0867 Méthode contraceptive dernière fois – pilule anticonceptionnelle
SXB_13C 1 0868 – 0868 Méthode contraceptive dernière fois – diaphragme
SXB_13D 1 0869 – 0869 Méthode contraceptive dernière fois – spermicide
SXB_13F 1 0870 – 0870 Méthode contraceptive dernière fois – injections contraceptives
SXB_13G 1 0871 – 0871 Genre de méthode dernière fois – aucune
SXB_13E 1 0872 – 0872 Méthode contraceptive dernière fois – autre
SDC_1 2 0873 – 0874 Pays de naissance
SDC_2 1 0875 – 0875 Citoyen canadien de naissance
SDC_3 4 0876 – 0879 Année de l'immigration au Canada
SDC_4A 1 0880 – 0880 Origine ethnique – Canadien
SDC_4B 1 0881 – 0881 Origine ethnique – Français
SDC_4C 1 0882 – 0882 Origine ethnique – Anglais
SDC_4D 1 0883 – 0883 Origine ethnique – Allemand
SDC_4E 1 0884 – 0884 Origine ethnique – Écossais
SDC_4F 1 0885 – 0885 Origine ethnique – Irlandais
SDC_4G 1 0886 – 0886 Origine ethnique – Italien
SDC_4H 1 0887 – 0887 Origine ethnique – Ukrainien
SDC_4I 1 0888 – 0888 Origine ethnique – Hollandais (Néerlandais)
SDC_4J 1 0889 – 0889 Origine ethnique – Chinois
SDC_4K 1 0890 – 0890 Origine ethnique – Juif
SDC_4L 1 0891 – 0891 Origine ethnique – Polonais
SDC_4M 1 0892 – 0892 Origine ethnique – Portugais
SDC_4N 1 0893 – 0893 Origine ethnique – Sud–Asiatique
SDC_4T 1 0894 – 0894 Origine ethnique – Indien de l'Amérique du Nord
SDC_4U 1 0895 – 0895 Origine ethnique – Métis
SDC_4V 1 0896 – 0896 Origine ethnique – Inuit
SDC_4P 1 0897 – 0897 Origine ethnique – Norvégien
SDC_4Q 1 0898 – 0898 Origine ethnique – Gallois
SDC_4R 1 0899 – 0899 Origine ethnique – Suédois
SDC_4S 1 0900 – 0900 Origine ethnique – autre
SDC_41 1 0901 – 0901 Autochtone – Indien Amérique du Nord, Métis ou Inuit
SDC_42A 1 0902 – 0902 Autochtone(s) – Indien Amérique du Nord
SDC_42B 1 0903 – 0903 Autochtone(s) – Métis
SDC_42C 1 0904 – 0904 Autochtone(s) – Inuit
SDC_43A 1 0905 – 0905 Origines culturelles/raciales – Blanc
SDC_43B 1 0906 – 0906 Origines culturelles/raciales – Chinois
SDC_43C 1 0907 – 0907 Origines culturelles/raciales – Sud–Asiatique
SDC_43D 1 0908 – 0908 Origines culturelles/raciales – Noir
SDC_43E 1 0909 – 0909 Origines culturelles/raciales – Philippin
SDC_43F 1 0910 – 0910 Origines culturelles/raciales – Latino–Américain
SDC_43G 1 0911 – 0911 Origines culturelles/raciales – Asiatique du Sud–Est
SDC_43H 1 0912 – 0912 Origines culturelles/raciales – Arabe
SDC_43I 1 0913 – 0913 Origines culturelles/raciales – Asiatique Occidental
SDC_43J 1 0914 – 0914 Origines culturelles/raciales – Japonais
SDC_43K 1 0915 – 0915 Origine ethnique – Coréen
SDC_43M 1 0916 – 0916 Origines culturelles/raciales – autre
SDC_5A 1 0917 – 0917 Peut converser – anglais
SDC_5B 1 0918 – 0918 Peut converser – français
SDC_5C 1 0919 – 0919 Peut converser – arabe
SDC_5D 1 0920 – 0920 Peut converser – chinois
SDC_5E 1 0921 – 0921 Peut converser – cri
SDC_5F 1 0922 – 0922 Peut converser – allemand
SDC_5G 1 0923 – 0923 Peut converser – grec
SDC_5H 1 0924 – 0924 Peut converser – hongrois
SDC_5I 1 0925 – 0925 Peut converser – italien
SDC_5J 1 0926 – 0926 Peut converser – coréen
SDC_5K 1 0927 – 0927 Peut converser – persan (farsi)
SDC_5L 1 0928 – 0928 Peut converser – polonais
SDC_5M 1 0929 – 0929 Peut converser – portugais
SDC_5N 1 0930 – 0930 Peut converser – pendjabi
SDC_5O 1 0931 – 0931 Peut converser – espagnol
SDC_5P 1 0932 – 0932 Peut converser – tagalog (philippin)
SDC_5Q 1 0933 – 0933 Peut converser – ukrainien
SDC_5R 1 0934 – 0934 Peut converser – vietnamien
SDC_5T 1 0935 – 0935 Peut converser – Néerlandais
SDC_5U 1 0936 – 0936 Peut converser – hindi
SDC_5V 1 0937 – 0937 Peut converser – russe
SDC_5W 1 0938 – 0938 Peut converser – tamoul
SDC_5S 1 0939 – 0939 Peut converser – autre langue
SDC_5AA 1 0940 – 0940 Langue parlée le plus souvent à la maison – anglais
SDC_5AB 1 0941 – 0941 Langue parlée le plus souvent à la maison – français
SDC_5AC 1 0942 – 0942 Langue parlée le plus souvent à la maison – arabe
SDC_5AD 1 0943 – 0943 Langue parlée le plus souvent à la maison – chinois
SDC_5AE 1 0944 – 0944 Langue parlée le plus souvent à la maison – cri
SDC_5AF 1 0945 – 0945 Langue parlée le plus souvent à la maison – allemand
SDC_5AG 1 0946 – 0946 Langue parlée le plus souvent à la maison – grec
SDC_5AH 1 0947 – 0947 Langue parlée le plus souvent à la maison – hongrois
SDC_5AI 1 0948 – 0948 Langue parlée le plus souvent à la maison – italien
SDC_5AJ 1 0949 – 0949 Langue parlée le plus souvent à la maison – coréen
SDC_5AK 1 0950 – 0950 Langue parlée le plus souvent à la maison – persan (farsi)
SDC_5AL 1 0951 – 0951 Langue parlée le plus souvent à la maison – polonais
SDC_5AM 1 0952 – 0952 Langue parlée le plus souvent à la maison – portugais
SDC_5AN 1 0953 – 0953 Langue parlée le plus souvent à la maison – pendjabi
SDC_5AO 1 0954 – 0954 Langue parlée le plus souvent à la maison – espagnol
SDC_5AP 1 0955 – 0955 Langue parlée plus souvent à la maison – tagalog (philippin)
SDC_5AQ 1 0956 – 0956 Langue parlée le plus souvent à la maison – ukrainien
SDC_5AR 1 0957 – 0957 Langue parlée le plus souvent à la maison – vietnamien
SDC_5AT 1 0958 – 0958 Langue parlée le plus souvent à la maison – néerlandais
SDC_5AU 1 0959 – 0959 Langue parlée le plus souvent à la maison – hindi
SDC_5AV 1 0960 – 0960 Langue parlée le plus souvent à la maison – russe
SDC_5AW 1 0961 – 0961 Langue parlée le plus souvent à la maison – tamoul
SDC_5AS 1 0962 – 0962 Langue parlée le plus souvent à la maison – autre
SDC_6A 1 0963 – 0963 Première langue apprise/toujours comprise – anglais
SDC_6B 1 0964 – 0964 Première langue apprise/toujours comprise – français
SDC_6C 1 0965 – 0965 Première langue apprise/toujours comprise – arabe
SDC_6D 1 0966 – 0966 Première langue apprise/toujours comprise – chinois
SDC_6E 1 0967 – 0967 Première langue apprise/toujours comprise – cri
SDC_6F 1 0968 – 0968 Première langue apprise/toujours comprise – allemand
SDC_6G 1 0969 – 0969 Première langue apprise/toujours comprise – grec
SDC_6H 1 0970 – 0970 Première langue apprise/toujours comprise – hongrois
SDC_6I 1 0971 – 0971 Première langue apprise/toujours comprise – italien
SDC_6J 1 0972 – 0972 Première langue apprise/toujours comprise – coréen
SDC_6K 1 0973 – 0973 Première langue apprise/toujours comprise – persan (farsi)
SDC_6L 1 0974 – 0974 Première langue apprise/toujours comprise – polonais
SDC_6M 1 0975 – 0975 Première langue apprise/toujours comprise – portugais
SDC_6N 1 0976 – 0976 Première langue apprise/toujours comprise – pendjabi
SDC_6O 1 0977 – 0977 Première langue apprise/toujours comprise – espagnol
SDC_6P 1 0978 – 0978 Première langue apprise/toujours comprise – tagalog (philippin)
SDC_6Q 1 0979 – 0979 Première langue apprise/toujours comprise – ukrainien
SDC_6R 1 0980 – 0980 Première langue apprise/toujours comprise – vietnamien
SDC_6T 1 0981 – 0981 Première langue apprise et toujours comprise – néerlandais
SDC_6U 1 0982 – 0982 Première langue apprise et toujours comprise – hindi
SDC_6V 1 0983 – 0983 Première langue apprise et toujours comprise – russe
SDC_6W 1 0984 – 0984 Première langue apprise et toujours comprise – tamoul
SDC_6S 1 0985 – 0985 Première langue apprise/toujours comprise – autre
DHH_OWN 1 0986 – 0986 Logement – propriété d'un membre du ménage
SDC_7AA 1 0987 – 0987 Se considère hétérosexuel, homosexuel ou bisexuel
SDCCCB 3 0988 – 0990 Pays de naissance – (C)
SDCGCB 2 0991 – 0992 Pays de naissance – (G)
SDCDLHM 2 0993 – 0994 Langue(s) parlée(s) à la maison – (D)
SDCDAIM 3 0995 – 0997 Âge au moment de l'immigration – (D)
SDCFIMM 1 0998 – 0998 Immigrant – (F)
SDCDRES 3 0999 – 1001 Nombre d’années au Canada depuis l’immigration – (D)
SDCDLNG 2 1002 – 1003 Langues – peut converser – (D)
SDCDFL1 2 1004 – 1005 Première langue officielle apprise et encore comprise – (D)
SDCDABT 1 1006 – 1006 Identité autochtone – (D)
SDCDCGT 2 1007 – 1008 Origine culturelle/raciale – (D)
EDU_1 1 1009 – 1009 Plus haut niveau d'études primaires ou secondaires achevé
EDU_2 1 1010 – 1010 Obtenu un diplôme d'études secondaires (école secondaire)
EDU_3 1 1011 – 1011 Suivi tout autre cours
EDU_4 2 1012 – 1013 Plus haut certificat ou diplôme obtenu
SDC_8 1 1014 – 1014 Étudiant actuellement
SDC_9 1 1015 – 1015 Étudiant à plein temps ou étudiant à temps partiel
EDUDH04 1 1016 – 1016 Plus haut niveau d'études – ménage, 4 niveaux – (D)
EDUDH10 2 1017 – 1018 Plus haut niveau d'études – ménage, 10 niveaux – (D)
EDUDR04 1 1019 – 1019 Plus haut niveau d'études – répondant, 4 niveaux – (D)
EDUDR10 2 1020 – 1021 Plus haut niveau d'études – répondant, 10 niveaux – (D)
LBS_01 1 1022 – 1022 A travaillé à un emploi ou entreprise la semaine dernière
LBS_02 1 1023 – 1023 Absent de l'emploi ou de l'entreprise la semaine dernière
LBS_03 1 1024 – 1024 Avait plus d'un emploi ou entreprise la semaine dernière
LBS_11 1 1025 – 1025 A cherché du travail au cours des 4 dernières semaines
LBS_31 1 1026 – 1026 Employé ou travaille à son compte
LBSF32 1 1027 – 1027 Réponse inscrite – nom de l'entreprise (travaille autonome)– (F)
LBSF33 1 1028 – 1028 Réponse inscrite – personne pour qui travaille – (F)
LBSF34 1 1029 – 1029 Réponse inscrite – genre d'entreprise – (F)
LBSF35 1 1030 – 1030 Réponse inscrite – genre de travail – (F)
LBSCSIC 5 1031 – 1035 Système classification industries Amérique du Nord (SCIAN) 2007
LBSCSOC 4 1036 – 1039 Classification national des professions –statistiques (CNP–S) 2006
LBSF35S 1 1040 – 1040 Réponse inscrite – autre – genre de travail – (F)
LBSF36 1 1041 – 1041 éponse inscrite – activités/fonctions plus importantes – (F)
LBS_42 3 1042 – 1044 Nombre d'heures travaillées habital – emploi principal actuel
LBS_53 3 1045 – 1047 Nombre d'heures travaillées habital – autre emploi actuel
LBSDHPW 3 1048 – 1050 Total d'heures habital travaillées – emploi actuel – (D)
LBSDPFT 1 1051 – 1051 Statut temps plein / temps partiel – actuel – (D)
LBSDWSS 1 1052 – 1052 L'état de l'emploi la semaine dernière – 4 groupes – (D)
LBSDING 2 1053 – 1054 Groupe d'industrie – (D)
LBSDOCG 2 1055 – 1056 Groupe professionnel – (D)
INC_1A 1 1057 – 1057 Source de revenu du ménage – salaires et traitements
INC_1B 1 1058 – 1058 Source de revenu du ménage – travail autonome
INC_1C 1 1059 – 1059 Source de revenu du ménage – dividendes et intérêts
INC_1D 1 1060 – 1060 Source de revenu du ménage – assurance–emploi
INC_1E 1 1061 – 1061 Source de revenu du ménage – accident du travail
INC_1F 1 1062 – 1062 Source de revenu du ménage – Régime Canada/Rentes du Québec
INC_1G 1 1063 – 1063 Source de revenu du ménage – régime de retraite, rentes
INC_1O 1 1064 – 1064 Source de revenu du ménage – REER/FERR
INC_1H 1 1065 – 1065 Source de revenu du ménage – Sécurité de la vieillesse/SRG
INC_1J 1 1066 – 1066 Source de revenu du ménage – aide sociale / bien–être
INC_1I 1 1067 – 1067 Source de revenu du ménage – crédit d'impôt pour enfants
INC_1K 1 1068 – 1068 Source de revenu du ménage – pension alimentaire aux enfants
INC_1L 1 1069 – 1069 Source de revenu du ménage – pension alimentaire au conjoint
INC_1M 1 1070 – 1070 Source de revenu du ménage – autre
INC_1N 1 1071 – 1071 Source de revenu du ménage – aucune
INC_2 2 1072 – 1073 Revenu total du ménage – source principale
INC_3 6 1074 – 1079 Revenu total du ménage – meilleure estimation
INC_5A 1 1080 – 1080 Revenu total du ménage – Intervalles
INC_5B 2 1081 – 1082 Revenu ménage – Intervalles 1
INC_5C 2 1083 – 1084 Revenu ménage – Intervalles 2
INC_6A 1 1085 – 1085 Sources revenu personnel: Salaires et traitements
INC_6B 1 1086 – 1086 Sources revenu personnel: Revenu d’un travail autonome
INC_6C 1 1087 – 1087 Sources revenu personnel: Dividendes et intérêts
INC_6D 1 1088 – 1088 Sources revenu personnel: Assurance–emploi
INC_6E 1 1089 – 1089 Sources revenu personnel: Indemnités d’accident du travail
INC_6F 1 1090 – 1090 Sources revenu personnel: Régime de pension ou de rentes gouvernment
INC_6G 1 1091 – 1091 Sources revenu personnel: Plan de pension d'un employeur
INC_6H 1 1092 – 1092 Sources revenu personnel: REER/FERR
INC_6I 1 1093 – 1093 Sources revenu personnel:Sécurité de la vieillesse et Suppliment
INC_6K 1 1094 – 1094 Sources revenu personnel: Crédit d’impôt pour enfants
INC_6J 1 1095 – 1095 Sources revenu personnel: Allocations aide sociale
INC_6L 1 1096 – 1096 Sources revenu personnel: Pension alimentaire aux enfants
INC_6M 1 1097 – 1097 Sources revenu personnel: Pension alimentaire au conjoint
INC_6N 1 1098 – 1098 Sources revenu personnel: Autre
INC_6O 1 1099 – 1099 Sources revenu personnel: Aucune
INC_7 2 1100 – 1101 Source principale du revenu personnel
INC_8A 6 1102 – 1107 Total revenu personnel
INC_8B 1 1108 – 1108 Total revenu personnel: Intervalles
INC_8C 2 1109 – 1110 Total revenu personnel: Intervalles 1
INC_8D 2 1111 – 1112 Total revenu personnel: Intervalles 2
INCDHH 2 1113 – 1114 Revenu total du ménage de toutes sources – (D)
INCDPER 2 1115 – 1116 Revenu personnel total de toutes sources – (D)
INCDADR 11.9 1117 – 1127 Ratio ajusté du revenu des ménages – (D)
INCDRCA 2 1128 – 1129 Distribution du revenu des ménages – (D)
INCDRPR 2 1130 – 1131 Distribution du revenu des ménages – échelle province – (D)
INCDRRS 2 1132 – 1133 Distribution du revenu des ménages–régions sociosanitaires – (D)
ACCZ_10 1 1134 – 1134 Besoin de visiter un médecin spécialiste
ACCZ_11 1 1135 – 1135 A éprouvé des difficultés à obtenir soins d'un spécialiste
ACCZ_12A 1 1136 – 1136 Difficulté – à être référé
ACCZ_12B 1 1137 – 1137 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_12C 1 1138 – 1138 Difficulté – absence de spécialiste dans la région
ACCZ_12D 1 1139 – 1139 Difficulté – attendu trop longtemps pour un rendez–vous
ACCZ_12E 1 1140 – 1140 Difficulté – attendu trop longtemps avant de voir médical
ACCZ_12F 1 1141 – 1141 Difficulté – transport
ACCZ_12G 1 1142 – 1142 Difficulté – langue
ACCZ_12H 1 1143 – 1143 Difficulté – coût
ACCZ_12I 1 1144 – 1144 Difficulté – responsabilités personnelles ou familiales
ACCZ_12J 1 1145 – 1145 Difficulté – détérioration générale de la santé
ACCZ_12K 1 1146 – 1146 Difficulté – rendez–vous annulé/reporté
ACCZ_12L 1 1147 – 1147 Difficulté – attend toujours la visite
ACCZ_12M 1 1148 – 1148 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_12N 1 1149 – 1149 Difficulté – autre
ACCZ_20 1 1150 – 1150 Besoin d'une chirurgie non urgente
ACCZ_21 1 1151 – 1151 A éprouvé difficultés à obtenir chirurgie non urgente
ACCZ_22A 1 1152 – 1152 Difficulté – à obtenir un rendez–vous avec le chirurgien
ACCZ_22B 1 1153 – 1153 Difficulté – à obtenir un diagnostic
ACCZ_22C 1 1154 – 1154 Difficulté – attendu trop longtemps pour test diagnostic
ACCZ_22D 1 1155 – 1155 Difficulté – attendu trop longtemps pour un lit à l'hôpital
ACCZ_22E 1 1156 – 1156 Difficulté – attendu trop longtemps pour la chirurgie
ACCZ_22F 1 1157 – 1157 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_22G 1 1158 – 1158 Difficulté – transport
ACCZ_22H 1 1159 – 1159 Difficulté – langue
ACCZ_22I 1 1160 – 1160 Difficulté – coût
ACCZ_22J 1 1161 – 1161 Difficulté – responsabilités personnelles ou familiales
ACCZ_22K 1 1162 – 1162 Difficulté – détérioration générale de la santé
ACCZ_22L 1 1163 – 1163 Difficulté – rendez–vous annulé/reporté
ACCZ_22M 1 1164 – 1164 Difficulté – attend toujours la chirurgie
ACCZ_22N 1 1165 – 1165 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_22O 1 1166 – 1166 Difficulté – autre
ACCZ_30 1 1167 – 1167 Besoin d'IRM, de CT–Scan, d'angiographie
ACCZ_31 1 1168 – 1168 A éprouvé des difficultés à obtenir les tests
ACCZ_32A 1 1169 – 1169 Difficulté – à être référé
ACCZ_32B 1 1170 – 1170 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_32C 1 1171 – 1171 Difficulté – attendu trop longtemps/obtenir/rendez–vous
ACCZ_32D 1 1172 – 1172 Difficulté – attendu trop longtemps avant subir test
ACCZ_32E 1 1173 – 1173 Difficulté – service non disponible au moment requis
ACCZ_32F 1 1174 – 1174 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_32G 1 1175 – 1175 Difficulté – transport
ACCZ_32H 1 1176 – 1176 Difficulté – langue
ACCZ_32I 1 1177 – 1177 Difficulté – coût
ACCZ_32J 1 1178 – 1178 Difficulté – détérioration générale de santé
ACCZ_32K 1 1179 – 1179 Difficulté – ne savait pas où aller
ACCZ_32L 1 1180 – 1180 Difficulté – attend toujours le test
ACCZ_32M 1 1181 – 1181 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_32N 1 1182 – 1182 Difficulté – autre
ACCZ_40 1 1183 – 1183 Besoin de renseignements/santé pour soi–même ou famille
ACCZ_40A 1 1184 – 1184 Contact pour renseignements/santé – bureau de médecin
ACCZ_40B 1 1185 – 1185 Contact pour renseignements/santé – CLSC /Centre santé communautaires
ACCZ_40C 1 1186 – 1186 Contact pour renseignements/santé – clinique sans rendez–vs
ACCZ_40D 1 1187 – 1187 Contact pour renseignements/santé – ligne infomation téléphonique
ACCZ_40E 1 1188 – 1188 Contact pour renseignements/santé – salle d'urgence
ACCZ_40F 1 1189 – 1189 Contact pour renseignements/santé – autre service hôpital
ACCZ_40G 1 1190 – 1190 Contact pour renseignements/santé – autre
ACCZ_41 1 1191 – 1191 A éprouvé diffcult à obtenir renseign. santé – soi–même/famille
ACCZ_42 1 1192 – 1192 A éprouvé des difficultés durant heures régulières
ACCZ_43A 1 1193 – 1193 Difficulté – à contacter un médecin ou une infirmière
ACCZ_43B 1 1194 – 1194 Difficulté – n'avait pas de numéro de téléphone
ACCZ_43C 1 1195 – 1195 Difficulté – n'a pas eu de réponse
ACCZ_43D 1 1196 – 1196 Difficulté – attendu trop longtemps avant/parler à quelqu'un
ACCZ_43E 1 1197 – 1197 Difficulté – n'a pas eu renseignment ou instructions appropriés
ACCZ_43F 1 1198 – 1198 Difficulté – langue
ACCZ_43G 1 1199 – 1199 Difficulté – ne savait pas où aller/appeler/mal informé
ACCZ_43H 1 1200 – 1200 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_43I 1 1201 – 1201 Difficulté – autre
ACCZ_44 1 1202 – 1202 A éprouvé des difficultés durant soirées/fins de semaines
ACCZ_45A 1 1203 – 1203 Difficulté – à contacter un médecin ou une infirmière
ACCZ_45B 1 1204 – 1204 Difficulté – n'avait pas de numéro de téléphone
ACCZ_45C 1 1205 – 1205 Difficulté – n'a pas eu de réponse
ACCZ_45D 1 1206 – 1206 Difficulté – attendu trop longtemps/parler à quelqu'un
ACCZ_45E 1 1207 – 1207 Difficulté – n'a pas eu renseignmentou instructions appropriés
ACCZ_45F 1 1208 – 1208 Difficulté – langue
ACCZ_45G 1 1209 – 1209 Difficulté – ne savait pas où aller/appeler/mal informé
ACCZ_45H 1 1210 – 1210 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_45I 1 1211 – 1211 Difficulté – autre
ACCZ_46 1 1212 – 1212 A éprouvé des difficultés durant/milieu de la nuit
ACCZ_47A 1 1213 – 1213 Difficulté – à contacter un médecin ou une infirmière
ACCZ_47B 1 1214 – 1214 Difficulté – n'avait pas de numéro de téléphone
ACCZ_47C 1 1215 – 1215 Difficulté – n'a pas eu de réponse
ACCZ_47D 1 1216 – 1216 Difficulté – attendu trop longtemps avant/parler à quelqu'un
ACCZ_47E 1 1217 – 1217 Difficulté – n'a pas eu renseignment/instructions appropriés
ACCZ_47F 1 1218 – 1218 Difficulté – langue
ACCZ_47G 1 1219 – 1219 Difficulté – ne savait pas où aller/appeler/mal informé
ACCZ_47H 1 1220 – 1220 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem Santé
ACCZ_47I 1 1221 – 1221 Difficulté – autre
ACCZ_50A 1 1222 – 1222 A un médecin régulier
ACCZ_50 1 1223 – 1223 Besoin de services de santé de routine pour soi–même/famille
ACCZ_51 1 1224 – 1224 A éprouvé diffcult à obtenir soins routine/suivi – soi–même/fam
ACCZ_52 1 1225 – 1225 A éprouvé des difficultés durant heures régulières
ACCZ_53A 1 1226 – 1226 Difficulté – à contacter un médecin
ACCZ_53B 1 1227 – 1227 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_53C 1 1228 – 1228 Difficulté – n'a pas de médecin de famille
ACCZ_53D 1 1229 – 1229 Difficulté – attendu trop longtemps pour obtenir rendez–vous
ACCZ_53E 1 1230 – 1230 Difficulté – attendu trop longtemps avant voir médical
ACCZ_53F 1 1231 – 1231 Difficulté – service non disponible au moment requis
ACCZ_53G 1 1232 – 1232 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_53H 1 1233 – 1233 Difficulté – transport
ACCZ_53I 1 1234 – 1234 Difficulté – langue
ACCZ_53J 1 1235 – 1235 Difficulté – coût
ACCZ_53K 1 1236 – 1236 Difficulté – ne savait pas où aller
ACCZ_53L 1 1237 – 1237 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_53M 1 1238 – 1238 Difficulté – autre
ACCZ_54 1 1239 – 1239 A éprouvé des difficultés durant soirées/fin de semaines
ACCZ_55A 1 1240 – 1240 Difficulté – à contacter un médecin
ACCZ_55B 1 1241 – 1241 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_55C 1 1242 – 1242 Difficulté – n'a pas de médecin de famille
ACCZ_55D 1 1243 – 1243 Difficulté – attendu trop longtemps/obtenir un rendez–vous
ACCZ_55E 1 1244 – 1244 Difficulté – attendu trop longtemps avant voir médical
ACCZ_55F 1 1245 – 1245 Difficulté – service non disponible au moment requis
ACCZ_55G 1 1246 – 1246 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_55H 1 1247 – 1247 Difficulté – transport
ACCZ_55I 1 1248 – 1248 Difficulté – langue
ACCZ_55J 1 1249 – 1249 Difficulté – coût
ACCZ_55K 1 1250 – 1250 Difficulté – ne savait pas où aller
ACCZ_55L 1 1251 – 1251 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem Santé
ACCZ_55M 1 1252 – 1252 Difficulté – autre
ACCZ_60 1 1253 – 1253 Besoin soins immédiats/problemsanté mineur – soi–même/famille
ACCZ_61 1 1254 – 1254 A éprouvé diffcult à obtenir soins immédiats – soi–même/famille
ACCZ_62 1 1255 – 1255 A éprouvé des difficultés durant les heures régulières
ACCZ_63A 1 1256 – 1256 Difficulté – à contacter un médecin
ACCZ_63B 1 1257 – 1257 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_63C 1 1258 – 1258 Difficulté – n'a pas de médecin de famille
ACCZ_63D 1 1259 – 1259 Difficulté – attendu trop longtemps/obtenir un rendez–vous
ACCZ_63E 1 1260 – 1260 Difficulté – attendu trop longtemps avant voir médical
ACCZ_63F 1 1261 – 1261 Difficulté – service non disponible au moment requis
ACCZ_63G 1 1262 – 1262 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_63H 1 1263 – 1263 Difficulté – transport
ACCZ_63I 1 1264 – 1264 Difficulté – langue
ACCZ_63J 1 1265 – 1265 Difficulté – coût
ACCZ_63K 1 1266 – 1266 Difficulté – ne savait pas où aller
ACCZ_63L 1 1267 – 1267 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_63M 1 1268 – 1268 Difficulté – autre
ACCZ_64 1 1269 – 1269 A éprouvé des difficultés durant soirées/fin de semaines
ACCZ_65A 1 1270 – 1270 Difficulté – à contacter un médecin
ACCZ_65B 1 1271 – 1271 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_65C 1 1272 – 1272 Difficulté – n'a pas de médecin de famille
ACCZ_65D 1 1273 – 1273 Difficulté – attendu trop longtemps/obtenir un rendez–vous
ACCZ_65E 1 1274 – 1274 Difficulté – attendu trop longtemps avant voir médical
ACCZ_65F 1 1275 – 1275 Difficulté – service non disponible au moment requis
ACCZ_65G 1 1276 – 1276 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_65H 1 1277 – 1277 Difficulté – transport
ACCZ_65I 1 1278 – 1278 Difficulté – langue
ACCZ_65J 1 1279 – 1279 Difficulté – coût
ACCZ_65K 1 1280 – 1280 Difficulté – ne savait pas où aller
ACCZ_65L 1 1281 – 1281 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_65M 1 1282 – 1282 Difficulté – autre
ACCZ_66 1 1283 – 1283 A éprouvé des difficultés durant/milieu de la nuit
ACCZ_67A 1 1284 – 1284 Difficulté – à contacter un médecin
ACCZ_67B 1 1285 – 1285 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
ACCZ_67C 1 1286 – 1286 Difficulté – n'a pas de médecin de famille
ACCZ_67D 1 1287 – 1287 Difficulté – attendu trop longtemps/obtenir un rendez–vous
ACCZ_67E 1 1288 – 1288 Difficulté – attendu trop longtemps avant voir médical
ACCZ_67F 1 1289 – 1289 Difficulté – service non disponible au moment requis
ACCZ_67G 1 1290 – 1290 Difficulté – service non disponible dans la région
ACCZ_67H 1 1291 – 1291 Difficulté – transport
ACCZ_67I 1 1292 – 1292 Difficulté – langue
ACCZ_67J 1 1293 – 1293 Difficulté – coût
ACCZ_67K 1 1294 – 1294 Difficulté – ne savait pas où aller
ACCZ_67L 1 1295 – 1295 Difficulté – incapable de sortir du domicile / problem santé
ACCZ_67M 1 1296 – 1296 Difficulté – autre
WTMZ_01 1 1297 – 1297 A eu besoin de visiter un médecin spécialiste
WTMZ_02 2 1298 – 1299 Visite requise chez médecin spécialiste – genre de problème
WTMZ_03 1 1300 – 1300 Personne qui a référé répondant au médecin spécialiste
WTMZ_04 1 1301 – 1301 A déjà eu sa visite chez le médecin spécialiste
WTMZ_05 1 1302 – 1302 A éprouvé difficultés à rencontrer le médecin spécialiste
WTMZ_06A 1 1303 – 1303 Difficulté – à être référé
WTMZ_06B 1 1304 – 1304 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
WTMZ_06C 1 1305 – 1305 Difficulté – absence de spécialiste dans la région
WTMZ_06D 1 1306 – 1306 Difficulté – attendu trop longtemps pour un rendez–vous
WTMZ_06E 1 1307 – 1307 Difficulté – attendu trop longtemps avant voir médecin
WTMZ_06F 1 1308 – 1308 Difficulté – transport
WTMZ_06G 1 1309 – 1309 Difficulté – langue
WTMZ_06H 1 1310 – 1310 Difficulté – coût
WTMZ_06I 1 1311 – 1311 Difficulté – responsabilités personnelles ou familiales
WTMZ_06J 1 1312 – 1312 Difficulté – détérioration générale de la santé
WTMZ_06K 1 1313 – 1313 Difficulté – rendez–vous annulé/reporté
WTMZ_06L 1 1314 – 1314 Difficulté – incapable de sortir du domicile/problem santé
WTMZ_06M 1 1315 – 1315 Difficulté – autre
WTMZ_07A 3 1316 – 1318 Temps attendu pour visiter spécialiste
WTMZ_07B 1 1319 – 1319 Temps attendu pour visiter spécialiste – unité rapporté
WTMZ_08A 3 1320 – 1322 Temps attendu jusqu'à date pour visiter spécialiste
WTMZ_08B 1 1323 – 1323 Temps attendu jusqu'à date visiter spécialiste – unité rapport
WTMZ_10 1 1324 – 1324 Opinion du répondant quant au temps d'attente
WTMZ_11A 3 1325 – 1327 Temps d'attente acceptable
WTMZ_11B 1 1328 – 1328 Temps d'attente acceptable – unité rapporté
WTMZ_12 1 1329 – 1329 Rendez–vous au spécialiste annulé ou reporté
WTMZ_13A 1 1330 – 1330 Rendez–vous annulé/reporté – par le répondant
WTMZ_13B 1 1331 – 1331 Rendez–vous annulé/reporté – par le spécialiste
WTMZ_13C 1 1332 – 1332 Rendez–vous annulé/reporté – par autre
WTMZ_14 1 1333 – 1333 Conséquences sur la vie dû à l'attente pour rendez–vous/spéc
WTMZ_15A 1 1334 – 1334 Conséquences de l'attente sur vie – inquiétude
WTMZ_15B 1 1335 – 1335 Conséquences de l'attente sur vie – inquiétude/la famille
WTMZ_15C 1 1336 – 1336 Conséquences de l'attente sur vie – douleur
WTMZ_15D 1 1337 – 1337 Conséquences de l'attente sur vie – problem/activité quotidiennes
WTMZ_15E 1 1338 – 1338 Conséquences de l'attente sur vie – perte d'emploi
WTMZ_15F 1 1339 – 1339 Conséquences de l'attente sur vie – perte de revenu
WTMZ_15G 1 1340 – 1340 Conséquences de l'attente sur vie – dépendance accrue
WTMZ_15H 1 1341 – 1341 Conséquences de l'attente sur vie – usage accru médicaments
WTMZ_15I 1 1342 – 1342 Conséquences de l'attente sur vie – santé détériorée
WTMZ_15J 1 1343 – 1343 Conséquences de l'attente sur vie – amélioration état/santé
WTMZ_15K 1 1344 – 1344 Conséquences de l'attente sur vie – problem relations personnes
WTMZ_15L 1 1345 – 1345 Conséquences de l'attente sur vie – autre
WTMZ_16 2 1346 – 1347 Genre de chirurgie requis
WTMZ_17 1 1348 – 1348 A déjà eu cette chirurgie
WTMZ_18 1 1349 – 1349 A dû passé une nuit comme patient à l'hôpital pour chirurgie
WTMZ_19 1 1350 – 1350 A éprouvé difficultés à obtenir cette chirurgie
WTMZ_20A 1 1351 – 1351 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
WTMZ_20B 1 1352 – 1352 Difficulté – à obtenir un diagnostic
WTMZ_20C 1 1353 – 1353 Difficulté – attendu trop longtemps pour test diagnostique
WTMZ_20D 1 1354 – 1354 Difficulté – attendu trop longtemps pour un lit à l'hôpital
WTMZ_20E 1 1355 – 1355 Difficulté – attendu trop longtemps pour la chirurgie
WTMZ_20F 1 1356 – 1356 Difficulté – service non disponible dans la région
WTMZ_20G 1 1357 – 1357 Difficulté – transport
WTMZ_20H 1 1358 – 1358 Difficulté – langue
WTMZ_20I 1 1359 – 1359 Difficulté – coût
WTMZ_20J 1 1360 – 1360 Difficulté – responsabilités personnelles/familiales
WTMZ_20K 1 1361 – 1361 Difficulté – détérioration générale de la santé
WTMZ_20L 1 1362 – 1362 Difficulté – rendez–vous annulé/reporté
WTMZ_20M 1 1363 – 1363 Difficulté – incapable de sortir du domicile/problem santé
WTMZ_20N 1 1364 – 1364 Difficulté – autre
WTMZ_21A 3 1365 – 1367 Temps attendu entre décision et chirurgie
WTMZ_21B 1 1368 – 1368 Temps attendu entre décision et chirurgie – unité rapporté
WTMZ_22 1 1369 – 1369 Chirurgie nécessitera une nuit comme patient à l'hôpital
WTMZ_23A 3 1370 – 1372 Temps depuis décision de recourir à chirurgie
WTMZ_23B 1 1373 – 1373 Temps depuis décision de recourir à chirurgie – unité rapport
WTMZ_24 1 1374 – 1374 Opinion du répondant quant au temps d'attente
WTMZ_25A 3 1375 – 1377 Temps d'attente acceptable
WTMZ_25B 1 1378 – 1378 Temps d'attente acceptable – unité rapport
WTMZ_26 1 1379 – 1379 Chirurgie annulée ou reportée
WTMZ_27A 1 1380 – 1380 Chirurgie annulée ou reportée – par le répondant
WTMZ_27B 1 1381 – 1381 Chirurgie annulée ou reportée – par chirurgien
WTMZ_27C 1 1382 – 1382 Chirurgie annulée ou reportée – par l'hôpital
WTMZ_27D 1 1383 – 1383 Chirurgie annulée ou reportée – autre
WTMZ_28 1 1384 – 1384 Conséquences sur la vie dû à l'attente pour chirurgie
WTMZ_29A 1 1385 – 1385 Conséquences de l'attente sur vie – inquiétude
WTMZ_29B 1 1386 – 1386 Conséquences de l'attente sur vie – inquiétude/la famille
WTMZ_29C 1 1387 – 1387 Conséquences de l'attente sur vie – douleur
WTMZ_29D 1 1388 – 1388 Conséquences de l'attente sur vie – problem/activité quotidiennes
WTMZ_29E 1 1389 – 1389 Conséquences de l'attente sur vie – perte d'emploi
WTMZ_29F 1 1390 – 1390 Conséquences de l'attente sur vie – perte de revenu
WTMZ_29G 1 1391 – 1391 Conséquences de l'attente sur vie – dépendance accrue
WTMZ_29H 1 1392 – 1392 Conséquences de l'attente sur vie – usage accru médicaments
WTMZ_29I 1 1393 – 1393 Conséquences de l'attente sur vie – santé détériorée
WTMZ_29J 1 1394 – 1394 Conséquences de l'attente sur vie – amélioration état/santé
WTMZ_29K 1 1395 – 1395 Conséquences de l'attente sur vie – problem relations personnes
WTMZ_29L 1 1396 – 1396 Conséquences de l'attente sur vie – autre
WTMZ_30 1 1397 – 1397 Genre de test diagnostique requis
WTMZ_31 1 1398 – 1398 Test diagnostique requis – genre de problème de santé
WTMZ_32 1 1399 – 1399 A déjà eu ce test diagnostique
WTMZ_33 1 1400 – 1400 Endroit de ce test
WTMZ_34 1 1401 – 1401 Endroit de la clinique
WTMZ_35 1 1402 – 1402 Patient hospitalisé au moment de ce test
WTMZ_36 1 1403 – 1403 A éprouvé difficultés à obtenir ce test diagnostique
WTMZ_37A 1 1404 – 1404 Difficulté – à être référé
WTMZ_37B 1 1405 – 1405 Difficulté – à obtenir un rendez–vous
WTMZ_37C 1 1406 – 1406 Difficulté – attendu trop longtemps pour obtenir rendez–vous
WTMZ_37D 1 1407 – 1407 Difficulté – attendu trop longtemps avant de subir test
WTMZ_37E 1 1408 – 1408 Difficulté – service non disponible au moment requis
WTMZ_37F 1 1409 – 1409 Difficulté – service non disponible dans région
WTMZ_37G 1 1410 – 1410 Difficulté – transport
WTMZ_37H 1 1411 – 1411 Difficulté – langue
WTMZ_37I 1 1412 – 1412 Difficulté – coût
WTMZ_37J 1 1413 – 1413 Difficulté – détérioration générale de santé
WTMZ_37K 1 1414 – 1414 Difficulté – ne savait pas où aller pour les renseignements
WTMZ_37L 1 1415 – 1415 Difficulté – incapable de sortir du domicile/problem de santé
WTMZ_37M 1 1416 – 1416 Difficulté – autre
WTMZ_38A 3 1417 – 1419 Temps attendu entre décision et test
WTMZ_38B 1 1420 – 1420 Temps attendu entre décision et test – unité rapportée
WTMZ_39A 3 1421 – 1423 Période d'attente jusqu'à date pour test diagnostic
WTMZ_39B 1 1424 – 1424 Période d'attente jusqu'à date pour test diagnostic – unité
WTMZ_40 1 1425 – 1425 Opinion du répondant quant au temps d'attente
WTMZ_41A 3 1426 – 1428 Temps d'attente acceptable
WTMZ_41B 1 1429 – 1429 Temps d'attente acceptable – unité
WTMZ_42 1 1430 – 1430 Test annulé ou reporté
WTMZ_43 1 1431 – 1431 Test annulé ou reporté par
WTMZ_44 1 1432 – 1432 Conséquences sur la vie dû à l'attente pour test
WTMZ_45A 1 1433 – 1433 Conséquences de l'attente sur vie – inquiétude
WTMZ_45B 1 1434 – 1434 Conséquences de l'attente sur vie – inquiétude/la famille
WTMZ_45C 1 1435 – 1435 Conséquences de l'attente sur vie – douleur
WTMZ_45D 1 1436 – 1436 Conséquences de l'attente sur vie – problem/activité quotidiennes
WTMZ_45E 1 1437 – 1437 Conséquences de l'attente sur vie – perte d'emploi
WTMZ_45F 1 1438 – 1438 Conséquences de l'attente sur vie – perte de revenu
WTMZ_45G 1 1439 – 1439 Conséquences de l'attente sur vie – dépendance accrue
WTMZ_45H 1 1440 – 1440 Conséquences de l'attente sur vie – usage accru médicaments
WTMZ_45I 1 1441 – 1441 Conséquences de l'attente sur vie – santé détériorée
WTMZ_45J 1 1442 – 1442 Conséquences de l'attente sur vie – amélioration état/santé
WTMZ_45K 1 1443 – 1443 Conséquences de l'attente sur vie – problem relations personnes
WTMZ_45L 1 1444 – 1444 Conséquences de l'attente sur vie – autre
WTMZDSO 4 1445 – 1448 Nbre/jours/attente/médecin spécialiste – vu spécialiste– (D)
WTMZDSN 4 1449 – 1452 Nbre/jours/attente/médecin spécialiste – pas vu spécialiste – (D)
WTMZDSA 4 1453 – 1456 Nombre/jours attente jugé acceptable – médical spécialiste – (D)
WTMZDCO 4 1457 – 1460 Nbre/jours/attente – chirurgie non urgente – fait – (D)
WTMZDCN 4 1461 – 1464 Nbre/jours attente – chirurgie non urgente – pas fait – (D)
WTMZDCA 4 1465 – 1468 Nbre/jours attente acceptable – chirurgie non urgente – (D)
WTMZDTO 4 1469 – 1472 Nbre/jours/attente – test diagnostic – subi – (D)
WTMZDTN 4 1473 – 1476 Nbre jours d'attente – test diagnostic – pas subi – (D)
WTMZDTA 4 1477 – 1480 Nbre/jours attente acceptable – test diagnostic – (D)
WTS_S1M 8.2 1481 – 1488 Poids échantillon – Maître
WTS_S1S 8.2 1489 – 1496 Poids échantillon – Partage

Brochure explicative Information financière des universités et collèges Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU) 2014-2015

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I. Préambule II. Renseignements généraux
III. Instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants
 

Début du texte

I. Préambule

Information financière des universités et collèges est une publication annuelle de Statistique Canada à l'intention de l'Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU). L'ACPAU recueille les données financières entrant dans la confection de la publication en menant un sondage annuel auprès des établissements membres conférant des grades universitaires. Selon les utilisateurs, la publication constitue une source exhaustive de référence sur les données financières des universités et collèges au Canada.

Les données financières de la publication sont fondées sur une déclaration annuelle remplie et présentée par chaque établissement membre. La publication sur support papier présente les données financières par établissement ainsi que par province et par région de même qu'au niveau national.

A. Généralités

La présente Brochure explicative vise à aider les utilisateurs et les auteurs des données financières. Elle aidera plus particulièrement :

  • les utilisateurs –
    • à comprendre les limites des données financières;
    • à comprendre les objectifs différents et distincts des états financiers vérifiés, des rapports de gestion interne et de la déclaration annuelle d'un établissement;
    • à comprendre les grandes lignes des méthodes prescrites utilisées pour remplir la déclaration annuelle.
  • les auteurs –
    • à comprendre les besoins généraux des utilisateurs de la déclaration annuelle;
    • à comprendre les différences entre les principes comptables s'appliquant aux états financiers vérifiés, aux rapports de gestion interne et aux méthodes de déclaration prescrites;
    • à comprendre pourquoi les données financières de la déclaration annuelle doivent être uniformes d'une année à l'autre et comparables entre les établissements.

La Brochure explicative est présentée de la façon suivante.

La section II contient des renseignements généraux à l'intention des utilisateurs et des auteurs de la déclaration annuelle. Elle porte sur les méthodes de déclaration que doivent suivre les établissements, sur les utilisateurs de la déclaration annuelle et leurs besoins ainsi que sur les rapports entre, d'une part, les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et, d'autre part, les données financières et les méthodes de déclaration prescrites.

Ces renseignements aideront les utilisateurs et les auteurs de la déclaration annuelle à comprendre les différences entre les principes comptables s'appliquant aux états financiers vérifiés et les méthodes de déclaration prescrites concernant la déclaration annuelle. De plus, en comprenant les besoins des utilisateurs, les auteurs seront davantage en mesure d'assurer l'uniformité des données concernant leur établissement au fil des ans et, conformément aux lignes directrices de la Brochure explicative, la comparabilité des données entre les établissements.

La section III contient des instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants. Les auteurs doivent consulter cette section en remplissant la déclaration annuelle, et les utilisateurs y trouveront des renseignements supplémentaires concernant des termes précis ou certains éléments de la déclaration annuelle.

B. Limites

Bien que les utilisateurs aient besoin de données financières uniformes d'une année à l'autre et comparables entre les établissements, ils doivent également se rendre compte que, même si les auteurs suivent des lignes directrices détaillées, la comparabilité des données n'est pas sans limite. L'utilité des données est à son meilleur lorsqu'elles sont agrégées et utilisées pour analyser des tendances. Lorsque les données servent à comparer directement un établissement à un autre, individuellement ou même entre les provinces ou les régions, la comparabilité des données engendre des limites.

Ces limites peuvent trouver leur origine dans les différences entre les méthodes comptables des établissements. Même les lignes directrices les plus rigoureuses ne pourraient pas éliminer les différences auxquelles donne lieu l'utilisation de méthodes comptables différentes. D'autres différences intrinsèques peuvent être à l'origine de ces limites. Les comparaisons doivent être interprétées et clarifiées à cause des différences au regard de la taille, des programmes d'études, de la structure, du milieu physique, de la philosophie de gestion ainsi que des pratiques budgétaires et comptables des établissements. Les comparaisons entre les régions doivent également tenir compte des différences relatives aux diverses sources de financement, à la clôture de l'exercice, dont les dates varient du 31 mars au 31 juin, aux diverses politiques et responsabilités provinciales en matière de financement, etc.

Voici des exemples précis où les différences entre les établissements imposent des limites à la comparabilité des données financières.

  • Définition de la recherche – La définition de la recherche utilisée par un établissement déterminera les dépenses et les revenus déclarés dans le fonds de la recherche subventionnée. Par exemple, les essais cliniques peuvent être assimilés à de la recherche ou non et, par conséquent, peuvent être déclarés ou non comme des dépenses effectuées au titre de la recherche subventionnée.
  • Hôpitaux et recherche médicale en milieu hospitalier – La quantité et le niveau des détails déclarés par les établissements au regard des hôpitaux et de la recherche médicale en milieu hospitalier varient selon les relations d'entreprise entre l'établissement et l'hôpital.
  • Subventions provinciales de contrepartie aux octrois de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) – Même si un établissement déclare séparément certaines subventions précises du gouvernement provincial accordées à titre de fonds de contrepartie aux octrois de la FCI, les subventions provinciales de contrepartie ne sont pas toutes déclarées séparément parce qu'elles ne sont pas toutes accordées à une fin précise.
  • Ventes et recouvrement interne des coûts – L'établissement peut déclarer des montants en réduisant les dépenses compensatoires ou à titre de recouvrements internes des coûts, selon le système d'information de gestion et les pratiques administratives qu'il utilise.
  • Informatique et communications – Les coûts déclarés par les établissements au titre de l'informatique et des communications varieront selon que l'établissement dispose d'une structure centralisée ou décentralisée.

De plus, on doit faire preuve de prudence en comparant les données financières sur plusieurs années en raison des changements apportés aux PCGR, qui peuvent modifier les données déclarées, ainsi que des changements apportés aux lignes directrices régissant la déclaration des données.

II. Renseignements généraux

La présente section contient des renseignements généraux à l'intention des utilisateurs et des auteurs de la déclaration annuelle. Elle porte sur les méthodes de déclaration que doivent suivre les établissements, sur les utilisateurs de la déclaration annuelle et leurs besoins ainsi que sur les rapports entre, d'une part, les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et, d'autre part, les données financières et les méthodes de déclaration prescrites.

Ces renseignements aideront les utilisateurs et les auteurs de la déclaration annuelle à comprendre les différences entre les principes comptables s'appliquant aux états financiers vérifiés et les méthodes de déclaration prescrites concernant la déclaration annuelle. De plus, en comprenant les besoins des utilisateurs, les auteurs seront davantage en mesure d'assurer l'uniformité des données concernant leur établissement au fil des ans et, conformément aux lignes directrices de la Brochure explicative, la comparabilité des données entre les établissements.

A. Communication de l'information financière par les établissements

Comme nous l'avons précisé plus haut, la déclaration annuelle de l'ACPAU constitue une source complète de données financières des universités et collèges du Canada. Cette déclaration n'est, toutefois, pas la seule source d'information financière concernant les établissements. En fait, les états financiers annuels de l'établissement représentent son principal rapport financier.

Les états financiers de l'établissement sont établis selon des PCGR et peuvent faire l'objet d'une vérification externe. Ils constituent un document public par lequel le conseil d'administration de l'établissement concerné en assure la gestion financière.

La déclaration annuelle de l'établissement est préparée en suivant des méthodes prescrites. Elle ne peut pas faire l'objet d'une vérification, mais ses données sont rapprochées de celles des états financiers vérifiés de l'établissement. La déclaration annuelle est également mise à la disposition du public mais, plutôt que de représenter un compte rendu de gestion financière, elle fournit des données financières à des fins d'analyse des tendances et de comparaison de statistiques entre les établissements.

Les deux rapports ont des objectifs différents et distincts. Il est difficile, voire impossible, de procéder à des comparaisons détaillées des données financières de différents établissements à l'aide des états financiers vérifiés. Pour effectuer des comparaisons statistiques entre les établissements ainsi que pour analyser les tendances, les utilisateurs de données financières doivent se tourner vers la déclaration annuelle de l'ACPAU. Bien que celle-ci contienne des données financières plus comparables entre les établissements et qu'elle se prête à la validation, les utilisateurs doivent être conscients des limites relatives à la comparabilité des données (voir la section I.B).

B. Utilisateurs de la déclaration annuelle

Les établissements participants présentent la déclaration annuelle remplie à l'ACPAU afin que les données soient vérifiées, compilées et publiées par Statistique Canada. Par la suite, des statistiques comparatives peuvent être calculées et analysées concernant tous les établissements ou un groupe d'établissements choisis en fonction d'une ou de plusieurs caractéristiques communes (taille, emplacement, programmes de deuxième et ou troisième cycle, médecine, etc.).

Les données financières sont utilisées à des fins nombreuses et variées. Par exemple, au niveau agrégé, la déclaration annuelle constitue la principale source de données financières pour l'élaboration d'estimations des dépenses en recherche et développement dans les établissements de haut savoir qui sont déclarées au Canada et, sur la scène internationale, pour le Canada. Au niveau de l'établissement, les données financières servent à établir l'admissibilité au financement dans le cadre de différents programmes comme la FCI.

Les données financières sont mises à la disposition de nombreux utilisateurs ayant des besoins variés. Ceux-ci comprennent Statistique Canada et ses clients, des groupes comme l'Association des universités et collèges du Canada (AUCC), des conseils de subventions, d'autres ministères et organismes fédéraux et provinciaux, des analystes universitaires, d'autres groupes universitaires internes et les chercheurs de l'extérieur.

En identifiant les utilisateurs de la déclaration annuelle et en comprenant leurs besoins en information, il est possible de déterminer les méthodes de déclaration qui répondent le mieux à ces besoins. Cependant, on ne saurait trop insister sur le point suivant : les données financières déclarées par chaque établissement ne seront utiles que si elles sont préparées de façon uniforme au fil du temps et en conformité avec la Brochure explicative afin de faciliter la comparabilité entre les établissements.

C. Méthodes de déclaration prescrites

Les états financiers vérifiés des établissements déclarants sont établis selon des PCGR. En respectant ces PCGR, les établissements assurent l'uniformité des résultats financiers déclarés d'une année à l'autre.

Dans certains cas toutefois, les PCGR permettent aux établissements de choisir entre des solutions de rechanges tout aussi acceptables l'une que l'autre. Dans la mesure où les établissements font des choix différents, les données financières, même si elles sont uniformes d'une année à l'autre en ce qui concerne un établissement donné, peuvent ne pas être comparables d'un établissement à l'autre. Par exemple, des établissements peuvent choisir deux méthodes différentes de constatation des produits (méthodes du report et de comptabilité par fonds affectés), rendant ainsi difficile la comparaison des données de ces établissements.

Outre les différences entre les données financières des établissements qui choisissent différentes méthodes acceptables de déclaration, les utilisateurs de la déclaration annuelle peuvent parfois exiger des données financières fondées sur une méthode comptable qui s'écarte des PCGR. Ainsi, les utilisateurs des données sur les dépenses en immobilisations ont généralement besoin des catégories de revenus et de dépenses basées sur les mouvements de fonds plutôt que sur des montants capitalisés ou amortis.

Les utilisateurs et les auteurs des données financières doivent prendre bonne note des importants points suivants concernant la déclaration annuelle. Ces pratiques peuvent différer de celles normalement suivies par les établissements déclarants.

  • Les fonds affectés comprennent des affectations d'origine interne et externe et non pas seulement d'origine externe.
  • Certains revenus affectés non dépensés dans l'année, comme les revenus du fonds de la recherche subventionnée, sont déclarés selon la méthode du mouvement de fonds plutôt que celle du report de fonds (voir la section II.E.4).
  • Les dépenses en immobilisations sont déclarées selon la méthode du mouvement de fonds plutôt que d'être capitalisées et amorties (voir la section II.E.6).
  • Certaines dépenses, comme les payes de vacances, les charges de retraite et les prestations futures, sont déclarées selon la méthode de comptabilité de caisse plutôt que la méthode de comptabilité d'exercice (voir la section II.E.7).
  • Les établissements sont encouragés à réduire au minimum les virements interfonds en déclarant les revenus et les dépenses correspondantes dans le même fonds (voir la section II.E.9).
  • Les utilisateurs n'ont besoin que des données sur les revenus et les dépenses. Un ensemble complet d'états financiers est donc inutile.

Les lignes directrices de la présente Brochure explicative ne visent pas à rendre la déclaration annuelle d'un établissement conforme à ses états financiers ou à ses rapports de gestion interne. Les méthodes prescrites, y compris les pratiques de déclaration uniforme qui suivent, peuvent être conformes ou non aux PCGR. L'objectif des lignes directrices est d'assurer la comparabilité des données financières entre les établissements tout en maintenant l'uniformité de ces données.

D. Rapprochement avec les états financiers vérifiés

En suivant les méthodes de déclaration prescrites, chaque établissement constatera une ou plusieurs différences entre sa déclaration annuelle et ses états financiers vérifiés. Afin d'assurer la fiabilité des données financières déclarées par les établissements, chacun d'eux est tenu de rapprocher les données de sa déclaration annuelle avec celles de ses états financiers vérifiés.

Ce rapprochement est présenté dans l'état de variation de l'actif net par fonds (section III.C.4). Bien que les éléments à l'origine des différences entre les deux rapports puissent varier d'un établissement à l'autre, leur nombre est relativement faible. Les éléments de rapprochement courants ont été isolés et peuvent être indiqués à des lignes précises de l'état de variation de l'actif net par fonds.

E. Pratiques de déclaration uniforme

À des fins de comparabilité des données financières entre les établissements, tout en maintenant leur uniformité, les établissements déclarants et les auteurs de la déclaration annuelle doivent respecter les lignes directrices de la présente Brochure explicative, particulièrement les pratiques de déclaration uniforme. Ces pratiques ainsi que les instructions détaillées qui suivent à la section III ont été élaborées en recherchant un équilibre entre les besoins en information des utilisateurs de la déclaration annuelle et le fardeau de réponse imposé aux auteurs. Les pratiques de déclaration uniforme sont les suivantes.

1. Consolidation

Dans le cas des entités affiliées et apparentées, à l'exception de certaines activités de recherche indiquées ci-dessous, chaque établissement doit remplir la déclaration annuelle selon la même méthode qui a été utilisée pour ses états financiers consolidés. Si les données financières de l'entité ne sont déclarées que dans les notes des états financiers consolidés, les données financières ne sont pas reportées dans la déclaration annuelle. Afin que les utilisateurs comprennent mieux le contenu de la déclaration annuelle et ses limites, chaque établissement déclarant est tenu de remplir un rapport d'organismes reliés et de fournir des renseignements pour chaque entité juridique compris dans la déclaration annuelle (voir la section III.C.6 – première partie).

On utilise parfois des données sur la recherche subventionnée à des fins d'affectation des fonds et les utilisateurs se tournent souvent vers la recherche subventionnée déclarée par les établissements comme principale source d'information pour le financement total des activités de recherche au Canada du personnel enseignant. Les établissements peuvent donc désirer déclarer séparément certaines activités additionnelles de recherche de leur personnel enseignant. Par conséquent, en tant qu'exception à la pratique susmentionnée par laquelle des données financières dans la déclaration annuelle sont indiquées sur la même base que celle utilisée  pour les états financiers consolidés, les établissements sont autorisés, à certaines conditions, à déclarer une recherche subventionnée séparément qui est attribuée au personnel enseignant de l'établissement déclarant, mais menée à l'intérieur d'entités qui ne sont pas consolidées (voir la section III.C.1 – Recherche subventionnée). Les établissements qui déclarent des données sur la recherche subventionnée menée à l'intérieur d'entités qui ne sont pas consolidées doivent remplir un rapport d'organismes reliés identifiant chaque entité non consolidée et le montant inclus dans la déclaration annuelle (voir la section III.C.6 – deuxième partie).

Étant donné les relations différentes qui existent au Canada entre les établissements et leurs hôpitaux affiliés, par exemple, cette exception accroîtra également la comparabilité entre les établissements des données sur la recherche.

Par souci de clarté, les données financières concernant un organisme caritatif ne sont incluses dans la déclaration annuelle que si l'organisme en question est consolidé dans les états financiers de l'établissement.

2. Fonds

Les données financières sont présentées selon les principes de la comptabilité par fonds. À des fins de comptabilité et de déclaration, les ressources sont classées par fonds en tenant compte des activités et des objectifs précis des pourvoyeurs de fonds ainsi qu'en conformité avec les règles, les restrictions, les limites et les directives imposées par des instances extérieures ou par les instances dirigeantes de l'établissement.

Un fonds est une entité comptable composée d'un ensemble de comptes autonomes faisant ressortir l'actif, le passif, le solde du fonds et les variations. Les fonds sont soit affectés, soit non affectés. Les fonds affectés, autres que les fonds de dotation, constituent des ressources pouvant être utilisées à des fins courantes, mais en tenant compte de certaines limites imposées par des instances extérieures ou intérieures.

À des fins de comptabilité et de déclaration, les établissements regroupent les fonds présentant des caractéristiques semblables en groupes distincts. Voici les groupes de fonds dont il est question dans la déclaration annuelle, chacun étant accompagné d'une brève description.

Fonctionnement général – Fonds non affecté finançant les principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement, à l'exception de la recherche subventionnée.

Objectif spécifique et fiducie – Fonds affecté comprenant les dons et pouvant faire l'objet de restrictions par des instances extérieures ou par les instances dirigeantes de l'établissement à des fins autres que la recherche subventionnée (fonds de recherche subventionnée) ou les immobilisations (fonds des immobilisations).

Recherche subventionnée – Fonds affecté rendant compte des revenus et des dépenses concernant toute la recherche subventionnée. Les montants sont déclarés séparément pour les entités consolidées et les entités non consolidées (voir la section II.E.1).

Entreprises auxiliaires – Fonds non affecté rendant compte séparément de toutes les activités orientées vers la vente ou autofinancées qui s'ajoutent aux principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement.

Immobilisations – Fonds affecté rendant compte des ressources fournies à l'établissement concernant les immobilisations et qui ne sont pas incluses dans un autre fonds.

Dotation – Fonds affecté rendant compte de la capitalisation de montants (surtout des dons) provenant de sources extérieures ou intérieures, faisant l'objet de restrictions et ne pouvant pas être dépensés.

On trouvera des explications et des renseignements supplémentaires concernant ces fonds à la section III.C.1.

3. Comptabilité d'exercice

Règle générale, les établissements suivent la méthode de la comptabilité d'exercice plutôt que la méthode de la comptabilité de caisse. La méthode de la comptabilité d'exercice consiste à consigner les revenus pour la période pendant laquelle ils ont été gagnés plutôt que touchés et à consigner les dépenses pour la période pendant laquelle elles ont été engagées plutôt que réglées. Dans le cas des revenus, il pourrait s'agir des intérêts générés, mais non touchés. Pour ce qui est des dépenses, on pourrait donner comme exemple la comptabilisation des salaires rétroactifs gagnés, mais non payés.

Les exceptions à cette règle dans la déclaration annuelle incluent :

  • la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des revenus dans les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section II.E.4),
  • la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des revenus et des dépenses relatifs à des transactions liées à des immobilisations (voir la section II.E.4) et
  • la comptabilité de caisse pour déclarer des payes de vacances, des charges de retraite et des prestations futures (voir la section II.E.7).

4. Méthode du mouvement de fonds

En ce qui concerne des activités précises, les revenus sont déclarés selon la méthode du mouvement de fonds, c'est-à-dire, pour les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section III.C.1) dans la période où les fonds sont perçus ou recevables. D'autre part, les dépenses correspondantes sont déclarées selon la méthode de la comptabilité d'exercice, soit dans la période où elles sont engagées. Lorsqu'un contrat de recherche est attribué à un établissement, par exemple, les revenus sont déclarés dans la période où les fonds sont perçus ou recevables en vertu du contrat.

Dans le cas de l'ACPAU, les revenus et les dépenses correspondantes doivent être déclarées dans le même fonds (voir la section II.E.9).

Lorsqu'un établissement reporte les revenus susmentionnés dans ses états financiers vérifiés, la différence entre la méthode du mouvement de fonds et la méthode du report doit être un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section III.C.4 – ligne 11).

5. Directives sur l'utilisation du fonds approprié

Le principe d'équilibrage s'applique pour tous les fonds; c'est-à-dire que les revenus et les dépenses apparentés doivent être enregistrés sous le même fonds. Il n'est pas évident de décider si la source des revenus ou des dépenses doit imposer le fonds sous lequel ils sont enregistrés. Selon le fonds, il n'y a pas une méthode qui exige que les dépenses soient inscrites sous le même fonds que les revenus (dépenses découlant des revenus) ou vice versa (revenus découlant des dépenses). D'autres considérations de déclaration ont eu la préséance sur cette considération.

Cependant, bien que la méthode appliquée ne puisse pas être cohérente à travers tous les fonds, elle est cohérente à l'intérieur d'un fonds donné.

Les méthodes suivantes doivent être utilisées pour chaque fonds : Fonds de fonctionnement – les dépenses découlent des revenus; Fonds de fiducie – les dépenses découlent des revenus; Fonds de recherche subventionnée – les dépenses découlent des revenus; Fonds d'entreprises auxiliaires – les dépenses découlent des revenus; Fonds de dotation – les revenus découlent des dépenses; Fonds d'immobilisations – les dépenses découlent des revenus.

6. Immobilisations

La pratique de déclaration uniforme relative aux dépenses en immobilisations, dans la déclaration annuelle, est de suivre la méthode du mouvement de fonds plutôt que de capitaliser et d'amortir ces dépenses. Les fonds reçus pour faire l'acquisition d'immobilisations sont déclarés comme des revenus dans la période où ils sont perçus ou recevables. D'autre part, les fonds utilisés pour acquérir des immobilisations sont considérés comme des dépenses dans la période où les fonds sont versés ou payables.

Dans le cas de l'ACPAU, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées dans le même fonds que les revenus correspondants. D'une façon plus précise, les dépenses en immobilisations ne sont déclarées dans le fonds des immobilisations que si les revenus correspondants sont déclarés dans ce fonds.

La différence entre la méthode du mouvement de fonds et les dépenses capitalisées et amorties doit constituer un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section III.C.4 – lignes 9 et 10).

7. Payes de vacances, charges de retraite et prestations futures

Les payes de vacances, les charges de retraite et les prestations futures, y compris les prestations auxquelles donne droit une retraite anticipée, doivent être déclarées selon la méthode de la comptabilité de caisse, c'est-à-dire que les dépenses sont déclarées dans la période où elles sont réglées.

Lorsqu'un établissement enregistre les dépenses susmentionnées dans ses états financiers vérifiés, la différence entre la méthode de la comptabilité de caisse et la méthode de la comptabilité d'exercice doit constituer un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section III.C.4 – lignes 12 et 13).

8. Ventes et recouvrements des coûts

Les méthodes que suivent les établissements relativement à la déclaration des ventes et des recouvrements des coûts dans leurs dossiers financiers varient considérablement et, dans la plupart des cas, elles sont établies en fonction de leurs systèmes d'information de gestion et pratiques administratives respectives.

Règle générale, en ce qui concerne la déclaration annuelle, les montants tirés des ventes et des recouvrements des coûts doivent être des montants « bruts » plutôt que « nets ». Le fait de déclarer un montant « brut » signifie que les ventes et les coûts correspondants sont déclarés séparément, tandis que le fait de déclarer un montant « net » signifie que les ventes et les coûts correspondants sont combinés et que la différence est indiquée comme un élément distinct. La déclaration de montants « bruts » permet aux utilisateurs de disposer de meilleures données financières.

Les ventes et les activités de recouvrement des coûts peuvent généralement être regroupées de la façon suivante : ventes externes, ventes internes, recouvrements externes des coûts et recouvrements internes des coûts.

  • (a) Ventes externes et recouvrements externes des coûts – Transactions avec des tiers, où le prix est déterminé soit en fonction de la valeur marchande du service ou du produit, soit en fonction du coût du service ou du produit. Le prix peut comprendre une marge de profit.
  • (b) Ventes internes – Transactions entre des fonds ou des fonctions, où le prix est déterminé soit en fonction de la valeur marchande du service ou du produit, soit en fonction du coût du service ou du produit. Le prix comprend une marge de profit. Les ventes internes excluent les transactions fondées spécifiquement sur des coûts indirects. Aux fins de la déclaration annuelle, les ventes internes sont regroupées en ventes découlant des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires) et en ventes découlant des autres fonds ou fonctions.
  • (c) Recouvrements internes des coûts – Recouvrements, affectations, imputations des coûts ou virements de ceux-ci entre des fonds ou des fonctions. Les recouvrements internes des coûts renvoient spécifiquement aux coûts indirects.

Les ventes externes, les recouvrements externes des coûts et les ventes internes découlant des entreprises auxiliaires doivent être déclarés comme des ventes de services ou de produits (voir la section III.C.2 – ligne 25).

En guise d'exception à la méthode de déclaration de montants « bruts », et pour éviter la double comptabilisation des revenus et des dépenses, la déclaration de montants « nets » constitue la méthode privilégiée relativement aux ventes internes autres que celles qui découlent des entreprises auxiliaires. Pour ce faire, les revenus du fonds ou de la fonction qui vend le service ou le produit sont défalqués des dépenses de ce même fonds ou de cette même fonction. Le fonds ou la fonction qui achète le service ou le produit déclare la dépense. S'il est impossible de procéder à la défalcation, les ventes internes peuvent être déclarées séparément à un article de dépenses (un recouvrement) dans le fonds ou la fonction qui vend le service ou le produit et le fond ou la fonction qui achète le service ou le produit (voir la section III.C.3 – ligne 20).

Les recouvrements internes des coûts doivent également être déclarés de façon à éviter la double comptabilisation des dépenses. La méthode privilégiée est l'imputation directe, c'est-à-dire que la réduction des dépenses dans une fonction ou un fonds particulier est compensée par une augmentation correspondante de la même catégorie de dépenses dans le fonds ou la fonction où les coûts sont imputés. Cette méthode permet aux utilisateurs de procéder à de meilleures comparaisons fonctionnelles des articles de dépenses. En revanche, lorsque la méthode de l'imputation directe est impossible, les recouvrements internes des coûts peuvent être déclarés séparément comme un article de dépenses (un recouvrement) dans la fonction ou le fonds à même lequel les coûts sont payés et imputés (voir la section III.C.3 – ligne 20).

9. Virements interfonds

Dans le déroulement normal des activités, il arrive qu'un établissement déclare des revenus dans un fonds mais les dépenses correspondantes dans un autre. L'établissement enregistre alors un virement du fonds où les revenus ont été encaissés vers le fonds où ils ont été dépensés. Il s'agit d'un virement interfonds.

Les établissements sont encouragés à déclarer, dans la mesure du possible, les revenus et les dépenses correspondantes dans le même fonds. Par exemple, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées dans le même fonds que les revenus correspondants, et les revenus de placements acquis à même les fonds de fiducie et de dotation doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes. Cette façon de procéder met à la disposition des utilisateurs de meilleures données financières pour calculer des statistiques comme les rapports entre les revenus et les dépenses, par fonds.

Le virement d'un excédent de fonctionnement du fonds des entreprises auxiliaires au fonds de fonctionnement général est un exemple de virement interfonds. On peut également citer les virements interfonds approuvés par les instances dirigeantes de l'établissement. Les virements interfonds sont indiqués dans l'état de variation de l'actif net par des fonds (voir la section III.C.4 – lignes 5 et 8).

10. Dons en nature

Les dons en nature consignés dans les états financiers vérifiés d'un établissement doivent être indiqués dans la déclaration annuelle comme des revenus et des dépenses. À ce titre, ils doivent être déclarés conformément aux pratiques de déclaration uniforme de l'ACPAU.

11. Actifs nets affectés par des instances internes

Les actifs nets affectés par des instances internes ou les soldes des fonds sont couramment appelés des affectations ou des réserves. Les variations des soldes des fonds que rapporte un établissement dans ses états financiers sont en partie dues aux virements approuvés ou à l'affectation de fonds à des fins futures particulières. Dans la déclaration annuelle, l'augmentation des affectations ou les virements vers celles­-ci ne doivent pas être consignés comme des dépenses, pas plus qu'une diminution des affectations ou les virements provenant de celles-ci ne doivent être consignés comme des revenus (voir la section III.C.4 – ligne 19).

12. Emprunts et remboursements du capital

Les emprunts et les remboursements du capital ne constituent pas des revenus ou des dépenses. Ces montants sont toutefois déclarés séparément dans l'état de variation de l'actif net par fonds. (Voir la section III.C.4 – lignes 6 et 7). Cependant, les versements d'intérêt sont assimilés à des dépenses dans le fonds approprié.

13. Coût total des entreprises auxiliaires

Les entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires) doivent englober toutes les dépenses directes et les répartitions des coûts liées au fonctionnement de ces services. Les répartitions des coûts doivent comprendre, par exemple, une affectation raisonnable pour les services publics (à moins qu'ils ne soient des entreprises auxiliaires), l'entretien de l'immeuble ainsi que les services de soutien administratif de l'établissement. Les répartitions des coûts des entreprises auxiliaires sont des recouvrements internes des coûts (voir la section II.E.8) dans le fonds ou la fonction correspondant aux coûts.

14. Utilisation d'estimations

Afin de remplir la déclaration annuelle conformément aux présentes pratiques de déclaration uniforme, il est possible que les coûts doivent être répartis entre des fonds et des fonctions. Lorsque des répartitions des coûts s'imposent, elles peuvent être fondées sur les meilleures estimations possibles.

15. Double comptabilisation

Dans certains cas, l'établissement perçoit des fonds et transfère par la suite toute la somme touchée ou une partie de celle-ci vers une ou plusieurs entités apparentées ou affiliées dont il est tenu compte dans la déclaration annuelle. Ces entités peuvent être incluses dans la déclaration annuelle pour l'une ou l'autre des raisons mentionnées au paragraphe « Consolidation » (voir la section II.E.1). L'établissement doit alors s'assurer que le total des revenus et le total des dépenses ne sont déclarés qu'une seule fois. Les catégories de revenus à déclarer doivent correspondre à la source originale des fonds. Quant aux catégories de dépenses, elles doivent correspondre à l'utilisation finale des fonds. Les décaissements ou virements de fonds entre les entités apparentées ou affiliées ne doivent pas être déclarés. De plus, l'établissement doit s'assurer que les revenus et les dépenses sont déclarés dans le même fonds (voir la section II.E.9).

On doit également faire preuve de prudence lorsqu'un établissement déclarant perçoit un montant et qu'il répartit ou transfère par la suite la totalité ou une partie de ce montant à d'autres établissements déclarants membres de l'ACPAU. La situation revêt une importance particulière dans le cas des grosses subventions de recherche, comme celles qu'accordent les Réseaux de centres d'excellence, où un établissement (le centre administratif) doit verser des sommes à d'autres établissements participants. L'établissement déclarant doit alors déclarer le montant duquel ont été défalqués les sommes réparties ou transférées. Cette façon de procéder permet d'éviter la double comptabilisation des revenus et des dépenses lorsque les données des déclarations annuelles sont agrégées aux niveaux provincial, régional et national.

III. Instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants

La présente section contient des instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants. Les auteurs doivent consulter cette section en remplissant la déclaration annuelle, et les utilisateurs y trouveront des renseignements supplémentaires concernant des termes précis ou certains éléments de la déclaration annuelle. Les auteurs des données financières devraient passer en revue les sections précédentes de la Brochure explicative avant d'aller plus loin.

A. Données financières comparables

Les critères de présentation d'un élément de revenus ou de dépenses particulier au sein d'un fonds ou d'une fonction dans la déclaration annuelle sont normalement les mêmes que ceux qu'utilise l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne. Cependant, lorsque les lignes directrices précisent le poste où l'élément doit être indiqué, on doit se conformer à cette exigence, quelle que soit la pratique de l'établissement. C'est pourquoi la classification des activités ou des éléments de revenus et de dépenses de la déclaration annuelle peut différer de la classification utilisée par l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne. À titre d'exemple, les services de santé et de sport doivent faire partie de la fonction « Services aux étudiants » de la déclaration annuelle (voir la section III.C.5 – services aux étudiants), même si l'établissement les considère comme des entreprises auxiliaires dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne.

Les données financières des établissements ne pourront être utilisées que si elles sont présentées de façon uniforme au fil des ans et si elles sont comparables entre elles. Les auteurs doivent se conformer aux présentes lignes directrices afin de répondre aux besoins en information des utilisateurs.

B. Déclaration annuelle

Les données financières détaillées doivent être reportées aux tableaux 1 à 7 de la déclaration annuelle.

La déclaration annuelle comprend :

  • Renseignements généraux et instructions
  • Tableau 1 – Revenus par fonds
  • Tableau 2 – Dépenses par fonds
  • Tableau 3 – État de variation de l'actif net par fonds
  • Tableau 4 – Dépenses de fonctionnement général par fonction
  • Tableau 5 – Rapport d'organismes reliés
    • Partie I – Entités juridiques consolidées distinctes
    • Partie II – Entités juridiques non consolidées distinctes
  • Tableau 6 – Subventions et contrats d'autres ministères et organismes fédéraux
  • Tableau 7 – Subventions et contrats d'autres ministères et organismes provinciaux

Il est possible qu'un établissement détermine que, même s'il se conforme aux lignes directrices, les données financières qu'il fournit peuvent ne pas être comparables avec celles d'autres établissements. Il lui est alors loisible de donner des explications ou de formuler des observations dans l'espace réservée à cette fin aux bas de chaque tableau. Cette information additionnelle serait utile à Statistique Canada dans le cadre de son examen du caractère raisonnable de la déclaration annuelle. Il pourrait par exemple, s'agir d'un élément de revenus ou de dépenses extraordinaire ou non récurrent inclus dans un fonds ou une fonction.

L'auteur peut également utiliser l'espace au bas de chaque tableau pour formuler les observations et commentaires qu'il juge nécessaires concernant les éléments qui ne sont pas visés dans la déclaration annuelle.

Les auteurs doivent savoir que les utilisateurs de la déclaration annuelle sont disposés à accepter des répartitions raisonnables lorsque les chiffres exacts ne sont pas disponibles (voir la section II.E.14).

C. Définitions, explications et exemples

Les fonds sont définis en premier lieu afin d'aider les auteurs à distinguer les différents postes de revenus et de dépenses aux fins de la déclaration. Les données financières doivent être présentées par fonds aux tableaux 1, 2, 3, 6 et 7 de la déclaration annuelle. Les explications portent ensuite sur les données financières devant être indiquées aux lignes appropriées de chaque tableau

1. Fonds

Les ressources sont comptabilisées par fonds (voir la section II.E.2) en tenant compte des activités et des objectifs précis des pourvoyeurs de fonds ainsi qu'en conformité avec les règles, les restrictions, les limites et les directives imposées par des instances extérieures (restrictions externes) ou par les instances dirigeantes de l'établissement (restrictions internes). Les fonds sont soit affectés, soit non affectés. Les fonds affectés, autres que les fonds de dotation, constituent des ressources pouvant être utilisées à des fins courantes, mais en tenant compte de certaines limites imposées par des instances extérieures ou intérieures.

À des fins de comptabilité et de déclaration, les établissements regroupent les fonds présentant des caractéristiques semblables en groupes distincts. Dans le contexte de la déclaration annuelle, les fonds sont les suivants : fonctionnement général, objectif spécifique et fiducie, recherche subventionnée, entreprises auxiliaires, immobilisations et dotation.

Les auteurs doivent prendre bonne note des points suivants :

  • les fonds affectés comprennent des restrictions externes et internes;
  • les revenus et les dépenses concernant la recherche subventionnée sont indiqués séparément pour les entités consolidées et les entités non consolidées (voir la section II.E.1);
  • les virements interfonds doivent être réduits au minimum en déclarant les revenus et les dépenses correspondantes dans le même fonds (voir la section II.E.9);
  • les différences découlant de la conformité aux pratiques de déclaration uniforme dans la présente brochure explicative et aux principes suivis dans les états financiers de l'établissement constituent des éléments de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4).

Fonctionnement général – Fonds non affecté finançant les principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement, à l'exception de la recherche subventionnée. Le fonds de fonctionnement général englobe le coût des programmes financés par le secteur privé et non sanctionnés par des unités.

Les revenus du fonds comprennent les subventions des administrations provinciales (y compris la recherche autre que la recherche subventionnée), les droits de scolarité et d'autres droits (pour les cours à unités et les cours sans unité), les revenus de sources privées et d'autres sources sans restriction. Ils comprennent également les revenus de placements, si les dépenses correspondantes sont déclarées dans le fonds de fonctionnement général.

Les dépenses du fonds couvrent les coûts de fonctionnement général de l'établissement, y compris les coûts de l'enseignement et de la recherche (autre que la recherche subventionnée), des services de soutien pédagogique, des services de la bibliothèque, des services aux étudiants, des services administratifs, des services d'entretien des immeubles et des relations extérieures ainsi que les autres dépenses de fonctionnement de l'établissement. Elles comprennent également l'achat de biens immobilisés, si les revenus correspondants sont comptabilisés dans le fonds général de fonctionnement.

Objectif spécifique et fiducie – Fonds affecté comprenant les dons et pouvant faire l'objet de restrictions par des instances extérieures ou par les instances dirigeantes de l'établissement à des fins autres que la recherche subventionnée (fonds de recherche subventionnée) ou les immobilisations (fonds des immobilisations). Les revenus doivent être comptabilisés selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.4).

Les revenus du fonds comprennent les cadeaux désignés, les dons et les subventions. Ils comprennent également les revenus de placements si les dépenses correspondantes sont incluses dans le fonds à objectif spécifique et de fiducie.

Les dépenses du fonds englobent l'achat de biens immobilisés, si les revenus correspondants sont comptabilisés dans le fonds à objectif spécifique et de fiducie.

Recherche subventionnée - Fonds affecté rendant compte des revenus et des dépenses concernant toute la recherche subventionnée. Les montants sont déclarés séparément pour les entités consolidées et les entités non consolidées (voir la section II.E.1). Les revenus doivent être comptabilisés selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.4).

Les revenus du fonds comprennent les fonds d'aide à la recherche, versés sous forme de subventions ou au moyen de contrats, provenant d'une source extérieure à l'établissement. Les sources de revenus sont les gouvernements, le secteur privé et les donateurs. L'allocation des subventions fédérales pour les Coûts indirects en recherche serait inclus ici. Les dépenses correspondantes devraient être comptabilisées comme un recouvrement interne des coûts entre les fonds de Fonctionnement et de Recherche subventionnée, tel que fait pour le traitement des frais généraux. Les revenus comprennent également les revenus de placements, si les dépenses correspondantes sont comptabilisées dans le fonds de la recherche subventionnée.

Les dépenses du fonds comprennent les activités financées à même les revenus du fonds, mais non les activités financées à même les revenus du fonds de fonctionnement général.  Elles englobent aussi l'acquisition de biens immobilisés, si les revenus correspondants sont déclarés dans le fonds de la recherche subventionnée, ainsi que les recouvrements internes des coûts (voir la section II.E.8).

Les sommes provenant de la Fondation canadienne pour l'innovation, de même que les fonds applicables fournis en contrepartie, doivent être déclarés comme des revenus du fonds de la recherche subventionnée. Les dépenses correspondantes, y compris l'achat de biens immobilisés, doivent être comptabilisées comme des dépenses du fonds de la recherche subventionnée.

Le financement relatif au Chaires de recherche du Canada doit être déclaré comme revenu de recherche subventionnée. Les dépenses correspondantes, y compris l'acquisition d'immobilisations, doivent être déclarées comme dépenses de recherche subventionnée.

Pour ce qui est du fonds de la recherche subventionnée, les revenus et dépenses concernant les entités consolidées doivent être indiqués dans la première colonne des tableaux appropriés, et les revenus et dépenses des entités non consolidées, dans la deuxième colonne. Ensemble, les deux colonnes représentent le total du fonds de la recherche subventionnée déclaré par l'établissement. En ce qui a trait aux entités consolidées, les montants indiqués sont fondés sur les données financières des entités comprises dans les états financiers consolidés de l'établissement.

Dans le cas des entités non consolidées, l'établissement est autorisé à déclarer séparément la recherche subventionnée, y compris le financement de la recherche médicale menée en milieu hospitalier qui est attribuée au personnel enseignant de l'établissement déclarant, mais qui est effectuée dans des entités non consolidées. La déclaration des données relatives à la recherche subventionnée est autorisée si toutes les conditions suivantes sont remplies :

  • l'entité non consolidée doit être un établissement affilié suivant une entente d'affiliation avec l'établissement déclarant. Le terme établissement affilié désigne toutes les entités fédérées, affiliées et associées (voir la section III.C.6);
  • des membres du personnel enseignant de l'établissement déclarant dirigent le projet de recherche subventionnée et mènent la recherche à l'établissement affilié non consolidé;
  • les données financières (revenus et dépenses) concernant la recherche subventionnée sont déclarées dans les états financiers de l'établissement affilié non consolidé;
  • la recherche subventionnée serait déclarée dans le fonds de la recherche subventionnée si la recherche avait été menée à l'établissement déclarant, plutôt qu'à l'établissement affilié.

Également, dans le cas des « entités non consolidées », les  montants déclarés comme revenus (tableau 1, ligne 27, colonne 4) doivent être égaux aux dépenses déclarées (tableau 2, ligne 24, colonne 4).

Afin d'assurer l'uniformité et la comparabilité des données, les catégories de revenus et de dépenses relatives à la recherche subventionnée pour les entités non consolidées doivent être déclarées conformément aux présentes lignes directrices. Même si ces données financières n'ont pas été soumises à une vérification par l'établissement déclarant, on s'attend à ce qu'elles soient adéquatement étayées par des documents.

Les établissements qui déclarent des activités de recherche subventionnée pour ces entités doivent :

  • admettre et déclarer dans la lettre de transmission que les quatre conditions ci-dessus ont été respectées; et
  • remplir la partie II du tableau 5 désignant chaque entité et les montants indiqués dans la déclaration annuelle (voir la section III.C.6).

Entreprises auxiliaires – Fonds non affecté rendant compte séparément de toutes les activités orientées vers la vente ou autofinancées qui s'ajoutent aux principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement. Les entreprises auxiliaires sont créées pour fournir des biens et des services aux étudiants, au corps professoral, au personnel de l'établissement ainsi qu'à d'autres personnes. Le prix exigé n'est pas nécessairement égal au prix de ces biens et services.

Les entreprises auxiliaires comprennent habituellement les librairies, les services alimentaires (restaurants, cafétérias et distributeurs automatiques), les résidences et les logements, le stationnement, les presses universitaires, les services d'édition et de buanderie, la location de biens et d'installations, les théâtres et les centres de conférences.

Toutes les ventes, externes et internes, des entreprises auxiliaires doivent être comptabilisées comme des revenus (voir la section II.E.8).

Le coût total des entreprises auxiliaires est nécessaire pour déclarer les dépenses (voir la section II.E.13). La méthode privilégiée relativement à la déclaration des recouvrements internes des coûts est l'imputation directe mais, lorsqu'il est impossible de procéder ainsi, les recouvrements internes des coûts peuvent être déclarés séparément comme une catégorie de dépenses (voir la section II.E.8). Les biens immobilisés achetés directement à même les revenus du fonds des entreprises auxiliaires doivent être comptabilisés dans le fonds des entreprises auxiliaires, sur la ligne de dépenses appropriée.

Immobilisations – Fonds affecté rendant compte des ressources fournies à l'établissement concernant les immobilisations et qui ne sont pas incluses dans un autre fonds. Les revenus et les dépenses doivent être comptabilisées en suivant la méthode du mouvement de fonds pour les biens immobilisés (voir la section II.E.6).

Les revenus du fonds comprennent des subventions et les revenus de placements connexes, des dons et d'autres ressources mises à la disposition de l'établissement par des sources de financement extérieures, comme des administrations publiques et des donateurs, à des fins d'immobilisations.

Les dépenses du fonds englobent les programmes liés aux immeubles, les importantes acquisitions de matériel et de meubles, les rénovations et transformations majeures, la location de locaux, d'immeubles et de terrains et les améliorations aux terrains (aménagements).

Étant donné que les dépenses en immobilisations doivent être comptabilisées dans le même fonds que les revenus correspondants, elles ne doivent pas toutes être déclarées dans le fonds des immobilisations. Par exemple, les sommes provenant de la FCI, de même que les fonds applicables fournis en contrepartie, doivent être déclarés comme des revenus du fonds de la recherche subventionnée. Les dépenses correspondantes, y compris l'achat de biens immobilisés, doivent être comptabilisées comme des dépenses du fonds de la recherche subventionnée.

Dotation – Fonds affecté rendant compte de la capitalisation de montants (surtout des dons) provenant de sources extérieures ou intérieures, faisant l'objet de restrictions et ne pouvant pas être dépensés.

Les revenus de placements produits par les dotations peuvent être utilisés à différentes fins, et celles-ci sont souvent restreintes par les donateurs. Les revenus de placements doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes. Les dépenses, sauf celles occasionnées par un gain de revenus d'investissements, doivent être déclarées dans un fonds approprié autre que le fonds de dotation. Les dépenses occasionnées par un gain de revenus d'investissements doivent être déclarées comme des dépenses « nettes » des revenus de placements.

Les revenus de placements utilisés pour préserver la valeur en capital du fonds de dotation doivent être comptabilisés comme des revenus dans le fonds de dotation.

2. Revenus par fonds (tableau 1)

Les montants des fonds décrits à la section III.C.1 sont déclarés aux colonnes 1, 2, 5, 6, 7 et 8 du tableau 1, et le total des fonds, à la colonne 9. Le total partiel du fonds de la recherche subventionnée est indiqué à la colonne 5. Pour ce qui est de ce dernier fonds, les montants concernant les entités consolidées et les entités non consolidées sont déclarés aux colonnes 3 et 4 respectivement.

Les catégories de revenus à déclarer au tableau 1 sont indiquées sur le côté gauche du tableau. En cas d'incertitude quant à la ligne où déclarer un type de revenus, celui-ci doit être déclaré à la ligne décrivant le mieux l'activité. Par exemple, les fonds gouvernementaux servant à payer les droits de scolarité des participants à des cours sans unité doivent être déclarés sur la ligne 13 (cours sans unité), plutôt qu'à la partie réservée aux subventions et contrats gouvernementaux. De plus, lorsque la désignation d'un type de revenus particulier dans ce tableau n'est pas la même que celle utilisée par un établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne, le type de revenus doit être indiqué selon les instructions de la Brochure explicative, quelle que soit la pratique de l'établissement.

En règle générale, les établissements suivent la méthode de la comptabilité d'exercice plutôt que la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.3). Pour la déclaration de revenus, les exceptions à la comptabilité de caisse dans la déclaration annuelle incluent la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des fonds reçus afin d'acquérir des immobilisations (voir la section II.E.6) et pour déclarer des revenus dans les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section II.E.4).

Les revenus comprennent les dons en nature consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement (voir la section II.E.10).

Les emprunts ne sont pas assimilés à des revenus (voir la section II.E.12). Ces montants doivent toutefois être déclarés séparément sur l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 6).

Les six principales catégories de revenus sont les suivantes :

  • subventions et contrats de ministères et organismes gouvernementaux;
  • droits de scolarité et autres frais;
  • dons, y compris les legs;
  • subventions et contrats non gouvernementaux;
  • placements;
  • autres (vente de services et de produits ainsi que divers).

(i) Subventions et contrats des ministères et organismes gouvernementaux

Les lignes 1 à 11 englobent les subventions et les contrats accordés par des ministères et organismes gouvernementaux fédéraux et provinciaux ainsi que des administrations municipales. Les subventions et les contrats accordés par d'autres gouvernements provinciaux et des gouvernements étrangers font également partie de cette catégorie.

Les subventions gouvernementales apportent une aide financière aux établissements, et il est possible qu'elles fassent l'objet de restrictions.

Les contrats attribués par les gouvernements apportent une aide financière aux établissements moyennant certaines conditions, notamment la fourniture d'un produit comme une pièce d'équipement, un service ou un rapport. Ils sont normalement assortis de dispositions permettant aux établissements de recouvrer certains coûts indirects ou généraux et établissent aussi la façon de calculer les coûts recouvrables.

Pour éviter la double comptabilisation des subventions et contrats gouvernementaux, les revenus ne doivent être déclarés qu'une seule fois. En d'autres mots, lorsqu'un établissement perçoit un montant et qu'elle le transfère ensuite en tout ou en partie à une ou plusieurs entités apparentées ou affiliées dont les données sont incluses dans la déclaration annuelle, le virement doit être retranché (voir la section II.E.15).

En outre, toujours pour éviter la double comptabilisation, lorsqu'un établissement déclarant perçoit un montant et qu'il répartit ou transfère par la suite la totalité ou une partie de ce montant à d'autres établissements déclarants membres de l'ACPAU, il doit alors déclarer le montant duquel ont été défalqués les sommes réparties ou transférées (voir la section II.E.15).

Gouvernement fédéral

On doit inscrire aux lignes 1 à 7 toutes les subventions et contrats de recherche ainsi que toutes les autres subventions et contributions attribués par les ministères et organismes du gouvernement du Canada, y compris la partie fédérale des subventions d'équipement et autres provenant d'un gouvernement provincial. Les revenus provenant des six principaux organismes fédéraux doivent être indiqués sur les lignes 1 à 6, le cas échéant.

La catégorie « Gouvernement fédéral » regroupe les points suivants.

Ligne 1 Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH)

Ligne 2 Santé Canada

  • Les revenus de Santé Canada non reportés à la ligne 4 – Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) – devraient être déclarés sous cette ligne.

Ligne 3 Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG)

Ligne 4 Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

Ligne 5 Fondation canadienne pour l'innovation (FCI)

  • Les revenus provenant de la FCI sont déclarés au fonds de la recherche subventionnée.

Ligne 6 Chaires de recherche du Canada

  • Le financement des Chaires de recherche du Canada est déclaré sous le fonds de la recherche subventionnée.

Ligne 7 Autres, fédéral (voir le tableau 6)

  • Les revenus provenant de tous les autres ministères et organismes fédéraux sont indiqués ici, et les détails sont fournis au tableau 6 (voir la section III.C.7). Devraient être incluses les allocations de subventions pour les Coûts indirects en recherche. Une ligne distincte a été créée à cet effet au tableau 6.

Autres

On doit inscrire aux lignes 8 à 11 les subventions et les contrats accordés par des ministères et organismes provinciaux, des administrations municipales, d'autres provinces et des gouvernements étrangers. La rubrique « Autres » regroupe les lignes suivantes.

Ligne 8 Provincial (voir le tableau 7)

  • Les revenus provenant des ministères et organismes du gouvernement provincial, y compris les subventions provinciales de contrepartie à la FCI, sont indiqués ici, et les détails sont présentés au tableau 7 (voir la section III.C.8).
  • Les revenus provinciaux de contrepartie à la FCI du ministère responsable de l'établissement sont déclarés sous le fonds de la recherche subventionnée.

Ligne 9 Municipal

  • Exemples de revenus à déclarer ici : subventions accordées par les organismes responsables du transport urbain, des communications et du stationnement.

Ligne 10 Autres provinces

  • Subventions et contrats attribués par une province autre que celle où est situé l'établissement.

Ligne 11 Gouvernements étrangers

  • Exemples de revenus à déclarer ici : subventions de la National Endowment for Humanities, des National Institutes of Health, et de la National Science Foundation.

(ii) Droits de scolarité et autres frais

Les droits de scolarité des cours à unités et des cours sans unité ainsi que les autres frais doivent être inscrits aux lignes 12 à 14.

Ligne 12 Cours crédités

  • Les cours crédités sont des cours de formation ou d'enseignement programmé offerts dans le cadre d'un programme conduisant à un grade ou des cours auxquels un statut équivalent peut être accordé.
  • Les cours crédités sont offerts pendant les sessions d'automne et d'hiver des programmes semestriels, les trois sessions des programmes trimestriels ainsi que les sessions des programmes annuels des établissements décernant des grades. Ils englobent les cours offerts entre deux sessions ainsi que pendant les sessions de printemps et d'été.
  • Les droits de scolarité des cours crédités comprennent les droits et les autres frais obligatoires liés à l'enseignement, comme les frais d'utilisation des ordinateurs et des laboratoires.
  • Les droits des cours d'appoint ou des cours spéciaux menant à l'obtention d'unités et les droits des étudiants libres qui assistent à des cours crédités sont également compris.
  • Les droits de scolarité des cours crédités doivent être déclarés ici même si les cours sont subventionnés ou si leur coût est entièrement recouvrable.

Ligne 13 Cours non crédités

  • Les cours non crédités sont des cours de formation ou d'enseignement programmé ne menant pas à l'obtention d'unités (voir la ligne 12).
  • Les droits de scolarité pour les cours non crédités comprennent les droits liés à des conférences, des cours et des activités semblables qui ne sont pas reconnus par l'établissement comme donnant droit à des unités. Les cours non crédités sont habituellement offerts par les services d'éducation permanente.
  • Les fonds gouvernementaux servant à payer les droits de scolarité des participants à des cours non crédités doivent être déclarés comme des frais de scolarité pour des cours non crédités plutôt que comme des « Subventions et contrats gouvernementaux ».

Ligne 14 Autres frais

  • Les autres frais comprennent les frais obligatoires et non obligatoires exigibles au titre des services de santé, des activités sportives, des services de la bibliothèque, des demandes d'inscription, des inscriptions tardives, des armoires vestiaires, des relevés de notes, etc. Ces frais seraient déclarés dans le fonds de fonctionnement général.
  • Sont exclus les frais perçus par l'établissement à titre d'intermédiaire, notamment pour des activités contrôlées et administrées par des étudiants, comme des conseils ou des fédérations d'étudiants.

(iii) Dons, inclus les legs

Les dons sont des virements volontaires de montants en espèces ou de titres négociables effectués sans que le donateur s'attende à un rendement ou à des avantages. Les legs sont laissés par testament. Les dons et les legs sont considérés comme des cadeaux aux fins de l'impôt. Les montants touchés et pour lesquels des reçus pour dons de bienfaisance peuvent être délivrés aux fins de l'impôt fédéral doivent être indiqués sur les lignes 15 à 17, le cas échéant.

Les dons et les legs doivent être indiqués aux lignes 15 à 17, selon qu'ils proviennent de particuliers, d'entreprises privées, de fondations ou d'organismes sans but lucratif.

De plus, les dons réservés à des fins précises, et les dons qui ne peuvent pas être dépensés doivent être déclarés au fonds de dotation (voir la section III.C.1 – dotation). Les dons comprennent également les cadeaux en nature consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement (voir la section II.E.10).

À l'exception des cas mentionnés au paragraphe précédent, les dons doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes (voir la section II.E.9).

Ligne 15 Particuliers

  • Comprend les dons et les legs provenant de familles.

Ligne 16 Entreprises privées

  • Les entreprises privées comprennent les entreprises non constituées en société ainsi que les entreprises ouvertes ou fermées constituées en société, exploitées en vue de réaliser un bénéfice et tirant leurs recettes en grande partie de la vente de biens et de services. Les formes courantes d'entreprises non constituées en société sont les entreprises individuelles et les partenariats (agriculteurs, spécialistes, etc.)

Ligne 17 Organismes sans but lucratif

Comprend les fondations et les organismes sans but lucratif.

  • Une fondation est une entité pouvant être une société ou une fiducie exploitée exclusivement à des fins de charité. Les fonds versés à l'établissement par un organisme caritatif non consolidé doivent être déclarés ici.
  • Les organismes sans but lucratif comprennent des associations ou des sociétés (organismes religieux, syndicats, organisations professionnelles, confréries, etc.).

(iv) Subventions et contrats non gouvernementaux

Les subventions et contrats non gouvernementaux apportent une aide financière aux établissements moyennant certaines conditions, notamment la fourniture d'un produit comme une pièce d'équipement, un service ou un rapport. Les montants perçus par l'établissement ne sont pas considérés comme des dons de bienfaisance aux fins de l'impôt, et un reçu ne peut donc pas être délivré dans ce contexte.

Les subventions et contrats non gouvernementaux doivent être indiqués aux lignes 18 à 20, selon qu'ils proviennent de particuliers, d'entreprises privées, de fondations ou d'organismes sans but lucratif.

Ligne 18 Particuliers

  • Comprend les subventions et les contrats accordés par des familles.

Ligne 19 Entreprises privées

  • Les entreprises privées comprennent les entreprises non constituées en société ainsi que les entreprises ouvertes ou fermées constituées en société, exploitées en vue de réaliser un bénéfice et tirant leurs recettes en grande partie de la vente de biens et de services. Les formes courantes d'entreprises non constituées en société sont les entreprises individuelles et les partenariats (agriculteurs, spécialistes, etc.).

Ligne 20 Organismes sans but lucratif

Comprend les fondations et les organismes sans but lucratif.

  • Une fondation est une entité pouvant être une société ou une fiducie exploitée exclusivement à des fins de charité.
  • Les organismes sans but lucratif comprennent des associations ou des sociétés (organismes religieux, syndicats, organisations professionnelles, confréries, etc.).

(v) Revenus de placements

Les revenus de placements comprennent les revenus provenant de dividendes, d'obligations, d'hypothèques, de billets à court terme et d'intérêts bancaires. Les intérêts obligataires englobent les intérêts générés sur les obligations résiduaires (voir la section II.E.3). Les revenus de placements comprennent également les profits et les pertes réalisés et latents sur les transactions de placement, si les profits et les pertes sont déclarés dans les états financiers vérifiés, quelle que soit la façon dont l'établissement désigne ces placements (détenus à des fins de transactions, ou non).

Sont exclus les revenus provenant des organismes caritatifs non consolidés, qui doivent être déclarés sur la ligne 17 (organismes sans but lucratif).

Les lignes 21 et 22 portent sur les revenus tirés de fonds de dotation et les autres revenus de placements.

Ligne 21 Dotation

  • Les revenus de placements  tirés de fonds de dotation doivent être déclarés ici, dans le même fonds que les dépenses correspondantes.
  • Les revenus de placements  tirés de fonds de dotation et utilisés pour préserver la valeur en capital du fonds de dotation sont déclarés sur cette ligne, dans le fonds de dotation.
  • Les dépenses occasionnées par un gain de revenus de placements, comme le coût d'un directeur ou de directeurs des investissements pour gérer le fonds de dotation, doivent être déclarées comme des dépenses « nettes » des revenus de placements.

Ligne 22 Autres revenus de placements

  • Les revenus de placements tirés de tous les fonds autres que le fonds de dotation sont déclarés ici, dans le même fonds que les dépenses correspondantes.
  • Les autres revenus de placements comprennent aussi les frais liés aux paiements différés ou échelonnés et aux droits de scolarité et autres frais non payés.
  • Dans le cas d'importants montants de nature non répétitive, une note explicative doit être annexée au formulaire ou des observations doivent être formulées au bas du tableau 1.

(vi) Autres

  • Comprend la vente de produits et de services (ligne 23) et divers (ligne 24).

Ligne 23 Vente de produits et de services

  • Les ventes externes et les recouvrements externes des coûts sont inclus (voir la section II.E.8).
  • Les ventes externes et les recouvrements externes des coûts comprennent les ventes à des organismes de l'extérieur, notamment les tests de laboratoire, la location de locaux, les services publics et les revenus occasionnels (activités sportives, frais de stationnement, conférences, cliniques médicales, etc.).
  • Les revenus de location tirés de résidences et du stationnement sont également ici inclus.
  • Les paiements reçus d'entités fédérées ou affiliées non consolidées au titre de la prestation de services d'enseignement et de services administratifs ou autres sont assimilés à des ventes de produits et de services.
  • Dans le cas des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires), les ventes externes et internes sont déclarées ici (voir la section II.E.8).
  • Les ventes internes, autres que celles attribuables aux entreprises auxiliaires, et les recouvrements internes des coûts ne sont pas déclarés comme des revenus.

Ligne 24 Divers

  • Les revenus divers comprennent les commissions, les droits d'auteur et les frais liés à l'utilisation des droits ou des biens de l'établissement ou les frais pour services rendus. Sont également compris les amendes de bibliothèque et autres pénalités semblables, les revenus de location, les gains nets ou les pertes nettes découlant de la vente d'un bien immobilisé et tout type de revenu non indiqué dans les autres catégories.
  • Les paiements reçus d'entités fédérées ou affiliées non consolidées au titre de la prestation de services d'enseignement et de services administratifs ou autres sont assimilés à des ventes de produits et de services (ligne 23).

3. Dépenses par fonds (tableau 2)

Les montants concernant les fonds décrits à la section III.C.1 sont déclarés aux colonnes 1, 2, 5, 6, 7 et 8 du tableau 2, et le total des fonds, à la colonne 9. Le total partiel du fonds de la recherche subventionnée est indiqué à la colonne 5. Pour ce qui est de ce dernier fonds, les montants concernant les entités consolidées et les entités non consolidées sont déclarés aux colonnes 3 et 4 respectivement.

Les catégories de dépenses à déclarer au tableau 2 sont indiquées sur le côté gauche du tableau. Lorsque la désignation d'un type de dépenses particulier dans ce tableau n'est pas la même que celle utilisée par un établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne, le type de dépenses doit être rapporté selon la désignation indiquée sous le tableau approprié quelle que soit la pratique de l'établissement.

En règle générale, les établissements suivent la méthode de la comptabilité d'exercice plutôt que la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.3). Pour la déclaration de revenus, les exceptions à la comptabilité de caisse dans la déclaration annuelle incluent la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des fonds reçus afin d'acquérir des immobilisations (voir la section II.E.6) et pour déclarer des revenus dans les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section II.E.7).

Les dépenses comprennent les dons en nature consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement (voir la section II.E.10).

Les remboursements de capital ne sont pas assimilés à des dépenses (voir la section II.E.12). Ces montants doivent toutefois être déclarés séparément sur l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 7).

Les dépenses généralement répétitives doivent être indiquées sur les lignes 1 à 20, et le total partiel, sur la ligne 21. Les importantes dépenses périodiques, notamment celles qui concernent les immeubles et les terrains et les améliorations aux terrains (aménagements) (ligne 22), ainsi que les dépenses inhabituelles et non répétitives, appelées paiements forfaitaires (ligne 23), comme ceux qui sont versés dans le cadre de programmes de retraite anticipée, sont indiquées sur les lignes 22 et 23. Le total des dépenses est indiqué sur la ligne 24.

Voici les dépenses à déclarer, par ligne, au tableau 2.

Salaires et traitements

La catégorie « salaires et traitements » est divisée de la façon suivante : « traitements du personnel enseignant » (lignes 1 et 2) ainsi que « autres salaires et traitements » (ligne 3). Les traitements du personnel enseignant sont indiqués selon qu'il s'agit de professeurs (ligne 1) et d'employés effectuant d'autres activités d'enseignement et de recherche (ligne 2).

Les paiements suivants doivent être indiqués :

  • les paiements d'indemnités, notamment les paiements de maintien du traitement pendant les congés de maladie ou les congés de maternité;
  • les indemnités de départs à la suite de cessations d'emploi dans le cours normal des activités;
  • les payes de vacances (voir la section II.E.7).

Certains paiements forfaitaires, pour l'exercice courant et les exercices futurs, versés aux employés qui ne sont plus au service de l'établissement sont déclarés selon la comptabilité d'exercice à la ligne 23 (comme des paiements forfaitaires).

À l'exception des payes de vacances, les montants considérés comme des salaires et des traitements dans la déclaration annuelle doivent être calculés selon les mêmes méthodes que celles utilisées par l'établissement pour établir ses états financiers vérifiés.

Traitements du personnel enseignant

Les traitements du personnel enseignant sont indiqués selon qu'il s'agit de professeurs et d'employés effectuant d'autres activités d'enseignement et de recherche.

Ligne 1 Professeurs

  • On indique ici les traitements versés au personnel de l'établissement déclarant, à temps plein ou à temps partiel, qui ont le titre de professeur et qui font de l'enseignement et de la recherche.
  • La catégorie des professeurs comprend les doyens, les professeurs agrégés, les professeurs adjoints et les chargés de cours.
  • Sont également inclus les paiements versés aux membres du personnel enseignant pour différents types de congés : congé administratif, congé de perfectionnement ou congé sabbatique.

Ligne 2 Autres activités d'enseignement et de recherche

  • On indique ici les traitements versés aux employés et aux non-employés de l'établissement déclarant, à temps plein ou à temps partiel, qui ne sont pas des professeurs, mais qui participent à des activités d'enseignement et de recherche.
  • Il peut s'agir d'enseignants, de tuteurs, de correcteurs, de préparateurs, d'assistants à l'enseignement et à la recherche, de surveillants, d'adjoints à l'enseignement clinique, de titulaires d'une bourse de perfectionnement post doctoral, etc.
  • Sont aussi inclus les paiements versés à des étudiants diplômés et non diplômés participant à des activités d'enseignement et de recherche.

Ligne 3 Autres salaires et traitements

  • Cette rubrique comprend les salaires et les traitements non déclarés sur les lignes 1 et 2. On doit plus précisément y inscrire les paiements versés à tous les membres du personnel de soutien travaillant à temps plein et à temps partiel, notamment les techniciens de laboratoire d'enseignement et de recherche, le personnel de bureau et de secrétariat, les spécialistes et les gestionnaires, les employés chargé du nettoyage et de l'entretien et les gens de métier.
  • Les montants versés aux personnes qui ont le titre de professeur ou l'équivalent, mais qui participent à des activités autres que l'enseignement et la recherche doivent être déclarés ici. Exemples : recteur, vice-recteurs, certains bibliothécaires professionnels et personnel du centre informatique.

Ligne 4 Avantages sociaux

  • Les charges de retraite et les prestations futures, y compris les prestations auxquelles donne doit une retraite anticipée, doivent être déclarées selon la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.7). Autrement, les montants assimilables à des avantages sociaux dans la déclaration annuelle doivent être calculés en suivant les mêmes méthodes que celles qu'utilise l'établissement pour établir ses états financiers vérifiés.
  • Les avantages sociaux comprennent les contributions de l'établissement (au titre des traitements) au régime de retraite (y compris les paiements concernant les insuffisances actuarielles et les obligations au titre de services passés), au régime d'assurance vie collective, au régime d'assurance de maintien du salaire, au régime de soins dentaires, au régime d'indemnisation des accidents du travail, aux programmes de santé, à un programme de remise des droits de scolarité et au régime d'assurance emploi ainsi que les autres coûts liés aux avantages sociaux des employés.
  • Le coût des avantages sociaux payés pendant les périodes de retraite anticipée ainsi que les prestations versées après la retraite doivent être inclus.
  • Lorsqu'un établissement paye des primes ou met de côté des montants négociés pour un employé, ces montants doivent être inclus ici comme des avantages.
  • Les cotisations ou les autres préalables à l'emploi ne doivent pas être déclarés comme des avantages.

Ligne 5 Frais de déplacements

  • Cette catégorie comprend les frais de recrutement, de déplacement, de déménagement et de réinstallation du personnel, les voyages d'études et tous les autres types de déplacements nécessaires à la bonne marche de l'établissement.

Ligne 6 Acquisitions des bibliothèques

  • Sont inclus les achats de livres, périodiques et autres ouvrages de référence ainsi que les coûts d'accès à ces documents (y compris l'accès électronique) pour la bibliothèque centrale ainsi que les bibliothèques des facultés et des départements.
  • Les dépenses de reliure sont aussi incluses si elles font normalement partie des coûts des acquisitions.

Ligne 7 Impression et reprographie

  • Cette catégorie comprend les dépenses qui sont normalement faites au cours de l'année financière au titre de l'impression, de la reprographie, de la photocopie, des illustrations et de l'édition ainsi que des fournitures connexes.

Ligne 8 Matériel et fournitures

  • Cette catégorie comprend les dépenses qui sont normalement effectuées au cours de l'année financière (fournitures pour la pratique de sports, papeterie, fournitures d'informatique et de bureau, etc.).
  • Sont également inclus le matériel et les fournitures concernant l'enseignement et les travaux en laboratoire. Le matériel de laboratoire comprend les produits chimiques, les instruments, les animaux, la nourriture et les semences.
  • Le matériel et les logiciels de faible valeur doivent être déclarés à la ligne 18 (achat de mobilier et d'équipement).

Ligne 9 Communications

  • Cette catégorie englobe les frais de téléphone, de communication de données, de courrier et de messageries, mais exclut les dépenses déclarées à la ligne 19 (comme des dépenses de location et d'entretien d'équipement).
  • Les frais de téléphone comprennent les lignes WATS, la ligne téléphonique, les coûts des interurbains et d'autres frais.

Ligne 10 Autres dépenses de fonctionnement

  • Cette catégorie comprend la location de locaux, l'impôt foncier, les cotisations institutionnelles, l'assurance, les repas, la publicité et la promotion et les créances douteuses.
  • La location de locaux comprend le coût de location à long terme des locaux et du terrain.
  • L'impôt foncier comprend l'impôt versé directement aux municipalités par l'établissement, que l'impôt soit évalué selon la valeur de la propriété ou selon la population étudiante.
  • Les cotisations institutionnelles comprennent les cotisations payées par l'établissement à des organisations comme l'AUCC et l'ACPAU.
  • On doit inclure ici toutes les autres dépenses non déclarées ailleurs.

Ligne 11 Services publics

  • Cette catégorie comprend les dépenses relatives à l'électricité, à l'eau, au gaz naturel, à l'huile et aux égouts.
  • Elle englobe également les coûts de production d'électricité, de vapeur, d'eau et de gaz naturel.

Ligne 12 Améliorations et transformations

  • Cette catégorie comprend les dépenses liées aux améliorations et aux transformations des locaux de l'établissement, que les travaux soient exécutés par des employés de l'établissement ou par des contractuels.

Ligne 13 Bourses d'études, bourses d'entretien et prix

  • Cette catégorie comprend les montants versés aux étudiants (à l'exception de ceux pour lesquels les étudiants sont tenus de rendre des services), comme ceux versés pour l'exemption des droits de scolarité et les prix.
  • Les montants versés aux étudiants pour lesquels ces derniers doivent rendre des services sont déclarés comme étant d'autres activités d'enseignement et de recherche (ligne 2) et incluent les montants versés aux étudiants de deuxième et de troisième cycles et aux étudiants de premier cycle qui sont enseignants, tuteurs, correcteurs, démonstrateurs en laboratoire, adjoints à l'enseignement, adjoints à la recherche, surveillants d'examens, adjoints à l'enseignement clinique, titulaires d'une bourse de perfectionnement post doctoral, etc.

Ligne 14 Services contractuels

  • Cette catégorie comprend toutes les dépenses faites au titre des services contractuels rendus par des organismes de l'extérieur, sauf les améliorations et les transformations (ligne 12), les honoraires professionnels (ligne 15), la location et l'entretien de l'équipement (ligne 19) ainsi que les bâtiments, les terrains et les aménagements (ligne 22).
  • Exemples de dépenses dont il faut tenir compte : nettoyage, services de sécurité, déneigement, contrats pièces et main-d'œuvre semblables ainsi que services alimentaires.
  • Lorsque la vente de nourriture est donnée à un contractuel, le montant total du contrat doit être indiqué ici et non comme le coût des marchandises vendues (à la ligne 16) ni comme une autre catégorie de dépenses, même si l'entrepreneur fournit une ventilation des coûts.

Ligne 15 Honoraires professionnels

  • Cette catégorie comprend les honoraires versés à des conseillers juridiques (y compris les avances versées pour les négociations de conventions collectives), à des vérificateurs, à des experts en informatique et en ressources humaines ainsi qu'à d'autres consultants.
  • Les honoraires d'experts-conseils concernant les améliorations et les transformations (ligne 12), la location et l'entretien d'équipement (ligne 19) ainsi que les bâtiments, les terrains et les aménagements (ligne 22) sont exclus.

Ligne 16 Coût des marchandises vendues

  • Il faut utiliser cette catégorie lorsque les stocks sont comptabilisés de quelque manière que ce soit (librairie, services alimentaires, etc.) et y inscrire le coût en magasin des marchandises achetées exclusivement en vue de leur revente. Les autres coûts de fonctionnement du service, comme les salaires et les fournitures, doivent être déclarés dans leurs catégories de dépenses respectives.
  • Lorsqu'un service est donné à contrat à un organisme de l'extérieur, surtout en ce qui concerne les entreprises auxiliaires, les coûts totaux du contrat doivent être déclarés sur la ligne 14 (services contractuels). Par exemple, les services alimentaires donnés à contrat doivent être indiqués sur la ligne 14, dans le fonds des entreprises auxiliaires.
  • Le coût des marchandises vendues doit être déclaré dans le même fond que les revenus tirés de la vente de produits (voir la section III.C.2 – ligne 25).

Ligne 17 Intérêts

  • Cette catégorie comprend tous les frais d'intérêts servant à amortir les dettes de l'établissement. Exemples : intérêts bancaires et hypothécaires, intérêts de la dette obligataire et frais connexes et part d'intérêts des paiements échelonnés ou des paiements de location.
  • Les remboursements de capital concernant les emprunts, les hypothèques, les obligations ou les subventions remboursables ne sont pas déclarés comme des dépenses (voir la section II.E.12).

Ligne 18 Achat de mobilier et d'équipement

  • Cette catégorie comprend le matériel de laboratoire (autres que les produits consomptibles), le matériel informatique et les logiciels, le mobilier et l'équipement de l'administration (y compris les tapis et les rideaux), le matériel de reprographie et le matériel d'entretien. Les frais d'installation pour les items ci-haut mentionnés doivent être inclus comme faisant partie de leurs coûts.
  • Cette catégorie comprend également les versements échelonnés et les versements effectués dans le cadre d'un contrat de location acquisition à des fins de comptabilité. La part d'intérêts de ces paiements doit être déclarée sur la ligne 17.
  • Sont également inclus le matériel et les logiciels de faible valeur qui sont normalement consignés dans les registres comptables de l'établissement.
  • Les achats de mobilier et d'équipement sont déclarés sous le même fonds que les revenus correspondants (voir la section II.E.6). Par exemple, les achats effectués à même des subventions de la FCI sont déclarés sous le fonds de la recherche subventionnée (voir la section III.C.1 – recherche subventionnée). Les achats qui sont ou seront effectués à même le fonds actuel ou futur des entreprises auxiliaires doivent être déclarés sous le fonds des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires).
  • L'amortissement n'est pas compris dans les dépenses, mais il est considéré comme un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 10).
  • Les provisions concernant le remplacement du mobilier et de l'équipement sont considérées comme des virements aux comptes de réserve. Elles ne constituent donc pas des dépenses (voir la section II.E.11).

Ligne 19 Location et entretien d'équipement

  • Cette catégorie comprend toutes les dépenses de location et d'entretien concernant l'ameublement et l'équipement, y compris le matériel de laboratoire (autres que les produits consomptibles), le mobilier et l'équipement de l'administration (y compris les tapis et les rideaux), le matériel de reprographie, le matériel informatique, le matériel d'entretien et l'équipement téléphonique.
  • Cette catégorie comprend également les contrats de location exploitation à des fins de comptabilité.
  • Les dépenses au titre des travaux de réparation et d'entretien de l'équipement confiés à des contractuels de l'extérieur sont également comprises.

Ligne 20 Ventes internes et recouvrements internes des coûts

  • La déclaration de montants « nets » constitue la méthode privilégiée relativement aux ventes internes autres que celles qui découlent des entreprises auxiliaires (voir la section II.E.8). La méthode privilégiée de déclaration des recouvrements internes des coûts est l'affectation directe (voir la section II.E.8). Lorsque cela est impossible, cette catégorie de dépenses peut être utilisée. Les ventes et recouvrements internes des coûts pour tous les fonds, lorsqu'on les additionne, doivent être nuls.
  • Cette catégorie comprend les ventes internes, autres que celles attribuables aux entreprises auxiliaires, et les recouvrements internes des coûts (voir la section II.E.8).
  • Les ventes internes attribuables aux entreprises auxiliaires doivent être déclarées comme des ventes de produits et de services (voir la section III.C.2 – ligne 25).
  • Exemples courants de recouvrements internes des coûts : recouvrement des frais généraux administratifs et des coûts indirects en recherche entre le fonds de fonctionnement général et les fonds des entreprises auxiliaires et de la recherche subventionnée ainsi que recouvrement des frais généraux des services publics (à moins que le service public ne soit un service auxiliaire) et des coûts d'entretien entre le fonds de fonctionnement général et le fonds des entreprises auxiliaires.
  • Afin de permettre de meilleures comparaisons fonctionnelles des catégories de dépenses, les établissements sont priés d'utiliser cette catégorie le moins souvent possible.

Ligne 21 Total partiel

  • Total partiel de toutes les dépenses déclarées sur les lignes 1 à 20.

Ligne 22 Bâtiments, terrains et aménagements des terrains

  • Cette catégorie comprend toutes les dépenses qui sont généralement considérées comme des coûts de construction ainsi que les dépenses engagées pendant la période de construction, comme les coûts des services publics. Les dépenses liées aux terrains et à l'aménagement des terrains comprennent les coûts d'acquisition et de préparation, comme l'aménagement paysager, les égouts, les tunnels et les routes. Tous les honoraires et les frais de planification se rattachant à cette catégorie sont aussi inclus.
  • Les achats de mobilier et d'équipement sont déclarés sur la ligne 18.
  • Les dépenses liées aux bâtiments, aux terrains et à l'aménagement des terrains sont déclarées sous le même fonds que les revenus correspondants (voir la section II.E.6). Par exemple, les achats effectués à même des subventions de la FCI sont déclarés sous le fonds de la recherche subventionnée (voir la section III.C.1 – recherche subventionnée). Les achats qui sont ou seront effectués à même le fonds actuel ou futur des entreprises auxiliaires doivent être déclarés sous le fonds des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires).
  • L'amortissement n'est pas compris dans les dépenses, mais il est considéré comme un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 10).
  • Les provisions concernant le remplacement des immeubles sont considérées comme des virements aux comptes de réserve. Elles ne constituent donc pas des dépenses (voir la section II.E.11).

Ligne 23 Paiements forfaitaires

  • Cette catégorie comprend certains paiements forfaitaires, portant sur l'exercice courant ou un exercice futur, versés aux employés qui ne sont plus au service de l'établissement. Règle générale, des transactions ou événements semblables ne surviennent pas souvent sur plusieurs années ou ne caractérisent pas le fonctionnement normal de l'établissement.
  • Les paiements forfaitaires sont déclarés selon la comptabilité d'exercice.
  • Exemples : paiements versés dans le cadre d'un programme de réduction des effectifs ou un programme spécial de retraite anticipée.
  • Les indemnités de départ versées à la suite de cessations normales d'emploi sont déclarées aux lignes 1 à 3 (salaires et traitements).

4. État de variation de l'actif net par fonds (tableau 3)

L'état de variation de l'actif net par fonds indique, pour chaque fonds visé dans la déclaration annuelle, la variation entre les soldes de l'actif net au début de l'année et les soldes de l'actif net à la fin de l'année. Les changements représentent plus que la différence entre le total des revenus (tableau 1, ligne 27) et le total des dépenses (tableau 2, ligne 24). Ces changements sont également dus à l'addition et à la déduction de transactions qui ne sont ni des revenus ni des dépenses. Ces transactions sont déclarées aux lignes 4 à 7 et comprennent les redressements de l'année antérieure, les virements interfonds, les emprunts et le part de capital sur les remboursements de la dette.

L'état de variation de l'actif net par fonds permet également de repérer les pratiques de déclaration uniforme qui causent des différences entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section II.D). Bien que les éléments à l'origine des différences puissent varier d'un établissement à l'autre, leur nombre est relativement faible. Ces éléments sont indiqués aux lignes 8 à 15. Les pratiques de déclaration uniforme qui sont à l'origine des différences comprennent le mouvement de fonds (voir la section II.E.4), les immobilisations (voir la section II.E.6) ainsi que les payes de vacances, les charges de retraite et les prestations futures (voir la section II.E.7).

L'état de variation de l'actif net par fonds rapproche donc les soldes de l'actif net au début de l'année avec les soldes de l'actif net à la fin de l'année. Comme on le précise aux explications concernant les lignes 16 à 21, les soldes de l'actif net du début et de la fin de l'année sont fondés sur des renseignements consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 1 Soldes de l'actif net — début d'exercice

  • Les soldes de l'actif net, par fonds, au début d'exercice doivent correspondre aux montants inscrits à la ligne 16 de la déclaration de l'année précédente.

Ligne 2 Revenus (tableau 1, ligne 27)

  • Le montant indiqué ici doit être égal au total déclaré au tableau 1, ligne 26 (revenus par fonds).

Ligne 3 Dépenses (tableau 2, ligne 24)

  • Le montant indiqué ici doit être égal au total déclaré au tableau 2, ligne 24 (dépenses par fonds).

Ligne 4 Redressements de l'année antérieure

  • Règle générale, cette ligne ne doit être utilisée que si les soldes de l'actif net déclarés dans les états financiers vérifiés à la fin de l'année précédente ont été redressés par la suite.
  • Exemple d'un redressement de l'année antérieure : changement rétroactif apporté aux conventions comptables.

Ligne 5 Virements interfonds

  • Les établissements ont été encouragés à réduire les virements interfonds au minimum dans la déclaration annuelle en consignant les revenus et les dépenses correspondantes sous le même fonds (voir la section II.E.9). Par exemple, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées sous le même fonds que les revenus correspondants, et les revenus de placements tirés des fonds de fiducie et de dotation doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes.
  • Lorsque le montant d'un virement interfonds n'est pas essentiel aux données financières d'un établissement, le montant doit être remis dans un fonds approprié.
  • Après avoir suivi les lignes directrices ci-dessus, les virements interfonds restants sont déclarés ici. Exemples : virement d'un excédent de fonctionnement du fonds des entreprises auxiliaires au fonds de fonctionnement général et virements approuvés par les instances dirigeantes de l'établissement.
  • À la colonne 9, le total sur ligne 5 doit être nul.

Ligne 6 Ajouter : emprunts

  • Les emprunts sont déclarés ici (voir la section II.E.12).

Ligne 7 Déduire : remboursements (principal) de la dette

  • On inscrit ici les remboursements du capital (voir la section II.E.12).
  • Les remboursements du capital comprennent les réductions du capital sur les emprunts, les obligations hypothécaires ou les subventions remboursables.
  • L'intérêt servant à amortir les dettes de l'établissement est assimilé à une dépense (voir la section III.C.3 – ligne 17).

Ligne 8 Réaffectation entre les fonds

  • Les critères de présentation d'un élément de revenus ou de dépenses particulier au sein d'un fonds dans la déclaration annuelle sont normalement les mêmes que ceux qu'utilise l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne. Cependant, lorsque les lignes directrices précisent le poste où l'élément doit être indiqué, on doit se conformer à cette exigence, quelle que soit la pratique de l'établissement. C'est pourquoi la classification des éléments de la déclaration annuelle peut différer de la classification utilisée par l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne (voir la section III.A.)
  • De plus, les établissements ont été encouragés à réduire les virements interfonds au minimum dans la déclaration annuelle en consignant les revenus et les dépenses correspondantes sous le même fonds (voir la section II.E.9). Par exemple, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées sous le même fonds que les revenus correspondants, et les revenus de placements tirés des fonds de fiducie et de dotation doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes. Dans la mesure où les virements interfonds ont été réduits au minimum, les éléments peuvent être classés sous un fonds aux fins de la déclaration annuelle de l'établissement, mais sous un fonds différent aux fins de ses états financiers vérifiés.
  • Les différences au regard des soldes de l'actif net à la fin de l'année, par fonds, entre la déclaration annuelle et les états financiers vérifiés attribuables aux présentes lignes directrices peuvent être rajustées sur la ligne 8. À la colonne 9 (total de toutes les réaffectations interfonds déclarées sur la ligne 8), le total doit être nul.

Ligne 9 Ajouter : dépenses en immobilisations

  • Les montants utilisés pour faire l'acquisition de biens immobilisés ont été assimilés à des dépenses dans la déclaration annuelle selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.6). On indique ici la différence entre les dépenses en immobilisations signalées dans la déclaration annuelle et les mêmes montants capitalisés pendant l'année dans les états financiers vérifiés.
  • Cette catégorie comprend également les différences découlant des versements échelonnés et les versements effectués dans le cadre d'un contrat de location acquisition à des fins de comptabilité (voir la section III.C.3 – ligne 18).
  • Les différences découlant de l'amortissement des biens immobilisés sont déclarées sur la ligne 10.

Ligne 10 Déduire : amortissement

  • Les montants utilisés pour faire l'acquisition de biens immobilisés ont été capitalisés dans les états financiers vérifiés et amortis sur une base annuelle (voir la section II.E.6). On indique ici l'amortissement de l'exercice consigné dans les états financiers vérifiés.
  • Les différences découlant de l'acquisition de biens immobilisés sont déclarées sur la ligne 9.

Ligne 11 Ajouter ou déduire : revenus différés

  • Certains revenus affectés non dépensés dans l'année sont consignés dans la déclaration annuelle selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.4). On indique ici la différence entre les montants assimilés à des revenus dans la déclaration annuelle, en suivant la méthode du mouvement des fonds, et les mêmes montants assimilés à des revenus dans les états financiers vérifiés, en suivant la méthode du report.

Ligne 12 Ajouter ou déduire : coûts des pensions et payes de vacances

  • Les payes de vacances et les charges de retraite doivent être déclarées selon la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.7). On indique ici la différence entre les montants assimilés à des dépenses dans la déclaration annuelle, selon la méthode de la comptabilité de caisse, et les mêmes montants assimilés à des dépenses dans les états financiers vérifiés, selon la méthode de la comptabilité d'exercice.

Ligne 13 Ajouter ou déduire : coûts à venir des avantages sociaux des employés

  • Les coûts à venir des avantages sociaux des employés sont déclarés sous cette ligne et correspondent aux coûts des avantages sociaux qui ne sont pas déjà déclarés dans l'état annuel selon la méthode de comptabilité de caisse. Un exemple serait le coût des avantages sociaux à venir des programmes de retraite anticipée.

Ligne 14 Ajouter ou déduire : entités apparentées ou affiliées

  • Il est possible que l'établissement déclare des données financières concernant une entité apparentée ou affiliée dans ses états financiers vérifiés, mais qu'elle n'indique pas les mêmes données dans sa déclaration annuelle (voir la section III.C.6 – partie I). La variation des soldes de l'actif net de l'entité apparentée ou affiliée entre le début et la fin de l'année doit alors être indiquée ici.

Ligne 15 Ajouter ou déduire : autres

  • On déclare ici tous les autres montants comme la valeur comptable nette des cessions d'actifs ou de biens pour lesquels il y a des différences entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés.
  • Si des montants sont indiqués, il faut donner des précisions à la partie « Commentaires et observations », au bas du tableau.

Ligne 16 Solde de l'actif net — fin d'exercice

  • Il est possible que, pour un certain nombre d'établissements, les états financiers vérifiés n'indiquent pas précisément les soldes de l'actif net par fonds dans une présentation semblable à celle de la déclaration annuelle. Le total des soldes de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit au moins équivaloir au total de l'actif net déclaré dans les états financiers vérifiés de l'établissement.
  • L'établissement déclare parfois des montants consacrés à la recherche subventionnée à la colonne 4, recherche menée par des entités non consolidées.  Le montant indiqué sur la ligne 16 de la colonne 4 doit alors être nul (voir section III.C.1, Recherche subventionnée).
  • Les soldes de l'actif net par fonds indiqués ici doivent équivaloir aux soldes de l'actif net par fonds indiqués sur la ligne 21.
  • Les soldes de l'actif net par fonds indiqués ici doit également équivaloir aux soldes de l'actif net par fonds du début de la prochaine année. En d'autres mots, les montants indiqués à la ligne 16 de la déclaration de l'année courante doivent être les mêmes que ceux inscrits à la ligne 1 de la déclaration de la prochaine année.

Éléments des soldes de l'actif net

Les soldes de l'actif net déclarés sur les lignes 17, 18, 19 et 20 sont en accord avec le solde de certains actifs nets déclarés dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 17 Actifs nets non affectés

  • Le solde de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit équivaloir à l'excédent ou au déficit accumulé déclaré dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 18 Investissements dans les biens immobilisés

  • Les investissements dans les biens immobilisés représentent les montants dépensés afin d'acquérir des biens immobilisés, moins les montants accumulés amortis au cours de la vie utile des biens immobilisés. Les montants dépensés sont déduits par les montants financés par la dette à long terme et l'amortissement différé. Ces fonds ne sont pas disponibles à d'autres fins puisqu'ils furent investis dans les biens immobilisés.
  • Le solde net des actifs dans la colonne 9 devrait être équivalent à l'investissement dans les biens immobilisés déclaré dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 19 Actifs nets affectés par des instances internes

  • L'augmentation des affectations ou les virements vers celles­-ci ne doivent pas être consignés comme des dépenses, pas plus qu'une diminution des affectations ou les virements provenant de celles-ci ne doivent être consignés comme des revenus (voir la section II.E.11).
  • Le solde de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit équivaloir aux affectations internes, incluant les dotations internes déclarées dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 20 Actifs nets affectés par des instances externes

  • Le solde de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit équivaloir aux fonds affectés par des instances externes, incluant les dotations externes, déclarés dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 21 Solde de l'actif net — fin d'exercice

  • Les soldes de l'actif net par fonds indiqués ici doivent équivaloir aux soldes de l'actif net par fonds déclarés sur la ligne 16.

5. Dépenses de fonctionnement général par fonction (tableau 4)

Les dépenses par fonds (voir la section III.C.3) et la présente partie de la Brochure explicative sont très semblables, en ce sens que les catégories de dépenses sont indiquées sur la partie gauche des deux tableaux. Cependant, tandis que le tableau 2 est présenté par fonds, le tableau 4 est présenté par secteur opérationnel ou fonctionnel dans le cadre du fonds de fonctionnement général, qui représente les principaux secteurs d'activité de l'établissement. Les fonctions sont les suivantes : enseignement et recherche non subventionnée, enseignement non crédité, bibliothèque, informatique et communications, administration et soutien académique, services aux étudiants, bâtiments et terrains ainsi que relations extérieures. Ces fonctions apparaissent aux colonnes 1 à 8, et leur total, à la colonne 9. Les montants inscrits à la colonne 9 doivent être identiques à ceux du tableau 2, colonne 1 (fonctionnement général).

La présente partie donne aux auteurs des précisions sur la façon de séparer, par fonction, les différentes activités et catégories de dépenses sous le fonds de fonctionnement général. Sauf avis contraire, les définitions, explications et exemples présentés à la section III.C.3 concernant les catégories de dépenses s'appliquent à la présente section. De plus, comme nous l'avons signalé plus haut, lorsque la désignation d'un type de dépenses particulier dans ce tableau n'est pas la même que celle utilisée par un établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne, le type de dépenses doit être rapporté selon la désignation indiquée, quelle que soit la pratique de l'établissement. Par exemple, les services de santé ainsi que les activités sportives internes et intercollégiales doivent être déclarés sous la fonction « Services aux étudiants » de la déclaration annuelle, même si l'établissement les considère comme des entreprises auxiliaires dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne.

Les auteurs doivent connaître les pratiques de déclaration uniforme pour remplir cette partie (voir la section II.E). Ils doivent particulièrement connaître les pratiques relatives aux recouvrements internes et externes des coûts (voir la section II.E.8) et à l'utilisation d'estimations (voir la section II.E.14).

Les fonctions du fonds de fonctionnement général sont les suivantes.

(i) Enseignement et recherche non subventionnée

Cette fonction comprend tous les coûts directs des facultés et des départements (y compris les traitements des doyens et des membres de leur bureau), des écoles d'études supérieures, des cours d'été, des cours d'éducation permanente avec unités ainsi que les autres activités et dépenses attribuables à cette fonction.

(ii) Enseignement non crédité

Cette catégorie comprend les conférences, les cours et les activités semblables qui ne comportent pas d'unité. Les programmes d'enseignement sans unité sont normalement offerts par les services d'éducation permanente. Les revenus tirés des droits de scolarité rattachés à l'enseignement populaire  et rapportés sur la ligne 13 du fonds de fonctionnement général (tableau 1) doivent habituellement correspondre à des dépenses reliées à cette fonction (sans toutefois que les deux montants soient nécessairement égaux).

(iii) Bibliothèque

Cette catégorie comprend les archives de l'établissement et les autres activités de la bibliothèque centrale et de celles rattachées aux facultés et aux départements de l'établissement. Les dépenses englobent les salaires et les traitements liés à la prestation des services de la bibliothèque ainsi que le coût des livres et des périodiques.

(iv) Informatique et communications

Seules les activités du centre principal d'informatique et de communications entrent en ligne de compte ici.

Le centre principal d'informatique renvoie aux activités et aux ressources gérées centralement. Le centre est généralement reconnu comme une ressource mise à la disposition de l'établissement et constitue le moyen le plus efficace pour fournir certains services à l'appui des activités de recherche et d'administration de l'établissement. Un tel centre doit habituellement son existence à la possibilité de réaliser des économies d'échelle, à un grand nombre d'utilisateurs exigeant une vaste gamme de services et à un degré élevé de compétence technique en informatique.

Cette fonction n'englobe pas les activités d'installations informatiques autonomes locales ou décentralisées gérées par un seul secteur ou département et exploitées pour répondre aux besoins de ce secteur ou département. Les dépenses liées aux installations informatiques décentralisées doivent être déclarées dans les fonctions et les fonds connexes, le cas échéant.

Le centre de communications comprend les coûts associés à la location, à l'entretien et à l'acquisition de l'équipement téléphonique ainsi qu'au standard, y compris les coûts afférents au personnel et les autres coûts. Les dépenses liées aux installations de communications décentralisées doivent être déclarées dans les fonctions et les fonds connexes, le cas échéant.

Si l'établissement a recours à un système de facturation interne pour l'utilisation de l'ordinateur central ou du matériel de communications, les dépenses doivent être regroupées et rapportées sous cette fonction.

Les ventes à d'autres secteurs fonctionnels ou fonds ou à des utilisateurs de l'extérieur, ou encore les recouvrements provenant de ceux-ci sont assimilés à des recouvrements internes ou externes des coûts et doivent être signalés selon les pratiques de déclaration uniforme concernant les recouvrements internes et externes des coûts (voir la section II.E.8).

(v) Administration et soutien académique

Cette fonction à l'intérieur du fonds de fonctionnement général englobe les dépenses dans les deux vastes secteurs du soutien à l'enseignement et des autres services de soutien. Les autres services de soutien incluent l'administration. Ces secteurs sont combinés et déclarés au tableau 4 sous « Administration et soutien académique ».

Le secteur du soutien à l'enseignement de la fonction inclut toutes les activités assurées par un établissement pour appuyer directement l'enseignement et la recherche non subventionnée. Il englobe les types suivants d'activités :

  • les postes de vice-recteur à l'enseignement et de vice-recteur à la recherche (ou de leurs équivalents) et leurs bureaux;
  • les services de soutien au corps professoral et à l'enseignement;
  • l'administration de la recherche (ce qui inclut l'administration des subventions et des contrats);
  • le bureau du registraire et des étudiants de deuxième et troisième cycles (ce qui inclut les annuaires, les admissions, les dossiers des étudiants et les rapports connexes);
  • la cérémonie de remise des diplômes et les autres cérémonies;
  • l'administration du programme d'alternance travail études;
  • les services centraux pour animaux;
  • les ateliers centraux pour l'enseignement et la recherche (d'usinage, de soufflage de verre et d'électronique);
  • les services de soutien de l'enseignement à distance;
  • les services de technologie de l'enseignement et audiovisuels;
  • l'établissement des calendriers ou horaires des cours théoriques.

Le secteur de l'administration de cette fonction regroupe les éléments suivants :

  • coûts et activités d'administration, de planification et d'information associés aux postes de recteur et de vice-recteur (ou leurs équivalents) ainsi qu'à leurs bureaux, à l'exception des postes de vice-recteur à l'enseignement et de vice-recteur à la recherche (ou de leurs équivalents) ainsi que de leurs bureaux, qui font partie du secteur du soutien à l'enseignement. Les coûts administratifs de diverses activités, comme les campagnes de souscription, le développement, l'association des anciens et les communications externes, sont regroupés dans le secteur des relations extérieures;
  • finances, y compris gestion des placements, vérification interne et comptabilité;
  • ressources humaines (personnel);
  • recherche menée par l'université;
  • secrétariat du conseil d'administration et du Sénat;
  • services d'impression et de reprographie.

Les dépenses suivantes sont incluses dans le secteur de l'administration :

  • les honoraires professionnels concernant les services juridiques ainsi que les services de vérification et des ressources humaines de même que les autres frais de consultation non imputables à une autre fonction. Les honoraires des experts conseils en informatique sont inclus si le centre d'informatique est décentralisé;
  • les cotisations de l'université à des associations comme l'AUCC et l'ACPAU;
  • l'assurance responsabilité ainsi que l'assurance erreurs et omissions (l'assurance incendie, l'assurance relative à la chaudière et aux appareils à pression et l'assurance des biens sont déclarées sous la fonction « Bâtiments et terrains »).

L'endroit exact où déclarer les dépenses en matière d'informatique, de communications, d'achats, de réception et de magasins dépend de l'existence d'installations centralisées ou décentralisées. Si l'établissement possède des installations centralisées en matière d'informatique et de communications, les activités doivent être déclarées sous la fonction « Informatique et communications ». S'il exploite des installations centralisées concernant les achats, la réception et les magasins, les activités doivent être incluses dans le secteur de l'administration de la fonction « Administration et soutien académique ». Si l'une ou l'autre de ces activités est décentralisée, les dépenses doivent être déclarées sous la fonction ou le fonds approprié, le cas échéant.

(vi) Services aux étudiants

Cette fonction comprend les coûts des services (autres que les services d'enseignement direct ainsi que de recherche et d'administration) fournis aux étudiants par l'établissement. Règle générale, ces services sont les suivants :

  • le bureau du directeur des services aux étudiants et du doyen;
  • les services de conseil et de pastorale;
  • les services d'orientation et de placement;
  • les rencontres sportives à l'intérieur de l'établissement et entre étudiants de plusieurs établissements (sans inclure le département d'éducation physique);
  • les services de santé;
  • les services de logement des étudiants (sans inclure les résidences);
  • les services de transport;
  • les services d'aide financière aux étudiants;
  • les bourses d'études, les bourses de soutien et les prix;
  • les subventions aux organisations d'étudiants, y compris le syndicat d'étudiants;
  • les programmes d'étudiants (musique, théâtre et centre d'étudiants);
  • les services de garderie;
  • les autres services aux étudiants et les activités sociales et culturelles financés par l'établissement.

Ces services peuvent être financés au complet à même le fonds de fonctionnement général ou en partie par l'entremise de frais précis compris dans le barème des droits de scolarité. Toutefois, lorsque l'établissement fait office d'intermédiaire et perçoit des droits au titre d'activités gérées par des étudiants pour le compte de fédérations ou de conseils étudiants, ces droits n'entrent pas en ligne de compte dans le calcul des revenus de l'établissement. Les sommes ainsi perçues et versées à une fédération ou un conseil étudiant ne font pas partie des dépenses de l'établissement.

(vii) Bâtiments et terrains

Cette fonction comprend les dépenses liées aux bâtiments et aux terrains de l'établissement : bureau, planification des locaux, entretien des bâtiments et des terrains, services de garde des immeubles, services publics, véhicules, sécurité et circulation, réparations et ameublement, rénovations et transformations, livraison du courrier, location de locaux et d'immeubles à long terme ainsi que taxes municipales (y compris les taxes pour lesquelles des subventions compensatoires sont versées par le gouvernement).

L'assurance incendie, l'assurance relative à la chaudière et aux appareils à pression et l'assurance des biens sont aussi incluses. Les coûts de toutes les autres assurances sont déclarés à l'intérieur du secteur de l'administration de la fonction « Administration et soutien académique ».

(viii) Relations extérieures

La fonction « Relations extérieures » comprend toutes les activités menées par l'établissement à l'appui des relations extérieures sur une base suivie: campagnes de souscription, développement, association des anciens, relations publiques, information du public ou communications externes, etc. Les coûts administratifs connexes attribuables au bureau du ou des vice-recteurs, ou de leurs équivalents, responsables d'une ou de plusieurs de ces activités doivent être inclus dans cette fonction.

6. Rapport d'organismes reliés (tableau 5)

Il est possible que l'établissement tienne compte, dans sa déclaration annuelle, des données financières d'une ou de plusieurs entités juridiques distinctes qui peuvent être apparentées ou affiliées à l'établissement et pour lesquelles des données financières sont incluses dans la déclaration annuelle (voir la section II.E.1). Afin de permettre aux utilisateurs de mieux comprendre le contenu et les limites de la déclaration annuelle, chaque établissement déclarant est tenu de nommer ces entités et de fournir des renseignements supplémentaires à leur sujet au tableau 5.

Selon la situation de l'établissement, deux parties peuvent être remplies. La première concerne les « entités consolidées » dans les états financiers; la seconde, les « entités non consolidées » dans les états financiers mais pour lesquelles des données sont tout de même présentes dans la déclaration annuelle.

(i) Partie I – Entités juridiques consolidées distinctes

Normalement, chaque établissement remplit sa déclaration annuelle selon la même base que celle utilisée dans les états financiers vérifiés. Cela signifie que les données financières pour une entité juridique distincte qui est consolidée dans les états financiers seront incluses dans la déclaration annuelle.

Les données financières d'une entité apparentée ou affiliée peuvent être exceptionnellement incluses dans les états financiers vérifiés d'un établissement, mais non consignées dans la déclaration annuelle. Cette situation exceptionnelle survient lorsqu'une entité affiliée présente elle aussi une déclaration annuelle à titre de membre de l'ACPAU.

Les renseignements concernant les « entités consolidées » sont fondés sur les états financiers de l'établissement. Ce sont :

  • la raison sociale de l'établissement affilié;
  • la catégorie d'organismes reliés (colonnes 1 à 7). Inscrire un « x » dans la colonne appropriée. Pour plus de renseignements, voir la section sur les catégories d'organismes reliés ci-dessous;
  • la base de la déclaration – colonnes 8 et 9. Inscrire un « x » dans la colonne appropriée selon que l'entité juridique distincte est incluse (I) dans la déclaration annuelle (la norme) ou qu'elle est exclue (E) de la déclaration annuelle (l'exception).

(ii) Partie II – Entités juridiques non consolidées distinctes

Dans certaines conditions, les établissements sont autorisés à déclarer séparément la recherche subventionnée qui est attribuée au personnel enseignant de l'établissement déclarant, mais menée dans des entités non consolidées (voir la section III.C.1 – recherche subventionnée). Ces données doivent être déclarées sous la colonne 4 (entités non consolidées) des tableaux appropriées de la déclaration annuelle. Des renseignements supplémentaires doivent alors être fournis à la partie II du rapport d'organismes reliés.

Par souci de clarté, les données financières concernant un organisme caritatif ne sont incluses dans la déclaration annuelle que si l'organisme en question est consolidé dans les états financiers de l'établissement.

Les entités juridiques non consolidées distinctes sont énumérées sur les lignes 11 à 18 du rapport  d'organismes reliés lorsque le montant déclaré est supérieur à 100 000 dollars. Les renseignements suivants doivent alors être fournis :

  • la désignation sociale de l'établissement affilié;
  • la catégorie d'organismes reliés (colonnes 1 à 7). Inscrire un « x » dans la colonne appropriée. Pour plus de renseignements, voir la section sur les catégories d'organismes reliés ci-dessous;
  • le montant inclus dans la déclaration annuelle (colonne 10). Le montant pour l'entité juridique distincte doit être supérieur à 100 000 dollars.

Les données concernant toutes les autres entités juridiques distinctes pour lesquelles les montants sont inférieurs à 100 000 sont regroupées et inscrites sur la ligne 19.

Le montant total inscrit sur la ligne 20 (colonne 10) doit correspondre au montant indiqué au tableau 1 (ligne 27, colonne 4) et à celui indiqué au tableau 2 (ligne 24, colonne 4).

(iii) Catégories d'organismes reliés

Dans le contexte du tableau 5, un établissement mère est une université à laquelle sont rattachés des hôpitaux, des instituts de recherche ou d'autres établissements fédérés, affiliés ou associés. Dans la Brochure explicative et le rapport d'organismes reliés, l'expression établissements affiliés est utilisée pour alléger le texte, et elle renvoie à toutes les entités fédérées, affiliées et associées. Pour la même raison, le mot établissement peut renvoyer à une université, à un collège universitaire, à un collège, à un institut et à un hôpital.

Un établissement affilié est responsable de sa propre administration mais n'a pas le pouvoir de décerner des grades. Un établissement associé est une entité juridique publique ou privée d'enseignement, de santé ou de recherche qui n'est ni fédéré, ni affilié à l'établissement mère, mais qui entretient des liens sur le plan de l'enseignement, de la recherche ou de l'administration avec cet établissement mère. Un établissement fédéré est responsable de sa propre administration et a le pouvoir de décerner des grades. Toutefois, pendant la durée de l'accord sur la création de la fédération, il suspend la totalité ou une partie de son pouvoir de décerner des grades.

À noter que, dans le cas des établissements affiliés et fédérés, l'établissement mère supervise les programmes d'études visés par l'accord de fédération ou d'affiliation et décerne des grades aux étudiants qui réussissent ces programmes.

7. Subventions et contrats d'autres ministères et organismes fédéraux (tableau 6)

Le tableau 6 rend compte des subventions et des contrats des ministères et des organismes fédéraux autres que les subventions et les contrats déclarés sur les lignes 1 à 6 au tableau 1. À la section A du tableau 6, une ligne distincte a été créée pour déclarer les allocations du gouvernement fédéral pour les Coûts indirects en recherche. Les totaux des colonnes au tableau 6 doivent correspondre aux montants déclarés sur la ligne 7 (Autres ministères et organismes fédéraux) au tableau 1.

À la section B au tableau 6, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme fédéral distinct dépasse 100 000 $, identifiez le ministère ou l'organisme et déclarez le montant, par fonds.

Sur la ligne C au tableau 6, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme fédéral distinct est inférieur à 100 000 $, combinez les ministères et les organismes et déclarez le montant total, par fonds.

Prière de noter qu'il faut éviter la double comptabilisation des subventions et des contrats gouvernementaux et qu'il faudrait dans certaines situations déclarer les subventions ou les contrats reçus comme étant des subventions ou des contrats « nets » des fonds déboursés ou virés (voir la section II.E.15).

Pour des renseignements additionnels sur les fonds et sur les subventions et les contrats fédéraux, les auteurs devraient se reporter à la section III.C.1 (Fonds) et à la section III.C.2 (Revenus par fonds), en axant particulièrement leur attention à la section III.C.2 sur les détails à l'intérieur de la catégorie des subventions et des contrats des ministères et des organismes gouvernementaux.

8. Subventions et contrats d'autres ministères et organismes provinciaux (tableau 7)

Le tableau 7 rend compte des subventions et des contrats, y compris de certaines subventions provinciales spécifiques de contrepartie aux octrois de la FCI qui sont accordées à des fins particulières, par ministère et par organisme provincial. Les totaux des colonnes au tableau 7 doivent correspondre aux montants déclarés sur la ligne 8 au tableau 1.

Les subventions et les contrats des ministères et organismes provinciaux n'incluent que celles et ceux de la province où est situé l'établissement. On déclare les subventions et les contrats d'autres provinces sur la ligne 10 (Autres provinces) au tableau 1.

À la section A (Ministère responsable) au tableau 7, prière de déclarer les renseignements suivants sur les lignes 1 et 2 :

  • Ligne 1 : le principal ministère ou organisme responsable de l'établissement et, par fonds, le total des subventions et des contrats reçus de ce ministère ou de cet organisme, sauf les fonds de contrepartie aux octrois de la FCI, déclarés sur la ligne 2. Les types de subventions pourraient inclure des subventions d'exploitation suivant un plan de financement préétabli.
  • Ligne 2 : sous la colonne 3 ou 4, selon le cas, pour la recherche subventionnée, le total des subventions précises reçues, si c'est le cas, du « Ministère responsable » qui sont accordées à des fins particulières comme des fonds de contrepartie aux octrois de la FCI.

À la section B (Autres) au tableau 7, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme provincial distinct dépasse 100 000 $, identifiez le ministère ou l'organisme et déclarez le montant, par fonds.

Sur la ligne C au tableau 7, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme provincial distinct est inférieur à 100 000 $, combinez les ministères et les organismes et déclarez le montant total, par fonds. Ces ministères et organismes (qui sont principalement financés par le gouvernement provincial) incluent des conseils, des commissions de subventions, ainsi que des commissions et des conseils remplissant diverses fonctions que les pouvoirs publics leur ont délégués.

Prière de noter qu'il faut éviter la double comptabilisation des subventions et des contrats gouvernementaux et qu'il faudrait dans certaines situations déclarer les subventions ou les contrats reçus comme étant des subventions ou des contrats « nets » des fonds déboursés ou virés (voir la section II.E.15).

Pour des renseignements additionnels sur les fonds et sur les subventions et les contrats provinciaux, les auteurs devraient se reporter à la section III.C.1 (Fonds) et à la section III.C.2 (Revenus par fonds), en axant particulièrement leur attention à la section III.C.2 sur les détails à l'intérieur de la catégorie des subventions et des contrats des ministères et organismes gouvernementaux.

Brochure explicative Information financière des universités et collèges Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU) 2013‑2014

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I. Préambule II. Renseignements généraux
III. Instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants
 

Début du texte

I. Préambule

Information financière des universités et collèges est une publication annuelle de Statistique Canada à l'intention de l'Association canadienne du personnel administratif universitaire (ACPAU). L'ACPAU recueille les données financières entrant dans la confection de la publication en menant un sondage annuel auprès des établissements membres conférant des grades universitaires. Selon les utilisateurs, la publication constitue une source exhaustive de référence sur les données financières des universités et collèges au Canada.

Les données financières de la publication sont fondées sur une déclaration annuelle remplie et présentée par chaque établissement membre. La publication sur support papier présente les données financières par établissement ainsi que par province et par région de même qu'au niveau national.

A. Généralités

La présente Brochure explicative vise à aider les utilisateurs et les auteurs des données financières. Elle aidera plus particulièrement :

  • les utilisateurs –
    • à comprendre les limites des données financières;
    • à comprendre les objectifs différents et distincts des états financiers vérifiés, des rapports de gestion interne et de la déclaration annuelle d'un établissement;
    • à comprendre les grandes lignes des méthodes prescrites utilisées pour remplir la déclaration annuelle.
  • les auteurs –
    • à comprendre les besoins généraux des utilisateurs de la déclaration annuelle;
    • à comprendre les différences entre les principes comptables s'appliquant aux états financiers vérifiés, aux rapports de gestion interne et aux méthodes de déclaration prescrites;
    • à comprendre pourquoi les données financières de la déclaration annuelle doivent être uniformes d'une année à l'autre et comparables entre les établissements.

La Brochure explicative est présentée de la façon suivante.

La section II contient des renseignements généraux à l'intention des utilisateurs et des auteurs de la déclaration annuelle. Elle porte sur les méthodes de déclaration que doivent suivre les établissements, sur les utilisateurs de la déclaration annuelle et leurs besoins ainsi que sur les rapports entre, d'une part, les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et, d'autre part, les données financières et les méthodes de déclaration prescrites.

Ces renseignements aideront les utilisateurs et les auteurs de la déclaration annuelle à comprendre les différences entre les principes comptables s'appliquant aux états financiers vérifiés et les méthodes de déclaration prescrites concernant la déclaration annuelle. De plus, en comprenant les besoins des utilisateurs, les auteurs seront davantage en mesure d'assurer l'uniformité des données concernant leur établissement au fil des ans et, conformément aux lignes directrices de la Brochure explicative, la comparabilité des données entre les établissements.

La section III contient des instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants. Les auteurs doivent consulter cette section en remplissant la déclaration annuelle, et les utilisateurs y trouveront des renseignements supplémentaires concernant des termes précis ou certains éléments de la déclaration annuelle.

B. Limites

Bien que les utilisateurs aient besoin de données financières uniformes d'une année à l'autre et comparables entre les établissements, ils doivent également se rendre compte que, même si les auteurs suivent des lignes directrices détaillées, la comparabilité des données n'est pas sans limite. L'utilité des données est à son meilleur lorsqu'elles sont agrégées et utilisées pour analyser des tendances. Lorsque les données servent à comparer directement un établissement à un autre, individuellement ou même entre les provinces ou les régions, la comparabilité des données engendre des limites.

Ces limites peuvent trouver leur origine dans les différences entre les méthodes comptables des établissements. Même les lignes directrices les plus rigoureuses ne pourraient pas éliminer les différences auxquelles donne lieu l'utilisation de méthodes comptables différentes. D'autres différences intrinsèques peuvent être à l'origine de ces limites. Les comparaisons doivent être interprétées et clarifiées à cause des différences au regard de la taille, des programmes d'études, de la structure, du milieu physique, de la philosophie de gestion ainsi que des pratiques budgétaires et comptables des établissements. Les comparaisons entre les régions doivent également tenir compte des différences relatives aux diverses sources de financement, à la clôture de l'exercice, dont les dates varient du 31 mars au 31 juin, aux diverses politiques et responsabilités provinciales en matière de financement, etc.

Voici des exemples précis où les différences entre les établissements imposent des limites à la comparabilité des données financières.

  • Définition de la recherche – La définition de la recherche utilisée par un établissement déterminera les dépenses et les revenus déclarés dans le fonds de la recherche subventionnée. Par exemple, les essais cliniques peuvent être assimilés à de la recherche ou non et, par conséquent, peuvent être déclarés ou non comme des dépenses effectuées au titre de la recherche subventionnée.
  • Hôpitaux et recherche médicale en milieu hospitalier – La quantité et le niveau des détails déclarés par les établissements au regard des hôpitaux et de la recherche médicale en milieu hospitalier varient selon les relations d'entreprise entre l'établissement et l'hôpital.
  • Subventions provinciales de contrepartie aux octrois de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) – Même si un établissement déclare séparément certaines subventions précises du gouvernement provincial accordées à titre de fonds de contrepartie aux octrois de la FCI, les subventions provinciales de contrepartie ne sont pas toutes déclarées séparément parce qu'elles ne sont pas toutes accordées à une fin précise.
  • Ventes et recouvrement interne des coûts – L'établissement peut déclarer des montants en réduisant les dépenses compensatoires ou à titre de recouvrements internes des coûts, selon le système d'information de gestion et les pratiques administratives qu'il utilise.
  • Informatique et communications – Les coûts déclarés par les établissements au titre de l'informatique et des communications varieront selon que l'établissement dispose d'une structure centralisée ou décentralisée.

De plus, on doit faire preuve de prudence en comparant les données financières sur plusieurs années en raison des changements apportés aux PCGR, qui peuvent modifier les données déclarées, ainsi que des changements apportés aux lignes directrices régissant la déclaration des données.

II. Renseignements généraux

La présente section contient des renseignements généraux à l'intention des utilisateurs et des auteurs de la déclaration annuelle. Elle porte sur les méthodes de déclaration que doivent suivre les établissements, sur les utilisateurs de la déclaration annuelle et leurs besoins ainsi que sur les rapports entre, d'une part, les principes comptables généralement reconnus (PCGR) et, d'autre part, les données financières et les méthodes de déclaration prescrites.

Ces renseignements aideront les utilisateurs et les auteurs de la déclaration annuelle à comprendre les différences entre les principes comptables s'appliquant aux états financiers vérifiés et les méthodes de déclaration prescrites concernant la déclaration annuelle. De plus, en comprenant les besoins des utilisateurs, les auteurs seront davantage en mesure d'assurer l'uniformité des données concernant leur établissement au fil des ans et, conformément aux lignes directrices de la Brochure explicative, la comparabilité des données entre les établissements.

A. Communication de l'information financière par les établissements

Comme nous l'avons précisé plus haut, la déclaration annuelle de l'ACPAU constitue une source complète de données financières des universités et collèges du Canada. Cette déclaration n'est, toutefois, pas la seule source d'information financière concernant les établissements. En fait, les états financiers annuels de l'établissement représentent son principal rapport financier.

Les états financiers de l'établissement sont établis selon des PCGR et peuvent faire l'objet d'une vérification externe. Ils constituent un document public par lequel le conseil d'administration de l'établissement concerné en assure la gestion financière.

La déclaration annuelle de l'établissement est préparée en suivant des méthodes prescrites. Elle ne peut pas faire l'objet d'une vérification, mais ses données sont rapprochées de celles des états financiers vérifiés de l'établissement. La déclaration annuelle est également mise à la disposition du public mais, plutôt que de représenter un compte rendu de gestion financière, elle fournit des données financières à des fins d'analyse des tendances et de comparaison de statistiques entre les établissements.

Les deux rapports ont des objectifs différents et distincts. Il est difficile, voire impossible, de procéder à des comparaisons détaillées des données financières de différents établissements à l'aide des états financiers vérifiés. Pour effectuer des comparaisons statistiques entre les établissements ainsi que pour analyser les tendances, les utilisateurs de données financières doivent se tourner vers la déclaration annuelle de l'ACPAU. Bien que celle-ci contienne des données financières plus comparables entre les établissements et qu'elle se prête à la validation, les utilisateurs doivent être conscients des limites relatives à la comparabilité des données (voir la section I.B).

B. Utilisateurs de la déclaration annuelle

Les établissements participants présentent la déclaration annuelle remplie à l'ACPAU afin que les données soient vérifiées, compilées et publiées par Statistique Canada. Par la suite, des statistiques comparatives peuvent être calculées et analysées concernant tous les établissements ou un groupe d'établissements choisis en fonction d'une ou de plusieurs caractéristiques communes (taille, emplacement, programmes de deuxième et ou troisième cycle, médecine, etc.).

Les données financières sont utilisées à des fins nombreuses et variées. Par exemple, au niveau agrégé, la déclaration annuelle constitue la principale source de données financières pour l'élaboration d'estimations des dépenses en recherche et développement dans les établissements de haut savoir qui sont déclarées au Canada et, sur la scène internationale, pour le Canada. Au niveau de l'établissement, les données financières servent à établir l'admissibilité au financement dans le cadre de différents programmes comme la FCI.

Les données financières sont mises à la disposition de nombreux utilisateurs ayant des besoins variés. Ceux-ci comprennent Statistique Canada et ses clients, des groupes comme l'Association des universités et collèges du Canada (AUCC), des conseils de subventions, d'autres ministères et organismes fédéraux et provinciaux, des analystes universitaires, d'autres groupes universitaires internes et les chercheurs de l'extérieur.

En identifiant les utilisateurs de la déclaration annuelle et en comprenant leurs besoins en information, il est possible de déterminer les méthodes de déclaration qui répondent le mieux à ces besoins. Cependant, on ne saurait trop insister sur le point suivant : les données financières déclarées par chaque établissement ne seront utiles que si elles sont préparées de façon uniforme au fil du temps et en conformité avec la Brochure explicative afin de faciliter la comparabilité entre les établissements.

C. Méthodes de déclaration prescrites

Les états financiers vérifiés des établissements déclarants sont établis selon des PCGR. En respectant ces PCGR, les établissements assurent l'uniformité des résultats financiers déclarés d'une année à l'autre.

Dans certains cas toutefois, les PCGR permettent aux établissements de choisir entre des solutions de rechanges tout aussi acceptables l'une que l'autre. Dans la mesure où les établissements font des choix différents, les données financières, même si elles sont uniformes d'une année à l'autre en ce qui concerne un établissement donné, peuvent ne pas être comparables d'un établissement à l'autre. Par exemple, des établissements peuvent choisir deux méthodes différentes de constatation des produits (méthodes du report et de comptabilité par fonds affectés), rendant ainsi difficile la comparaison des données de ces établissements.

Outre les différences entre les données financières des établissements qui choisissent différentes méthodes acceptables de déclaration, les utilisateurs de la déclaration annuelle peuvent parfois exiger des données financières fondées sur une méthode comptable qui s'écarte des PCGR. Ainsi, les utilisateurs des données sur les dépenses en immobilisations ont généralement besoin des catégories de revenus et de dépenses basées sur les mouvements de fonds plutôt que sur des montants capitalisés ou amortis.

Les utilisateurs et les auteurs des données financières doivent prendre bonne note des importants points suivants concernant la déclaration annuelle. Ces pratiques peuvent différer de celles normalement suivies par les établissements déclarants.

  • Les fonds affectés comprennent des affectations d'origine interne et externe et non pas seulement d'origine externe.
  • Certains revenus affectés non dépensés dans l'année, comme les revenus du fonds de la recherche subventionnée, sont déclarés selon la méthode du mouvement de fonds plutôt que celle du report de fonds (voir la section II.E.4).
  • Les dépenses en immobilisations sont déclarées selon la méthode du mouvement de fonds plutôt que d'être capitalisées et amorties (voir la section II.E.6).
  • Certaines dépenses, comme les payes de vacances, les charges de retraite et les prestations futures, sont déclarées selon la méthode de comptabilité de caisse plutôt que la méthode de comptabilité d'exercice (voir la section II.E.7).
  • Les établissements sont encouragés à réduire au minimum les virements interfonds en déclarant les revenus et les dépenses correspondantes dans le même fonds (voir la section II.E.9).
  • Les utilisateurs n'ont besoin que des données sur les revenus et les dépenses. Un ensemble complet d'états financiers est donc inutile.

Les lignes directrices de la présente Brochure explicative ne visent pas à rendre la déclaration annuelle d'un établissement conforme à ses états financiers ou à ses rapports de gestion interne. Les méthodes prescrites, y compris les pratiques de déclaration uniforme qui suivent, peuvent être conformes ou non aux PCGR. L'objectif des lignes directrices est d'assurer la comparabilité des données financières entre les établissements tout en maintenant l'uniformité de ces données.

D. Rapprochement avec les états financiers vérifiés

En suivant les méthodes de déclaration prescrites, chaque établissement constatera une ou plusieurs différences entre sa déclaration annuelle et ses états financiers vérifiés. Afin d'assurer la fiabilité des données financières déclarées par les établissements, chacun d'eux est tenu de rapprocher les données de sa déclaration annuelle avec celles de ses états financiers vérifiés.

Ce rapprochement est présenté dans l'état de variation de l'actif net par fonds (section III.C.4). Bien que les éléments à l'origine des différences entre les deux rapports puissent varier d'un établissement à l'autre, leur nombre est relativement faible. Les éléments de rapprochement courants ont été isolés et peuvent être indiqués à des lignes précises de l'état de variation de l'actif net par fonds.

E. Pratiques de déclaration uniforme

À des fins de comparabilité des données financières entre les établissements, tout en maintenant leur uniformité, les établissements déclarants et les auteurs de la déclaration annuelle doivent respecter les lignes directrices de la présente Brochure explicative, particulièrement les pratiques de déclaration uniforme. Ces pratiques ainsi que les instructions détaillées qui suivent à la section III ont été élaborées en recherchant un équilibre entre les besoins en information des utilisateurs de la déclaration annuelle et le fardeau de réponse imposé aux auteurs. Les pratiques de déclaration uniforme sont les suivantes.

1. Consolidation

Dans le cas des entités affiliées et apparentées, à l'exception de certaines activités de recherche indiquées ci-dessous, chaque établissement doit remplir la déclaration annuelle selon la même méthode qui a été utilisée pour ses états financiers consolidés. Si les données financières de l'entité ne sont déclarées que dans les notes des états financiers consolidés, les données financières ne sont pas reportées dans la déclaration annuelle. Afin que les utilisateurs comprennent mieux le contenu de la déclaration annuelle et ses limites, chaque établissement déclarant est tenu de remplir un rapport d'organismes reliés et de fournir des renseignements pour chaque entité juridique compris dans la déclaration annuelle (voir la section III.C.6 – première partie).

On utilise parfois des données sur la recherche subventionnée à des fins d'affectation des fonds et les utilisateurs se tournent souvent vers la recherche subventionnée déclarée par les établissements comme principale source d'information pour le financement total des activités de recherche au Canada du personnel enseignant. Les établissements peuvent donc désirer déclarer séparément certaines activités additionnelles de recherche de leur personnel enseignant. Par conséquent, en tant qu'exception à la pratique susmentionnée par laquelle des données financières dans la déclaration annuelle sont indiquées sur la même base que celle utilisée  pour les états financiers consolidés, les établissements sont autorisés, à certaines conditions, à déclarer une recherche subventionnée séparément qui est attribuée au personnel enseignant de l'établissement déclarant, mais menée à l'intérieur d'entités qui ne sont pas consolidées (voir la section III.C.1 – Recherche subventionnée). Les établissements qui déclarent des données sur la recherche subventionnée menée à l'intérieur d'entités qui ne sont pas consolidées doivent remplir un rapport d'organismes reliés identifiant chaque entité non consolidée et le montant inclus dans la déclaration annuelle (voir la section III.C.6 – deuxième partie).

Étant donné les relations différentes qui existent au Canada entre les établissements et leurs hôpitaux affiliés, par exemple, cette exception accroîtra également la comparabilité entre les établissements des données sur la recherche.

Par souci de clarté, les données financières concernant un organisme caritatif ne sont incluses dans la déclaration annuelle que si l'organisme en question est consolidé dans les états financiers de l'établissement.

2. Fonds

Les données financières sont présentées selon les principes de la comptabilité par fonds. À des fins de comptabilité et de déclaration, les ressources sont classées par fonds en tenant compte des activités et des objectifs précis des pourvoyeurs de fonds ainsi qu'en conformité avec les règles, les restrictions, les limites et les directives imposées par des instances extérieures ou par les instances dirigeantes de l'établissement.

Un fonds est une entité comptable composée d'un ensemble de comptes autonomes faisant ressortir l'actif, le passif, le solde du fonds et les variations. Les fonds sont soit affectés, soit non affectés. Les fonds affectés, autres que les fonds de dotation, constituent des ressources pouvant être utilisées à des fins courantes, mais en tenant compte de certaines limites imposées par des instances extérieures ou intérieures.

À des fins de comptabilité et de déclaration, les établissements regroupent les fonds présentant des caractéristiques semblables en groupes distincts. Voici les groupes de fonds dont il est question dans la déclaration annuelle, chacun étant accompagné d'une brève description.

Fonctionnement général – Fonds non affecté finançant les principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement, à l'exception de la recherche subventionnée.

Objectif spécifique et fiducie – Fonds affecté comprenant les dons et pouvant faire l'objet de restrictions par des instances extérieures ou par les instances dirigeantes de l'établissement à des fins autres que la recherche subventionnée (fonds de recherche subventionnée) ou les immobilisations (fonds des immobilisations).

Recherche subventionnée – Fonds affecté rendant compte des revenus et des dépenses concernant toute la recherche subventionnée. Les montants sont déclarés séparément pour les entités consolidées et les entités non consolidées (voir la section II.E.1).

Entreprises auxiliaires – Fonds non affecté rendant compte séparément de toutes les activités orientées vers la vente ou autofinancées qui s'ajoutent aux principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement.

Immobilisations – Fonds affecté rendant compte des ressources fournies à l'établissement concernant les immobilisations et qui ne sont pas incluses dans un autre fonds.

Dotation – Fonds affecté rendant compte de la capitalisation de montants (surtout des dons) provenant de sources extérieures ou intérieures, faisant l'objet de restrictions et ne pouvant pas être dépensés.

On trouvera des explications et des renseignements supplémentaires concernant ces fonds à la section III.C.1.

3. Comptabilité d'exercice

Règle générale, les établissements suivent la méthode de la comptabilité d'exercice plutôt que la méthode de la comptabilité de caisse. La méthode de la comptabilité d'exercice consiste à consigner les revenus pour la période pendant laquelle ils ont été gagnés plutôt que touchés et à consigner les dépenses pour la période pendant laquelle elles ont été engagées plutôt que réglées. Dans le cas des revenus, il pourrait s'agir des intérêts générés, mais non touchés. Pour ce qui est des dépenses, on pourrait donner comme exemple la comptabilisation des salaires rétroactifs gagnés, mais non payés.

Les exceptions à cette règle dans la déclaration annuelle incluent :

  • la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des revenus dans les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section II.E.4),
  • la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des revenus et des dépenses relatifs à des transactions liées à des immobilisations (voir la section II.E.4) et
  • la comptabilité de caisse pour déclarer des payes de vacances, des charges de retraite et des prestations futures (voir la section II.E.7).

4. Méthode du mouvement de fonds

En ce qui concerne des activités précises, les revenus sont déclarés selon la méthode du mouvement de fonds, c'est-à-dire, pour les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section III.C.1) dans la période où les fonds sont perçus ou recevables. D'autre part, les dépenses correspondantes sont déclarées selon la méthode de la comptabilité d'exercice, soit dans la période où elles sont engagées. Lorsqu'un contrat de recherche est attribué à un établissement, par exemple, les revenus sont déclarés dans la période où les fonds sont perçus ou recevables en vertu du contrat.

Dans le cas de l'ACPAU, les revenus et les dépenses correspondantes doivent être déclarées dans le même fonds (voir la section II.E.9).

Lorsqu'un établissement reporte les revenus susmentionnés dans ses états financiers vérifiés, la différence entre la méthode du mouvement de fonds et la méthode du report doit être un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section III.C.4 – ligne 11).

5. Directives sur l'utilisation du fonds approprié

Le principe d'équilibrage s'applique pour tous les fonds; c'est-à-dire que les revenus et les dépenses apparentés doivent être enregistrés sous le même fonds. Il n'est pas évident de décider si la source des revenus ou des dépenses doit imposer le fonds sous lequel ils sont enregistrés. Selon le fonds, il n'y a pas une méthode qui exige que les dépenses soient inscrites sous le même fonds que les revenus (dépenses découlant des revenus) ou vice versa (revenus découlant des dépenses). D'autres considérations de déclaration ont eu la préséance sur cette considération.

Cependant, bien que la méthode appliquée ne puisse pas être cohérente à travers tous les fonds, elle est cohérente à l'intérieur d'un fonds donné.

Les méthodes suivantes doivent être utilisées pour chaque fonds : Fonds de fonctionnement – les dépenses découlent des revenus; Fonds de fiducie – les dépenses découlent des revenus; Fonds de recherche subventionnée – les dépenses découlent des revenus; Fonds d'entreprises auxiliaires – les dépenses découlent des revenus; Fonds de dotation – les revenus découlent des dépenses; Fonds d'immobilisations – les dépenses découlent des revenus.

6. Immobilisations

La pratique de déclaration uniforme relative aux dépenses en immobilisations, dans la déclaration annuelle, est de suivre la méthode du mouvement de fonds plutôt que de capitaliser et d'amortir ces dépenses. Les fonds reçus pour faire l'acquisition d'immobilisations sont déclarés comme des revenus dans la période où ils sont perçus ou recevables. D'autre part, les fonds utilisés pour acquérir des immobilisations sont considérés comme des dépenses dans la période où les fonds sont versés ou payables.

Dans le cas de l'ACPAU, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées dans le même fonds que les revenus correspondants. D'une façon plus précise, les dépenses en immobilisations ne sont déclarées dans le fonds des immobilisations que si les revenus correspondants sont déclarés dans ce fonds.

La différence entre la méthode du mouvement de fonds et les dépenses capitalisées et amorties doit constituer un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section III.C.4 – lignes 9 et 10).

7. Payes de vacances, charges de retraite et prestations futures

Les payes de vacances, les charges de retraite et les prestations futures, y compris les prestations auxquelles donne droit une retraite anticipée, doivent être déclarées selon la méthode de la comptabilité de caisse, c'est-à-dire que les dépenses sont déclarées dans la période où elles sont réglées.

Lorsqu'un établissement enregistre les dépenses susmentionnées dans ses états financiers vérifiés, la différence entre la méthode de la comptabilité de caisse et la méthode de la comptabilité d'exercice doit constituer un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section III.C.4 – lignes 12 et 13).

8. Ventes et recouvrements des coûts

Les méthodes que suivent les établissements relativement à la déclaration des ventes et des recouvrements des coûts dans leurs dossiers financiers varient considérablement et, dans la plupart des cas, elles sont établies en fonction de leurs systèmes d'information de gestion et pratiques administratives respectives.

Règle générale, en ce qui concerne la déclaration annuelle, les montants tirés des ventes et des recouvrements des coûts doivent être des montants « bruts » plutôt que « nets ». Le fait de déclarer un montant « brut » signifie que les ventes et les coûts correspondants sont déclarés séparément, tandis que le fait de déclarer un montant « net » signifie que les ventes et les coûts correspondants sont combinés et que la différence est indiquée comme un élément distinct. La déclaration de montants « bruts » permet aux utilisateurs de disposer de meilleures données financières.

Les ventes et les activités de recouvrement des coûts peuvent généralement être regroupées de la façon suivante : ventes externes, ventes internes, recouvrements externes des coûts et recouvrements internes des coûts.

  • (a) Ventes externes et recouvrements externes des coûts – Transactions avec des tiers, où le prix est déterminé soit en fonction de la valeur marchande du service ou du produit, soit en fonction du coût du service ou du produit. Le prix peut comprendre une marge de profit.
  • (b) Ventes internes – Transactions entre des fonds ou des fonctions, où le prix est déterminé soit en fonction de la valeur marchande du service ou du produit, soit en fonction du coût du service ou du produit. Le prix comprend une marge de profit. Les ventes internes excluent les transactions fondées spécifiquement sur des coûts indirects. Aux fins de la déclaration annuelle, les ventes internes sont regroupées en ventes découlant des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires) et en ventes découlant des autres fonds ou fonctions.
  • (c) Recouvrements internes des coûts – Recouvrements, affectations, imputations des coûts ou virements de ceux-ci entre des fonds ou des fonctions. Les recouvrements internes des coûts renvoient spécifiquement aux coûts indirects.

Les ventes externes, les recouvrements externes des coûts et les ventes internes découlant des entreprises auxiliaires doivent être déclarés comme des ventes de services ou de produits (voir la section III.C.2 – ligne 25).

En guise d'exception à la méthode de déclaration de montants « bruts », et pour éviter la double comptabilisation des revenus et des dépenses, la déclaration de montants « nets » constitue la méthode privilégiée relativement aux ventes internes autres que celles qui découlent des entreprises auxiliaires. Pour ce faire, les revenus du fonds ou de la fonction qui vend le service ou le produit sont défalqués des dépenses de ce même fonds ou de cette même fonction. Le fonds ou la fonction qui achète le service ou le produit déclare la dépense. S'il est impossible de procéder à la défalcation, les ventes internes peuvent être déclarées séparément à un article de dépenses (un recouvrement) dans le fonds ou la fonction qui vend le service ou le produit et le fond ou la fonction qui achète le service ou le produit (voir la section III.C.3 – ligne 20).

Les recouvrements internes des coûts doivent également être déclarés de façon à éviter la double comptabilisation des dépenses. La méthode privilégiée est l'imputation directe, c'est-à-dire que la réduction des dépenses dans une fonction ou un fonds particulier est compensée par une augmentation correspondante de la même catégorie de dépenses dans le fonds ou la fonction où les coûts sont imputés. Cette méthode permet aux utilisateurs de procéder à de meilleures comparaisons fonctionnelles des articles de dépenses. En revanche, lorsque la méthode de l'imputation directe est impossible, les recouvrements internes des coûts peuvent être déclarés séparément comme un article de dépenses (un recouvrement) dans la fonction ou le fonds à même lequel les coûts sont payés et imputés (voir la section III.C.3 – ligne 20).

9. Virements interfonds

Dans le déroulement normal des activités, il arrive qu'un établissement déclare des revenus dans un fonds mais les dépenses correspondantes dans un autre. L'établissement enregistre alors un virement du fonds où les revenus ont été encaissés vers le fonds où ils ont été dépensés. Il s'agit d'un virement interfonds.

Les établissements sont encouragés à déclarer, dans la mesure du possible, les revenus et les dépenses correspondantes dans le même fonds. Par exemple, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées dans le même fonds que les revenus correspondants, et les revenus de placements acquis à même les fonds de fiducie et de dotation doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes. Cette façon de procéder met à la disposition des utilisateurs de meilleures données financières pour calculer des statistiques comme les rapports entre les revenus et les dépenses, par fonds.

Le virement d'un excédent de fonctionnement du fonds des entreprises auxiliaires au fonds de fonctionnement général est un exemple de virement interfonds. On peut également citer les virements interfonds approuvés par les instances dirigeantes de l'établissement. Les virements interfonds sont indiqués dans l'état de variation de l'actif net par des fonds (voir la section III.C.4 – lignes 5 et 8).

10. Dons en nature

Les dons en nature consignés dans les états financiers vérifiés d'un établissement doivent être indiqués dans la déclaration annuelle comme des revenus et des dépenses. À ce titre, ils doivent être déclarés conformément aux pratiques de déclaration uniforme de l'ACPAU.

11. Actifs nets affectés par des instances internes

Les actifs nets affectés par des instances internes ou les soldes des fonds sont couramment appelés des affectations ou des réserves. Les variations des soldes des fonds que rapporte un établissement dans ses états financiers sont en partie dues aux virements approuvés ou à l'affectation de fonds à des fins futures particulières. Dans la déclaration annuelle, l'augmentation des affectations ou les virements vers celles­-ci ne doivent pas être consignés comme des dépenses, pas plus qu'une diminution des affectations ou les virements provenant de celles-ci ne doivent être consignés comme des revenus (voir la section III.C.4 – ligne 19).

12. Emprunts et remboursements du capital

Les emprunts et les remboursements du capital ne constituent pas des revenus ou des dépenses. Ces montants sont toutefois déclarés séparément dans l'état de variation de l'actif net par fonds. (Voir la section III.C.4 – lignes 6 et 7). Cependant, les versements d'intérêt sont assimilés à des dépenses dans le fonds approprié.

13. Coût total des entreprises auxiliaires

Les entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires) doivent englober toutes les dépenses directes et les répartitions des coûts liées au fonctionnement de ces services. Les répartitions des coûts doivent comprendre, par exemple, une affectation raisonnable pour les services publics (à moins qu'ils ne soient des entreprises auxiliaires), l'entretien de l'immeuble ainsi que les services de soutien administratif de l'établissement. Les répartitions des coûts des entreprises auxiliaires sont des recouvrements internes des coûts (voir la section II.E.8) dans le fonds ou la fonction correspondant aux coûts.

14. Utilisation d'estimations

Afin de remplir la déclaration annuelle conformément aux présentes pratiques de déclaration uniforme, il est possible que les coûts doivent être répartis entre des fonds et des fonctions. Lorsque des répartitions des coûts s'imposent, elles peuvent être fondées sur les meilleures estimations possibles.

15. Double comptabilisation

Dans certains cas, l'établissement perçoit des fonds et transfère par la suite toute la somme touchée ou une partie de celle-ci vers une ou plusieurs entités apparentées ou affiliées dont il est tenu compte dans la déclaration annuelle. Ces entités peuvent être incluses dans la déclaration annuelle pour l'une ou l'autre des raisons mentionnées au paragraphe « Consolidation » (voir la section II.E.1). L'établissement doit alors s'assurer que le total des revenus et le total des dépenses ne sont déclarés qu'une seule fois. Les catégories de revenus à déclarer doivent correspondre à la source originale des fonds. Quant aux catégories de dépenses, elles doivent correspondre à l'utilisation finale des fonds. Les décaissements ou virements de fonds entre les entités apparentées ou affiliées ne doivent pas être déclarés. De plus, l'établissement doit s'assurer que les revenus et les dépenses sont déclarés dans le même fonds (voir la section II.E.9).

On doit également faire preuve de prudence lorsqu'un établissement déclarant perçoit un montant et qu'il répartit ou transfère par la suite la totalité ou une partie de ce montant à d'autres établissements déclarants membres de l'ACPAU. La situation revêt une importance particulière dans le cas des grosses subventions de recherche, comme celles qu'accordent les Réseaux de centres d'excellence, où un établissement (le centre administratif) doit verser des sommes à d'autres établissements participants. L'établissement déclarant doit alors déclarer le montant duquel ont été défalqués les sommes réparties ou transférées. Cette façon de procéder permet d'éviter la double comptabilisation des revenus et des dépenses lorsque les données des déclarations annuelles sont agrégées aux niveaux provincial, régional et national.

III. Instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants

La présente section contient des instructions détaillées à l'intention des établissements déclarants. Les auteurs doivent consulter cette section en remplissant la déclaration annuelle, et les utilisateurs y trouveront des renseignements supplémentaires concernant des termes précis ou certains éléments de la déclaration annuelle. Les auteurs des données financières devraient passer en revue les sections précédentes de la Brochure explicative avant d'aller plus loin.

A. Données financières comparables

Les critères de présentation d'un élément de revenus ou de dépenses particulier au sein d'un fonds ou d'une fonction dans la déclaration annuelle sont normalement les mêmes que ceux qu'utilise l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne. Cependant, lorsque les lignes directrices précisent le poste où l'élément doit être indiqué, on doit se conformer à cette exigence, quelle que soit la pratique de l'établissement. C'est pourquoi la classification des activités ou des éléments de revenus et de dépenses de la déclaration annuelle peut différer de la classification utilisée par l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne. À titre d'exemple, les services de santé et de sport doivent faire partie de la fonction « Services aux étudiants » de la déclaration annuelle (voir la section III.C.5 – services aux étudiants), même si l'établissement les considère comme des entreprises auxiliaires dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne.

Les données financières des établissements ne pourront être utilisées que si elles sont présentées de façon uniforme au fil des ans et si elles sont comparables entre elles. Les auteurs doivent se conformer aux présentes lignes directrices afin de répondre aux besoins en information des utilisateurs.

B. Déclaration annuelle

Les données financières détaillées doivent être reportées aux tableaux 1 à 7 de la déclaration annuelle.

La déclaration annuelle comprend :

  • Renseignements généraux et instructions
  • Tableau 1 – Revenus par fonds
  • Tableau 2 – Dépenses par fonds
  • Tableau 3 – État de variation de l'actif net par fonds
  • Tableau 4 – Dépenses de fonctionnement général par fonction
  • Tableau 5 – Rapport d'organismes reliés
    • Partie I – Entités juridiques consolidées distinctes
    • Partie II – Entités juridiques non consolidées distinctes
  • Tableau 6 – Subventions et contrats d'autres ministères et organismes fédéraux
  • Tableau 7 – Subventions et contrats d'autres ministères et organismes provinciaux

Il est possible qu'un établissement détermine que, même s'il se conforme aux lignes directrices, les données financières qu'il fournit peuvent ne pas être comparables avec celles d'autres établissements. Il lui est alors loisible de donner des explications ou de formuler des observations dans l'espace réservée à cette fin aux bas de chaque tableau. Cette information additionnelle serait utile à Statistique Canada dans le cadre de son examen du caractère raisonnable de la déclaration annuelle. Il pourrait par exemple, s'agir d'un élément de revenus ou de dépenses extraordinaire ou non récurrent inclus dans un fonds ou une fonction.

L'auteur peut également utiliser l'espace au bas de chaque tableau pour formuler les observations et commentaires qu'il juge nécessaires concernant les éléments qui ne sont pas visés dans la déclaration annuelle.

Les auteurs doivent savoir que les utilisateurs de la déclaration annuelle sont disposés à accepter des répartitions raisonnables lorsque les chiffres exacts ne sont pas disponibles (voir la section II.E.14).

C. Définitions, explications et exemples

Les fonds sont définis en premier lieu afin d'aider les auteurs à distinguer les différents postes de revenus et de dépenses aux fins de la déclaration. Les données financières doivent être présentées par fonds aux tableaux 1, 2, 3, 6 et 7 de la déclaration annuelle. Les explications portent ensuite sur les données financières devant être indiquées aux lignes appropriées de chaque tableau

1. Fonds

Les ressources sont comptabilisées par fonds (voir la section II.E.2) en tenant compte des activités et des objectifs précis des pourvoyeurs de fonds ainsi qu'en conformité avec les règles, les restrictions, les limites et les directives imposées par des instances extérieures (restrictions externes) ou par les instances dirigeantes de l'établissement (restrictions internes). Les fonds sont soit affectés, soit non affectés. Les fonds affectés, autres que les fonds de dotation, constituent des ressources pouvant être utilisées à des fins courantes, mais en tenant compte de certaines limites imposées par des instances extérieures ou intérieures.

À des fins de comptabilité et de déclaration, les établissements regroupent les fonds présentant des caractéristiques semblables en groupes distincts. Dans le contexte de la déclaration annuelle, les fonds sont les suivants : fonctionnement général, objectif spécifique et fiducie, recherche subventionnée, entreprises auxiliaires, immobilisations et dotation.

Les auteurs doivent prendre bonne note des points suivants :

  • les fonds affectés comprennent des restrictions externes et internes;
  • les revenus et les dépenses concernant la recherche subventionnée sont indiqués séparément pour les entités consolidées et les entités non consolidées (voir la section II.E.1);
  • les virements interfonds doivent être réduits au minimum en déclarant les revenus et les dépenses correspondantes dans le même fonds (voir la section II.E.9);
  • les différences découlant de la conformité aux pratiques de déclaration uniforme dans la présente brochure explicative et aux principes suivis dans les états financiers de l'établissement constituent des éléments de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4).

Fonctionnement général – Fonds non affecté finançant les principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement, à l'exception de la recherche subventionnée. Le fonds de fonctionnement général englobe le coût des programmes financés par le secteur privé et non sanctionnés par des unités.

Les revenus du fonds comprennent les subventions des administrations provinciales (y compris la recherche autre que la recherche subventionnée), les droits de scolarité et d'autres droits (pour les cours à unités et les cours sans unité), les revenus de sources privées et d'autres sources sans restriction. Ils comprennent également les revenus de placements, si les dépenses correspondantes sont déclarées dans le fonds de fonctionnement général.

Les dépenses du fonds couvrent les coûts de fonctionnement général de l'établissement, y compris les coûts de l'enseignement et de la recherche (autre que la recherche subventionnée), des services de soutien pédagogique, des services de la bibliothèque, des services aux étudiants, des services administratifs, des services d'entretien des immeubles et des relations extérieures ainsi que les autres dépenses de fonctionnement de l'établissement. Elles comprennent également l'achat de biens immobilisés, si les revenus correspondants sont comptabilisés dans le fonds général de fonctionnement.

Objectif spécifique et fiducie – Fonds affecté comprenant les dons et pouvant faire l'objet de restrictions par des instances extérieures ou par les instances dirigeantes de l'établissement à des fins autres que la recherche subventionnée (fonds de recherche subventionnée) ou les immobilisations (fonds des immobilisations). Les revenus doivent être comptabilisés selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.4).

Les revenus du fonds comprennent les cadeaux désignés, les dons et les subventions. Ils comprennent également les revenus de placements si les dépenses correspondantes sont incluses dans le fonds à objectif spécifique et de fiducie.

Les dépenses du fonds englobent l'achat de biens immobilisés, si les revenus correspondants sont comptabilisés dans le fonds à objectif spécifique et de fiducie.

Recherche subventionnée - Fonds affecté rendant compte des revenus et des dépenses concernant toute la recherche subventionnée. Les montants sont déclarés séparément pour les entités consolidées et les entités non consolidées (voir la section II.E.1). Les revenus doivent être comptabilisés selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.4).

Les revenus du fonds comprennent les fonds d'aide à la recherche, versés sous forme de subventions ou au moyen de contrats, provenant d'une source extérieure à l'établissement. Les sources de revenus sont les gouvernements, le secteur privé et les donateurs. L'allocation des subventions fédérales pour les Coûts indirects en recherche serait inclus ici. Les dépenses correspondantes devraient être comptabilisées comme un recouvrement interne des coûts entre les fonds de Fonctionnement et de Recherche subventionnée, tel que fait pour le traitement des frais généraux. Les revenus comprennent également les revenus de placements, si les dépenses correspondantes sont comptabilisées dans le fonds de la recherche subventionnée.

Les dépenses du fonds comprennent les activités financées à même les revenus du fonds, mais non les activités financées à même les revenus du fonds de fonctionnement général.  Elles englobent aussi l'acquisition de biens immobilisés, si les revenus correspondants sont déclarés dans le fonds de la recherche subventionnée, ainsi que les recouvrements internes des coûts (voir la section II.E.8).

Les sommes provenant de la Fondation canadienne pour l'innovation, de même que les fonds applicables fournis en contrepartie, doivent être déclarés comme des revenus du fonds de la recherche subventionnée. Les dépenses correspondantes, y compris l'achat de biens immobilisés, doivent être comptabilisées comme des dépenses du fonds de la recherche subventionnée.

Le financement relatif au Chaires de recherche du Canada doit être déclaré comme revenu de recherche subventionnée. Les dépenses correspondantes, y compris l'acquisition d'immobilisations, doivent être déclarées comme dépenses de recherche subventionnée.

Pour ce qui est du fonds de la recherche subventionnée, les revenus et dépenses concernant les entités consolidées doivent être indiqués dans la première colonne des tableaux appropriés, et les revenus et dépenses des entités non consolidées, dans la deuxième colonne. Ensemble, les deux colonnes représentent le total du fonds de la recherche subventionnée déclaré par l'établissement. En ce qui a trait aux entités consolidées, les montants indiqués sont fondés sur les données financières des entités comprises dans les états financiers consolidés de l'établissement.

Dans le cas des entités non consolidées, l'établissement est autorisé à déclarer séparément la recherche subventionnée, y compris le financement de la recherche médicale menée en milieu hospitalier qui est attribuée au personnel enseignant de l'établissement déclarant, mais qui est effectuée dans des entités non consolidées. La déclaration des données relatives à la recherche subventionnée est autorisée si toutes les conditions suivantes sont remplies :

  • l'entité non consolidée doit être un établissement affilié suivant une entente d'affiliation avec l'établissement déclarant. Le terme établissement affilié désigne toutes les entités fédérées, affiliées et associées (voir la section III.C.6);
  • des membres du personnel enseignant de l'établissement déclarant dirigent le projet de recherche subventionnée et mènent la recherche à l'établissement affilié non consolidé;
  • les données financières (revenus et dépenses) concernant la recherche subventionnée sont déclarées dans les états financiers de l'établissement affilié non consolidé;
  • la recherche subventionnée serait déclarée dans le fonds de la recherche subventionnée si la recherche avait été menée à l'établissement déclarant, plutôt qu'à l'établissement affilié.

Également, dans le cas des « entités non consolidées », les  montants déclarés comme revenus (tableau 1, ligne 27, colonne 4) doivent être égaux aux dépenses déclarées (tableau 2, ligne 24, colonne 4).

Afin d'assurer l'uniformité et la comparabilité des données, les catégories de revenus et de dépenses relatives à la recherche subventionnée pour les entités non consolidées doivent être déclarées conformément aux présentes lignes directrices. Même si ces données financières n'ont pas été soumises à une vérification par l'établissement déclarant, on s'attend à ce qu'elles soient adéquatement étayées par des documents.

Les établissements qui déclarent des activités de recherche subventionnée pour ces entités doivent :

  • admettre et déclarer dans la lettre de transmission que les quatre conditions ci-dessus ont été respectées; et
  • remplir la partie II du tableau 5 désignant chaque entité et les montants indiqués dans la déclaration annuelle (voir la section III.C.6).

Entreprises auxiliaires – Fonds non affecté rendant compte séparément de toutes les activités orientées vers la vente ou autofinancées qui s'ajoutent aux principales activités d'enseignement et de recherche de l'établissement. Les entreprises auxiliaires sont créées pour fournir des biens et des services au personnel et aux étudiants de l'établissement ainsi qu'à d'autres personnes. Le prix exigé n'est pas nécessairement égal au prix de ces biens et services.

Les entreprises auxiliaires comprennent habituellement les librairies, les services alimentaires (restaurants, cafétérias et distributeurs automatiques), les résidences et les logements, le stationnement, les presses universitaires, les services d'édition et de buanderie, la location de biens et d'installations, les théâtres et les centres de conférences.

Toutes les ventes, externes et internes, des entreprises auxiliaires doivent être comptabilisées comme des revenus (voir la section II.E.8).

Le coût total des entreprises auxiliaires est nécessaire pour déclarer les dépenses (voir la section II.E.13). La méthode privilégiée relativement à la déclaration des recouvrements internes des coûts est l'imputation directe mais, lorsqu'il est impossible de procéder ainsi, les recouvrements internes des coûts peuvent être déclarés séparément comme une catégorie de dépenses (voir la section II.E.8). Les biens immobilisés achetés directement à même les revenus du fonds des entreprises auxiliaires doivent être comptabilisés dans le fonds des entreprises auxiliaires, sur la ligne de dépenses appropriée.

Immobilisations – Fonds affecté rendant compte des ressources fournies à l'établissement concernant les immobilisations et qui ne sont pas incluses dans un autre fonds. Les revenus et les dépenses doivent être comptabilisées en suivant la méthode du mouvement de fonds pour les biens immobilisés (voir la section II.E.6).

Les revenus du fonds comprennent des subventions et les revenus de placements connexes, des dons et d'autres ressources mises à la disposition de l'établissement par des sources de financement extérieures, comme des administrations publiques et des donateurs, à des fins d'immobilisations.

Les dépenses du fonds englobent les programmes liés aux immeubles, les importantes acquisitions de matériel et de meubles, les rénovations et transformations majeures, la location de locaux, d'immeubles et de terrains et les améliorations aux terrains (aménagements).

Étant donné que les dépenses en immobilisations doivent être comptabilisées dans le même fonds que les revenus correspondants, elles ne doivent pas toutes être déclarées dans le fonds des immobilisations. Par exemple, les sommes provenant de la FCI, de même que les fonds applicables fournis en contrepartie, doivent être déclarés comme des revenus du fonds de la recherche subventionnée. Les dépenses correspondantes, y compris l'achat de biens immobilisés, doivent être comptabilisées comme des dépenses du fonds de la recherche subventionnée.

Dotation – Fonds affecté rendant compte de la capitalisation de montants (surtout des dons) provenant de sources extérieures ou intérieures, faisant l'objet de restrictions et ne pouvant pas être dépensés.

Les revenus de placements produits par les dotations peuvent être utilisés à différentes fins, et celles-ci sont souvent restreintes par les donateurs. Les revenus de placements doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes. Les dépenses, sauf celles occasionnées par un gain de revenus d'investissements, doivent être déclarées dans un fonds approprié autre que le fonds de dotation. Les dépenses occasionnées par un gain de revenus d'investissements doivent être déclarées comme des dépenses « nettes » des revenus de placements.

Les revenus de placements utilisés pour préserver la valeur en capital du fonds de dotation doivent être comptabilisés comme des revenus dans le fonds de dotation.

2. Revenus par fonds (tableau 1)

Les montants des fonds décrits à la section III.C.1 sont déclarés aux colonnes 1, 2, 5, 6, 7 et 8 du tableau 1, et le total des fonds, à la colonne 9. Le total partiel du fonds de la recherche subventionnée est indiqué à la colonne 5. Pour ce qui est de ce dernier fonds, les montants concernant les entités consolidées et les entités non consolidées sont déclarés aux colonnes 3 et 4 respectivement.

Les catégories de revenus à déclarer au tableau 1 sont indiquées sur le côté gauche du tableau. En cas d'incertitude quant à la ligne où déclarer un type de revenus, celui-ci doit être déclaré à la ligne décrivant le mieux l'activité. Par exemple, les fonds gouvernementaux servant à payer les droits de scolarité des participants à des cours sans unité doivent être déclarés sur la ligne 13 (cours sans unité), plutôt qu'à la partie réservée aux subventions et contrats gouvernementaux. De plus, lorsque la désignation d'un type de revenus particulier dans ce tableau n'est pas la même que celle utilisée par un établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne, le type de revenus doit être indiqué selon les instructions de la Brochure explicative, quelle que soit la pratique de l'établissement.

En règle générale, les établissements suivent la méthode de la comptabilité d'exercice plutôt que la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.3). Pour la déclaration de revenus, les exceptions à la comptabilité de caisse dans la déclaration annuelle incluent la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des fonds reçus afin d'acquérir des immobilisations (voir la section II.E.6) et pour déclarer des revenus dans les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section II.E.4).

Les revenus comprennent les dons en nature consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement (voir la section II.E.10).

Les emprunts ne sont pas assimilés à des revenus (voir la section II.E.12). Ces montants doivent toutefois être déclarés séparément sur l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 6).

Les six principales catégories de revenus sont les suivantes :

  • subventions et contrats de ministères et organismes gouvernementaux;
  • droits de scolarité et autres frais;
  • dons, y compris les legs;
  • subventions et contrats non gouvernementaux;
  • placements;
  • autres (vente de services et de produits ainsi que divers).

(i) Subventions et contrats des ministères et organismes gouvernementaux

Les lignes 1 à 11 englobent les subventions et les contrats accordés par des ministères et organismes gouvernementaux fédéraux et provinciaux ainsi que des administrations municipales. Les subventions et les contrats accordés par d'autres gouvernements provinciaux et des gouvernements étrangers font également partie de cette catégorie.

Les subventions gouvernementales apportent une aide financière aux établissements, et il est possible qu'elles fassent l'objet de restrictions.

Les contrats attribués par les gouvernements apportent une aide financière aux établissements moyennant certaines conditions, notamment la fourniture d'un produit comme une pièce d'équipement, un service ou un rapport. Ils sont normalement assortis de dispositions permettant aux établissements de recouvrer certains coûts indirects ou généraux et établissent aussi la façon de calculer les coûts recouvrables.

Pour éviter la double comptabilisation des subventions et contrats gouvernementaux, les revenus ne doivent être déclarés qu'une seule fois. En d'autres mots, lorsqu'un établissement perçoit un montant et qu'elle le transfère ensuite en tout ou en partie à une ou plusieurs entités apparentées ou affiliées dont les données sont incluses dans la déclaration annuelle, le virement doit être retranché (voir la section II.E.15).

En outre, toujours pour éviter la double comptabilisation, lorsqu'un établissement déclarant perçoit un montant et qu'il répartit ou transfère par la suite la totalité ou une partie de ce montant à d'autres établissements déclarants membres de l'ACPAU, il doit alors déclarer le montant duquel ont été défalqués les sommes réparties ou transférées (voir la section II.E.15).

Gouvernement fédéral

On doit inscrire aux lignes 1 à 7 toutes les subventions et contrats de recherche ainsi que toutes les autres subventions et contributions attribués par les ministères et organismes du gouvernement du Canada, y compris la partie fédérale des subventions d'équipement et autres provenant d'un gouvernement provincial. Les revenus provenant des six principaux organismes fédéraux doivent être indiqués sur les lignes 1 à 6, le cas échéant.

La catégorie « Gouvernement fédéral » regroupe les points suivants.

Ligne 1 Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH)

Ligne 2 Santé Canada

  • Les revenus de Santé Canada non reportés à la ligne 4 – Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) – devraient être déclarés sous cette ligne.

Ligne 3 Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG)

Ligne 4 Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)

Ligne 5 Fondation canadienne pour l'innovation (FCI)

  • Les revenus provenant de la FCI sont déclarés au fonds de la recherche subventionnée.

Ligne 6 Chaires de recherche du Canada

  • Le financement des Chaires de recherche du Canada est déclaré sous le fonds de la recherche subventionnée.

Ligne 7 Autres, fédéral (voir le tableau 6)

  • Les revenus provenant de tous les autres ministères et organismes fédéraux sont indiqués ici, et les détails sont fournis au tableau 6 (voir la section III.C.7). Devraient être incluses les allocations de subventions pour les Coûts indirects en recherche. Une ligne distincte a été créée à cet effet au tableau 6.

Autres

On doit inscrire aux lignes 8 à 11 les subventions et les contrats accordés par des ministères et organismes provinciaux, des administrations municipales, d'autres provinces et des gouvernements étrangers. La rubrique « Autres » regroupe les lignes suivantes.

Ligne 8 Provincial (voir le tableau 7)

  • Les revenus provenant des ministères et organismes du gouvernement provincial, y compris les subventions provinciales de contrepartie à la FCI, sont indiqués ici, et les détails sont présentés au tableau 7 (voir la section III.C.8).
  • Les revenus provinciaux de contrepartie à la FCI du ministère responsable de l'établissement sont déclarés sous le fonds de la recherche subventionnée.

Ligne 9 Municipal

  • Exemples de revenus à déclarer ici : subventions accordées par les organismes responsables du transport urbain, des communications et du stationnement.

Ligne 10 Autres provinces

  • Subventions et contrats attribués par une province autre que celle où est située l'établissement.

Ligne 11 Gouvernements étrangers

  • Exemples de revenus à déclarer ici : subventions de la National Endowment for Humanities, des National Institutes of Health, et de la National Science Foundation.

(ii) Droits de scolarité et autres frais

Les droits de scolarité des cours à unités et des cours sans unité ainsi que les autres frais doivent être inscrits aux lignes 12 à 14.

Ligne 12 Cours crédités

  • Les cours crédités sont des cours de formation ou d'enseignement programmé offerts dans le cadre d'un programme conduisant à un grade ou des cours auxquels un statut équivalent peut être accordé.
  • Les cours crédités sont offerts pendant les sessions d'automne et d'hiver des programmes semestriels, les trois sessions des programmes trimestriels ainsi que les sessions des programmes annuels des établissements décernant des grades. Ils englobent les cours offerts entre deux sessions ainsi que pendant les sessions de printemps et d'été.
  • Les droits de scolarité des cours crédités comprennent les droits et les autres frais obligatoires liés à l'enseignement, comme les frais d'utilisation des ordinateurs et des laboratoires.
  • Les droits des cours d'appoint ou des cours spéciaux menant à l'obtention d'unités et les droits des étudiants libres qui assistent à des cours crédités sont également compris.
  • Les droits de scolarité des cours crédités doivent être déclarés ici même si les cours sont subventionnés ou si leur coût est entièrement recouvrable.

Ligne 13 Cours non crédités

  • Les cours non crédités sont des cours de formation ou d'enseignement programmé ne menant pas à l'obtention d'unités (voir la ligne 12).
  • Les droits de scolarité pour les cours non crédités comprennent les droits liés à des conférences, des cours et des activités semblables qui ne sont pas reconnus par l'établissement comme donnant droit à des unités. Les cours non crédités sont habituellement offerts par les services d'éducation permanente.
  • Les fonds gouvernementaux servant à payer les droits de scolarité des participants à des cours non crédités doivent être déclarés comme des frais de scolarité pour des cours non crédités plutôt que comme des « Subventions et contrats gouvernementaux ».

Ligne 14 Autres frais

  • Les autres frais comprennent les frais obligatoires et non obligatoires exigibles au titre des services de santé, des activités sportives, des services de la bibliothèque, des demandes d'inscription, des inscriptions tardives, des armoires vestiaires, des relevés de notes, etc. Ces frais seraient déclarés dans le fonds de fonctionnement général.
  • Sont exclus les frais perçus par l'établissement à titre d'intermédiaire, notamment pour des activités contrôlées et administrées par des étudiants, comme des conseils ou des fédérations d'étudiants.

(iii) Dons, inclus les legs

Les dons sont des virements volontaires de montants en espèces ou de titres négociables effectués sans que le donateur s'attende à un rendement ou à des avantages. Les legs sont laissés par testament. Les dons et les legs sont considérés comme des cadeaux aux fins de l'impôt. Les montants touchés et pour lesquels des reçus pour dons de bienfaisance peuvent être délivrés aux fins de l'impôt fédéral doivent être indiqués sur les lignes 15 à 17, le cas échéant.

Les dons et les legs doivent être indiqués aux lignes 15 à 17, selon qu'ils proviennent de particuliers, d'entreprises privées, de fondations ou d'organismes sans but lucratif.

De plus, les dons réservés à des fins précises, et les dons qui ne peuvent pas être dépensés doivent être déclarés au fonds de dotation (voir la section III.C.1 – dotation). Les dons comprennent également les cadeaux en nature consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement (voir la section II.E.10).

À l'exception des cas mentionnés au paragraphe précédent, les dons doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes (voir la section II.E.9).

Ligne 15 Particuliers

  • Comprend les dons et les legs provenant de familles.

Ligne 16 Entreprises privées

  • Les entreprises privées comprennent les entreprises non constituées en société ainsi que les entreprises ouvertes ou fermées constituées en société, exploitées en vue de réaliser un bénéfice et tirant leurs recettes en grande partie de la vente de biens et de services. Les formes courantes d'entreprises non constituées en société sont les entreprises individuelles et les partenariats (agriculteurs, spécialistes, etc.)

Ligne 17 Organismes sans but lucratif

Comprend les fondations et les organismes sans but lucratif.

  • Une fondation est une entité pouvant être une société ou une fiducie exploitée exclusivement à des fins de charité. Les fonds versés à l'établissement par un organisme caritatif non consolidé doivent être déclarés ici.
  • Les organismes sans but lucratif comprennent des associations ou des sociétés (organismes religieux, syndicats, organisations professionnelles, confréries, etc.).

(iv) Subventions et contrats non gouvernementaux

Les subventions et contrats non gouvernementaux apportent une aide financière aux établissements moyennant certaines conditions, notamment la fourniture d'un produit comme une pièce d'équipement, un service ou un rapport. Les montants perçus par l'établissement ne sont pas considérés comme des dons de bienfaisance aux fins de l'impôt, et un reçu ne peut donc pas être délivré dans ce contexte.

Les subventions et contrats non gouvernementaux doivent être indiqués aux lignes 18 à 20, selon qu'ils proviennent de particuliers, d'entreprises privées, de fondations ou d'organismes sans but lucratif.

Ligne 18 Particuliers

  • Comprend les subventions et les contrats accordés par des familles.

Ligne 19 Entreprises privées

  • Les entreprises privées comprennent les entreprises non constituées en société ainsi que les entreprises ouvertes ou fermées constituées en société, exploitées en vue de réaliser un bénéfice et tirant leurs recettes en grande partie de la vente de biens et de services. Les formes courantes d'entreprises non constituées en société sont les entreprises individuelles et les partenariats (agriculteurs, spécialistes, etc.).

Ligne 20 Organismes sans but lucratif

Comprend les fondations et les organismes sans but lucratif.

  • Une fondation est une entité pouvant être une société ou une fiducie exploitée exclusivement à des fins de charité.
  • Les organismes sans but lucratif comprennent des associations ou des sociétés (organismes religieux, syndicats, organisations professionnelles, confréries, etc.).

(v) Revenus de placements

Les revenus de placements comprennent les revenus provenant de dividendes, d'obligations, d'hypothèques, de billets à court terme et d'intérêts bancaires. Les intérêts obligataires englobent les intérêts générés sur les obligations résiduaires (voir la section II.E.3). Les revenus de placements comprennent également les profits et les pertes réalisés et latents sur les transactions de placement, si les profits et les pertes sont déclarés dans les états financiers vérifiés, quelle que soit la façon dont l'établissement désigne ces placements (détenus à des fins de transactions, ou non).

Sont exclus les revenus provenant des organismes caritatifs non consolidés, qui doivent être déclarés sur la ligne 17 (organismes sans but lucratif).

Les lignes 21 et 22 portent sur les revenus tirés de fonds de dotation et les autres revenus de placements.

Ligne 21 Dotation

  • Les revenus de placements  tirés de fonds de dotation doivent être déclarés ici, dans le même fonds que les dépenses correspondantes.
  • Les revenus de placements  tirés de fonds de dotation et utilisés pour préserver la valeur en capital du fonds de dotation sont déclarés sur cette ligne, dans le fonds de dotation.
  • Les dépenses occasionnées par un gain de revenus de placements, comme le coût d'un directeur ou de directeurs des investissements pour gérer le fonds de dotation, doivent être déclarées comme des dépenses « nettes » des revenus de placements.

Ligne 22 Autres revenus de placements

  • Les revenus de placements tirés de tous les fonds autres que le fonds de dotation sont déclarés ici, dans le même fonds que les dépenses correspondantes.
  • Les autres revenus de placements comprennent aussi les frais liés aux paiements différés ou échelonnés et aux droits de scolarité et autres frais non payés.
  • Dans le cas des importants montant de nature non répétitive, une note explicative doit être annexée au formulaire ou des observations doivent être formulées au bas du tableau 1.

(vi) Autres

  • Comprend la vente de produits et de services (ligne 23) et divers (ligne 24).

Ligne 23 Vente de produits et de services

  • Les ventes externes et les recouvrements externes des coûts sont inclus (voir la section II.E.8).
  • Les ventes externes et les recouvrements externes des coûts comprennent les ventes à des organismes de l'extérieur, notamment les tests de laboratoire, la location de locaux, les services publics et les revenus occasionnels (activités sportives, frais de stationnement, conférences, cliniques médicales, etc.).
  • Les revenus de location tirés de résidences et du stationnement sont également ici inclus.
  • Les paiements reçus d'entités fédérées ou affiliées non consolidées au titre de la prestation de services d'enseignement et de services administratifs ou autres sont assimilés à des ventes de produits et de services.
  • Dans le cas des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires), les ventes externes et internes sont déclarées ici (voir la section II.E.8).
  • Les ventes internes, autres que celles attribuables aux entreprises auxiliaires, et les recouvrements internes des coûts ne sont pas déclarés comme des revenus.

Ligne 24 Divers

  • Les revenus divers comprennent les commissions, les droits d'auteur et les frais liés à l'utilisation des droits ou des biens de l'établissement ou les frais pour services rendus. Sont également compris les amendes de bibliothèque et autres pénalités semblables, les revenus de location, les gains nets ou les pertes nettes découlant de la vente d'un bien immobilisé et tout type de revenu non indiqué dans les autres catégories.
  • Les paiements reçus d'entités fédérées ou affiliées non consolidées au titre de la prestation de services d'enseignement et de services administratifs ou autres sont assimilés à des ventes de produits et de services (ligne 23).

3. Dépenses par fonds (tableau 2)

Les montants concernant les fonds décrits à la section III.C.1 sont déclarés aux colonnes 1, 2, 5, 6, 7 et 8 du tableau 2, et le total des fonds, à la colonne 9. Le total partiel du fonds de la recherche subventionnée est indiqué à la colonne 5. Pour ce qui est de ce dernier fonds, les montants concernant les entités consolidées et les entités non consolidées sont déclarés aux colonnes 3 et 4 respectivement.

Les catégories de dépenses à déclarer au tableau 2 sont indiquées sur le côté gauche du tableau. Lorsque la désignation d'un type de dépenses particulier dans ce tableau n'est pas la même que celle utilisée par un établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne, le type de dépenses doit être rapporté selon la désignation indiquée sous le tableau approprié quelle que soit la pratique de l'établissement.

En règle générale, les établissements suivent la méthode de la comptabilité d'exercice plutôt que la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.3). Pour la déclaration de revenus, les exceptions à la comptabilité de caisse dans la déclaration annuelle incluent la méthode du mouvement de fonds pour déclarer des fonds reçus afin d'acquérir des immobilisations (voir la section II.E.6) et pour déclarer des revenus dans les fonds à objectif spécifique et en fiducie et de recherche subventionnée (voir la section II.E.7).

Les dépenses comprennent les dons en nature consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement (voir la section II.E.10).

Les remboursements de capital ne sont pas assimilés à des dépenses (voir la section II.E.12). Ces montants doivent toutefois être déclarés séparément sur l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 7).

Les dépenses généralement répétitives doivent être indiquées sur les lignes 1 à 20, et le total partiel, sur la ligne 21. Les importantes dépenses périodiques, notamment celles qui concernent les immeubles et les terrains et les améliorations aux terrains (aménagements) (ligne 22), ainsi que les dépenses inhabituelles et non répétitives, appelées paiements forfaitaires (ligne 23), comme ceux qui sont versés dans le cadre de programmes de retraite anticipée, sont indiquées sur les lignes 22 et 23. Le total des dépenses est indiqué sur la ligne 24.

Voici les dépenses à déclarer, par ligne, au tableau 2.

Salaires et traitements

La catégorie « salaires et traitements » est divisée de la façon suivante : « traitements du personnel enseignant » (lignes 1 et 2) ainsi que « autres salaires et traitements » (ligne 3). Les traitements du personnel enseignant sont indiqués selon qu'il s'agit de professeurs (ligne 1) et d'employés effectuant d'autres activités d'enseignement et de recherche (ligne 2).

Les paiements suivants doivent être indiqués :

  • les paiements d'indemnités, notamment les paiements de maintien du traitement pendant les congés de maladie ou les congés de maternité;
  • les indemnités de départs à la suite de cessations d'emploi dans le cours normal des activités;
  • les payes de vacances (voir la section II.E.7).

Certains paiements forfaitaires, pour l'exercice courant et les exercices futurs, versés aux employés qui ne sont plus au service de l'établissement sont déclarés selon la comptabilité d'exercice à la ligne 23 (comme des paiements forfaitaires).

À l'exception des payes de vacances, les montants considérés comme des salaires et des traitements dans la déclaration annuelle doivent être calculés selon les mêmes méthodes que celles utilisées par l'établissement pour établir ses états financiers vérifiés.

Traitements du personnel enseignant

Les traitements du personnel enseignant sont indiqués selon qu'il s'agit de professeurs et d'employés effectuant d'autres activités d'enseignement et de recherche.

Ligne 1 Professeurs

  • On indique ici les traitements versés au personnel de l'établissement déclarant, à temps plein ou à temps partiel, qui ont le titre de professeur et qui font de l'enseignement et de la recherche.
  • La catégorie des professeurs comprend les doyens, les professeurs agrégés, les professeurs adjoints et les chargés de cours.
  • Sont également inclus les paiements versés aux membres du personnel enseignant pour différents types de congés : congé administratif, congé de perfectionnement ou congé sabbatique.

Ligne 2 Autres activités d'enseignement et de recherche

  • On indique ici les traitements versés aux employés et aux non-employés de l'établissement déclarant, à temps plein ou à temps partiel, qui ne sont pas des professeurs, mais qui participent à des activités d'enseignement et de recherche.
  • Il peut s'agir d'enseignants, de tuteurs, de correcteurs, de préparateurs, d'assistants à l'enseignement et à la recherche, de surveillants, d'adjoints à l'enseignement clinique, de titulaires d'une bourse de perfectionnement post doctoral, etc.
  • Sont aussi inclus les paiements versés à des étudiants diplômés et non diplômés participant à des activités d'enseignement et de recherche.

Ligne 3 Autres salaires et traitements

  • Cette rubrique comprend les salaires et les traitements non déclarés sur les lignes 1 et 2. On doit plus précisément y inscrire les paiements versés à tous les membres du personnel de soutien travaillant à temps plein et à temps partiel, notamment les techniciens de laboratoire d'enseignement et de recherche, le personnel de bureau et de secrétariat, les spécialistes et les gestionnaires, les employés chargé du nettoyage et de l'entretien et les gens de métier.
  • Les montants versés aux personnel qui ont le titre de professeur ou l'équivalent, mais qui participent à des activités autres que l'enseignement et la recherche doivent être déclarés ici. Exemples : recteur, vice-recteurs, certains bibliothécaires professionnels et personnel du centre informatique.

Ligne 4 Avantages sociaux

  • Les charges de retraite et les prestations futures, y compris les prestations auxquelles donne doit une retraite anticipée, doivent être déclarées selon la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.7). Autrement, les montants assimilables à des avantages sociaux dans la déclaration annuelle doivent être calculés en suivant les mêmes méthodes que celles qu'utilise l'établissement pour établir ses états financiers vérifiés.
  • Les avantages sociaux comprennent les contributions de l'établissement (au titre des traitements) au régime de retraite (y compris les paiements concernant les insuffisances actuarielles et les obligations au titre de services passés), au régime d'assurance vie collective, au régime d'assurance de maintien du salaire, au régime de soins dentaires, au régime d'indemnisation des accidents du travail, aux programmes de santé, à un programme de remise des droits de scolarité et au régime d'assurance emploi ainsi que les autres coûts liés aux avantages sociaux des employés.
  • Le coût des avantages sociaux payés pendant les périodes de retraite anticipée ainsi que les prestations versées après la retraite doivent être inclus.
  • Lorsqu'un établissement paye des primes ou met de côté des montants négociés pour un employé, ces montants doivent être inclus ici comme des avantages.
  • Les cotisations ou les autres préalables à l'emploi ne doivent pas être déclarés comme des avantages.

Ligne 5 Frais de déplacements

  • Cette catégorie comprend les frais de recrutement, de déplacement, de déménagement et de réinstallation du personnel, les voyages d'études et tous les autres types de déplacements nécessaires à la bonne marche de l'établissement.

Ligne 6 Acquisitions des bibliothèques

  • Sont inclus les achats de livres, périodiques et autres ouvrages de référence ainsi que les coûts d'accès à ces documents (y compris l'accès électronique) pour la bibliothèque centrale ainsi que les bibliothèques des facultés et des départements.
  • Les dépenses de reliure sont aussi incluses si elles font normalement partie des coûts des acquisitions.

Ligne 7 Impression et reprographie

  • Cette catégorie comprend les dépenses qui sont normalement faites au cours de l'année financière au titre de l'impression, de la reprographie, de la photocopie, des illustrations et de l'édition ainsi que des fournitures connexes.

Ligne 8 Matériel et fournitures

  • Cette catégorie comprend les dépenses qui sont normalement effectuées au cours de l'année financière (fournitures pour la pratique de sports, papeterie, fournitures d'informatique et de bureau, etc.).
  • Sont également inclus le matériel et les fournitures concernant l'enseignement et les travaux en laboratoire. Le matériel de laboratoire comprend les produits chimiques, les instruments, les animaux, la nourriture et les semences.
  • Le matériel et les logiciels de faible valeur doivent être déclarés à la ligne 18 (achat de mobilier et d'équipement).

Ligne 9 Communications

  • Cette catégorie englobe les frais de téléphone, de communication de données, de courrier et de messageries, mais exclut les dépenses déclarées à la ligne 19 (comme des dépenses de location et d'entretien d'équipement).
  • Les frais de téléphone comprennent les lignes WATS, la ligne téléphonique, les coûts des interurbains et d'autres frais.

Ligne 10 Autres dépenses de fonctionnement

  • Cette catégorie comprend la location de locaux, l'impôt foncier, les cotisations institutionnelles, l'assurance, les repas, la publicité et la promotion et les créances douteuses.
  • La location de locaux comprend le coût de location à long terme des locaux et du terrain.
  • L'impôt foncier comprend l'impôt versé directement aux municipalités par l'établissement, que l'impôt soit évalué selon la valeur de la propriété ou selon la population étudiante.
  • Les cotisations institutionnelles comprennent les cotisations payées par l'établissement à des organisations comme l'AUCC et l'ACPAU.
  • On doit inclure ici toutes les autres dépenses non déclarées ailleurs.

Ligne 11 Services publics

  • Cette catégorie comprend les dépenses relatives à l'électricité, à l'eau, au gaz naturel, à l'huile et aux égouts.
  • Elle englobe également les coûts de production d'électricité, de vapeur, d'eau et de gaz naturel.

Ligne 12 Améliorations et transformations

  • Cette catégorie comprend les dépenses liées aux améliorations et aux transformations des locaux de l'établissement, que les travaux soient exécutés par des employés de l'établissement ou par des contractuels.

Ligne 13 Bourses d'études, bourses d'entretien et prix

  • Cette catégorie comprend les montants versés aux étudiants (à l'exception de ceux pour lesquels les étudiants sont tenus de rendre des services), comme ceux versés pour l'exemption des droits de scolarité et les prix.
  • Les montants versés aux étudiants pour lesquels ces derniers doivent rendre des services sont déclarés comme étant d'autres activités d'enseignement et de recherche (ligne 2) et incluent les montants versés aux étudiants de deuxième et de troisième cycles et aux étudiants de premier cycle qui sont enseignants, tuteurs, correcteurs, démonstrateurs en laboratoire, adjoints à l'enseignement, adjoints à la recherche, surveillants d'examens, adjoints à l'enseignement clinique, titulaires d'une bourse de perfectionnement post doctoral, etc.

Ligne 14 Services contractuels

  • Cette catégorie comprend toutes les dépenses faites au titre des services contractuels rendus par des organismes de l'extérieur, sauf les améliorations et les transformations (ligne 12), les honoraires professionnels (ligne 15), la location et l'entretien de l'équipement (ligne 19) ainsi que les bâtiments, les terrains et les aménagements (ligne 22).
  • Exemples de dépenses dont il faut tenir compte : nettoyage, services de sécurité, déneigement, contrats pièces et main-d'œuvre semblables ainsi que services alimentaires.
  • Lorsque la vente de nourriture est donnée à un contractuel, le montant total du contrat doit être indiqué ici et non comme le coût des marchandises vendues (à la ligne 16) ni comme une autre catégorie de dépenses, même si l'entrepreneur fournit une ventilation des coûts.

Ligne 15 Honoraires professionnels

  • Cette catégorie comprend les honoraires versés à des conseillers juridiques (y compris les avances versées pour les négociations de conventions collectives), à des vérificateurs, à des experts en informatique et en ressources humaines ainsi qu'à d'autres consultants.
  • Les honoraires d'experts-conseils concernant les améliorations et les transformations (ligne 12), la location et l'entretien d'équipement (ligne 19) ainsi que les bâtiments, les terrains et les aménagements (ligne 22) sont exclus.

Ligne 16 Coût des marchandises vendues

  • Il faut utiliser cette catégorie lorsque les stocks sont comptabilisés de quelque manière que ce soit (librairie, services alimentaires, etc.) et y inscrire le coût en magasin des marchandises achetées exclusivement en vue de leur revente. Les autres coûts de fonctionnement du service, comme les salaires et les fournitures, doivent être déclarés dans leurs catégories de dépenses respectives.
  • Lorsqu'un service est donné à contrat à un organisme de l'extérieur, surtout en ce qui concerne les entreprises auxiliaires, les coûts totaux du contrat doivent être déclarés sur la ligne 14 (services contractuels). Par exemple, les services alimentaires donnés à contrat doivent être indiqués sur la ligne 14, dans le fonds des entreprises auxiliaires.
  • Le coût des marchandises vendues doit être déclaré dans le même fond que les revenus tirés de la vente de produits (voir la section III.C.2 – ligne 25).

Ligne 17 Intérêts

  • Cette catégorie comprend tous les frais d'intérêts servant à amortir les dettes de l'établissement. Exemples : intérêts bancaires et hypothécaires, intérêts de la dette obligataire et frais connexes et part d'intérêts des paiements échelonnés ou des paiements de location.
  • Les remboursements de capital concernant les emprunts, les hypothèques, les obligations ou les subventions remboursables ne sont pas déclarés comme des dépenses (voir la section II.E.12).

Ligne 18 Achat de mobilier et d'équipement

  • Cette catégorie comprend le matériel de laboratoire (autres que les produits consomptibles), le matériel informatique et les logiciels, le mobilier et l'équipement de l'administration (y compris les tapis et les rideaux), le matériel de reprographie et le matériel d'entretien. Les frais d'installation pour les items ci-haut mentionnés doivent être inclus comme faisant partie de leurs coûts.
  • Cette catégorie comprend également les versements échelonnés et les versements effectués dans le cadre d'un contrat de location acquisition à des fins de comptabilité. La part d'intérêts de ces paiements doit être déclarée sur la ligne 17.
  • Sont également inclus le matériel et les logiciels de faible valeur qui sont normalement consignés dans les registres comptables de l'établissement.
  • Les achats de mobilier et d'équipement sont déclarés sous le même fonds que les revenus correspondants (voir la section II.E.6). Par exemple, les achats effectués à même des subventions de la FCI sont déclarés sous le fonds de la recherche subventionnée (voir la section III.C.1 – recherche subventionnée). Les achats qui sont ou seront effectués à même le fonds actuel ou futur des entreprises auxiliaires doivent être déclarés sous le fonds des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires).
  • L'amortissement n'est pas compris dans les dépenses, mais il est considéré comme un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 10).
  • Les provisions concernant le remplacement du mobilier et de l'équipement sont considérées comme des virements aux comptes de réserve. Elles ne constituent donc pas des dépenses (voir la section II.E.11).

Ligne 19 Location et entretien d'équipement

  • Cette catégorie comprend toutes les dépenses de location et d'entretien concernant l'ameublement et l'équipement, y compris le matériel de laboratoire (autres que les produits consomptibles), le mobilier et l'équipement de l'administration (y compris les tapis et les rideaux), le matériel de reprographie, le matériel informatique, le matériel d'entretien et l'équipement téléphonique.
  • Cette catégorie comprend également les contrats de location exploitation à des fins de comptabilité.
  • Les dépenses au titre des travaux de réparation et d'entretien de l'équipement confiés à des contractuels de l'extérieur sont également comprises.

Ligne 20 Ventes internes et recouvrements internes des coûts

  • La déclaration de montants « nets » constitue la méthode privilégiée relativement aux ventes internes autres que celles qui découlent des entreprises auxiliaires (voir la section II.E.8). La méthode privilégiée de déclaration des recouvrements internes des coûts est l'affectation directe (voir la section II.E.8). Lorsque cela est impossible, cette catégorie de dépenses peut être utilisée. Les ventes et recouvrements internes des coûts pour tous les fonds, lorsqu'on les additionne, doivent être nuls.
  • Cette catégorie comprend les ventes internes, autres que celles attribuables aux entreprises auxiliaires, et les recouvrements internes des coûts (voir la section II.E.8).
  • Les ventes internes attribuables aux entreprises auxiliaires doivent être déclarées comme des ventes de produits et de services (voir la section III.C.2 – ligne 25).
  • Exemples courants de recouvrements internes des coûts : recouvrement des frais généraux administratifs et des coûts indirects en recherche entre le fonds de fonctionnement général et les fonds des entreprises auxiliaires et de la recherche subventionnée ainsi que recouvrement des frais généraux des services publics (à moins que le service public ne soit un service auxiliaire) et des coûts d'entretien entre le fonds de fonctionnement général et le fonds des entreprises auxiliaires.
  • Afin de permettre de meilleures comparaisons fonctionnelles des catégories de dépenses, les établissements sont priés d'utiliser cette catégorie le moins souvent possible.

Ligne 21 Total partiel

  • Total partiel de toutes les dépenses déclarées sur les lignes 1 à 20.

Ligne 22 Bâtiments, terrains et aménagements des terrains

  • Cette catégorie comprend toutes les dépenses qui sont généralement considérées comme des coûts de construction ainsi que les dépenses engagées pendant la période de construction, comme les coûts des services publics. Les dépenses liées aux terrains et à l'aménagement des terrains comprennent les coûts d'acquisition et de préparation, comme l'aménagement paysager, les égouts, les tunnels et les routes. Tous les honoraires et les frais de planification se rattachant à cette catégorie sont aussi inclus.
  • Les achats de mobilier et d'équipement sont déclarés sur la ligne 18.
  • Les dépenses liées aux bâtiments, aux terrains et à l'aménagement des terrains sont déclarées sous le même fonds que les revenus correspondants (voir la section II.E.6). Par exemple, les achats effectués à même des subventions de la FCI sont déclarés sous le fonds de la recherche subventionnée (voir la section III.C.1 – recherche subventionnée). Les achats qui sont ou seront effectués à même le fonds actuel ou futur des entreprises auxiliaires doivent être déclarés sous le fonds des entreprises auxiliaires (voir la section III.C.1 – entreprises auxiliaires).
  • L'amortissement n'est pas compris dans les dépenses, mais il est considéré comme un élément de rapprochement dans l'état de variation de l'actif net par fonds (voir la section III.C.4 – ligne 10).
  • Les provisions concernant le remplacement des immeubles sont considérées comme des virements aux comptes de réserve. Elles ne constituent donc pas des dépenses (voir la section II.E.11).

Ligne 23 Paiements forfaitaires

  • Cette catégorie comprend certains paiements forfaitaires, portant sur l'exercice courant ou un exercice futur, versés aux employés qui ne sont plus au service de l'établissement. Règle générale, des transactions ou événements semblables ne surviennent pas souvent sur plusieurs années ou ne caractérisent pas le fonctionnement normal de l'établissement.
  • Les paiements forfaitaires sont déclarés selon la comptabilité d'exercice.
  • Exemples : paiements versés dans le cadre d'un programme de réduction des effectifs ou un programme spécial de retraite anticipée.
  • Les indemnités de départ versées à la suite de cessations normales d'emploi sont déclarées aux lignes 1 à 3 (salaires et traitements).

4. État de variation de l'actif net par fonds (tableau 3)

L'état de variation de l'actif net par fonds indique, pour chaque fonds visé dans la déclaration annuelle, la variation entre les soldes de l'actif net au début de l'année et les soldes de l'actif net à la fin de l'année. Les changements représentent plus que la différence entre le total des revenus (tableau 1, ligne 27) et le total des dépenses (tableau 2, ligne 24). Ces changements sont également dus à l'addition et à la déduction de transactions qui ne sont ni des revenus ni des dépenses. Ces transactions sont déclarées aux lignes 4 à 7 et comprennent les redressements de l'année antérieure, les virements interfonds, les emprunts et le part de capital sur les remboursements de la dette.

L'état de variation de l'actif net par fonds permet également de repérer les pratiques de déclaration uniforme qui causent des différences entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés (voir la section II.D). Bien que les éléments à l'origine des différences puissent varier d'un établissement à l'autre, leur nombre est relativement faible. Ces éléments sont indiqués aux lignes 8 à 15. Les pratiques de déclaration uniforme qui sont à l'origine des différences comprennent le mouvement de fonds (voir la section II.E.4), les immobilisations (voir la section II.E.6) ainsi que les payes de vacances, les charges de retraite et les prestations futures (voir la section II.E.7).

L'état de variation de l'actif net par fonds rapproche donc les soldes de l'actif net au début de l'année avec les soldes de l'actif net à la fin de l'année. Comme on le précise aux explications concernant les lignes 16 à 21, les soldes de l'actif net du début et de la fin de l'année sont fondés sur des renseignements consignés dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 1 Soldes de l'actif net — début d'exercice

  • Les soldes de l'actif net, par fonds, au début d'exercice doivent correspondre aux montants inscrits à la ligne 16 de la déclaration de l'année précédente.

Ligne 2 Revenus (tableau 1, ligne 27)

  • Le montant indiqué ici doit être égal au total déclaré au tableau 1, ligne 26 (revenus par fonds).

Ligne 3 Dépenses (tableau 2, ligne 24)

  • Le montant indiqué ici doit être égal au total déclaré au tableau 2, ligne 24 (dépenses par fonds).

Ligne 4 Redressements de l'année antérieure

  • Règle générale, cette ligne ne doit être utilisée que si les soldes de l'actif net déclarés dans les états financiers vérifiés à la fin de l'année précédente ont été redressés par la suite.
  • Exemple d'un redressement de l'année antérieure : changement rétroactif apporté aux conventions comptables.

Ligne 5 Virements interfonds

  • Les établissements ont été encouragés à réduire les virements interfonds au minimum dans la déclaration annuelle en consignant les revenus et les dépenses correspondantes sous le même fonds (voir la section II.E.9). Par exemple, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées sous le même fonds que les revenus correspondants, et les revenus de placements tirés des fonds de fiducie et de dotation doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes.
  • Lorsque le montant d'un virement interfonds n'est pas essentiel aux données financières d'un établissement, le montant doit être remis dans un fonds approprié.
  • Après avoir suivi les lignes directrices ci-dessus, les virements interfonds restants sont déclarés ici. Exemples : virement d'un excédent de fonctionnement du fonds des entreprises auxiliaires au fonds de fonctionnement général et virements approuvés par les instances dirigeantes de l'établissement.
  • À la colonne 9, le total sur ligne 5 doit être nul.

Ligne 6 Ajouter : emprunts

  • Les emprunts sont déclarés ici (voir la section II.E.12).

Ligne 7 Déduire : remboursements (principal) de la dette

  • On inscrit ici les remboursements du capital (voir la section II.E.12).
  • Les remboursements du capital comprennent les réductions du capital sur les emprunts, les obligations hypothécaires ou les subventions remboursables.
  • L'intérêt servant à amortir les dettes de l'établissement est assimilé à une dépense (voir la section III.C.3 – ligne 17).

Ligne 8 Réaffectation entre les fonds

  • Les critères de présentation d'un élément de revenus ou de dépenses particulier au sein d'un fonds dans la déclaration annuelle sont normalement les mêmes que ceux qu'utilise l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne. Cependant, lorsque les lignes directrices précisent le poste où l'élément doit être indiqué, on doit se conformer à cette exigence, quelle que soit la pratique de l'établissement. C'est pourquoi la classification des éléments de la déclaration annuelle peut différer de la classification utilisée par l'établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne (voir la section III.A.)
  • De plus, les établissements ont été encouragés à réduire les virements interfonds au minimum dans la déclaration annuelle en consignant les revenus et les dépenses correspondantes sous le même fonds (voir la section II.E.9). Par exemple, les dépenses en immobilisations doivent être déclarées sous le même fonds que les revenus correspondants, et les revenus de placements tirés des fonds de fiducie et de dotation doivent être déclarés dans le même fonds que les dépenses correspondantes. Dans la mesure où les virements interfonds ont été réduits au minimum, les éléments peuvent être classés sous un fonds aux fins de la déclaration annuelle de l'établissement, mais sous un fonds différent aux fins de ses états financiers vérifiés.
  • Les différences au regard des soldes de l'actif net à la fin de l'année, par fonds, entre la déclaration annuelle et les états financiers vérifiés attribuables aux présentes lignes directrices peuvent être rajustées sur la ligne 8. À la colonne 9 (total de toutes les réaffectations interfonds déclarées sur la ligne 8), le total doit être nul.

Ligne 9 Ajouter : dépenses en immobilisations

  • Les montants utilisés pour faire l'acquisition de biens immobilisés ont été assimilés à des dépenses dans la déclaration annuelle selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.6). On indique ici la différence entre les dépenses en immobilisations signalées dans la déclaration annuelle et les mêmes montants capitalisés pendant l'année dans les états financiers vérifiés.
  • Cette catégorie comprend également les différences découlant des versements échelonnés et les versements effectués dans le cadre d'un contrat de location acquisition à des fins de comptabilité (voir la section III.C.3 – ligne 18).
  • Les différences découlant de l'amortissement des biens immobilisés sont déclarées sur la ligne 10.

Ligne 10 Déduire : amortissement

  • Les montants utilisés pour faire l'acquisition de biens immobilisés ont été capitalisés dans les états financiers vérifiés et amortis sur une base annuelle (voir la section II.E.6). On indique ici l'amortissement de l'exercice consigné dans les états financiers vérifiés.
  • Les différences découlant de l'acquisition de biens immobilisés sont déclarées sur la ligne 9.

Ligne 11 Ajouter ou déduire : revenus différés

  • Certains revenus affectés non dépensés dans l'année sont consignés dans la déclaration annuelle selon la méthode du mouvement de fonds (voir la section II.E.4). On indique ici la différence entre les montants assimilés à des revenus dans la déclaration annuelle, en suivant la méthode du mouvement des fonds, et les mêmes montants assimilés à des revenus dans les états financiers vérifiés, en suivant la méthode du report.

Ligne 12 Ajouter ou déduire : coûts des pensions et payes de vacances

  • Les payes de vacances et les charges de retraite doivent être déclarées selon la méthode de la comptabilité de caisse (voir la section II.E.7). On indique ici la différence entre les montants assimilés à des dépenses dans la déclaration annuelle, selon la méthode de la comptabilité de caisse, et les mêmes montants assimilés à des dépenses dans les états financiers vérifiés, selon la méthode de la comptabilité d'exercice.

Ligne 13 Ajouter ou déduire : coûts à venir des avantages sociaux des employés

  • Les coûts à venir des avantages sociaux des employés sont déclarés sous cette ligne et correspondent aux coûts des avantages sociaux qui ne sont pas déjà déclarés dans l'état annuel selon la méthode de comptabilité de caisse. Un exemple serait le coût des avantages sociaux à venir des programmes de retraite anticipée.

Ligne 14 Ajouter ou déduire : entités apparentées ou affiliées

  • Il est possible que l'établissement déclare des données financières concernant une entité apparentée ou affiliée dans ses états financiers vérifiés, mais qu'elle n'indique pas les mêmes données dans sa déclaration annuelle (voir la section III.C.6 – partie I). La variation des soldes de l'actif net de l'entité apparentée ou affiliée entre le début et la fin de l'année doit alors être indiquée ici.

Ligne 15 Ajouter ou déduire : autres

  • On déclare ici tous les autres montants comme la valeur comptable nette des cessions d'actifs ou de biens pour lesquels il y a des différences entre la déclaration annuelle de l'établissement et ses états financiers vérifiés.
  • Si des montants sont indiqués, il faut donner des précisions à la partie « Commentaires et observations », au bas du tableau.

Ligne 16 Solde de l'actif net — fin d'exercice

  • Il est possible que, pour un certain nombre d'établissements, les états financiers vérifiés n'indiquent pas précisément les soldes de l'actif net par fonds dans une présentation semblable à celle de la déclaration annuelle. Le total des soldes de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit au moins équivaloir au total de l'actif net déclaré dans les états financiers vérifiés de l'établissement.
  • L'établissement déclare parfois des montants consacrés à la recherche subventionnée à la colonne 4, recherche menée par des entités non consolidées.  Le montant indiqué sur la ligne 16 de la colonne 4 doit alors être nul (voir section III.C.1, Recherche subventionnée).
  • Les soldes de l'actif net par fonds indiqués ici doivent équivaloir aux soldes de l'actif net par fonds indiqués sur la ligne 21.
  • Les soldes de l'actif net par fonds indiqués ici doit également équivaloir aux soldes de l'actif net par fonds du début de la prochaine année. En d'autres mots, les montants indiqués à la ligne 16 de la déclaration de l'année courante doivent être les mêmes que ceux inscrits à la ligne 1 de la déclaration de la prochaine année.

Éléments des soldes de l'actif net

Les soldes de l'actif net déclarés sur les lignes 17, 18, 19 et 20 sont en accord avec le solde de certains actifs nets déclarés dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 17 Actifs nets non affectés

  • Le solde de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit équivaloir à l'excédent ou au déficit accumulé déclaré dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 18 Investissements dans les biens immobilisés

  • Les investissements dans les biens immobilisés représentent les montants dépensés afin d'acquérir des biens immobilisés, moins les montants accumulés amortis au cours de la vie utile des biens immobilisés. Les montants dépensés sont déduits par les montants financés par la dette à long terme et l'amortissement différé. Ces fonds ne sont pas disponibles à d'autres fins puisqu'ils furent investis dans les biens immobilisés.
  • Le solde net des actifs dans la colonne 9 devrait être équivalent à l'investissement dans les biens immobilisés déclaré dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 19 Actifs nets affectés par des instances internes

  • L'augmentation des affectations ou les virements vers celles­-ci ne doivent pas être consignés comme des dépenses, pas plus qu'une diminution des affectations ou les virements provenant de celles-ci ne doivent être consignés comme des revenus (voir la section II.E.11).
  • Le solde de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit équivaloir aux affectations internes, incluant les dotations internes déclarées dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 20 Actifs nets affectés par des instances externes

  • Le solde de l'actif net indiqué à la colonne 9 doit équivaloir aux fonds affectés par des instances externes, incluant les dotations externes, déclarés dans les états financiers vérifiés de l'établissement.

Ligne 21 Solde de l'actif net — fin d'exercice

  • Les soldes de l'actif net par fonds indiqués ici doivent équivaloir aux soldes de l'actif net par fonds déclarés sur la ligne 16.

5. Dépenses de fonctionnement général par fonction (tableau 4)

Les dépenses par fonds (voir la section III.C.3) et la présente partie de la Brochure explicative sont très semblables, en ce sens que les catégories de dépenses sont indiquées sur la partie gauche des deux tableaux. Cependant, tandis que le tableau 2 est présenté par fonds, le tableau 4 est présenté par secteur opérationnel ou fonctionnel dans le cadre du fonds de fonctionnement général, qui représente les principaux secteurs d'activité de l'établissement. Les fonctions sont les suivantes : enseignement et recherche non subventionnée, enseignement non crédité, bibliothèque, informatique et communications, administration et services généraux, services aux étudiants, bâtiments et terrains ainsi que relations extérieures. Ces fonctions apparaissent aux colonnes 1 à 7, et leur total, à la colonne 8. Les montants inscrits à la colonne 8 doivent être identiques à ceux du tableau 2, colonne 1 (fonctionnement général).

La présente partie donne aux auteurs des précisions sur la façon de séparer, par fonction, les différentes activités et catégories de dépenses sous le fonds de fonctionnement général. Sauf avis contraire, les définitions, explications et exemples présentés à la section III.C.3 concernant les catégories de dépenses s'appliquent à la présente section. De plus, comme nous l'avons signalé plus haut, lorsque la désignation d'un type de dépenses particulier dans ce tableau n'est pas la même que celle utilisée par un établissement dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne, le type de dépenses doit être rapporté selon la désignation indiquée, quelle que soit la pratique de l'établissement. Par exemple, les services de santé ainsi que les activités sportives internes et intercollégiales doivent être déclarés sous la fonction « Services aux étudiants » de la déclaration annuelle, même si l'établissement les considère comme des entreprises auxiliaires dans ses états financiers ou ses rapports de gestion interne.

Les auteurs doivent connaître les pratiques de déclaration uniforme pour remplir cette partie (voir la section II.E). Ils doivent particulièrement connaître les pratiques relatives aux recouvrements internes et externes des coûts (voir la section II.E.8) et à l'utilisation d'estimations (voir la section II.E.14).

Les fonctions du fonds de fonctionnement général sont les suivantes.

(i) Enseignement et recherche non subventionnée

Cette fonction comprend tous les coûts directs des facultés et des départements (y compris les traitements des doyens et des membres de leur bureau), des écoles d'études supérieures, des cours d'été, des cours d'éducation permanente avec unités ainsi que les autres activités et dépenses attribuables à cette fonction.

(ii) Enseignement non crédité

Cette catégorie comprend les conférences, les cours et les activités semblables qui ne comportent pas d'unité. Les programmes d'enseignement sans unité sont normalement offerts par les services d'éducation permanente. Les revenus tirés des droits de scolarité rattachés à l'enseignement populaire  et rapportés sur la ligne 13 du fonds de fonctionnement général (tableau 1) doivent habituellement correspondre à des dépenses reliées à cette fonction (sans toutefois que les deux montants soient nécessairement égaux).

(iii) Bibliothèque

Cette catégorie comprend les archives de l'établissement et les autres activités de la bibliothèque centrale et de celles rattachées aux facultés et aux départements de l'établissement. Les dépenses englobent les salaires et les traitements liés à la prestation des services de la bibliothèque ainsi que le coût des livres et des périodiques.

(iv) Informatique et communications

Seules les activités du centre principal d'informatique et de communications entrent en ligne de compte ici.

Le centre principal d'informatique renvoie aux activités et aux ressources gérées centralement. Le centre est généralement reconnu comme une ressource mise à la disposition de l'établissement et constitue le moyen le plus efficace pour fournir certains services à l'appui des activités de recherche et d'administration de l'établissement. Un tel centre doit habituellement son existence à la possibilité de réaliser des économies d'échelle, à un grand nombre d'utilisateurs exigeant une vaste gamme de services et à un degré élevé de compétence technique en informatique.

Cette fonction n'englobe pas les activités d'installations informatiques autonomes locales ou décentralisées gérées par un seul secteur ou département et exploitées pour répondre aux besoins de ce secteur ou département. Les dépenses liées aux installations informatiques décentralisées doivent être déclarées dans les fonctions et les fonds connexes, le cas échéant.

Le centre de communications comprend les coûts associés à la location, à l'entretien et à l'acquisition de l'équipement téléphonique ainsi qu'au standard, y compris les coûts afférents au personnel et les autres coûts. Les dépenses liées aux installations de communications décentralisées doivent être déclarées dans les fonctions et les fonds connexes, le cas échéant.

Si l'établissement a recours à un système de facturation interne pour l'utilisation de l'ordinateur central ou du matériel de communications, les dépenses doivent être regroupées et rapportées sous cette fonction.

Les ventes à d'autres secteurs fonctionnels ou fonds ou à des utilisateurs de l'extérieur, ou encore les recouvrements provenant de ceux-ci sont assimilés à des recouvrements internes ou externes des coûts et doivent être signalés selon les pratiques de déclaration uniforme concernant les recouvrements internes et externes des coûts (voir la section II.E.8).

(v) Administration et services généraux

Cette fonction à l'intérieur du fonds de fonctionnement général englobe les dépenses dans les deux vastes secteurs du soutien à l'enseignement et des autres services de soutien. Les autres services de soutien incluent l'administration. Ces secteurs sont combinés et déclarés au tableau 4 sous « Administration et services généraux ».

Le secteur du soutien à l'enseignement de la fonction inclut toutes les activités assurées par un établissement pour appuyer directement l'enseignement et la recherche non subventionnée. Il englobe les types suivants d'activités :

  • les postes de vice-recteur à l'enseignement et de vice-recteur à la recherche (ou de leurs équivalents) et leurs bureaux;
  • les services de soutien au corps professoral et à l'enseignement;
  • l'administration de la recherche (ce qui inclut l'administration des subventions et des contrats);
  • le bureau du registraire et des étudiants de deuxième et troisième cycles (ce qui inclut les annuaires, les admissions, les dossiers des étudiants et les rapports connexes);
  • la cérémonie de remise des diplômes et les autres cérémonies;
  • l'administration du programme d'alternance travail études;
  • les services centraux pour animaux;
  • les ateliers centraux pour l'enseignement et la recherche (d'usinage, de soufflage de verre et d'électronique);
  • les services de soutien de l'enseignement à distance;
  • les services de technologie de l'enseignement et audiovisuels;
  • l'établissement des calendriers ou horaires des cours théoriques.

Le secteur de l'administration de cette fonction regroupe les éléments suivants :

  • coûts et activités d'administration, de planification et d'information associés aux postes de recteur et de vice-recteur (ou leurs équivalents) ainsi qu'à leurs bureaux, à l'exception des postes de vice-recteur à l'enseignement et de vice-recteur à la recherche (ou de leurs équivalents) ainsi que de leurs bureaux, qui font partie du secteur du soutien à l'enseignement. Les coûts administratifs de diverses activités, comme les campagnes de souscription, le développement, l'association des anciens et les communications externes, sont regroupés dans le secteur des relations extérieures;
  • finances, y compris gestion des placements, vérification interne et comptabilité;
  • ressources humaines (personnel);
  • recherche menée par l'université;
  • secrétariat du conseil d'administration et du Sénat;
  • services d'impression et de reprographie.

Les dépenses suivantes sont incluses dans le secteur de l'administration :

  • les honoraires professionnels concernant les services juridiques ainsi que les services de vérification et des ressources humaines de même que les autres frais de consultation non imputables à une autre fonction. Les honoraires des experts conseils en informatique sont inclus si le centre d'informatique est décentralisé;
  • les cotisations de l'université à des associations comme l'AUCC et l'ACPAU;
  • l'assurance responsabilité ainsi que l'assurance erreurs et omissions (l'assurance incendie, l'assurance relative à la chaudière et aux appareils à pression et l'assurance des biens sont déclarées sous la fonction « Bâtiments et terrains »).

L'endroit exact où déclarer les dépenses en matière d'informatique, de communications, d'achats, de réception et de magasins dépend de l'existence d'installations centralisées ou décentralisées. Si l'établissement possède des installations centralisées en matière d'informatique et de communications, les activités doivent être déclarées sous la fonction « Informatique et communications ». S'il exploite des installations centralisées concernant les achats, la réception et les magasins, les activités doivent être incluses dans le secteur de l'administration de la fonction « Administration et services généraux ». Si l'une ou l'autre de ces activités est décentralisée, les dépenses doivent être déclarées sous la fonction ou le fonds approprié, le cas échéant.

(vi) Services aux étudiants

Cette fonction comprend les coûts des services (autres que les services d'enseignement direct ainsi que de recherche et d'administration) fournis aux étudiants par l'établissement. Règle générale, ces services sont les suivants :

  • le bureau du directeur des services aux étudiants et du doyen;
  • les services de conseil et de pastorale;
  • les services d'orientation et de placement;
  • les rencontres sportives à l'intérieur de l'établissement et entre étudiants de plusieurs établissements (sans inclure le département d'éducation physique);
  • les services de santé;
  • les services de logement des étudiants (sans inclure les résidences);
  • les services de transport;
  • les services d'aide financière aux étudiants;
  • les bourses d'études, les bourses de soutien et les prix;
  • les subventions aux organisations d'étudiants, y compris le syndicat d'étudiants;
  • les programmes d'étudiants (musique, théâtre et centre d'étudiants);
  • les services de garderie;
  • les autres services aux étudiants et les activités sociales et culturelles financés par l'établissement.

Ces services peuvent être financés au complet à même le fonds de fonctionnement général ou en partie par l'entremise de frais précis compris dans le barème des droits de scolarité. Toutefois, lorsque l'établissement fait office d'intermédiaire et perçoit des droits au titre d'activités gérées par des étudiants pour le compte de fédérations ou de conseils étudiants, ces droits n'entrent pas en ligne de compte dans le calcul des revenus de l'établissement. Les sommes ainsi perçues et versées à une fédération ou un conseil étudiant ne font pas partie des dépenses de l'établissement.

(vii) Bâtiments et terrains

Cette fonction comprend les dépenses liées aux bâtiments et aux terrains de l'établissement : bureau, planification des locaux, entretien des bâtiments et des terrains, services de garde des immeubles, services publics, véhicules, sécurité et circulation, réparations et ameublement, rénovations et transformations, livraison du courrier, location de locaux et d'immeubles à long terme ainsi que taxes municipales (y compris les taxes pour lesquelles des subventions compensatoires sont versées par le gouvernement).

L'assurance incendie, l'assurance relative à la chaudière et aux appareils à pression et l'assurance des biens sont aussi incluses. Les coûts de toutes les autres assurances sont déclarés à l'intérieur du secteur de l'administration de la fonction « Administration et services généraux ».

(viii) Relations extérieures

La fonction « Relations extérieures » comprend toutes les activités menées par l'établissement à l'appui des relations extérieures sur une base suivie: campagnes de souscription, développement, association des anciens, relations publiques, information du public ou communications externes, etc. Les coûts administratifs connexes attribuables au bureau du ou des vice-recteurs, ou de leurs équivalents, responsables d'une ou de plusieurs de ces activités doivent être inclus dans cette fonction.

6. Rapport d'organismes reliés (tableau 5)

Il est possible que l'établissement tienne compte, dans sa déclaration annuelle, des données financières d'une ou de plusieurs entités juridiques distinctes qui peuvent être apparentées ou affiliées à l'établissement et pour lesquelles des données financières sont incluses dans la déclaration annuelle (voir la section II.E.1). Afin de permettre aux utilisateurs de mieux comprendre le contenu et les limites de la déclaration annuelle, chaque établissement déclarant est tenu de nommer ces entités et de fournir des renseignements supplémentaires à leur sujet au tableau 5.

Selon la situation de l'établissement, deux parties peuvent être remplies. La première concerne les « entités consolidées » dans les états financiers; la seconde, les « entités non consolidées » dans les états financiers mais pour lesquelles des données sont tout de même présentes dans la déclaration annuelle.

(i) Partie I – Entités juridiques consolidées distinctes

Normalement, chaque établissement remplit sa déclaration annuelle selon la même base que celle utilisée dans les états financiers vérifiés. Cela signifie que les données financières pour une entité juridique distincte qui est consolidée dans les états financiers seront incluses dans la déclaration annuelle.

Les données financières d'une entité apparentée ou affiliée peuvent être exceptionnellement incluses dans les états financiers vérifiés d'un établissement, mais non consignées dans la déclaration annuelle. Cette situation exceptionnelle survient lorsqu'une entité affiliée présente elle aussi une déclaration annuelle à titre de membre de l'ACPAU.

Les renseignements concernant les « entités consolidées » sont fondés sur les états financiers de l'établissement. Ce sont :

  • la raison sociale de l'établissement affilié;
  • la catégorie d'organismes reliés (colonnes 1 à 7). Inscrire un « x » dans la colonne appropriée. Pour plus de renseignements, voir la section sur les catégories d'organismes reliés ci-dessous;
  • la base de la déclaration – colonnes 8 et 9. Inscrire un « x » dans la colonne appropriée selon que l'entité juridique distincte est incluse (I) dans la déclaration annuelle (la norme) ou qu'elle est exclue (E) de la déclaration annuelle (l'exception).

(ii) Partie II – Entités juridiques non consolidées distinctes

Dans certaines conditions, les établissements sont autorisés à déclarer séparément la recherche subventionnée qui est attribuée au personnel enseignant de l'établissement déclarant, mais menée dans des entités non consolidées (voir la section III.C.1 – recherche subventionnée). Ces données doivent être déclarées sous la colonne 4 (entités non consolidées) des tableaux appropriées de la déclaration annuelle. Des renseignements supplémentaires doivent alors être fournis à la partie II du rapport d'organismes reliés.

Par souci de clarté, les données financières concernant un organisme caritatif ne sont incluses dans la déclaration annuelle que si l'organisme en question est consolidé dans les états financiers de l'établissement.

Les entités juridiques non consolidées distinctes sont énumérées sur les lignes 11 à 18 du rapport  d'organismes reliés lorsque le montant déclaré est supérieur à 100 000 dollars. Les renseignements suivants doivent alors être fournis :

  • la désignation sociale de l'établissement affilié;
  • la catégorie d'organismes reliés (colonnes 1 à 7). Inscrire un « x » dans la colonne appropriée. Pour plus de renseignements, voir la section sur les catégories d'organismes reliés ci-dessous;
  • le montant inclus dans la déclaration annuelle (colonne 10). Le montant pour l'entité juridique distincte doit être supérieur à 100 000 dollars.

Les données concernant toutes les autres entités juridiques distinctes pour lesquelles les montants sont inférieurs à 100 000 sont regroupées et inscrites sur la ligne 19.

Le montant total inscrit sur la ligne 20 (colonne 10) doit correspondre au montant indiqué au tableau 1 (ligne 27, colonne 4) et à celui indiqué au tableau 2 (ligne 24, colonne 4).

(iii) Catégories d'organismes reliés

Dans le contexte du tableau 5, un établissement mère est une université à laquelle sont rattachés des hôpitaux, des instituts de recherche ou d'autres établissements fédérés, affiliés ou associés. Dans la Brochure explicative et le rapport d'organismes reliés, l'expression établissements affiliés est utilisée pour alléger le texte, et elle renvoie à toutes les entités fédérées, affiliées et associées. Pour la même raison, le mot établissement peut renvoyer à une université, à un collège universitaire, à un collège, à un institut et à un hôpital.

Un établissement affilié est responsable de sa propre administration mais n'a pas le pouvoir de décerner des grades. Un établissement associé est une entité juridique publique ou privée d'enseignement, de santé ou de recherche qui n'est ni fédéré, ni affilié à l'établissement mère, mais qui entretient des liens sur le plan de l'enseignement, de la recherche ou de l'administration avec cet établissement mère. Un établissement fédéré est responsable de sa propre administration et a le pouvoir de décerner des grades. Toutefois, pendant la durée de l'accord sur la création de la fédération, il suspend la totalité ou une partie de son pouvoir de décerner des grades.

À noter que, dans le cas des établissements affiliés et fédérés, l'établissement mère supervise les programmes d'études visés par l'accord de fédération ou d'affiliation et décerne des grades aux étudiants qui réussissent ces programmes.

7. Subventions et contrats d'autres ministères et organismes fédéraux (tableau 6)

Le tableau 6 rend compte des subventions et des contrats des ministères et des organismes fédéraux autres que les subventions et les contrats déclarés sur les lignes 1 à 6 au tableau 1. À la section A du tableau 6, une ligne distincte a été créée pour déclarer les allocations du gouvernement fédéral pour les Coûts indirects en recherche. Les totaux des colonnes au tableau 6 doivent correspondre aux montants déclarés sur la ligne 7 (Autres ministères et organismes fédéraux) au tableau 1.

À la section B au tableau 6, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme fédéral distinct dépasse 100 000 $, identifiez le ministère ou l'organisme et déclarez le montant, par fonds.

Sur la ligne C au tableau 6, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme fédéral distinct est inférieur à 100 000 $, combinez les ministères et les organismes et déclarez le montant total, par fonds.

Prière de noter qu'il faut éviter la double comptabilisation des subventions et des contrats gouvernementaux et qu'il faudrait dans certaines situations déclarer les subventions ou les contrats reçus comme étant des subventions ou des contrats « nets » des fonds déboursés ou virés (voir la section II.E.15).

Pour des renseignements additionnels sur les fonds et sur les subventions et les contrats fédéraux, les auteurs devraient se reporter à la section III.C.1 (Fonds) et à la section III.C.2 (Revenus par fonds), en axant particulièrement leur attention à la section III.C.2 sur les détails à l'intérieur de la catégorie des subventions et des contrats des ministères et des organismes gouvernementaux.

8. Subventions et contrats d'autres ministères et organismes provinciaux (tableau 7)

Le tableau 7 rend compte des subventions et des contrats, y compris de certaines subventions provinciales spécifiques de contrepartie aux octrois de la FCI qui sont accordées à des fins particulières, par ministère et par organisme provincial. Les totaux des colonnes au tableau 7 doivent correspondre aux montants déclarés sur la ligne 8 au tableau 1.

Les subventions et les contrats des ministères et organismes provinciaux n'incluent que celles et ceux de la province où est situé l'établissement. On déclare les subventions et les contrats d'autres provinces sur la ligne 10 (Autres provinces) au tableau 1.

À la section A (Ministère responsable) au tableau 7, prière de déclarer les renseignements suivants sur les lignes 1 et 2 :

  • Ligne 1 : le principal ministère ou organisme responsable de l'établissement et, par fonds, le total des subventions et des contrats reçus de ce ministère ou de cet organisme, sauf les fonds de contrepartie aux octrois de la FCI, déclarés sur la ligne 2. Les types de subventions pourraient inclure des subventions d'exploitation suivant un plan de financement préétabli.
  • Ligne 2 : sous la colonne 3 ou 4, selon le cas, pour la recherche subventionnée, le total des subventions précises reçues, si c'est le cas, du « Ministère responsable » qui sont accordées à des fins particulières comme des fonds de contrepartie aux octrois de la FCI.

À la section B (Autres) au tableau 7, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme provincial distinct dépasse 100 000 $, identifiez le ministère ou l'organisme et déclarez le montant, par fonds.

Sur la ligne C au tableau 7, lorsque le total des subventions et des contrats d'un ministère ou d'un organisme provincial distinct est inférieur à 100 000 $, combinez les ministères et les organismes et déclarez le montant total, par fonds. Ces ministères et organismes (qui sont principalement financés par le gouvernement provincial) incluent des conseils, des commissions de subventions, ainsi que des commissions et des conseils remplissant diverses fonctions que les pouvoirs publics leur ont délégués.

Prière de noter qu'il faut éviter la double comptabilisation des subventions et des contrats gouvernementaux et qu'il faudrait dans certaines situations déclarer les subventions ou les contrats reçus comme étant des subventions ou des contrats « nets » des fonds déboursés ou virés (voir la section II.E.15).

Pour des renseignements additionnels sur les fonds et sur les subventions et les contrats provinciaux, les auteurs devraient se reporter à la section III.C.1 (Fonds) et à la section III.C.2 (Revenus par fonds), en axant particulièrement leur attention à la section III.C.2 sur les détails à l'intérieur de la catégorie des subventions et des contrats des ministères et organismes gouvernementaux.

Programme intégré de la statistique des entreprises (PISE)

Guide de déclaration

Ce guide est conçu pour vous aider à répondre à l’Enquête annuelle sur les immobilisations Estimations provisoires de 2016 et prévisions de 2017. Si vous avez besoin de renseignements supplémentaires, veuillez composer le numéro de la ligne d'aide de Statistique Canada ci-dessous.

Ligne d'aide : 1-877-604-7828

Table des matières

Renseignements sur la période de déclaration
Définitions
Caractéristiques de l’industrie

Renseignements sur la période de déclaration

Aux fins de la présente enquête, veuillez fournir les renseignements demandés pour votre exercice de 12 mois dont le dernier jour se situe entre le 1er avril 2016 et le 31 mars 2017. Voici des exemples d’exercices financiers communs qui se situent entre les dates visées :

  • 1 mai 2015 au 30 avril 2016
  • 1 juin 2015 au 31 mai 2016
  • 1 juillet 2015 au 30 juin 2016
  • 1 août 2015 au 31 juillet 2016
  • 1 septembre 2015 au 31 août 2016
  • 1 octobre 2015 au 30 septembre 2016
  • 1 novembre 2015 au 31 octobre 2016
  • 1 décembre 2015 au 30 novembre 2016
  • 1 janvier 2016 au 31 décembre 2016
  • 1 février 2016 au 31 janvier 2017
  • 1 mars 2016 au 28 février 2017
  • 1 avril 2016 au 31 mars 2017

Voici d’autres exemples d’exercices financiers qui se situent entre les dates visées :

  • 18 septembre 2015 au 15 septembre 2016 (p. ex., fin d’année flottante)
  • 1 juin 2016 au 31 décembre 2016 (p. ex., nouvelle entreprise)

Montants et pourcentages

  • tous les montants déclarés doivent être arrondis au millier de dollars canadiens près (p. ex. 6 555 444,00 $ est arrondi à 6 555 $);
  • les pourcentages doivent être arrondis (p. ex. 37 %, 76 %, 94 %);
  • la meilleure estimation possible est acceptable si vous n’avez pas de chiffres précis;

Définitions

Qu’est-ce qu’une dépense en immobilisation?

Les dépenses en immobilisations sont les dépenses brutes en immobilisations destinées aux activités de votre organisme ou destinées à être données en location.

Inclure :

  • le coût de tous les nouveaux bâtiments, des travaux d’ingénierie et du matériel et de l’outillage dont la vie utile dépasse normalement un an et qui sont comptabilisés à des comptes d’immobilisations;
  • les modifications, les acquisitions et les rénovations majeures;
  • les coûts en capital comme les études de faisabilité, les honoraires d’architectes, d’avocats, d’installations et d’ingénierie;
  • les subventions;
  • les frais d’intérêt capitalisés sur les emprunts ayant servi à financer des projets d’immobilisations;
  • les travaux réalisés par votre propre main-d’oeuvre;
  • les additions aux travaux en cours.

Comment traiter les baux

Inclure :

  • les immobilisations acquises comme locataire, soit en location-acquisition, soit par location-bail;
  • les immobilisations acquises pour location à autrui sous contrat de location-exploitation.

Exclure :

  • les immobilisations acquises pour location à autrui, soit en location-acquisition, soit par location-bail.

Information pour les ministères

Les points suivants s’appliquent aux ministères seulement :

  • inclure toutes les dépenses en immobilisations, sans tenir compte du seuil de capitalisation du ministère;
  • les subventions à des entités extérieures ( p. ex. , les municipalités, les organismes, les institutions ou les entreprises) ne sont pas comprises;
  • les ministères doivent exclure des chiffres déclarés, les postes budgétaires concernant les sociétés d’état de propriétaire ou de mandataire, vu qu’elles font l’objet d’une enquête distincte;
  • les ministères fédéraux doivent déclarer les dépenses effectuées par le ministère, indépendamment du ministère qui a adjugé le contrat;
  • les ministères provinciaux doivent inclure les dépenses en immobilisations pour la construction (exclure les dépenses pour les terrains) ou le matériel et l’outillage, pour utilisation au Canada, financées sur des fonds renouvelables, des prêts rattachés aux fonds renouvelables, d’autres prêts, le Trésor ou des comptes spéciaux.

Caractéristiques de l’industrie

Déclarer la valeur des projets mis en place durant l’année. Inclure les dépenses brutes (inclure les subventions) en immobilisations servant à  l’exploitation de votre organisme ou à être louées à bail ou autrement aux autres. Inclure tous les coûts en capital comme les études de faisabilité, les honoraires d’architectes, d’avocats, d’installations et d’ingénierie, ainsi que les travaux réalisés par votre propre main-d’œuvre. Inclure les additions aux travaux en cours.

Les immobilisations existantes qui ont été améliorées et les nouvelles immobilisations qui ont été ajoutées sont incluses dans les Immobilisations neuves, rénovation, réfection

Les définitions suivantes ne s’appliquent pas aux ministères gouvernementaux :

  • inclure - Les frais d’intérêts capitalisés sur les prêts servant à  financer les projets d’immobilisations
  • exclure - Si vous capitalisez les immobilisations que vous louez en tant que locataire conformément aux recommandations de l’Institut canadien des comptables agréés, veuillez exclure des dépenses en immobilisations le montant total de la capitalisation de ces baux durant l’année

Achat d’immobilisations usagées Canadiennes

Définition : Une immobilisation usagée peut être décrite comme étant un édifice, une construction, une machine ou une pièce d’équipement qui a déjà servi à un autre organisme et que vous avez acquis au cours de la période visée par le présent questionnaire.

Explication : L’objectif de la présente enquête est de mesurer l’addition annuelle brute d’immobilisations neuves séparément de l’addition d’immobilisations usagées, pour l’ensemble de l’économie canadienne.

Ainsi, l’acquisition d’une immobilisation usagée canadienne doit être déclarée séparément parce qu’elle laisse le total national inchangé. Il s’agit simplement d’un transfert d’une organisation à  une autre.

Les immobilisations usagées importées, par contre, doivent être incluses (colonne 1) en tant qu’immobilisations neuves parce qu’elles s’ajoutent au stock existant.

Travaux en cours :

Les travaux en cours représentent les coûts accumulés depuis le début des projets d’immobilisations et qui sont destinés à être capitalisés à l’achèvement.

Généralement, les investissements de capitaux comprennent toute dépense liée à  un élément d’actif dont la durée utile est supérieure à  un an. Les biens immobilisés imputés aux frais d’exploitation se définissent comme des dépenses qui auraient pu être imputées aux immobilisations, mais qui l’ont été aux dépenses courantes pour différentes raisons.

Terrains
Les dépenses en immobilisations pour les terrains doivent inclure tous les frais liés à  l’achat des terrains qui ne sont pas amortis ou dépréciés.

Construction résidentielle
Déclarer la valeur des bâtiments résidentiels, y compris les dépenses pour la partie domiciliaire des emplacements de ville et des complexes à usages multiples. Veuillez tenir compte des exceptions suivantes :

  • les résidences n’ayant pas de salle de bain et de cuisine autonome ( p. ex. certaines résidences pour étudiants et pour personnes àgées)
  • la partie non domiciliaire des emplacements de ville et des complexes à  usages multiples
  • les dépenses relatives aux services

Les exceptions doivent être incluses dans les immobilisations appropriées ( c.-à -d. pour la construction non résidentielle).

Construction de bâtiments non résidentielle (à l’exclusion de l’achat des terrains et de la construction résidentielle)

Déclarer le coût total engagé durant l’année pour la construction et des travaux d’ingénierie (à contrat ou par vos propres employés) que ce soit pour votre propre usage ou pour location à autrui. Veuillez inclure également :

  • les frais de démolition de bâtiments, de raccordement aux services publics et de préparation de l’emplacement
  • les frais d’amélioration des propriétés louées à  bail et des terrains
  • les installations des emplacements de ville comme les rues, les égouts, les magasins et les écoles

Travaux d'ingénierie liés à la construction non résidentielle

Déclarer le coût total engagé durant l’année pour les travaux d’ingénierie liés à la construction (à contrat ou par vos propres employés) que ce soit pour votre propre usage ou pour location à autrui. Veuillez inclure également :

  • les frais de démolition de bâtiments, de raccordement aux services publics et de préparation de l’emplacement
  • les pipelines de pétrole ou de gaz naturel, y compris les tuyaux et les frais d’installation
  • tous les frais de planification et de conception avant la construction, par exemple les honoraires d’ingénieurs et d’experts-conseils ainsi que les matériaux fournis aux entrepreneurs en construction pour l’installation
  • les travaux de génie liés aux communications, y compris les structures de support pour la transmission, câbles et lignes, etc
  • les travaux de génie liés aux centrales électriques, y compris les centrales éoliennes et panneaux solaires, centrales énergétiques nucléaire, réseau de distribution d’électricité, etc.

Matériel et outillage (ligne 4)

Déclarer le coût total engagé durant l’année pour le matériel neuf, que ce soit pour votre usage ou pour la location (à bail ou autrement) à autrui. Tout outillage capitalisé doit également être inclus. Les paiements échelonnés versés avant la livraison doivent être déclarés dans l’année où ils sont effectués. Les recettes provenant de la vente de vos immobilisations ou la valeur de rebut ou de reprise ne doivent pas être déduites du total des dépenses en immobilisations. Veuillez déclarer les soldes dûs ou les retenues de garantie dans l’année que le coût est engagé.

Inclure :

  • les automobiles, les camions, le matériel professionnel et scientifique, le mobilier de bureau et de magasin et les appareils électroménagers
  • les ordinateurs (logiciels inclus), la radiotélévision, la télécommunication et autres équipements associés aux technologies de l’information et des communications
  • les moteurs, les génératrices, les transformateurs
  • les dépenses capitalisées d’outillage
  • les paiements partiels versés avant la livraison durant l’année où ces paiements sont effectués
  • les soldes dus ou les retenues doivent être déclarés durant l’année où les frais sont engagés

Logiciels

Les dépenses en immobilisations pour les logiciels doivent inclure :

  • Logiciel préemballé
  • Services de conception et de développement de logiciels, travaux exécutés par l’entreprise à son propre compte
  • Services de conception et de développement de logiciels sur mesure

Recherche et développement

La recherche et le développement expérimental (R-D) englobent les travaux de création entrepris de façon systématique en vue d’accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l’homme, de la culture et de la société, ainsi que l’utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications. La recherche fondamentale et appliquée consiste en des travaux expérimentaux ou théoriques entrepris principalement en vue d’acquérir de nouvelles connaissances sur le fondement des phénomènes et des faits observables. Le développement expérimental consiste en des travaux systématiques fondés sur des connaissances existantes obtenues par la recherche et/ou l’expérience pratique, en vue de lancer la fabrication de nouveaux matériaux, produits ou dispositifs, d’établir de nouveaux procédés, systèmes et services ou d’améliorer considérablement ceux qui existent déjà.

Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports

If you prefer to receive this document in English, please call us toll-free at: 1-866-445-4323

Guide de déclaration et termes du glossaire

Ce guide est conçu pour fournir des renseignements additionnels pour les différentes étapes de votre questionnaire.

Si vous avez besoin de renseignements complémentaires, veuillez communiquer avec nous.

Un employé de Statistique Canada se fera un plaisir de vous aider.

Ligne d’aide : 1-866-445-4323

Renseignements généraux

En quoi consiste l’Enquête sur les biens et services environnementaux, et pourquoi est-elle importante?

L’Enquête sur les biens et services environnementaux (auparavant, l’Enquête sur l’industrie de l’environnement) est menée tous les deux ans. Statistique Canada effectue cette enquête afin d’obtenir des données détaillées et précises sur les biens et services environnementaux ainsi que sur les technologies propres, dont l’apport important à l’économie canadienne est bien connu.

Les données ainsi recueillies sont agrégées avec des renseignements provenant d’autres sources en vue de produire des estimations officielles de l’activité économique reliée à la protection de l’environnement pour l’ensemble du pays ainsi qu’au niveau des provinces et des territoires. Vos réponses sont importantes aux fins de produire des statistiques fiables dont les entreprises, les organismes sans but lucratif et les différents ordres de gouvernement pourront se servir en vue de prendre des décisions éclairées dans de nombreux domaines.

L’information obtenue grâce à cette enquête pourra être utilisée par votre entreprise pour planifier des stratégies de marketing ou pour élaborer des plans d’affaires à l’intention des investisseurs. Les administrations publiques pourront, quant à elles, utiliser les données pour élaborer des politiques économiques nationales et régionales ainsi que pour mettre sur pied des programmes de promotion de la compétitivité à l’échelle nationale et internationale. Enfin, les données pourront être utiles aux associations commerciales, aux analystes commerciaux et aux investisseurs qui étudient le rendement économique et les caractéristiques de votre industrie.

Comment avez-vous été choisi pour répondre à l’Enquête sur les biens et services environnementaux?

Si on estime qu’un des biens environnementaux ou de technologie propre, décrits dans le présent questionnaire, est fabriqué ou importé, ou qu’un des services environnementaux ou de technologie propre, décrits dans le présent questionnaire, est fourni ou importé par un établissement, on demande à ce dernier de répondre à l’enquête.

Il est de première importance que vous répondiez à l’enquête pour nous permettre de procéder à l’estimation de l’activité économique canadienne dans le domaine de la protection environnementale.

Est-il obligatoire en vertu de la loi de répondre à cette enquête?

Oui. L’Enquête sur les biens et services environnementaux est menée en vertu de la Loi sur la statistique, Lois révisées du Canada, 1985, chapitre S-19, laquelle stipule qu’il est obligatoire de remplir les questionnaires prescrits aux termes de la loi. La Loi sur la statistique se trouve sur le site Web du ministère de la Justice (www.justice.gc.ca).

Ententes de partage de données

Afin de réduire le fardeau des répondants, Statistique Canada a conclu des ententes de partage de données avec des organismes statistiques provinciaux et territoriaux et d’autres organisations gouvernementales, qui ont accepté de garder les données confidentielles et de les utiliser uniquement à des fins statistiques. Statistique Canada communiquera les données de la présente enquête seulement aux organisations ayant démontré qu’elles avaient besoin de les utiliser.

L’article 11 de la Loi sur la statistique prévoit le partage de données avec des organismes statistiques provinciaux et territoriaux répondant à certaines conditions. Ces organismes doivent posséder l’autorisation légale de recueillir les mêmes données, sur une base obligatoire, et les lois en vigueur doivent contenir essentiellement les mêmes dispositions que la Loi sur la statistique en ce qui concerne la confidentialité et les sanctions imposées en cas de divulgation de renseignements confidentiels. Comme ces organismes possèdent l’autorisation légale d’obliger les entreprises à fournir les mêmes données, on ne demande pas le consentement des entreprises et celles-ci ne peuvent s’opposer au partage des données.

Pour la présente enquête, des ententes en vertu de l’article 11 ont été conclues avec les organismes statistiques provinciaux et territoriaux de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et du Yukon.

Les données partagées seront limitées aux renseignements relatifs aux établissements commerciaux situés dans la province ou le territoire en question.

L’article 12 de la Loi sur la statistique permet le partage de données avec des organismes gouvernementaux fédéraux, provinciaux ou territoriaux. En vertu de l’article 12, vous pouvez refuser que vos données soient transmises à l’un ou l’autre de ces organismes. Pour ce faire, veuillez écrire une lettre d’objection au statisticien en chef, dans laquelle vous devrez préciser avec quels organismes vous ne voulez pas partager vos données.

Statisticien en chef du Canada
Statistique Canada
Aux bons soins du directeur de la Division de la statistique de l’environnement, de l’énergie et des transports
170, promenade Tunney’s Pasture
Ottawa, (Ontario) K1A 0T6

Pour la présente enquête, des ententes en vertu de l’article 12 ont été conclues avec Ressources naturelles Canada; Industrie Canada; Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada; Environnement Canada; Pêches et Océans Canada; Agriculture et Agroalimentaire Canada; Diversification de l'économie de l'Ouest Canada et  les organismes statistiques de l’Île-du-Prince-Édouard, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut.

Dans le cas des ententes conclues avec des organisations gouvernementales provinciales et territoriales, les données partagées seront limitées aux renseignements relatifs aux établissements commerciaux situés dans la province ou le territoire en question.

Retour de ce questionnaire

La présente déclaration dûment remplie, doit être retournée au plus tard 21 jours suivant sa réception à:
Statistique Canada
150, promenade Tunney’s Pasture
Centre de distribution SC - 0505
Ottawa (Ontario) K1A 0T6

Lignes directrices

Établissement visé par le questionnaire

Veuillez déclarer les données relatives à l’établissement dont le nom figure sur l’étiquette à la première page du questionnaire.

Note : un établissement est la plus petite unité opérationnelle de votre entreprise à l’égard de laquelle les renseignements suivants peuvent être fournis :

  • la valeur des ventes;
  • le coût des fournitures et approvisionnements;
  • les stocks d’ouverture et de clôture;
  • le nombre d’employés ainsi que les salaires et traitements qui leur sont versés.

Bien que l’établissement corresponde généralement à une seule usine, fabrique ou installation, il se peut qu’elle regroupe plus d’une usine ou plus d’un emplacement, si votre système comptable ne permet pas la production de registres distincts pour chaque élément énuméré ci-dessus.

Si votre entreprise compte plus d’un établissement, un questionnaire distinct doit être rempli pour chaque établissement prenant part aux activités de production ou d’importation de biens environnementaux, de technologies propres ou de prestation de services environnementaux.

En cas de doute sur la meilleure manière de déclarer les données ou pour savoir quels questionnaires doivent être remplis par d’autres établissements de votre entreprise, vous pouvez obtenir de l’aide en composant le 1-866-445-4323.

A. Renseignements sur la période de déclaration

  1. Veuillez fournir les renseignements relatifs à l’exercice de 12 mois de cet établissement (exercice normal) se terminant entre le 1er avril 2015 et le 31 mars 2016. Indiquez la période de déclaration visée par ce questionnaire.
  2. Veuillez cocher la case appropriée pour indiquer si des changements ont été apportés à votre mode d’exploitation.

B – Total des revenus

  1. Le total des revenus est égal à la somme de la valeur des ventes (avant prise en compte des redevances, prélèvements fiscaux et autres frais) et de tous les autres revenus, à l’exclusion de l’apport des propriétaires.

Lorsque les chiffres ne sont pas facilement disponibles, veuillez nous fournir vos meilleures estimations. Veuillez fournir tous les montants déclarés en devises canadiennes.

C1 – Ventes de biens environnementaux et de technologie propre choisis (machines, équipement et produits)

Seuls certains biens environnementaux et de technologie propre choisis sont visés par ce questionnaire.

Les ventes de biens environnementaux et de technologies propres correspondent aux sommes tirées de la vente de biens dans le cadre des activités courantes de l’entreprise. Exclure les taxes de vente fédérale, provinciales et territoriales et les droits et les taxes d’accise.

Dans le but de l’enquête, les technologies propres peuvent être catégorisées comme tous les produits, procédés ou services qui ont pour intention primaire la minimisation ou la prévention de tout type de dommages environnementales.

Inclure (le cas échéant) :

  • les ventes (intérieures et à l’exportation) de biens fabriqués dans un emplacement situé au Canada;
  • les ventes de biens fabriqués à l’extérieur du Canada et importés au Canada en vue de leur vente;
  • le nombre d’unités;
  • la proportion des ventes de biens fabriqués dans un emplacement situé au Canada, puis exportés à l’extérieur du Canada.

C2 – Ventes de services environnementaux et de technologie propre choisis

Seuls certains services environnementaux choisis sont visés par ce questionnaire.

Les ventes de services environnementaux et de technologie propre correspondent aux sommes tirées de la prestation de services environnementaux et de technologie propre dans le cadre des activités courantes de l’entreprise. Exclure les taxes de vente fédérale, provinciales et territoriales et les droits et les taxes d’accise.

Inclure (le cas échéant) :

  • les ventes de biens effectuées dans le cadre de services fournis;
  • les ventes (intérieures et à l’exportation) de services vendus d'un emplacement situé au Canada;
  • le nombre de contrats.

C3 – Ventes totales

Les ventes totales de biens et services environnementaux ou de technologie propre doivent inclure toutes les ventes de produits (machines, équipement, produits) et services (somme des ventes déclarées aux questions 4 à 15).

D – Exportations  de biens et de services environnementaux et de technologie propre

L’objet de cette section est de mesurer la valeur des exportations de biens et services environnementaux choisis à des clients situés à l’extérieur du Canada.

E - Emplois

Cette section mesure l’emploi total, relié à la vente et à la production de biens environnementaux et de technologie propre ainsi que de services environnementaux, en portion ou pourcentage relatif à l’emploi total.

Inclure :

  • le nombre d’employés en équivalent temps plein (ETP) dans l’établissement;
  • le nombre d’employés ou le pourcentage d’employés en équivalent temps plein (ETP) impliqués dans la production de biens et services environnementaux ou de technologie propre vendus par l’établissement.

F - Renseignements supplémentaires sur le marché

Cette section a pour but de fournir des renseignements supplémentaires sur d’autres compagnies qui produisent des biens environnementaux ou de technologie propre, ou qui fournissent des services environnementaux ou de technologie propre.

Inclure :

  • Les renseignements des autres entreprises aux meilleures de votre connaissance. Ces renseignements peuvent comprendre l’adresse, le numéro de téléphone, le site Web ou d'autres renseignements.

Termes du glossaire

Acide succinique : Base chimique biologique dérivée de plantes.

Additif/catalyseur : Produit utilisé pour accélérer la vitesse d’une réaction chimique.

Air comprimé : Le système de stockage d’énergie à air comprimé est un moyen de stocker de l’énergie en compressant de l’air sous haute pression. Le stockage de l’air comprimé peut s’effectuer dans une cave souterraine, dans un puit épuisé ou dans un aquifère.

Appareil de mesure environnementale : Équipement ou instrument qui permet d’obtenir des données sur l’environnement que ce soit dans le domaine de la chimie, de la physique ou de la biologie.

Bioadhésif : Matériaux de polymères naturels qui agissent comme adhésifs; par exemple, une colle produite synthétiquement à partir de monomères biologiques comme du sucre.

Biocomposite et biofibre : Fibre naturelle mélangée avec des polymères à base de pétrole ainsi que de la résine pour produire un matériel plus résistant.

Bioénergie : Énergie renouvelable produite à partir de matériaux biologiques.

Biomatériaux : Matériaux dérivés de la nature ou synthétisés en laboratoire en utilisant une variété de produits chimiques qui utilisent des huiles à base de plantes, du sucre ou de l’amidon pour produire des plastiques biologiques, des mousses biologiques, du caoutchouc biologique ou encore des biocomposites et des biofibres renforcés.

Bioproduit : Produit (autre que de la nourriture, du fourrage et des médicaments) créé directement ou indirectement à partir de sources biologiques renouvelables comme l’agriculture (végétaux ou animaux), les produits marins et la biomasse issue de la forêt.

Broyeur : Machine utilisée pour réduire mécaniquement la taille de la biomasse forestière pour en faciliter le traitement (p.ex., pour produire du granulé de bois ou pour utiliser comme entrée dans une autre opération manufacturière biologique).

Brûleur à faible émission : Brûleur à haute efficacité qui minimise la quantité de polluants relâchés durant la combustion.

Caoutchouc biologique : Élastomère biodégradable qui provient de monomères biocompatibles.

Certification de bâtiments écologiques : La certification de bâtiments écologiques fait référence à une instance qui approuve les projets de construction comme étant écologiquement responsables ainsi qu’efficients tout au long de leur cycle de vie.

Centrifugeuse : Machine ou équipement qui utilise la force centrifuge pour séparer des matériaux. La centrifugation peut être utilisée pour la collecte de solides à partir de boue ou pour clarifier des liquides ou des solides.

Charbon épuré : Technologies et procédés qui minimisent les émissions produites par le brûlement de charbon durant la production d’électricité. Pour être considérée comme « propre » la combustion doit avoir pour résultat une intensité d’émissions équivalente ou moindre comparée à celle produite par le brûlement du gaz naturel.

Condensateur à double couche : Condensateur à stabilité cyclique améliorée et avec des capacités à extrêmement haute tension; très efficace en terme de stockage d’énergie comparativement aux condensateurs traditionnels et aux batteries.

Contrôle des émissions : Technologies qui aide à réduire la quantité de polluants atmosphériques, incluant les gaz à effet de serre, relâchés dans l’atmosphère.

Déchiqueteur : Équipement utilisé pour couper la biomasse en plus petites pièces. Les déchiqueteurs sont utilisés pour traiter la biomasse issue de l’industrie forestière et de l’agriculture en la transformant en forme plus utile pour la production de biocarburant ou de biomatériaux.

Détection de fuite de gaz : Outils qui permet de détecter la présence de gaz. Ce type d’équipement est utilisé pour détecter les fuites de gaz et interagit avec un système de contrôle qui peut automatiquement couper un processus. Les détecteurs de gaz peuvent être utilisés pour détecter des combustibles, des gaz toxiques ou inflammables ainsi qu’un manque d’oxygène.

Détection ultrasonique : Les appareils de détection ultrasonique utilisent des ondes sonores pour détecter le niveau des liquides.

Digesteur : Chambre mécanique qui décompose les matériaux organiques en utilisant des micro-organismes (bactéries) dans un environnement sans oxygène afin de produire de l’énergie renouvelable (biogaz) et d’autres matériaux biologiques.

Efficacité énergétique : L’efficacité énergétique est une manière de gérer et de restreindre la croissance de la consommation énergétique. On dit qu’un appareil est efficace s’il peut fournir un même service ou plus tout en consommant moins d’énergie que son équivalent traditionnel.

Emploi environnementale : Emploi qui contribue directement ou indirectement à préserver ou à restaurer la qualité de l’environnement. Par exemple, un emploi qui produit des biens ou services qui aident à : protéger les écosystèmes et la biodiversité; réduire l’utilisation de l’énergie, des matériaux et la consommation d’eau dans les activités manufacturières; réduire les émissions de carbone dans les procédés industriels ou; minimiser ou éviter la génération de déchets et de polluants.

Gestion de la demande : Technologies qui encouragent et permettent aux clients de gérer leur demande d’électricité lors des périodes de pointe et durant les périodes de moindre achalandage.

Glycérol : Déchet organique issu de la fabrication de combustible biologiques.

Inverseur intelligent : Inverseur permettant d’intégrer la distribution d’énergie photovoltaïque dans le réseau électrique.

Laveur : Fait référence à l’étape de lavage dans le raffinement des biocarburants où les impuretés sont adsorbées en utilisant un matériel comme le silicate de magnésium. Le biodiesel liquide purifié est alors séparé de l’adsorbant ayant fixé les particules solides, puis filtré pour donner du biodiesel clarifié.

Mélangeur : Les mélangeurs industriels sont en mesure de mélanger des combinaisons de solides, de gaz et de liquides. Le mélange est généralement effectué en une phase ou plusieurs.

Méthanol : Composante utilisée dans la production de biocarburant.

Mousse biologique: Polymère biologique fait à base de matière végétale et biodégradable qui peut être composté industriellement à haute température. Ces polymères sont durables et peuvent être utilisés dans pratiquement tous les aspects techniques ainsi que dans l’industrie de l’emballage.

Polymère biologique : Polymère construit à partir de monomères (molécules) non pétroliers y compris les sucres et les huiles à base de plantes.

Produit biochimique : Produit chimique synthétisé à partir d’huiles végétales dérivées de maïs, de soja, de canola ou d’amidon de maïs. Ce type de produit peut être transformé en solvant, en lubrifiant, en cire, en adhésif, en acide acétique, en acide succinique, en glycérol et en méthanol sans utiliser de base pétrolière.

Réseau intelligent : Adaptation du réseau électrique traditionnel qui permet la communication bidirectionnelle, le contrôle et l’automatisation afin de rendre le réseau plus fiable, souple, efficace, propre, sécuritaire et convivial pour la clientèle.

Sécheur : Équipement utilisé pour enlever l’humidité d’une substance liquide ou solide. Les sécheurs ont plusieurs applications et fonctions (par exemple : sécheur à tambour rotatif, sécheur rotatif, sécheur pneumatique, sécheurs à lit fluidisé, séchoir à pulvérisation, séchoir à tablier, séchoir à plateaux et séchoir à film mince.)

Stockage de l’énergie : Machinerie ou équipement qui emmagasine de l’énergie qui sera utilisée à une date ultérieure.

Stockage de l’énergie par pompage : Système qui stock de l’eau durant les périodes de faible demande d’électricité en pompant de l’eau dans un réservoir haut en altitude (chargement). Durant les périodes de pointe, l’eau accumulée est relâchée pour engendrer le processus de génération d’hydroélectricité (décharge).

Stockage d’énergie magnétique supraconductrice : Stockage d’énergie qui utilise un champ magnétique créé à partir du courant dans une bobine supraconductrice gardée à sa température critique.

Système de gestion : Logiciels qui utilisent de l’intelligence artificielle ou qui appliquent des règles basées sur la compréhension des procédés pour contrôler la distribution d’énergie.

Système de stockage thermique : Les systèmes de stockage thermiques englobent une grande variété de technologies qui permettent à l’utilisateur de stocker de l’énergie thermique qui sera utilisée à une date ultérieure. Les techniques de stockage comprennent l’eau, les substrats rocheux, les aquifères profondes et les matériaux de changements de phases.

Système d’accumulateurs perfectionné : Les systèmes d’accumulateurs perfectionnés incorporent des matériaux qui apportent une amélioration dans la capacité de stockage d’énergie, ou qui permettent d’en réduire le poids et la taille en comparaison aux batteries traditionnelles. Les exemples comprennent, mais ne sont pas limités aux batteries à nickel-hydrure ou aux batteries à lithium-ion.

Système de stockage : Comprend les systèmes hors-terres et souterrains. Des réservoirs peuvent être utilisés pour le stockage, le brassage ou pour la mise en oeuvre de procédés chimiques.

Technologie de captage et de stockage du carbone : Technologie utilisée pour capter, transporter et stocker le dioxyde de carbone résultant de l’activité industrielle, et ce, avant son relâchement dans l’atmosphère.

Technologie propre : Dans le but de cette enquête, les technologies propres peuvent comprendre tous les produits, procédés ou services qui ont pour objectif premier la minimisation ou la prévention de tout type de dommages environnementaux.

Tour de distillation : Équipement utilisé pour raffiner et séparer les produits purifiés et les flux d’eau durant le processus de production du biocarburant.

Unité de mesure de phaseur : L’unité de mesure de phaseur est un appareil qui mesure les ondes électriques d’un réseau électrique afin de surveiller la qualité du courant, contrôler la distribution et détecter les défauts.

Volant d’inertie : Le volant d’inertie est un appareil de rotation qui stock de l’énergie cinétique.

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, novembre 2016
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 91,6 92,1 63,0
Concessionnaires d'automobiles 93,2 93,6 55,6
Concessionnaires d'automobiles neuves 94,6 94,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 69,4 72,2 55,6
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 67,4 66,8 72,2
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 83,4 85,2 66,0
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 77,8 79,6 54,7
Magasins de meubles 76,6 77,3 61,9
Magasins d'accessoires de maison 79,9 83,8 49,5
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 86,5 87,1 26,0
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 82,1 84,9 55,7
Magasins d'alimentation 86,2 88,0 54,9
Épiceries 88,5 90,6 55,6
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 90,2 91,9 60,6
Dépanneurs 62,9 68,9 24,1
Magasins d'alimentation spécialisés 65,3 68,0 50,0
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 82,9 83,3 56,7
Magasins de produits de santé et de soins personnels 86,0 85,5 93,5
Stations-service 74,6 75,9 52,2
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 83,6 84,4 48,3
Magasins de vêtements 84,7 85,4 51,8
Magasins de chaussures 80,8 81,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 77,8 79,2 35,5
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 85,8 87,9 49,8
Magasins de marchandises diverses 98,8 99,2 16,0
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 98,0 98,7 16,0
Magasins de détail divers 78,6 83,3 26,5
Total 87,4 88,6 56,7
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 86,6 87,9 20,8
Île-du-Prince-Édouard 80,3 80,9 30,5
Nouvelle Écosse 86,0 86,6 62,2
Nouveau-Brunswick 83,1 83,9 63,2
Québec 87,8 89,5 52,3
Ontario 87,9 89,3 54,9
Manitoba 80,1 80,2 75,5
Saskatchewan 84,9 86,1 57,8
Alberta 87,7 88,4 70,8
Colombie-Britannique 89,0 90,1 54,2
Territoire du Yukon 79,9 79,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 86,4 86,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 95,7 95,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, octobre 2016 :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 90,5 91,2 64,1
Concessionnaires d'automobiles 92,2 92,5 68,4
Concessionnaires d'automobiles neuves 93,6 93,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 70,0 70,4 68,4
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 71,0 72,4 62,9
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 81,2 84,1 60,4
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 77,7 80,2 48,3
Magasins de meubles 77,8 79,1 53,1
Magasins d'accessoires de maison 77,6 82,4 44,6
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 67,7 68,7 21,6
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 89,7 90,2 85,4
Magasins d'alimentation 84,2 85,0 72,9
Épiceries 90,0 90,7 80,9
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 92,3 92,9 83,8
Dépanneurs 58,4 57,7 62,6
Magasins d'alimentation spécialisés 54,0 58,4 34,4
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 70,0 70,2 59,4
Magasins de produits de santé et de soins personnels 86,2 86,3 84,5
Stations-service 73,0 73,9 58,3
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 84,9 85,8 41,0
Magasins de vêtements 85,6 86,6 34,1
Magasins de chaussures 83,2 83,3 77,0
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 80,3 81,6 54,5
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 80,8 84,3 26,8
Magasins de marchandises diverses 98,9 99,0 80,8
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 98,1 98,3 80,8
Magasins de détail divers 78,7 81,2 52,9
Total 86,4 87,2 67,0
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 83,7 83,8 81,3
Île-du-Prince-Édouard 80,7 81,1 50,5
Nouvelle Écosse 85,9 86,0 82,2
Nouveau-Brunswick 81,6 82,9 50,7
Québec 89,9 90,7 74,8
Ontario 87,2 88,6 58,8
Manitoba 81,7 82,0 64,4
Saskatchewan 82,3 82,3 82,6
Alberta 85,4 86,1 68,8
Colombie-Britannique 83,6 84,1 68,9
Territoire du Yukon 79,7 79,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 85,7 85,7 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 95,2 95,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, septembre 2016 :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 90,6 91,2 67,4
Concessionnaires d'automobiles 92,3 92,5 71,2
Concessionnaires d'automobiles neuves 93,6 93,6 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 70,3 70,1 71,2
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 71,1 69,8 80,0
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 82,2 87,1 48,1
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 68,5 70,5 42,9
Magasins de meubles 74,5 75,0 61,9
Magasins d'accessoires de maison 57,0 61,0 32,7
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 70,3 69,8 92,4
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 79,6 83,1 42,9
Magasins d'alimentation 87,1 88,3 69,2
Épiceries 91,7 92,8 76,8
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 93,3 93,9 83,9
Dépanneurs 70,0 76,1 31,0
Magasins d'alimentation spécialisés 58,6 62,5 39,2
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 77,0 78,0 28,3
Magasins de produits de santé et de soins personnels 83,9 83,9 83,1
Stations-service 76,5 77,8 55,6
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 69,8 70,2 48,5
Magasins de vêtements 66,4 66,7 47,9
Magasins de chaussures 82,1 82,5 36,9
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 83,5 84,7 55,9
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 86,2 89,3 35,0
Magasins de marchandises diverses 98,4 98,8 33,0
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 97,2 97,9 33,0
Magasins de détail divers 80,5 84,4 33,0
Total 85,5 86,6 59,7
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 83,0 84,3 36,5
Île-du-Prince-Édouard 82,7 83,0 59,2
Nouvelle Écosse 90,7 91,6 60,4
Nouveau-Brunswick 79,6 80,7 54,7
Québec 88,0 89,3 66,0
Ontario 85,2 86,7 52,5
Manitoba 82,3 82,7 62,3
Saskatchewan 88,9 89,9 64,3
Alberta 86,2 87,1 64,2
Colombie-Britannique 82,1 82,8 63,4
Territoire du Yukon 77,9 77,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 82,2 82,2 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 95,0 95,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) – Énoncé de la qualité des données

Objectifs, utilisation et utilisateurs
Concepts, variables et classifications
Couverture et bases de sondage
Échantillonnage
Conception du questionnaire
Réponse et non-réponse
Opérations de collecte et de saisie des données
Vérification
Imputation
Estimation
Révisions et désaisonnalisation
Évaluation de la qualité des données
Contrôle de la divulgation

1. Objectifs, utilisation et utilisateurs

1.1. Objectifs

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) fournit des renseignements sur la performance du secteur du commerce de détail et, quand les données sont combinées à d’autres statistiques, représente un important indicateur de l'état de l’économie canadienne.

1.2. Utilisation

Les estimations fournissent une mesure de la santé et de la performance du secteur du commerce de détail. L'information recueillie est utilisée pour estimer le niveau et la tendance mensuelle des ventes ainsi que le nombre d’emplacements. À la fin de chaque année, les estimations donnent un premier aperçu de la valeur annuelle des ventes au détail et de la performance du secteur.

1.3. Utilisateurs

Divers organismes, associations sectorielles et gouvernements utilisent l'information. Les détaillants utilisent les résultats de l'enquête pour comparer leurs résultats à ceux d'entreprises similaires, ainsi qu'à des fins de marketing. Les associations de détaillants peuvent surveiller la performance de leur industrie et promouvoir les industries du commerce de détail. Les investisseurs peuvent surveiller la croissance de l'industrie, ce qui peut donner aux détaillants un meilleur accès au capital d'investissement. Les données de l'enquête aident les administrations à comprendre le rôle des détaillants dans l'économie, ce qui facilite l'élaboration des politiques et des encouragements fiscaux. Le commerce de détail étant un important secteur de l'économie canadienne, les données permettent aux administrations de déterminer plus exactement la santé globale de l'économie grâce à l'utilisation des estimations dans le calcul du produit intérieur brut (PIB) national.

2. Concepts, variables et classifications

2.1. Concepts

Le secteur du commerce de détail comprend les établissements dont l’activité principale consiste à vendre des marchandises au détail, généralement sans transformation, et à fournir des services connexes.

Le commerce de détail représente le dernier maillon de la chaîne de distribution; les détaillants sont donc organisés pour vendre des marchandises en petites quantités au grand public. Ce secteur comprend deux grands types d’établissements : les détaillants en magasin et les détaillants hors magasin. L’EMCD couvre uniquement les détaillants en magasin. Leurs principales caractéristiques sont décrites ci-après.

Les détaillants en magasin exploitent des points de vente fixes, situés et conçus de manière à attirer un grand nombre de passants. De façon générale, les magasins de détail ont de grands étalages et font de la publicité dans les médias. Ils vendent surtout des biens de consommation qui intéressent les particuliers ou les ménages, mais certains servent aussi les entreprises et une clientèle institutionnelle. Parmi ces établissements, on compte les magasins de fournitures de bureau, les magasins d’ordinateurs et de logiciels, les stations-service, les vendeurs de matériaux de construction, les magasins de fournitures de plomberie et de fournitures électriques.

En plus de vendre des marchandises, certains types de détaillants fournissent des services après-vente, comme des services de réparation et d’installation. Ainsi, les concessionnaires d’automobiles neuves, les magasins d’électronique et d’appareils ménagers, et les magasins d’instruments et de fournitures de musique assurent fréquemment un service de réparation, alors que les magasins de revêtements de sol et les magasins de garnitures de fenêtres fournissent souvent des services d’installation. En règle générale, les établissements qui vendent des marchandises au détail et qui ont un service après-vente sont classés dans ce secteur.

Les salles d’exposition des sociétés de vente sur catalogue, les stations-service et les marchands de maisons mobiles sont assimilés à des détaillants en magasin.

2.2. Variables

Les ventes sont définies comme étant les ventes de toutes les marchandises achetées pour la revente, nettes des rendus et des escomptes. Sont inclus les honoraires et les commissions résultant de la vente de biens et de services pour le compte de tiers, comme la vente de billets de loterie, de billets d’autobus et de cartes de téléphone. Sont également inclus les recettes provenant des pièces et de la main-d’oeuvre utilisées pour les services d'entretien et de réparation, les revenus de location et de location à bail de biens et de matériel, les revenus provenant de services, y compris les services de restauration, les ventes de biens fabriqués en tant qu’activité secondaire et la valeur des marchandises prélevées par le propriétaire pour son usage personnel. Sont exclus les autres revenus de location de biens immobiliers, les frais de placement, les subventions d’exploitation et autres, les redevances et les droits de franchise.

L’emplacement d’affaires comprend le ou les emplacements physiques où a lieu l’activité commerciale dans chaque province et territoire et dont les ventes sont créditées ou comptabilisées dans les états financiers de l’entreprise. Pour les détaillants, il s’agit normalement d’un magasin.

Dollars constants : La valeur du commerce de détail est mesurée de deux façons : par la prise en compte des effets de la variation des prix sur la valeur des ventes et par l’élimination des effets de la variation des prix. La première mesure est la valeur des ventes au détail en dollars courants et la seconde, la valeur des ventes au détail en dollars constants. Pour calculer l’estimation en dollars courants, on agrège la valeur des ventes pondérées de tous les points de vente au détail. Pour calculer l’estimation en dollars constants, il faut d’abord rajuster la valeur des ventes par rapport à une année de base en utilisant l’Indice des prix à la consommation, puis additionner les valeurs résultantes.

2.3. Classification

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail est fondée sur la définition du commerce de détail adoptée dans le SCIAN (Système de classification des industries de l’Amérique du Nord). Le SCIAN est le cadre commun reconnu pour la production de statistiques comparables par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’accord définit les limites de 20 secteurs. Le SCIAN est fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production, ou l’offre, en ce sens que les établissements sont regroupés en classes ou branches d’activité d’après la similarité des processus utilisés pour produire les biens et les services.

Les estimations sont calculées pour 21 groupes fondés sur des agrégations spéciales du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) de 2012. Les 21 groupes sont en outre agrégés en onze sous-secteurs.

Du point de vue géographique, les estimations des ventes sont produites pour le Canada et pour chaque province et territoire.

3. Couverture et bases de sondage

La base de sondage de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail (EMCD) est le Registre des entreprises (RE) de Statistique Canada. Ce dernier est une liste structurée d'entreprises productrices de biens et de services au Canada. Cette base de données tenue à jour centralement contient des renseignements détaillés sur la plupart des entités commerciales exploitées au Canada. Le RE couvre toutes les entreprises constituées en société, avec ou sans employés. Pour les entreprises non constituées en société, le RE comprend toutes les entreprises ayant des employés, ainsi que les entreprises sans employés ayant des ventes annualisées provenant d'un compte de la taxe sur les produits et services (TPS) ou un revenu annuel provenant de la déclaration d'impôt individuelle.

Dans le RE, les entreprises sont représentées selon une structure hiérarchique à quatre niveaux ayant pour sommet l'entreprise statistique suivie, par ordre décroissant, par la compagnie statistique, l'établissement statistique et l'emplacement statistique. Une entreprise peut être reliée à une ou à plusieurs compagnies statistiques, une compagnie statistique à un ou à plusieurs établissements statistiques et un établissement statistique à un ou à plusieurs emplacements statistiques.

La population cible de l'EMCD comprend tous les établissements statistiques figurant dans le RE, excluant les entreprises non constituées en société n'ayant pas d'employés dont les ventes annuelles sont inférieures à 30 000 $, qui sont classés dans le secteur du commerce de détail d'après le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) (environ 200 000 établissements). La fourchette de codes du SCIAN pour le secteur du commerce de détail varie de 441100 à 453999. Un établissement statistique est l'entité de production ou le plus petit groupe d'entités de production qui produit un ensemble de biens ou de services homogènes, dont les activités ne débordent pas les frontières provinciales/territoriales, et qui est en mesure de fournir des données sur la valeur de la production, ainsi que sur le coût des matières utilisées et le coût et l'importance de la main-d'oeuvre affectée à la production. L'entité de production est l'unité physique où se déroulent les activités de l'entreprise. Elle doit avoir une adresse de voirie et une main-d'oeuvre directement affectée au processus de production.

Sont exclus de la population cible les établissements auxiliaires (producteurs de services de soutien de l'activité de production de biens et services destinés au marché de plus d'un établissement au sein de l'entreprise, et qui sont considérés comme un centre de coûts ou un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel les données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par l'entreprise), les futurs établissements, les établissements pour lesquels les signaux économiques indiquent un revenu manquant ou nul, et les établissements appartenant aux catégories du SCIAN non couvertes qui suivent :

  • 4541 (entreprises de télémagasinage et de vente par correspondance)
  • 4542 (exploitants de distributeurs automatiques)
  • 45431 (marchands de combustible)
  • 45439 (autres établissements de vente directe)

4. Échantillonnage

L'échantillon de l'EMCD est formé de 10 000 groupes d'établissements (grappes) classés dans le secteur du commerce de détail et sélectionnés à partir du Registre des entreprises de Statistique Canada. Par définition, une grappe d'établissements comprend tous les établissements appartenant à une entreprise statistique qui font partie d'un même groupe industriel et d'une même région géographique. L’EMCD est fondée sur un plan d'échantillonnage stratifié avec sélection d'un échantillon aléatoire simple dans chaque strate. La stratification est faite selon des groupes industriels (majoritairement mais non exclusivement des SCIAN à quatre chiffres) et selon la région géographique, c'est-à-dire selon la province ou le territoire. Ensuite, la population est stratifiée selon la taille de l'établissement. La mesure de taille est créée en combinant des données provenant d'enquêtes indépendantes et trois variables administratives, à savoir le revenu annuel profilé, les ventes assujetties à la TPS exprimées sur une base annuelle et le revenu de la déclaration d’impôt (T1 ou T2).

Les strates de taille comptent une strate à tirage complet (recensement), au moins deux strates à tirage partiel (échantillonnées partiellement) et une strate à tirage nul (non échantillonnée). La strate à tirage nul est destinée à réduire le fardeau de réponse en excluant les entreprises les plus petites de la population observée. Ces entreprises représentent, en principe, au plus 10 % du total des ventes. Au lieu d'envoyer un questionnaire à ces entreprises, on produit les estimations d'après des données administratives.

L'échantillon est réparti de façon optimale afin d'atteindre les coefficients de variation cibles au niveau du Canada dans son ensemble, de la province ou du territoire, de l’industrie et des groupes industriels selon la province ou le territoire. On procède aussi à un suréchantillonnage pour tenir compte des unités disparues, non répondantes ou classées incorrectement.

L'EMCD est une enquête répétée avec maximisation du chevauchement des échantillons mensuels. On retient l'échantillon d’un mois à l’autre et, chaque mois, on y ajoute de nouvelles unités (naissances). Pour découvrir les nouvelles unités visées par l'EMCD, c'est-à-dire les nouvelles grappes d'établissement(s), on examine chaque mois l'univers le plus récent du RE. On stratifie ces nouvelles unités conformément aux mêmes critères que ceux appliqués à la population initiale, puis on les échantillonne conformément à la fraction d'échantillonnage de la strate à laquelle elles appartiennent et on les ajoute à l'échantillon mensuel. Des disparitions d'entité surviennent également chaque mois. Une entité disparue peut être une grappe d'établissements qui ont cessé leurs activités (fermeture) ou dont les activités principales ne se rattachent plus au commerce de détail (hors du champ). La situation de ces entreprises est mise à jour dans le RE d'après des renseignements de source administrative et les commentaires reçus lors des enquêtes, y compris ceux des entreprises prenant part à l'EMCD. Les méthodes suivies pour traiter les unités disparues et les unités classées incorrectement font partie des procédures d'échantillonnage et de mise à jour de la population.

5. Conception du questionnaire

L’Enquête mensuelle sur le commerce de détail englobe les sous-enquêtes suivantes :

Enquête mensuelle sur le commerce de détail – R8

Enquête mensuelle sur le commerce de détail (avec les stocks) – R8

Enquête sur les ventes et stocks de boissons alcooliques

Le questionnaire est conçu pour recueillir mensuellement auprès d'un échantillon de détaillants des données sur les ventes au détail, sur le nombre d'emplacements commerciaux par province ou territoire et sur les stocks de biens possédés et destinés à la revente. Lors du remaniement de 2004, la plupart des questionnaires n'ont subi que des changements de présentation. Le questionnaire sur les ventes et les stocks de boissons alcooliques a subi des modifications plus importantes. Les modifications ont été discutées avec les intervenants et les répondants ont eu l'occasion de faire des commentaires avant que le nouveau questionnaire ne soit finalisé. Si d'autres modifications devaient être apportées à l'un des questionnaires, les changements proposés seraient soumis à un comité d'examen et ferait l'objet d'un essai sur le terrain auprès de répondants et d'utilisateurs de données pour s'assurer de leur pertinence.

6. Réponse et non-réponse

6.1. Réponse et non-réponse

Bien que les gestionnaires d'enquête et les employés des opérations fassent tout leur possible pour maximiser la réponse à l'EMCD, un certain degré de non-réponse a lieu. Pour qu'un établissement statistique soit considéré comme répondant, il faut que le degré de réponse partielle (situation où une réponse exacte n'est obtenue que pour certaines questions posées au répondant) atteigne un seuil minimal au-dessous duquel la déclaration fournie par l'établissement serait rejetée et l'établissement, considéré comme une unité non répondante. Le cas échéant, on considère que l'entreprise n'a pas répondu du tout.

La non-réponse a deux effets sur les données : premièrement, elle introduit un biais dans les estimations si les non-répondants diffèrent des répondants en ce qui concerne les caractéristiques mesurées et, deuxièmement, elle fait augmenter la variance d'échantillonnage des estimations, parce que la taille effective de l'échantillon est réduite comparativement à celle considérée au départ.

L'ampleur des efforts déployés pour obtenir une réponse auprès d'un non-répondant dépend des contraintes budgétaires et de temps, de l'effet de la non-réponse sur la qualité globale et du risque de biais dû à la non-réponse.

La méthode principalement utilisée pour réduire l'effet de la non-réponse à l'étape de l'échantillonnage consiste à augmenter la taille de l'échantillon en appliquant un taux de suréchantillonnage déterminé d'après les résultats d'enquêtes similaires.

Les cas de non-réponse qui surviennent malgré les méthodes appliquées aux étapes de l'échantillonnage et de la collecte pour réduire l'effet de la non-réponse sont traités par imputation.

Afin de déterminer l'importance de la non-réponse qui a lieu chaque mois, on calcule divers taux de réponse. Pour un mois de référence donné, on produit les estimations au moins deux fois (estimations provisoires et estimations révisées). Entre les deux exécutions, certaines données fournies par les répondants peuvent être jugées inutilisables et des valeurs imputées peuvent être corrigées au moyen de données fournies par les répondants. Par conséquent, les taux de réponse sont calculés après chaque exécution du processus d'estimation.

Pour l'EMCD, deux types de taux sont calculés (non pondérés et pondérés). Afin d'évaluer l'efficacité du processus de collecte, on calcule les taux de réponse non pondérés. Les taux pondérés, fondés sur le poids d'estimation et la valeur de la variable d'intérêt, évaluent la qualité de l'estimation. À l'intérieur de chacun de ces types de taux, il existe des taux distincts pour les unités faisant partie de l'échantillon et pour les unités qui sont uniquement modélisées à partir de données administratives qui ont été extraites des fichiers de TPS.

Afin d’obtenir une meilleure idée du succès du processus de collecte de données, on calcule deux taux non pondérés appelés « taux de résultat de la collecte » et « taux de résultat de l'extraction ». On calcule ces taux en divisant le nombre de répondants par le nombre d'unités avec lesquelles on a essayé de prendre contact ou pour lesquelles on a essayé de recevoir des données extraites. Les déclarants non mensuels (répondants bénéficiant de modalités de déclaration spéciales leur permettant de ne pas produire de déclaration chaque mois, mais pour lesquels des données réelles sont disponibles lors des révisions subséquentes) sont exclus du numérateur ainsi que du dénominateur pour les mois où aucun contact n'est pris avec eux. Brièvement, les divers taux de réponse se calculent comme suit :

Taux pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i / Somme des ventes pondérées des unités faisant partie de l'échantillon

i = unités pour lesquelles il existe des données déclarées qui seront utilisées dans l'estimation ou qui sont des refus convertis, ou pour lesquelles il existe des données déclarées qui n'ont pas encore été évaluées pour l'estimation.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (estimation) = Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse ii / Somme des ventes pondérées des unités modélisées à partir de données administratives

ii = unités pour lesquelles il existe des données extraites des fichiers administratifs et qui sont utilisables pour l'estimation.

Taux de réponse total (estimation) =
Somme des ventes pondérées des unités avec situation de réponse i ou situation de réponse ii / Somme de toutes les ventes pondérées

Taux non pondérés :

Taux de réponse des unités faisant partie de l'échantillon (collecte) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse iv

iii = unités pour lesquelles il existe des données déclarées (dont le cas n'est pas résolu, utilisées ou non utilisées pour l'estimation) ou qui sont des refus convertis;

iv = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de répondre, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

Taux de réponse des unités modélisées à partir de données administratives (extraction) =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse vi / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

vi = unités dans le champ d'observation pour lesquelles il existe des données (utilisables ou non utilisables) extraites des fichiers administratifs;

vii = toutes les unités susmentionnées, ainsi que les unités qui ont refusé de déclarer la source de données administratives, les unités avec lesquelles on n'a pas pris contact et d'autres types d'unités non répondantes.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation)

Taux de résultat de la collecte =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse iii / Nombre de questionnaires avec situation de réponse viii

iii = même que iii défini plus haut;

viii = même que iv, à part l'exclusion des unités avec lesquelles on a pris contact, parce que leur réponse n'est pas disponible pour un mois particulier, puisqu'il s'agit de déclarants non mensuels.

Taux de résultat de l'extraction =
Nombre de questionnaires avec situation de réponse ix / Nombre de questionnaires avec situation de réponse vii

ix = même que vi, avec l'ajout des unités extraites qui ont été imputées ou qui étaient hors du champ de l'enquête;

où vii = même que vii défini plus haut.

(% de questionnaires recueillis par rapport à l'ensemble des questionnaires dans le champ d'observation que nous avons tenté de recueillir)

Tous les taux pondérés et non pondérés susmentionnés sont calculés au niveau du groupe industriel, de la région et du groupe de taille, ainsi que pour toute combinaison de ces niveaux.

Utilisation des données administratives

Réduire le fardeau de réponse est un défi à long terme pour Statistique Canada. Afin d’alléger le fardeau de réponse et de réduire les coûts reliés à l’enquête, notamment en ce qui a trait aux petites entreprises, l’EMCD a réduit le nombre d’établissements simples de l’échantillon qui sont enquêtés directement et dérive plutôt les chiffres de vente pour ces établissements à partir des fichiers de la TPS en utilisant un modèle statistique. Le modèle explique les différences entre les ventes et les recettes déclarées aux fins de la TPS, ainsi que le décalage entre la période de référence de l’enquête et celle de la TPS.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

Le tableau 1 contient les fractions de réponses pondérées pour tous les groupes industriels ainsi que pour toutes les provinces et territoires. Pour des fractions de réponses pondérées plus détaillées, veuillez contacter la section du marketing et de la diffusion au (613) 951-3549, sans frais: 1-877-421-3067 or par courriel à retailinfo@statcan.

6.2. Méthodes utilisées pour réduire la non-réponse durant la collecte

Beaucoup d’efforts sont déployés en vue de réduire au minimum la non-réponse durant la collecte. Les méthodes utilisées incluent des techniques d'interview, comme l'utilisation de questions d'approfondissement et des techniques de persuasion, la replanification répétée des appels téléphoniques pour obtenir l'information et la mise en place de procédures indiquant aux intervieweurs comment s'y prendre avec les répondants qui refusent de participer à l'enquête.

Si les données demandées ne sont pas disponibles au moment de la collecte, la meilleure estimation fournie par le répondant est acceptée et est révisée par la suite, quand les données réelles sont disponibles.

Pour réduire au minimum la non-réponse totale pour toutes les variables, des réponses partielles sont acceptées. En outre, les questionnaires sont personnalisés pour la collecte de certaines variables, comme les stocks, de sorte que la collecte ait lieu durant les mois où les données sont disponibles.

Enfin, pour établir un climat de confiance entre les intervieweurs et les répondants, les cas sont généralement affectés au même intervieweur chaque mois. Ce dernier peut ainsi établir une relation personnelle avec le répondant et renforcer sa confiance.

7. Opérations de collecte et de saisie des données

La collecte des données est réalisée par les bureaux régionaux de Statistique Canada.

Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires, août 2016 :
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau 1: Fractions de réponse pondérées par SCIAN et pour les provinces et territoires Fractions de réponse pondérées(figurant comme en-tête de colonne).
  Fractions de réponse pondérées
Total Enquêté Administrative
SCIAN - Canada  
Concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles 91,9 92,6 64,1
Concessionnaires d'automobiles 93,8 94,2 65,0
Concessionnaires d'automobiles neuves 95,4 95,4 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Concessionnaires d'automobiles d'occasion 69,3 70,2 65,0
Autres concessionnaires de véhicules automobiles 70,8 71,9 60,9
Magasins de pièces, de pneus et d' accessoires pour véhicules automobiles 83,8 86,6 65,8
Magasins de meubles et d'accessoires de maison 84,6 87,2 56,4
Magasins de meubles 87,4 88,7 59,9
Magasins d'accessoires de maison 79,4 83,9 54,4
Magasin d'appareils électroniques et ménagers 80,2 81,5 19,9
Marchands de matériaux de construction et de matériel et fournitures de jardinage 86,3 89,8 46,5
Magasins d'alimentation 79,4 80,6 58,3
Épiceries 87,7 89,4 62,9
Supermarchés et autres épiceries (sauf les dépanneurs) 91,3 92,7 68,3
Dépanneurs 44,3 46,6 25,4
Magasins d'alimentation spécialisés 60,3 63,5 39,1
Magasins de bière, de vin et de spiritueux 56,1 56,5 35,0
Magasins de produits de santé et de soins personnels 84,1 84,1 83,7
Stations-service 75,0 76,1 57,7
Magasins de vêtements et d'accessoires vestimentaires 86,5 87,3 48,2
Magasins de vêtements 85,5 86,3 46,6
Magasins de chaussures 94,7 95,2 26,0
Bijouteries et magasins de bagages et de maroquinerie 82,8 84,2 58,0
Magasins d'articles de sport, d'articles de passe-temps, d'articles de musique et de livres 90,4 93,1 60,7
Magasins de marchandises diverses 65,9 65,6 94,7
Grands magasins 100,0 100,0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Autres magasins de marchandises diverses 42,4 41,7 94,7
Magasins de détail divers 78,6 83,1 24,1
Total 82,3 83,3 58,5
Régions  
Terre-Neuve-et-Labrador 76,8 77,8 42,3
Île-du-Prince-Édouard 75,0 75,9 10,6
Nouvelle Écosse 79,4 80,0 58,6
Nouveau-Brunswick 73,7 74,3 60,3
Québec 80,2 81,1 66,4
Ontario 85,5 87,2 46,7
Manitoba 80,6 80,8 71,6
Saskatchewan 86,0 87,1 62,0
Alberta 82,3 83,1 64,3
Colombie-Britannique 79,7 80,2 66,9
Territoire du Yukon 79,9 79,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Territoires du Nord-Ouest 73,9 73,9 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Nunavut 94,3 94,3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Fractions de réponse pondérées

Ces derniers envoient un questionnaire aux répondants ou communiquent avec ceux-ci par téléphone afin d'obtenir les valeurs de leurs ventes et de leurs stocks, et de confirmer l'ouverture ou la fermeture des emplacements d'affaires. Ils effectuent aussi un suivi auprès des non-répondants. La collecte des données débute environ sept jours ouvrables après la fin du mois de référence et se poursuit pendant tout le mois en question.

Les entités qui participent à l'enquête pour la première fois reçoivent une lettre d'introduction en vue d’informer le répondant qu'un représentant de Statistique Canada l'appellera. Cet appel a pour but de présenter l'enquête, de confirmer l'activité de l'entreprise, d'établir et de commencer la collecte des données, et de répondre à toutes questions que le répondant pourrait avoir.

8. Vérification

La vérification des données est l'application de contrôles pour déceler les entrées manquantes, invalides ou incohérentes, ou pour repérer les enregistrements de données susceptibles d'être erronés. Durant le processus d'enquête de l'EMCD, les données sont vérifiées à deux moments distincts.

Premièrement, une vérification est faite durant la collecte des données. Après leur collecte par téléphone ou au moyen du questionnaire à renvoyer par la poste, les données sont saisies à l'aide d'applications informatiques personnalisées. Toutes sont soumises à une vérification. Les contrôles réalisés durant la collecte des données, appelés contrôles sur le terrain, comprennent généralement des contrôles de validité et certains contrôles de cohérence simples. Ils servent aussi à déceler les erreurs commises durant l'interview par le répondant ou par l'intervieweur et de repérer l'information manquante à l'étape de la collecte en vue de réduire le besoin d'un suivi ultérieur. Les contrôles sur le terrain ont également pour but d'épurer les réponses. Dans le cas de l'EMCD, les réponses du mois courant sont comparées aux réponses fournies par le répondant le mois précédent et (ou) l'année précédente pour le mois courant. Les contrôles sur le terrain permettent de repérer les problèmes que posent les procédures de collecte des données et la conception des questionnaires, et de déterminer s'il faut offrir une formation supplémentaire aux intervieweurs.

Tout enregistrement de données rejeté lors des contrôles préliminaires fait l'objet d'un suivi auprès du répondant afin de valider les données soupçonnées d'être incorrectes. Une fois validé, les données recueillies sont transmises de façon régulière au Bureau central à Ottawa.

Deuxièmement, après la collecte, les données sont soumises à une vérification statistique dont la nature est plus empirique. On exécute la vérification statistique avant l'imputation, afin de repérer les données qui serviront de base pour l'imputation de valeurs pour les non-répondants. Les valeurs très extrêmes risquant de perturber une tendance mensuelle sont exclues des calculs de tendance lors de la vérification statistique. Il convient de souligner qu'aucun ajustement n'est fait à cette étape pour corriger les valeurs extrêmes déclarées.

La première étape de la vérification statistique consiste à repérer les réponses qui seront soumises aux règles de vérification statistique. Les données déclarées pour le mois de référence courant sont soumises à divers contrôles.

Le premier ensemble de contrôles est fondé sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot qui consiste à examiner le rapport des données du mois courant fournies par un répondant à des données historiques (c.-à-d. dernier mois ou même mois l'année précédente) ou administratives. Si le rapport calculé pour le répondant diffère significativement de ceux obtenus pour des répondants dont les caractéristiques sont comparables en ce qui concerne le groupe industriel et/ou la région géographique, la réponse est considérée comme une valeur extrême.

Le deuxième ensemble de contrôles est basé sur la vérification de la part de marché. Cette méthode, qui s'appuie sur les données du mois courant uniquement, permet de vérifier les données fournies par tous les répondants, mêmes ceux pour lesquels on ne dispose pas de données historiques ou de données auxiliaires. Par conséquent, parmi un groupe de répondants présentant des caractéristiques similaires en ce qui concerne le groupe industriel et (ou) la région géographique, toute valeur dont la contribution pondérée au total du groupe est trop importante sera considérée comme une valeur extrême.

Pour les contrôles fondés sur la méthode d'Hidiroglou-Berthelot, les données jugées extrêmes ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation (ceux fondés sur les ratios). En outre, les données considérées comme des valeurs extrêmes lors de la vérification de la part de marché ne sont pas incluses dans les modèles d'imputation où les moyennes et les médianes sont calculées pour imputer des valeurs pour les réponses pour lesquelles il n'existe pas de données historiques.

Conjointement avec les vérifications statistiques effectuées après la collecte de données, on procède à la détection d’erreurs des données extraites des fichiers administratifs. Les données modélisées de la TPS sont également assujetties à une phase de vérification approfondie. Chaque fichier sur lequel les données modélisées sont fondées est vérifié de même que les valeurs modélisées. Les vérifications sont effectuées au niveau agrégé (industrie, géographie) afin de détecter les fichiers qui dévient de la norme (soit en exhibant des différences d’un mois à l’autre trop importantes ou qui diffèrent considérablement des autres unités. Toutes les données qui faillissent ces étapes de contrôle sont sujettes à une vérification manuelle, et si nécessaire, à une action corrective.

9. Imputation

Le processus d’imputation de l'EMCD a pour but de remplacer les données manquantes par des valeurs imputées. Des valeurs sont attribuées aux enregistrements pour lesquels la vérification a révélé des valeurs manquantes afin de s'assurer que les estimations soient de haute qualité et d'établir une cohérence interne plausible. Pour des raisons de fardeau de réponse, de coût et d'actualité des données, il est généralement impossible de réaliser auprès des répondants tous les suivis nécessaires pour résoudre les problèmes de réponses manquantes. Puisqu'il est souhaitable de produire un fichier de microdonnées complet et cohérent, on recourt à l'imputation pour traiter les cas persistants de données manquantes.

Dans le cas de l'EMCD, on peut fonder l'imputation des valeurs manquantes sur des données historiques ou sur des données administratives. Le choix de la méthode appropriée est fondé sur une stratégie qui dépend de l'existence de données historiques ou de données administratives et (ou) du mois de référence en question.

Il existe trois types de méthode d'imputation d'après des données historiques. Le premier est l’application d’une tendance générale qui s'appuie sur une source unique de données historiques (mois précédent, données recueillies pour le mois suivant ou données recueillies pour le même mois l'année précédente). Le deuxième est un modèle de régression dans lequel sont utilisées simultanément les données provenant du mois précédent et celles provenant du même mois l'année précédente. La troisième méthode consiste à remplacer directement les valeurs manquantes par des données historiques.

Selon le mois de référence, il existe, pour le choix de la méthode, un ordre de préférence en vue d'assurer une imputation de haute qualité. Le troisième type de méthode d'imputation historique est toujours la dernière option considérée pour chaque mois de référence.

La méthode d’imputation fondée sur des données administratives est sélectionnée automatiquement lorsqu'on ne dispose pas de données historiques pour un non-répondant.  Des tendances sont alors appliquées à la source de données administratives (mesure de taille mensuelle) selon que la structure est simple (entreprises ne comptant qu’un seul établissement) ou complexe.

10. Estimation

L'estimation est un processus qui consiste à calculer une valeur approximative des paramètres de population inconnus en utilisant uniquement la partie de la population qui est incluse dans un échantillon. Des inférences sont ensuite faites au sujet des paramètres inconnus en utilisant les données d'échantillon et les renseignements connexes sur le plan de sondage. Cette étape fait usage du Système généralisé d'estimation (SGE) de Statistique Canada.

Pour les ventes des détaillants, la population est divisée en une partie observée (strates à tirage complet et à tirage partiel) et une partie non observée (strate à tirage nul). D'après l'échantillon tiré à partir de la partie observée, on calcule une estimation pour la population au moyen d'un estimateur d'Horvitz-Thompson où les réponses concernant les ventes sont pondérées par l'inverse des probabilités d'inclusion des unités échantillonnées. Ces poids (appelés poids d'échantillonnage) peuvent être interprétés comme étant le nombre de fois que chaque unité échantillonnée devrait être répétée pour représenter la population complète. Les valeurs pondérées des ventes ainsi calculées sont totalisées par domaine, pour produire une estimation du total des ventes pour chaque combinaison des groupes industriels/région géographique. Un domaine est défini comme correspondant aux valeurs de classification les plus récentes disponibles dans le RE pour l'unité et la période de référence de l'enquête. Les domaines peuvent différer des strates d'échantillonnage originales, parce que les unités peuvent avoir changé de taille, d'industrie ou d'emplacement. Les changements de classification sont reflétés immédiatement dans les estimations et ne sont pas cumulés au cours du temps. Pour la partie non observée de la population, les ventes sont estimées à l’aide de modèles statistiques exploitant les ventes assujetties à la TPS exprimées sous forme mensuelle.

Pour en savoir plus sur la méthode utilisée lors de la modélisation des ventes tirées de fichiers administratifs, veuillez consulter le document intitulé Enquête mensuelle sur le commerce de détail : Utilisation de données administratives sous la rubrique ‘Documentation’ du BMDI.

La variance est la mesure de précision utilisée dans le cas de l'EMCD pour évaluer la qualité de l'estimation des paramètres de population et pour obtenir des inférences valides. Pour la partie observée de la population, la variance est calculée directement à partir d'un échantillon aléatoire simple stratifié sans remise.

Les estimations d'échantillon peuvent différer de la valeur prévue des estimations. Cependant, puisque l'estimation est fondée sur un échantillon probabiliste, il est possible d'évaluer la variabilité de l'estimation d'échantillon par rapport à la valeur prévue. La variance d'une estimation est une mesure de la précision de l'estimation d'échantillon qui est définie comme étant la moyenne, sur tous les échantillons possibles, de l'écart quadratique de l'estimation par rapport à sa valeur prévue.

11. Révisions et désaisonnalisation

Les données brutes sont révisées, sur une base mensuelle, pour le mois précédant immédiatement le mois de référence en cours qui fait l'objet de la publication. C'est donc dire que lorsque les données pour décembre sont publiées pour la première fois, on procédera aussi à des révisions, au besoin, à l'égard des données brutes pour novembre. En outre, des révisions sont aussi effectuées une fois par année, au moment de la première publication des données de février, pour tous les mois de l'année précédente. On vise ainsi à corriger tout problème important que l'on ait décelé et qui s'applique pour une période prolongée. La période de révision proprement dite dépend de la nature du problème décelé, mais elle ne dépasse rarement trois ans. Toutefois, la période de révision peut être plus longue lors de révisions historiques ou de restratification.

Depuis avril 2008, les données de l'Enquête mensuelle sur le commerce de détail sont désaisonnalisées en utilisant la méthode X12-ARIMA. Cette technique consiste essentiellement, dans un premier temps, à extrapoler une année de données brutes avec des modèles ARIMA (modèles autorégressifs à moyennes mobiles intégrées); et dans un deuxième temps, à désaisonnaliser la série brute prolongée par la méthode X-11. Ensuite, les données désaisonnalisées sont ajustées aux totaux annuels des données brutes.

Les données désaisonnalisées doivent aussi être révisées. Elles doivent notamment rendre compte des révisions déterminées pour les données brutes. Par ailleurs, les estimations désaisonnalisées sont calculées à partir de X-12-ARIMA, et la tendance est sensible aux valeurs les plus récentes déclarées dans les données brutes. C'est pourquoi, au moment de la diffusion de nouvelles données pour chaque mois, les valeurs désaisonnalisées pour les trois mois précédents sont révisées. Les séries de données désaisonnalisées sont des données chronologiques qui ont été modifiées pour éliminer l’effet des influences saisonnières et du calendrier.  Pour cette raison, la désaisonnalisation des données permet des comparaisons plus significatives des conditions économiques d’un mois à l’autre.

Une fois par année, les options de désaisonnalisation sont révisées afin d'intégrer les données les plus récentes. Des estimations désaisonnalisées révisées pour chacun des mois des années civiles précédentes sont diffusées en même temps que la révision annuelle des données brutes. La période exacte de révision dépend de la période de révision des données brutes.

12. Évaluation de la qualité des données

La méthodologie de l'enquête a pour objectif de contrôler les erreurs et de réduire leurs effets éventuels sur les estimations. Les résultats de l'enquête peuvent néanmoins contenir des erreurs dont l'erreur d'échantillonnage n'est que l'une des composantes. L'erreur d'échantillonnage survient lorsque les observations sont faites uniquement sur un échantillon et non sur l'ensemble de la population. Toutes les autres erreurs commises aux diverses phases de l'enquête sont appelées erreurs non dues à l'échantillonnage. Des erreurs de ce type peuvent survenir, par exemple, quand un répondant fournit des renseignements erronés ou qu'il ne répond pas à certaines questions; quand une unité du champ de l'enquête y est incluse erronément ou que des erreurs sont commises lors du traitement des données, comme des erreurs de codage ou de saisie.

Avant la publication, on analyse les résultats combinés de l'enquête afin d'en évaluer la comparabilité; il s'agit généralement d'un examen détaillé des réponses individuelles (particulièrement celles des grandes entreprises), de la conjoncture économique générale et des tendances historiques.

Une mesure habituelle de la qualité des données des enquêtes est le coefficient de variation (CV). Le coefficient de variation, défini comme étant l'erreur-type divisée par l'estimation d'échantillon, est une mesure de la précision relative. Puisque le coefficient de variation est calculé d'après les réponses des unités individuelles, il mesure aussi certaines erreurs non dues à l'échantillonnage.

La formule utilisée pour calculer le coefficient de variation (CV) en pourcentage est :

CV (X) = S(X) * 100% / X
où X représente l'estimation et S(X) représente l'erreur-type de X.

On peut construire les intervalles de confiance autour des estimations en utilisant l'estimation et le CV. Donc, pour notre échantillon, il est possible de déclarer avec un niveau donné de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle de confiance construit autour de l'estimation. Par exemple, si une estimation de 12 millions de dollars à un CV de 2 %, l'erreur-type sera de 240 000 $ (l'estimation multipliée par le CV). On peut déclarer avec 68 % de confiance que les valeurs prévues seront comprises dans l'intervalle dont la longueur est égale à un écart type de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 760 000 $ et 12 240 000 $. Ou bien, nous pouvons déclarer avec 95 % de confiance que la valeur prévue sera comprise dans l'intervalle dont la longueur est égale à deux écarts types de part et d'autre de l'estimation, c'est-à-dire entre 11 520 000 $ et 12 480 000 $.

Enfin, étant donné la faible contribution de la partie non observée de la population aux estimations totales, le biais dans la partie non observée a un effet négligeable sur les CV. Par conséquent, on utilise le CV provenant de la partie observée pour l'estimation totale qui est égale à la somme des estimations pour les parties observée et non observée de la population.

13. Contrôle de la divulgation

La loi interdit à Statistique Canada de rendre publique toute donnée susceptible de révéler l'information recueillie en vertu de la Loi sur la statistique et se rapportant à toute personne, entreprise ou organisation reconnaissable, sans que cette personne, entreprise ou organisation le sache ou y consente par écrit. Diverses règles de confidentialité s'appliquent à toutes les données diffusées ou publiées afin d'empêcher la publication ou la divulgation de toute information jugée confidentielle. Au besoin, des données sont supprimées pour empêcher la divulgation directe ou par recoupement de données reconnaissables.

L'analyse de la confidentialité des données inclut la détection de la « divulgation directe » éventuelle, qui survient lorsque la valeur figurant dans une cellule d'un tableau ne correspond qu'à quelques répondants ou que la cellule est dominée par un petit nombre d'entreprises.