Le mois de l’histoire des femmes 2023… en chiffres

Mois de l'histoire des femmes - À travers son regard

Démographie

  • En 2021, il y avait au Canada plus de 18,4 millions de femmes et de fillesFootnote1, dans les ménages privés au Canada, ce qui représentait la moitié (50,6 %) de la population population dans les ménages privés. Plus du quart (26,8 %) de ces personnes étaient raciséesFootnote2, 23,8 % étaient des immigrantes et 5,1 % étaient autochtonesFootnote6,Footnote7.
    • Un peu plus de la moitié (51,3 %) de toutes les femmes immigrantes admises depuis 1980 ont été admises dans la catégorie économique, le tiers (33,4 %) ont été parrainées par leur famille et 13,9 % ont été admises en tant que réfugiéesFootnote3,Footnote8.
  • Au cours de la période de 2015 à 2018, 3,5 % des femmesFootnote5 âgées de 15 ans et plus étaient lesbiennes (1,1 %) ou bisexuelles (2,4 %)Footnote9.
  • Près de 3,5 millions de femmes âgées de 15 ans et plus avaient une incapacité en 2017, ce qui représente près du quart (24,3 %) de toutes les femmesFootnote10. Plus de 2 femmes ayant une incapacité sur 5 avaient une incapacité grave (21,7 %) ou très grave (23,1 %)Footnote11.

Scolarité

  • Le niveau de scolarité des femmes au Canada s'est grandement amélioré ces dernières décennies. En 2021, 36,1 % des femmes âgées de 25 à 64 ans étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, ce qui était près de trois fois supérieur à la proportion de femmes titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur en 1991 (12,7 %)Footnote12,Footnote13.
  • Le taux d'obtention d'un diplôme d'études secondaires chez les femmes autochtones âgées de 25 à 64 ans a augmenté de 2011 à 2021. Environ les trois quarts (74,2 %) des femmes des Premières Nations, 85,6 % des femmes métisses et 54,2 % des femmes inuites étaient titulaires d'un diplôme d'études secondaires ou d'un équivalent en 2021 (par rapport aux taux observés de 64,8 %, de 77,4 % et de 44,4 % chez les femmes des Premières Nations, métisses et inuites, respectivement, en 2011)Footnote14,Footnote15.
  • Les femmes immigrantes, en particulier les femmes immigrantes récentesFootnote5, ont un niveau de scolarité élevé. En 2021, 3 femmes immigrantes récentes âgées de 25 à 64 ans sur 5 (60,7 %) étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, par rapport à 31,1 % des femmes non immigrantesFootnote16.
  • Chez les femmes noires, les femmes noires d'origine africaine de deuxième génération avaient un niveau de scolarité particulièrement élevé. En 2021, près de 3 femmes noires d'origine africaine de deuxième génération âgées de 25 à 54 ans sur 5 (57,3 %) étaient titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, par rapport à 35,3 % des femmes noires d'origine caribéenne de deuxième génération et à 41,7 % des femmes non racisées de deuxième générationFootnote17.
  • Chez les femmes âgées de 25 à 64 ans titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur, plus du tiers (35,8 %) des femmes asiatiques occidentales avaient un diplôme en science, technologie, génie, mathématiques ou sciences informatiques en 2021, par rapport à 16,9 % de la population totale des femmes âgées de 25 à 64 ans titulaires d'un baccalauréat ou d'un grade supérieur. Il en était de même pour plus du quart des femmes sud-asiatiques (27,6 %), chinoises (27,1 %) et arabes (26,3 %)Footnote18.
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Travail

  • Ces dernières décennies, l'activité des femmes sur le marché du travail au Canada a augmenté. En 1981, 57,7 % des femmes âgées de 25 à 64 ans faisaient partie de la population active. Quarante ans plus tard, plus des trois quarts (76,5 %) des femmes en faisaient partieFootnote19,Footnote20.
  • Les femmes lesbiennes âgées de 25 à 64 ans (83,7 %) étaient plus susceptibles d'occuper un emploi pendant la période de 2015 à 2018 que les femmes hétérosexuelles (74,0 %) et bisexuelles (68,1 %). Le revenu d'emploi médian (avant impôt) des femmes bisexuelles âgées de 25 à 64 ans qui travaillaient à temps plein (38 500 $) était nettement plus faible que celui des femmes hétérosexuelles (47 300 $) et lesbiennes (48 600 $)Footnote21.
  • De 2016 à 2021, le taux d'activité des femmes asiatiques occidentales âgées de 25 à 64 ans a augmenté de 5,9 points de pourcentage pour atteindre 68,0 %. Des augmentations ont également été observées chez les femmes coréennes (+5,4 points de pourcentage pour atteindre 70,7 %), les femmes arabes (+4,6 points de pourcentage pour atteindre 62,2 %) et les femmes sud-asiatiques (+4,4 points de pourcentage pour atteindre 75,1 %)Footnote22,Footnote23.
  • Au cours de la période de 2015 à 2018, les revenus d'emploi médians (avant impôt) des femmes lesbiennes (48 600 $) et des femmes hétérosexuelles (47 300 $) âgées de 25 à 64 ans qui occupaient un emploi à temps plein étaient comparables, tandis que les femmes bisexuelles avaient un revenu inférieur (38 500 $). Même s'il y avait un écart substantiel entre les revenus d'emploi médians des hommes et des femmes hétérosexuels (61 400 $ par rapport à 47 300 $, respectivement), ce n'était pas le cas entre les hommes gais et les femmes lesbiennes (51 400 $ par rapport à 48 600 $, respectivement), ni entre les hommes et les femmes bisexuels (39 400 $ par rapport 38 500 $)Footnote24.

Santé et bien-être

  • Au cours de la période de 2015 à 2018, plus du quart (27,4 %) des femmes bisexuelles âgées de 15 ans et plus ont vécu de l'insécurité alimentaire modérée ou grave dans leur ménage durant les 12 mois précédents, ce qui était plus du double de la proportion observée chez les femmes lesbiennes (13,0 %) et près du triple de la proportion observée chez les femmes hétérosexuelles (9,6 %)Footnote25.
  • Les jeunes femmes et les filles sont moins susceptibles de déclarer une santé mentale très bonne ou excellente que les jeunes hommes et les garçons. Par exemple, en 2021, un peu plus de la moitié (52,2 %) des femmes et des filles âgées de 12 à 17 ans ont évalué leur santé mentale comme étant très bonne ou excellente, ce qui était inférieur d'environ 20 points de pourcentage à la proportion d'hommes et de garçons de ce groupe d'âge qui ont déclaré la même chose (72,1 %)Footnote26.
  • Les femmes et les filles qui habitent des régions plus éloignées du Canada sont moins susceptibles que leurs homologues habitant des régions plus accessibles d'avoir un fournisseur habituel de soins de santé. Au cours de la période de 2015 à 2018, 55,4 % des femmes et des filles âgées de 12 ans et plus vivant dans des régions très éloignées ont indiqué avoir un fournisseur habituel de soins de santé, par rapport à près de 9 femmes et filles sur 10 (87,7 %) dans les régions facilement accessibles. Cet écart était encore plus prononcé chez les femmes et les filles autochtones; un peu plus du tiers (35,1 %) de ces dernières vivant dans des régions très éloignées ont déclaré avoir un fournisseur habituel de soins de santé, par rapport à 87,3 % de celles vivant dans des régions facilement accessiblesFootnote27.

Note aux lecteurs
Pour la première fois, en 2021, le recensement comportait des questions portant sur le sexe à la naissance et le genre des personnes. Bien que les données sur le sexe à la naissance soient nécessaires pour mesurer certains indicateurs, depuis le Recensement de 2021, le genre (et non le sexe) est la variable normalisée utilisée dans les concepts et les classifications. Guide de référence sur l'âge, le sexe à la naissance et le genre, Recensement de la population, 2021.

Étant donné que la taille de la population non binaire est petite, il est parfois nécessaire d'agréger les données dans une variable sur le genre à deux catégories pour protéger la confidentialité des réponses. Dans ces cas, les personnes dans la catégorie « personnes non binaires » sont réparties dans les deux autres catégories de genre. Pour toutes les données du Recensement de 2021 présentées dans le présent article, la catégorie « femmes » comprend les femmes (ou les filles) ainsi que certaines personnes non binaires.
Une fiche d'information sur les concepts relatifs au genre, Combler les lacunes : renseignements sur le genre dans le cadre du Recensement de 2021, est également disponible.

Dans le présent article, les données sur les « groupes racisés » sont mesurées au moyen de la variable « minorité visible ». Le terme « minorité visible » désigne le fait qu'une personne appartient ou non à un groupe de minorité visible défini par la Loi sur l'équité en matière d'emploi. La Loi sur l'équité en matière d'emploi définit les minorités visibles comme « les personnes, autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche  ». La population des minorités visibles est principalement composée des groupes suivants : Sud-Asiatiques, Chinois, Noirs, Philippins, Latino-Américains, Arabes, Asiatiques du Sud-Est, Asiatiques occidentaux, Coréens et Japonais.