StatCan au fil des recherches : Qui sont les femmes actives de la tranche de revenu supérieure de 1 % au Canada?

Numéro de catalogue : Numéro de catalogue : 89-20-0004

Numéro d'exemplaire : 2019001

Date de diffusion : 28 janvier 2019
StatCan au fil des recherches : Qui sont les femmes actives de la tranche de revenu supérieure de 1 % au Canada? - Transcription

(Le symbole de Statistique Canada, le mot-symbole « Canada » et le titre : « StatCan au fil des recherches : Qui sont les femmes actives de la tranche de revenu supérieure de 1 % au Canada? » apparaissent à l'écran.)

(Le titre « StatCan au fil des recherches » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Texte défilant au bas de l'écran : « Elizabeth Richards, Économiste recherchiste principale. »)

Les travailleuses sont maintenant plus instruites que les travailleurs, mais elles continuent d'être moins nombreuses que ceux-ci au sommet de la répartition des revenus. En 2015, au sein de la tranche de revenu supérieure de 1 %, les femmes représentaient 1 travailleur sur 5. La recherche révèle que la sous-représentation des femmes dans les groupes de revenus supérieurs est à l'origine d'environ la moitié de l'écart salarial entre les sexes au Canada.

  • Qui sont les femmes qui atteignent ces groupes de revenus supérieurs?
  • En quoi diffèrent-elles des hommes se situant dans la même tranche de revenus?

Dans cet épisode de StatCan au fil des recherches, nous allons passer en revue quelques-unes des principales constatations d'une étude récente, la première analyse comparative entre les sexes des travailleurs appartenant à la tranche supérieure de 1 % au Canada.Essentiellement, les données du Recensement de 2016 indiquent qu'il y avait plusieurs différences importantes entre les travailleuses et les travailleurs gagnant un revenu total d'environ 270 000 $ ou plus.

Commençons par la profession. Les professions qui composent les groupes de revenus supérieurs comprennent les dirigeants d'entreprise, les cadres supérieurs, les médecins et les avocats. Cela dit, les femmes et les hommes étaient-ils tout aussi susceptibles d'être des cadres supérieurs ou des médecins?

Les femmes de la tranche supérieure de 1 % étaient près de deux fois plus susceptibles que leurs homologues masculins de travailler en santé, principalement comme médecins. Au sein du 1 %, 1 femme sur 5 travaillait en santé, comparativement à 1 homme sur 9.

Les femmes de la tranche supérieure de 1 % étaient environ trois fois moins susceptibles que leurs homologues masculins de travailler en sciences naturelles et appliquées. Cela représente 1 femme sur 30, comparativement à environ 1 homme sur 10.

Même si les femmes de la tranche supérieure de 1 % étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins de travailler en affaires, elles étaient moins susceptibles d'occuper un poste de gestion, surtout aux niveaux supérieurs. Étant donné que les femmes étaient aussi sous-représentées en nombre parmi les groupes de revenus supérieurs, elles représentaient 1 cadre supérieur sur 7 dans le groupe du 1 %.

Une autre différence observée concerne la famille. Les travailleuses appartenant au 1 % des personnes ayant les revenus les plus élevés étaient moins susceptibles que leurs homologues masculins d'être mariées ou de vivre en union libre. Elles étaient également moins susceptibles d'avoir des enfants et, lorsqu'elles en avaient, elles en avaient moins.

Ces caractéristiques familiales avaient une influence sur le nombre d'heures travaillées. Parmi les travailleurs du principal groupe d'âge appartenant à la tranche supérieure de 1 % qui avaient un ou deux enfants, les femmes effectuaient environ 42 heures de travail, soit environ 5 heures de moins que leurs homologues masculins. En revanche, les femmes et les hommes du groupe d'âge principal de la tranche supérieure de 1 % sans enfants effectuaient un nombre d'heures de travail semblable.

Même si les femmes à la tranche supérieure de 1 % étaient plus instruites que leurs homologues masculins, elles gagnaient un revenu moins élevé que ceux-ci. Les écarts de revenu étaient plus prononcés parmi les cadres supérieurs et dans le domaine des affaires, tandis qu'ils étaient moins marqués dans le domaine de la santé, où les salaires sont généralement plus influencés par les politiques gouvernementales.

Qu'est-ce que cela signifie?

Eh bien, cela signifie que les femmes ont emprunté un parcours différent de celui des hommes pour atteindre les groupes de revenus supérieurs. Et même au sommet de la distribution des revenus, que les hommes.

En comprenant les caractéristiques des femmes appartenant à la tranche supérieure de 1 %, nous pouvons mieux comprendre les obstacles à surmonter pour briser ces plafonds de verre. Restez à l'affût pour plus de renseignements tirés de nos nouveaux produits analytiques.

Merci.

(Texte défilant au bas de l'écran : « www.statcan.gc.ca »)

(Le titre « StatCan au fil des recherches » paraît à l'écran, accompagné d'un fond sonore musical.)

(Le mot-symbole « Canada » s'affiche.)

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