Population autochtone

Dans le passé, « personnes autochtones » a généralement été appliqué aux habitants du Canada dont les origines remontaient aux populations indigènes ou aux peuples des Premières nations qui habitaient la région (tout ce qui est aujourd'hui le Canada) à l'arrivée des premiers Européens. En outre, certaines personnes ont acquis des droits autochtones en vertu de la loi (p. ex., les conjoint(e)s de personnes autochtones).

Toutefois, des habitants du Canada dont les ancêtres vivaient dans des régions géographiques contigües au Canada pourraient également être inclus. Il s'agirait, entre autres, de personnes membres des Premières nations dont les familles linguistiques occupaient au Canada des terres traditionnelles adjacentes aux frontières actuelles du pays. Tel est le cas des familles linguistiques suivantes : algonquin, athapascan du Nord, cri-créole à base française (mitchif), eskimau-aléoute (inuktitut), haida, iroquois, kutenai, salish, sioux, tlingit, penutian (tsimshian) et wakashan. Les territoires qu'elles occupaient correspondraient à peu près à ce qui est aujourd'hui le Groënland, l'Alaska, l'extrémité est de la péninsule Chukchi (en Asie), l'état de Washington, l'Oregon, l'Idaho, le Montana, le Wyoming, le North Dakota, le South Dakota, le Nebraska, le Minnesota, l'Iowa, le Kansas, le Missouri, le Wisconsin, le Michigan, l'Illinois, l'Indiana, l'Ohio, l'état de New York, la Pennsylvanie et les états de la Nouvelle-Angleterre. Ce sont toutes des régions où l'on peut supposer qu'il existait de nombreux liens linguistiques, culturels, économiques et familiaux qui chevauchaient ce que sont maintenant des frontières internationales.

En fait, les chiffres des personnes autochtones au Canada devraient inclure les habitants du Canada dont les origines remontent aux populations indigènes ou aux peuples des Premières nations qui habitaient la région (tout ce qui est aujourd'hui le Canada), ou aux populations indigènes ou peuples des Premières nations qui, à l'arrivée des Européens, étaient membres des familles linguistiques susmentionnées. En outre, certaines personnes ont acquis des droits autochtones en vertu de la loi (p. ex. Les conjoints de personnes autochtones).

(Pour une analyse plus détaillée, voir : G. Priest, Document de travail : Fournir des données sur les autochtones dans le contexte de la Loi constitutionnelle, document non publié, Statistique Canada, 97:01:30)

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