Le système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) 2002 - Canada

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Introduction


SCIAN

Le Système de classification des industries de l'Amérique du Nord (SCIAN) est un système de classification des activités économiques qui a été conçu par les organismes statistiques du Canada, du Mexique et des États Unis. Créé avec comme toile de fond de l'Accord de libre-échange nord-américain, le SCIAN vise à fournir des définitions communes de la structure des activités économiques des trois pays ainsi qu'un cadre statistique commun qui facilitera l'analyse des trois économies. Comme le SCIAN est articulé autour des principes de l'offre ou de la production, on s'assure que les données sur les activités économiques qui sont classées en fonction du Système se prêtent à des analyses de questions liées à la production comme le rendement industriel.

Les statistiques économiques décrivent le comportement et les activités des agents économiques ainsi que les transactions auxquelles ils se livrent. Les agents économiques pour lesquels le SCIAN a été conçu sont les firmes (et les autres organismes) qui sont engagées dans la production de biens et de services. Celles ci comprennent les exploitations agricoles, les firmes constituées et non constituées ainsi que les entreprises publiques. Elles comprennent aussi les institutions et les organismes publics engagés dans la production de services commerciaux et non commerciaux ainsi que des organismes comme les associations professionnelles, les syndicats, les organismes de bienfaisance ou sans but lucratif et les employés des ménages.

Les firmes (et les autres organismes) sont engagées dans des activités et produisent des biens et des services. Une activité économique peut être vue comme la combinaison de ressources (main d'oeuvre, capital, matières premières et services associés à un processus de production) qui permettent de produire des biens ou des services. Les firmes tiennent des documents comptables de leurs activités. Ces comptes donnent une image de leur structure de gestion ou d'exploitation. Dans sa forme la plus simple, la structure d'exploitation d'une firme est constituée d'une unité de production unique dans laquelle les fonctions de gestion et de production sont réunies. Dans les grandes firmes, les unités de production dans lesquelles et pour lesquelles se fait la production peuvent être réunies en une unité organisationnelle à des fins de gestion financière, d'administration ou de comptabilité. Les firmes complexes peuvent comporter des groupes hiérarchiques d'unités de production qui appartiennent à plusieurs niveaux organisationnels pour lesquels des documents comptables distincts sont établis.

Dans les firmes à unité unique, les données financières et les données de production disponibles dans les documents comptables portent sur la même unité. Dans les firmes complexes, on établit des états financiers et des bilans consolidés pour les unités organisationnelles des niveaux supérieurs de la structure d'exploitation et des comptes de production pour les unités de production.

L'unité organisationnelle de la firme qui a l'autonomie voulue pour prendre des décisions en matière de finances et d'investissements et qui a le pouvoir d'affecter des ressources à la production de biens et de services est appelée l'entreprise. C'est à ce niveau que sont établis les états financiers et les bilans consolidés. Les unités de production sont appelées établissements quand la firme tient au sujet de leurs activités des documents dont il est possible d'extraire des renseignements sur la valeur de la production, les intrants en matériaux et en services ainsi que la main d'oeuvre et le capital utilisés dans la production. Les établissements peuvent produire des biens et des services destinés à être vendus à d'autres établissements ou des biens que d'autres établissements de la même entreprise doivent soumettre à une transformation ultérieure. Les unités de production sont dites unités auxiliaires quand elles forment des unités distinctes qui gèrent, administrent ou produisent des services destinés à d'autres établissements de la même entreprise. Dans les petites firmes, l'établissement et l'entreprise coïncident souvent. Généralement, les statistiques financières sont établies pour les entreprises, et les statistiques de production, pour les établissements (et les unités auxiliaires).

Le SCIAN est un système global qui s'applique à toutes les activités économiques. Sa structure est hiérarchique. Au niveau le plus élevé, l'économie s'y trouve divisée en 20 secteurs. Les différentes activités économiques dans lesquelles sont engagées les firmes sont présentées à d'autres niveaux.

Le SCIAN a été conçu pour servir à l'établissement de statistiques de production et, de ce fait, à la classification de données sur les établissements (et leurs emplacements). Il y est tenu compte de la spécialisation des activités auxquelles se livrent généralement les unités de production des firmes. Le critère utilisé pour grouper des établissements en classes dans le SCIAN est la similitude de structures des intrants, des qualifications de la main d'oeuvre et des processus de production.

Bien que le SCIAN soit conçu pour classifier des unités engagées dans des activités de production commerciale et non commerciale au sens du Système de comptabilité nationale, il peut aussi servir à classifier des activités de production pour compte propre comme le travail non rémunéré des ménages.

Le SCIAN peut aussi servir à classifier les entreprises (et les compagnies). Cependant, l'emploi du SCIAN dans la classification des entreprises et la production de statistiques financières sur les firmes appelle une mise en garde : le système n'a pas été expressément conçu pour tenir compte du vaste éventail d'activités intégrées verticalement ou horizontalement des grandes entreprises complexes à établissements multiples. Il se trouvera donc un petit nombre de grandes entreprises complexes dont les activités pourraient couvrir plusieurs secteurs du SCIAN et seraient mal interprétées si elles étaient rangées dans un secteur en particulier. En général, toutefois, une proportion plus élevée des activités de toute entreprise complexe entrera plus vraisemblablement dans un secteur, un sous secteur et un groupe de la classification que dans une classe; il s'ensuit que les niveaux supérieurs de la classification conviennent mieux au classement des entreprises que les niveaux inférieurs. Il faut également garder à l'esprit que, quand des firmes sont composées d'établissements qui appartiennent à des classes différentes du SCIAN, leurs données au niveau des entreprises ne présenteront pas la même répartition par classes (quand on les classe en fonction du SCIAN) que les données au niveau de leurs établissements et que les deux ensembles de données ne seront pas parfaitement comparables.

Le SCIAN Canada a été conçu à des fins statistiques. Les ministères, les organismes gouvernementaux et les autres utilisateurs qui s'en servent à des fins administratives ou législatives et à d'autres fins non statistiques doivent interpréter la classification en fonction de l'objet auquel ils l'appliquent.


Structure et système de codage du SCIAN et du SCIAN Canada

Le SCIAN auquel ont souscrit le Canada, le Mexique et les États Unis est un cadre commun de production de statistiques comparables par les organismes statistiques des trois pays. Sa structure hiérarchique comprend des secteurs (codes à 2 chiffres), des sous secteurs (codes à 3 chiffres), des groupes (codes à 4 chiffres) et des classes (codes à 5 chiffres).

Les ententes relatives au SCIAN définissent les limites des 20 secteurs en fonction desquels la classification divise l'économie des trois pays. Bien qu'on se soit généralement entendu sur la production de données comparables pour le Canada, le Mexique et les États Unis jusqu'au niveau des classes à cinq chiffres du SCIAN, des différences d'organisation de la production dans l'économie des trois pays ou des contraintes de temps ont rendu certaines exceptions nécessaires. Pour certains secteurs ou sous secteurs, par exemple, les trois pays se sont entendus uniquement sur des limites et non sur des structures détaillées. Les secteurs (sous secteurs) qui entrent dans cette catégorie sont les services publics; le commerce de gros; le commerce de détail; les titres, les contrats de marchandises et les autres activités d'investissement financier et activités connexes; les affaires immobilières; les bailleurs d'autres actifs non financiers (à l'exception des ouvrages faisant l'objet de copyright); les services de gestion des déchets et d'assainissement; les services personnels et services de blanchissage; les organismes religieux, fondations, groupes de citoyens et organisations professionnelles et similaires; les administrations publiques. Dans d'autres cas, on ne s'est entendu que sur la classification au niveau du groupe.

Étant donné la similitude de l'organisation de l'activité économique du Canada et des États Unis, ces deux pays sont parvenus à une meilleure comparabilité. Pour chacun des secteurs désignés ci dessus sauf le commerce de gros et les administrations publiques, le Canada et les États Unis ont convenu d'une structure qui optimise la comparabilité des données des deux pays.

Les ententes relatives au SCIAN permettent à chacun des pays de créer des classes à un niveau inférieur à celui du SCIAN pour répondre à des besoins nationaux. Le Canada et les États Unis ont adopté dans la mesure du possible des classes nationales identiques ou comparables.

Le système de numérotation qui a été retenu est un code à six chiffres dont les cinq premiers servent à décrire les niveaux du SCIAN qui seront utilisés par les trois pays dans la production de données comparables. Les deux premiers chiffres désignent le secteur, le troisième, le sous secteur, le quatrième, le groupe et le cinquième, la classe. Le sixième chiffre sert à désigner des classes nationales.

En général, l'emploi du même code indique que le secteur, le sous secteur, le groupe, la classe ou la classe nationale sont comparables, même si l'intitulé utilisé dans les trois pays peut différer pour des raisons d'usage linguistique. Il est arrivé seulement dans quelques rares cas que le même code ait été appliqué à des classes différentes parce que les États Unis devaient utiliser tous les chiffres disponibles pour établir leurs classes nationales (ces codes sont 323119, 332999 et 334512).

Le SCIAN qui contient les classes canadiennes sera appelé SCIAN Canada; le Mexique et les États Unis vont produire le SCIAN utilisant leurs propres classes à six chiffres qui seront publiés dans le SCIAN Mexique et le NAICS États Unis.

La comparabilité entre les trois pays est indiquée par les abréviations en exposant apparaissant à la fin des titres des classes dans les chapitres de la structure de classification et des descriptions du SCIAN Canada 2002. L'abréviation en exposant « CAN » (CAN) indique une classe canadienne, « MEX »,(MEX) des classes canadiennes et mexicaines comparables, et « ÉU » (ÉU), des classes canadiennes et américaines comparables. Lorsque aucune abréviation en exposant n'apparaît, les classes canadiennes, mexicaines et américaines sont comparables.

Le SCIAN Canada 2002 comporte 20 secteurs, 103 sous-secteurs, 328 groupes, 728 classes et 928 classes nationales et remplace le SCIAN Canada 1997. Les concordances de la relation entre les secteurs modifiés de ces deux versions du SCIAN sont présentées au chapitre intitulé Tables de concordance du présent manuel.

La structure et la hiérarchie du SCIAN ont été conçues pour permettre la meilleure comparabilité possible des données entre trois pays dont les économies diffèrent par leur taille et leur complexité et non pour donner une image fidèle de la taille ou de l'importance des classes dans chaque pays. Cela explique que certaines classes canadiennes qui portaient trois chiffres dans la CTI de 1980 en comptent maintenant cinq et six dans le SCIAN Canada.


Cadre historique

Statistique Canada produit et utilise des classifications des activités économiques depuis 1948. La première Classification type des industries du Canada (CTI) a été établie en 1948 en réponse à une demande du gouvernement, qui avait besoin d'un système plus élaboré et intégré de renseignements économiques pour appuyer les principaux objectifs du programme de reconstruction d'après-guerre décrit dans le Livre blanc (sur l'emploi et le revenu) de 1945. La CTI de 1948 a permis de réunir diverses descriptions d'activités économiques en usage à cette époque qui étaient appliquées à des aspects différents de l'économie, en fonction de définitions différentes. La nouvelle CTI a accru la comparabilité des données en fournissant un cadre commun de concepts, de termes et de groupes de classes. Selon l'introduction du manuel de la CTI de 1948, le nouveau système devait servir à classer les établissements, mais ce concept n'était pas défini de façon précise.

Dans l'importante révision de la CTI qui a été faite en 1960, on a reconnu la nécessité de disposer d'une unité standard d'observation en donnant une définition normalisée de l'établissement. Les variables nécessaires à la production de statistiques de base des activités économiques requises dans l'analyse des différents secteurs de l'économie étaient précisées, et l'établissement devenait la plus petite unité en mesure de produire des données sur ces variables. La révision de 1970 a permis de mettre à jour les groupes de classes en fonction de l'évolution de la structure industrielle de l'économie.

La révision de 1980 de la CTI a elle aussi été importante. Elle a permis d'établir un lien plus étroit entre la CTI et le Système de comptabilité nationale. On y précisait que l'univers de la production devait correspondre aux comptes de production du Système des comptes nationaux (SCN). On y traçait un portrait de toutes les variables qui devaient être recueillies auprès des établissements ou être imputées afin que puisse être calculée la valeur ajoutée par les établissements pour les comptes d'entrées-sorties et le produit intérieur réel par industrie. On y accordait une plus large place au rôle des activités « auxiliaires » dans l'obtention d'un système intégré de statistiques économiques et on y insistait sur la différence à faire entre les activités techniques et auxiliaires d'une part et le rôle des unités auxiliaires dans la production totale, d'autre part. S'appuyant sur les chiffres disponibles, la CTI utilisait plus explicitement des mesures de la spécialisation et du domaine observé pour délimiter les industries manufacturières. Il y était recommandé que la CTI de 1980 soit utilisée dans le classement des établissements et la compilation de données de production.

En 1980 toujours, on a préparé une classification distincte pour les compagnies et les entreprises afin de produire des statistiques financières sur les entreprises. Conçue pour classer les compagnies et les entreprises, cette classification prenait en compte des entreprises à intégration verticale et comportait à leur intention des classes spéciales, au niveau inférieur de la classification. Les niveaux supérieurs de la classification touchaient tous les groupes conventionnels des classifications des activités économiques fondées sur la séparation des activités des secteurs primaire, secondaire et tertiaire de l'économie et créaient des groupes de secteurs dans lesquels se trouvaient réunies des entreprises uniques et des entreprises à intégration verticale engagées dans la production de groupes de produits similaires.

La coutume voulait qu'on révise la CTI tous les dix ans. En 1990, toutefois, les programmes de statistiques économiques de Statistique Canada n'avaient pas encore tous commencé à utiliser la CTI de 1980. On a donc décidé de remettre la révision à plus tard et de s'occuper des besoins statistiques nés de l'Accord de libre-échange signé en janvier 1994. Cela a mené à la création du SCIAN, une classification des activités économiques commune au Canada, au Mexique et aux États Unis.

La transformation des économies canadienne et mondiale continue d'avoir une incidence sur les systèmes de classification. On a révisé le SCIAN pour 2002 afin d'accroître la comparabilité entre les trois pays dans certains domaines et d'intégrer des classes supplémentaires regroupant des activités nouvelles et naissantes. À cette fin, le secteur de la construction a été révisé de façon à assurer, dans une large mesure, la comparabilité au niveau des classes du SCIAN (code à 5 chiffres). De nouvelles classes visant les fournisseurs de services Internet et les sites portails de recherche de même que l'édition, la radiodiffusion et la télédiffusion par Internet ont été créées.


Cadre conceptuel du SCIAN

Le SCIAN s'appuie sur un cadre conceptuel fondé sur la production ou l'offre; les établissements y sont groupés par classes en fonction de la similitude des procédés qu'ils appliquent à la production de biens et de services. L'adoption d'un système de classement des activités économiques axé sur la production permet aux organismes statistiques des trois pays de produire des données sur les entrées et les sorties, le rendement industriel, la productivité, les coûts unitaires de main d'oeuvre, l'emploi et les changements structurels observés dans les trois pays.

L'activité d'un établissement peut être décrite en fonction de ce que l'établissement produit - type de biens et de services produits - ou en fonction du mode de production - matières premières et services utilisés, processus de production ou qualifications et technologies utilisées.

Pour créer des classes, on peut grouper les établissements en fonction du critère de la similitude des extrants ou du critère de la similitude des intrants, des processus, des qualifications et des technologies utilisées. Les CTI antérieures du Canada et les classifications internationales types par industrie des Nations Unies (CITI, CITI rév. 1, CITI rév. 2 et CITI rév. 3) ont toutes fait appel à des critères divers pour créer des classes.

Le SCIAN, par contre, repose sur un seul concept : la production. Les unités de production y sont groupées en classes en fonction de la similitude de leurs processus de production. Les limites entre les classes correspondent, en principe, aux différences de processus et de technologies de production. Cela signifie que, en langage économique, les unités de production d'une classe ont des fonctions de production similaires qui diffèrent de celles des unités de production des autres classes.

Il est possible de voir le processus de production comme un phénomène comportant deux volets : des activités et des produits. L'unité d'observation de la classification des activités économiques destinée à la production de statistiques est l'unité de production ou l'établissement; la classification des activités économiques est donc principalement formée de groupes d'unités de production, et non de produits. Les groupes d'unités de production permettent de recueillir des données pour produire des statistiques sur les intrants et les extrants des établissements. Comme les établissements produisent tous des produits dans des combinaisons différentes et en faisant appel à des technologies différentes, il est pour ainsi dire impossible de réunir en un même groupe tous les établissements qui produisent un produit donné. Il est beaucoup plus utile de retenir une approche fondée sur la production pour grouper en classes des établissements dont la structure des intrants est semblable et d'en tirer des données sur leurs produits. Cela permet d'obtenir des données sur la production totale de chaque produit, par classe et pour l'ensemble des classes. Il est plus facile de répondre aux besoins des analystes qui étudient les parts de marché et la demande de certains produits en établissant des données sur les produits des classes, et en utilisant une classification des produits fondée sur le critère de la demande pour grouper les produits par marchés.


Élaboration du SCIAN

Le SCIAN a été élaboré par Statistique Canada, l'Instituto Nacional de Estadística, Geografía e Informática (INEGI) du Mexique et l'Economic Classification Policy Committee (ECPC) de l'Office of Management and Budget (OMB) des États Unis.

Les trois pays se sont entendus sur le cadre conceptuel du nouveau système et sur les principes en fonction desquels le SCIAN devait être élaboré.

  1. Le SCIAN serait fondé sur un cadre conceptuel axé sur la production ou l'offre. Cela signifiait que les unités de production seraient groupées en fonction de la similitude de leurs processus de production.

  2. Une attention particulière serait accordée à l'élaboration de classifications centrées sur la production pour a) les activités nouvelles ou naissantes, b) le secteur des services en général et c) les activités de production de technologies de pointe.

  3. La continuité des séries chronologiques devait être maintenue dans toute la mesure du possible. Toutefois, il serait tenu compte de l'évolution de l'économie et des nouveaux besoins des utilisateurs. De plus, des modifications devaient être apportées aux définitions des secteurs des États Unis, du Canada et du Mexique présentant des incompatibilités, de façon à obtenir un système commun de classification des activités économiques.

  4. Afin d'étendre le champ des comparaisons internationales, les trois pays ont convenu d'élaborer un système de classification qui soit plus compatible avec la Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique (CITI rév. 3) des Nations Unies en voyant le plus possible à ce que les niveaux inférieurs du SCIAN respectent le niveau à deux chiffres de la CITI rév. 3.

Pour aider à l'élaboration du SCIAN, on a réuni un comité d'utilisateurs en novembre 1994 et entrepris, au Canada, un vaste processus de consultation de ministères et d'organismes fédéraux et provinciaux, d'associations commerciales et professionnelles, d'analystes économiques et de comités consultatifs de Statistique Canada.

Un comité de coordination et des sous-comités de l'agriculture, du secteur minier et manufacturier, de la construction, des réseaux de distribution (commerce de gros et de détail, transports, communications et services publics), des finances, des assurances et des affaires immobilières, des services commerciaux et personnels et de la santé, de l'aide sociale et des administrations publiques ont été chargés de définir un projet de structure du SCIAN, en collaboration avec des représentants de l'INEGI et d'organismes statistiques américains. Les propositions des trois pays au sujet des classes ont été étudiées chaque fois que la classe proposée répondait au concept de production du système. La structure du SCIAN a été définie dans le cadre d'une série de rencontres tripartites et officiellement acceptée par des représentants de l'ECPC, de l'INEGI et de Statistique Canada.

La structure définitive du SCIAN a été acceptée par les chefs de Statistique Canada, de l'INEGI et de l'Office of Management and Budget des États Unis le 10 décembre 1996.


Unités statistiques

Les firmes ont une structure d'exploitation, ainsi qu'une structure juridique. Elles se définissent et s'enregistrent en tant qu'entités juridiques aux fins de la propriété d'actifs. Cette structure juridique forme le fondement juridique de la firme. Les firmes produisent habituellement des déclarations de revenu à l'intention des responsables gouvernementaux de la fiscalité, pour les unités qui constituent la structure juridique. Une firme tire son autonomie de la propriété et du contrôle communs de ses ressources, quel que soit le nombre d'entités juridiques sous lesquelles celles ci sont enregistrées.

Bien que la structure juridique et la structure d'exploitation de la majorité des firmes coïncident, particulièrement quand la firme ne forme qu'une seule et même entité du point de vue juridique et du point de vue de l'exploitation, cela n'est pas toujours le cas. En outre, les méthodes comptables diffèrent d'une firme à l'autre, et les entités pour lesquelles des données économiques et financières sont disponibles peuvent fournir une autre perspective. Il devient par conséquent nécessaire de déterminer la structure statistique des firmes et définir les unités statistiques ou les unités d'observation au sujet desquelles des données économiques seront recueillies et classées. Pour ce faire, on recourt à un processus d'établissement de profils en consultant les firmes et en recueillant des renseignements sur leur structure juridique, leur structure d'exploitation et leurs méthodes comptables. Une structure statistique à quatre niveaux est ensuite définie. Le modèle uniformisé élaboré à Statistique Canada pour les enquêtes auprès des entreprises comporte une hiérarchie à quatre niveaux des unités; il s'agit de l'entreprise, de la compagnie, de l'établissement et de l'emplacement.


Définitions

Au niveau le plus bas de la structure d'exploitation des firmes se trouvent les unités de production : usines, manufactures, exploitations agricoles, mines, entrepôts, magasins, aérogares, salles de cinéma, par exemple. En tant qu'unité statistique, l'emplacement est défini comme une unité de production située en un point géographique précis, où se fait l'activité économique ou à partir duquel elle s'exerce, et pour lequel il est possible d'obtenir un minimum de données en matière d'emploi.

L'établissement correspond au niveau où toutes les données comptables nécessaires pour mesurer la production sont disponibles. En tant qu'unité statistique, l'établissement est l'unité de production la plus homogène pour laquelle la firme tient des documents comptables desquels peuvent être tirées des données sur la valeur brute de la production (ventes totales ou expéditions, et stocks), le coût des matières premières et des services ainsi que la main d'oeuvre et le capital utilisés dans la production. Si les comptes voulus existent, les données statistiques reproduisent fidèlement la structure d'exploitation de la firme; au moment de définir l'établissement, toutefois, des unités de production peuvent être groupées. Un établissement comprend au moins un emplacement, mais il en comporte parfois aussi plusieurs.

Il existe un certain nombre de cas spéciaux du point de vue de la définition des établissements. Quand il est possible de tirer des documents comptables toutes les données voulues pour associer à des établissements distincts des activités distinctes qui s'exercent dans un même endroit, particulièrement si ces activités appartiennent à des classes différentes, deux établissements distincts peuvent être formés à cet endroit. Les restaurants ou les boutiques d'un hôtel en fournissent un exemple. Dans les cas de cette nature, chaque activité est assimilée à un établissement distinct sauf si ces activités font déjà ensemble l'objet d'une classe et pourvu que les données requises pour former un établissement soient disponibles pour chaque activité et que la production et l'emploi associés à chaque activité soient significatifs. Si un établissement déborde les limites d'une province, il est divisé en deux établissements. Dans les domaines de la construction, des transports et des communications, les activités sont généralement dispersées. Les chantiers, les travaux, les terrains, les réseaux, les lignes ou les systèmes que comportent ces activités ne sont normalement pas considérés comme des établissements. L'établissement est dans ce cas représenté par des sièges, des bureaux régionaux, des gares, des stations, etc. relativement permanents qui 1) sont directement responsables de la supervision des activités ou 2) servent de base de travail au personnel. Les unités qui produisent des biens que d'autres établissements de l'entreprise soumettent à une transformation ultérieure sont assimilées à des établissements distincts si elles constituent un centre de profits ou de coûts au sujet duquel la firme peut au moins donner des chiffres sur les prix des transferts et la quantité de biens transférés pour transformation ultérieure.

Dans certaines firmes complexes, des unités produisent exclusivement des services de soutien aux autres unités de l'entreprise. Il s'agit notamment des services de transport, des services administratifs centraux et des sièges sociaux. De telles unités sont appelées unités auxiliaires, et elles sont définies selon le nombre et l'emplacement des établissements qu'elles desservent ou qu'elles gèrent, et en fonction de la disponibilité de données comptables concernant leur fonctionnement. Trois cas types peuvent être décrits.

Lorsque l'unité auxiliaire gère ou dessert un seul établissement, un emplacement distinct est déterminé, et il relève de l'établissement géré ou desservi. Il existe une exception lorsque les deux emplacements se trouvent dans des provinces différentes, auquel cas, deux établissements sont définis. Prenons par exemple une compagnie minière qui possède un emplacement d'extraction dans une province et un siège social dans une autre. Dans ce cas, on définirait deux établissements, dont un serait codé Extraction minière, et l'autre, Sièges sociaux.

Lorsque l'unité auxiliaire gère ou dessert plus d'un établissement, mais que les données comptables sont insuffisantes pour la définir comme un établissement, on la désigne sous le nom d'établissement auxiliaire, avec un emplacement s'y rattachant.

Enfin, si l'unité auxiliaire gère ou dessert plus d'un établissement, et qu'il s'agit d'un centre de coûts ou d'un centre de dépenses discrétionnaires pour lequel des données sur tous les coûts, y compris la main-d'oeuvre et l'amortissement, peuvent être déclarées par la firme, elle est définie comme un établissement, avec un emplacement s'y rattachant.

La compagnie correspond au niveau où l'on peut mesurer les bénéfices d'exploitation. La compagnie est une unité statistique qui correspond à l'unité organisationnelle pour laquelle on établit des comptes des revenus et des dépenses et des bilans à partir desquels il est possible de calculer les bénéfices d'exploitation et le rendement du capital. Une firme peut comprendre une ou plusieurs compagnies.

L'entreprise est une unité autonome pour laquelle un ensemble complet d'états financiers est disponible. L'entreprise, comme unité statistique, est définie comme une unité de la firme qui dirige et contrôle l'affectation des ressources relatives aux activités de cette dernière, et pour laquelle des états financiers et des bilans consolidés sont établis. Ces comptes consolidés permettent de déterminer les opérations internationales, le bilan des investissements internationaux et les états financiers consolidés pour l'unité. L'entreprise correspond à une unité institutionnelle qui a des activités économiques, conformément à la définition du Système de comptabilité nationale de 1993. Le Système de comptabilité nationale définit une unité institutionnelle comme une entité économique qui est capable, de son propre chef, de posséder des actifs, de prendre des engagements, de s'engager dans des activités économiques et de réaliser des opérations avec d'autres entités. Pour la plupart des firmes de petite et moyenne tailles, l'entreprise et l'établissement sont identiques. Les firmes importantes et complexes, toutefois, comprennent plusieurs établissements, qui peuvent appartenir à des classes différentes du SCIAN.


Déclaration des données

Une unité statistique peut ou non être en mesure de fournir les renseignements requis à son sujet. Il faut donc prendre entente avec les firmes, particulièrement quand elles ont des structures d'exploitation complexes, pour recueillir les données requises sur l'unité statistique ou pour être en mesure d'attribuer la totalité des coûts de production à l'établissement de production. Ces ententes varient d'une firme à l'autre et elles dépendent des méthodes comptables de chacune. Par exemple, il peut être nécessaire d'obtenir des renseignements sur les biens et les services achetés par les établissements auprès du siège social d'une compagnie, puis d'affecter ces coûts à l'établissement utilisateur, que cela soit fait ou non dans les documents comptables de la firme.


Affectation d'une unité à une classe

Classification des établissements

Le SCIAN est essentiellement un système de classification des établissements et d'obtention de statistiques de production. Un établissement est rangé dans une classe quand son activité répond à la définition de cette classe. Ce classement est simple dans le cas des établissements qui n'ont qu'une seule activité, mais lorsqu'ils participent à plus d'une activité, il est nécessaire de déterminer une méthode pour définir l'activité principale.

Dans la plupart des cas, les activités d'un établissement engagé dans plusieurs activités sont considérées comme indépendantes. L'activité à laquelle est associée la plus grande valeur ajoutée (soit la valeur des extrants moins le coût des intrants) est considérée comme l'activité principale de l'établissement, et l'établissement est rangé dans la classe correspondante. Dans les faits, il faut souvent substituer à la valeur ajoutée des variables comme les recettes, les expéditions ou l'emploi.

Dans certains cas, toutefois, les activités mixtes méritent une attention spéciale. Ces associations s'observent aussi bien dans le secteur des biens que dans le secteur des services. Elles peuvent être imputées aux technologies de production ou aux gains d'efficience que permet la combinaison de certaines activités dans un même établissement.

Certaines de ces combinaisons sont si courantes ou fréquentes qu'elles peuvent être vues comme une activité en soit et qu'elles sont rangées dans une classe existante ou dans une classe créée à cette fin. Parmi les exemples d'activités combinées pour lesquelles une classe unique a été créée figurent la construction et la réparation de navires. Les chantiers navals ont des installations de production, comme des cales sèches, qui peuvent servir à construire des navires ou à en réparer. L'établissement typique se livre à ces deux activités à des degrés divers, compte tenu de la demande relative de nouveaux navires et de services de réparation. On a donc créé une seule classe, Construction et réparation de navires (336611), pour tous les établissements engagés simultanément dans ces activités. Il existe une catégorie différente de combinaison d'activités, à savoir les établissements qui vendent des automobiles neuves et qui offrent souvent aussi des services de réparation. Dans le SCIAN, ils sont codés sous Concessionnaires d'automobiles neuves (44111), quelle que soit leur principale source de revenu pendant une période donnée. La classification ne vise pas à tenir compte de toutes les combinaisons possibles d'activités, mais uniquement de celles qui se déroulent habituellement en parallèle et qui sont importantes au niveau économique.

La composition des produits d'une activité mixte peut évoluer en fonction du cycle économique. Toutefois, les déplacements d'établissements d'une classe à l'autre doivent être fondés sur des transformations importantes et durables des activités. En règle générale, il convient d'attendre une période supérieure à un an avant de changer la classification des établissements ayant des activités mixtes. Dans le SCIAN, il est entendu qu'un établissement doit demeurer dans la même classe tant que son processus de production demeure inchangé. Quand l'activité mixte est reconnue comme une activité ou un processus de production à part entière, on renonce à la règle de l'activité principale et on code plutôt l'activité mixte, par souci de stabilité, à une classe, quelle que soit l'importance relative des différentes activités en tant que sources de recettes au cours d'une période donnée.

Il existe une autre catégorie d'activités combinées, à savoir la production conjointe de biens et de services. Il s'agit là d'activités qui supposent la production de plusieurs produits, avec les mêmes facteurs de production, dans le même établissement. Ces activités combinées sont attribués de façon arbitraire à une seule classe du SCIAN. On pense par exemple à la viande et aux peaux brutes, qui proviennent dans les deux cas de l'abattage d'animaux et qui sont produites simultanément par le même processus de production. Cette activité combinée est attribuée à la classe Abattage d'animaux, sauf les volailles (311611). On pense aussi au sucre et aux mélasses, qui sont attribués à la classe Fabrication de sucre (31131).

Enfin, une autre catégorie d'activités combinées englobe les établissements qui ont des activités connexes, du fait de l'intégration verticale, autrement dit des activités dont la production à une étape devient l'intrant d'une autre étape. Dans ces cas, la règle générale consiste à classer l'établissement en fonction de l'activité correspondant à la dernière étape de la production. Il existe toutefois des exceptions à cette règle. Lorsque l'étape qui vient en premier prédomine du point de vue de la technologie, des machines, de l'équipement et de la main-d'oeuvre, l'établissement est classé selon l'activité liée à cette étape. Parmi les exemples figurent les établissements qui produisent de l'acier et qui se livrent à d'autres activités, comme la production de moulages d'acier, qui sont classés dans la classe Sidérurgie (33111), ainsi que les établissements qui produisent de la pâte, du papier et des produits du papier, qui sont classés dans Usines de papier (32212).

Il existe aussi des activités à intégration verticale dans le secteur des services. Par exemple, alors que les établissements qui conçoivent des logiciels selon les spécifications de leurs clients sont classés dans Conception de systèmes informatiques et services connexes (54151), les établissements qui conçoivent et diffusent des logiciels sont classés dans Éditeurs de logiciels (51121).

Classement des unités auxiliaires

Les unités auxiliaires peuvent être classées de deux manières : en fonction de la classe de leur propre activité ou en fonction de l'activité principale de l'établissement qu'elles administrent ou qu'elles servent. Par exemple, un service de transport qui dessert des établissements de fabrication peut être classé dans le transport (sa propre activité) ou dans la fabrication (l'activité gérée ou desservie). Dans le Système de comptabilité nationaleNote de bas de page 1 on préconise l'affectation des coûts des unités auxiliaires centrales à la production de tous les établissements que celles ci administrent ou servent. Pour produire des statistiques des activités économiques par province, il faut indiquer l'emploi et la valeur ajoutée des unités auxiliaires en fonction de leur classe et de la province où elles se trouvent. Pour répondre à ces exigences concurrentes, Statistiques Canada a adopté les pratiques suivantes.

Dans le cas d'une unité auxiliaire qui gère ou dessert un seul établissement, l'emplacement auxiliaire distinct sera classé selon sa propre activité. Lorsque les deux emplacements se trouvent dans des provinces différentes et que, par conséquent, deux établissements ont été définis, l'emplacement et l'établissement auxiliaires seront classés en fonction de leur propre activité.

Lorsque l'unité auxiliaire gère ou dessert plus d'un établissement, mais qu'on ne dispose pas de données comptables suffisantes pour la définir comme établissement, l'établissement auxiliaire sera classé en fonction de l'activité principale des unités gérées ou desservies, tandis que l'emplacement auxiliaire s'y rattachant sera classé en fonction de sa propre activité.

Enfin, lorsqu'une unité auxiliaire gère ou dessert plus d'un établissement, et qu'on dispose de toutes les données nécessaires pour qu'elle puisse être définie comme un établissement, l'établissement et l'emplacement s'y rattachant seront classés en fonction de leur propre activité.

Classement des compagnies

Les compagnies peuvent être classées dans le SCIAN en fonction du principe qui consiste à les ranger dans la classe de l'établissement ou le groupe d'établissements qui explique la majeure partie de la valeur ajoutée.

Classement des entreprises

Nous avons souligné ci dessus que le SCIAN n'est pas conçu expressément pour classer les entreprises complexes qui disposent d'établissements dans plusieurs secteurs du SCIAN. Les entreprises peuvent néanmoins être classées en fonction du principe qui consiste à attribuer l'entreprise à la classe de l'établissement ou au groupe d'établissements qui explique la plus forte proportion de sa valeur ajoutée. En général, les activités des firmes au niveau de l'entreprise sont mieux représentées aux niveaux supérieurs du SCIAN qu'au niveau de la classe du SCIAN.


Relation entre le SCIAN Canada et la Classification internationale type, par industrie - CITI (Rév. 3)Note de bas de page 2

Reconnaissant le fait que les statistiques économiques sont nettement plus utiles lorsqu'elles sont comparables à l'échelle internationale, le Conseil économique et social des Nations Unies a adopté la première version de la Classification internationale type, par industrie (CITI) en 1948. Depuis, la CITI a été révisée à trois reprises, en 1958, en 1968 et, plus récemment, en 1989. À l'occasion de cette dernière révision, le Conseil a recommandé que les États membres adoptent la CITI (Rév. 3) dans les meilleurs délais avec les adaptations nécessaires pour satisfaire aux besoins nationaux sans toutefois modifier le cadre de la classification, et qu'ils utilisent, pour les fins de comparaisons internationales, la CITI (Rév. 3) pour présenter des données classées selon le type d'activité économique.

Conformément à ces recommandations et conscients de la nécessité de fournir des données classées en fonction de la CITI (Rév. 3) pour les fins de comparaisons internationales, les bureaux de la statistique des trois pays de l'Amérique du Nord ont convenu de s'efforcer, dans le cadre de l'élaboration du SCIAN, de définir des classes qui seraient à tout le moins compatibles avec les catégories à deux chiffres de la CITI (Rév. 3). On est arrivé à cette entente minimale sachant qu'il ne serait pas possible d'effectuer une comparaison très détaillée sans un effort d'harmonisation nettement plus important.

À l'instar de la CITI, le SCIAN a essentiellement été conçu pour offrir un système de classification permettant de regrouper les établissements en fonction de la nature de leur activité principale. Alors que les principaux critères adoptés pour définir les divisions, les groupes et les classes de la CITI sont : (a) la nature des biens et des services produits, (b) l'utilisation que l'on fait des biens et services, et (c) les intrants, les procédés et la technologie de production, seul ce troisième critère de la CITI (Rév. 3) constitue le fondement conceptuel du SCIAN. Le SCIAN se distingue des autres classifications des activités économiques du fait qu'il se fonde sur un critère unique.

Notes de bas de page

Note de bas de page 1

Groupe de travail intersecrétariats sur la comptabilité nationale, Système de comptabilité nationale de 1993 (Bruxelles/Luxembourg, New York, Paris, Washington, D.C., 1993), p. 124.

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Note de bas de page 2

Nations Unies, Classification internationale type, par industrie, de toutes les branches d'activité économique, Série documents statistiques M no 4, Rév. 3, 1990

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