Prix des produits agricoles, avril 2024

Les prix mensuels provinciaux reçus par les agriculteurs en avril pour les céréales, les oléagineux, les cultures spéciales, les bovins, les porcs, la volaille, les œufs et les produits laitiers sont maintenant accessibles.

En avril, les prix du blé dur ont diminué d'un mois à l'autre pour un septième mois consécutif dans les deux principales provinces productrices, reculant de 3,0 % en Alberta et de 1,9 % en Saskatchewan. Les prix ont également diminué d'une année à l'autre dans ces deux provinces, affichant une baisse d'au moins 10,5 % en avril. La concurrence internationale a exercé une pression à la baisse sur les prix du blé dur.

Parallèlement, les prix du blé (sauf le blé dur) ont varié d'une province à l'autre de mars à avril. Le Québec (+6,6 %) a enregistré la plus forte hausse, et l'Île-du-Prince-Édouard (-3,0 %), la plus forte baisse. D'une année à l'autre, les prix du blé (sauf le blé dur) ont reculé dans toutes les provinces en avril, et ce sont le Manitoba (-23,2 %) et la Saskatchewan (-23,2 %) qui ont affiché les baisses les plus prononcées.

Les prix mensuels du canola ont augmenté dans toutes les provinces en avril, sauf au Québec (-3,1 %). L'Alberta (+7,7 %) a enregistré la hausse la plus prononcée, après avoir affiché sept baisses mensuelles consécutives. La croissance des prix du canola a été favorisée par l'augmentation des activités de trituration intérieure et la hausse des prix des huiles végétales en avril. Par rapport à un an plus tôt, les prix du canola ont néanmoins diminué dans toutes les provinces en avril, et l'Ontario (-23,3 %) a enregistré la baisse la plus prononcée.

En avril, les prix de l'avoine ont fluctué d'une province à l'autre; le Québec (+13,1 %) a enregistré la plus forte hausse et l'Île-du-Prince-Édouard (-3,7 %) a affiché la plus forte baisse. D'une année à l'autre, les prix de l'avoine ont progressé dans la plupart des provinces, et c'est le Manitoba (+12,8 %) qui a enregistré la croissance la plus marquée, suivi de la Saskatchewan (+12,3 %). Les stocks d'avoine ont diminué de 50,9 % d'une année à l'autre en mars. Cette baisse est en grande partie attribuable à la faible production observée pendant la saison de végétation de 2023, qui a entraîné une réduction de l'offre, ce qui a exercé une pression à la hausse sur les prix.

En avril, les fluctuations mensuelles des prix des bovins d'engraissement ont varié d'une province à l'autre. Les provinces de l'Atlantique ont affiché la hausse la plus marquée, suivies du Québec (+7,3 %) et de l'Alberta (+3,2 %). Quant à la baisse la plus prononcée, celle-ci a été enregistrée par la Saskatchewan (-2,1 %). D'une année à l'autre, les prix des bovins d'engraissement ont augmenté d'au moins 20,0 % en avril.

Les prix mensuels des bovins d'abattage ont augmenté dans toutes les provinces en avril, sauf en Colombie-Britannique (-6,0 %). Les hausses variaient de 0,7 % en Saskatchewan à 5,6 % en Alberta. En avril, les prix des bovins pour l'abattage ont progressé d'au moins 11,1 % par rapport au même mois en 2023. La diminution de la taille du cheptel de bovins est le principal facteur ayant contribué à l'augmentation des prix.

Les prix mensuels des porcs d'abattage se sont accrus dans toutes les provinces en avril 2024, les hausses enregistrées allant de 7,4 % en Colombie-Britannique à 9,9 % au Nouveau-Brunswick. Il s'agit au moins de la troisième hausse mensuelle consécutive des prix observée pour l'ensemble des provinces. L'assouplissement des prix des aliments pour animaux a amélioré la rentabilité des producteurs de porcs.