Rapports économiques et sociaux, août 2022

Le numéro d'août 2022 de Rapports économiques et sociaux, qui contient trois articles, est maintenant accessible.

De 2008 à 2016, près de 2 fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants sur 5 étaient des immigrants

Selon l'étude « Une exploration de la dynamique d'entreprise des fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants », de 2008 à 2016, près de 2 fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants canadiens sur 5 (39,5 %) étaient des immigrants. Contrairement aux études antérieures qui portaient sur les grandes garderies, cette étude repose sur un nouvel ensemble de données et vise à examiner les caractéristiques des petites garderies en milieu familial, qui constituent la majorité des entreprises de services de garde d'enfants au Canada.

L'étude porte sur les caractéristiques des fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants, ainsi que sur leur revenu familial avant, pendant et après le travail autonome dans l'industrie de la garde d'enfants. Elle a permis de constater qu'un peu plus de 1 fournisseur autonome de services de garde d'enfants sur 5 (20,2 %) avait un enfant âgé de moins de 4 ans au sein de leur ménage et environ la moitié (49,0 %) avait un enfant âgé de moins de 13 ans au sein de leur ménage, ce qui laisse croire que le désir de s'occuper de ses propres enfants n'est pas un facteur de motivation pour de nombreux fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants. Dans l'ensemble, 30,4 % des entreprises autonomes de services de garde d'enfants appartenaient à des ménages à faible revenu, et la proportion était plus élevée parmi les fournisseurs de services issus de la catégorie des immigrants (53,5 %) que parmi les fournisseurs de services non immigrants (15,3 %).

Même si l'entrée dans le secteur a eu peu d'effet sur le revenu du ménage pour les fournisseurs non issus de ménages à faible revenu, elle a entraîné une augmentation moyenne de 39,0 % chez les fournisseurs issus de ménages à faible revenu. De plus, le revenu du ménage des fournisseurs issus de ménages à faible revenu s'est accru davantage au cours de l'année suivant la fin du travail autonome dans l'industrie des services de garde d'enfants, soit de 8,6 %. Il en était à peu près de même pour ce qui est des fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants issus de la catégorie des immigrants : le revenu de leur ménage a augmenté de 16,0 % après leur entrée dans l'industrie et a crû de 9,5 % au cours de l'année suivant la fermeture de leurs services de garde, ce qui donne à penser que certaines personnes peuvent utiliser le travail indépendant dans l'industrie des garderies comme un tremplin vers des possibilités futures.

Restrictions moins strictes liées à la COVID-19 pendant la vague Omicron

Les restrictions liées à la COVID-19 étaient moins strictes pendant la vague Omicron que lors des vagues précédentes de la pandémie et les répercussions sur l'économie ont été moindres. L'article « Mise à jour de l'Indice des restrictions liées à la COVID-19 », qui repose sur l'Indice des restrictions liées à la COVID-19 mis au point par les chercheurs de Statistique Canada, donne un aperçu de l'évolution des restrictions liées à la COVID-19 au cours du printemps et de l'été 2022. L'article porte sur la vague liée au variant Omicron de la COVID-19 et sur la période suivant la vague, lorsque les restrictions ont été abandonnées.

Des études antérieures ont révélé que les répercussions économiques des restrictions liées à la COVID-19 étaient plus profondes une fois que les restrictions dépassaient un certain niveau seuil. Les restrictions liées à la vague Omicron ont entraîné des répercussions moins importantes sur l'économie, car elles n'ont pas grandement dépassé ce seuil. De plus, depuis les premières vagues, les entreprises et les gouvernements ont investi dans des technologies à distance et des lieux de travail favorisant la distanciation physique et une plus grande partie de la population a été vaccinée.

Les taux de travail à domicile sont demeurés plus élevés au Canada qu'aux États-Unis pendant la pandémie de COVID-19

En mai 2020, les taux auxquels les employés ont travaillé à domicile au Canada (37 %) et aux États-Unis (35 %) étaient à peu près les mêmes, mais le taux a diminué plus rapidement aux États-Unis qu'au Canada tout au long de la pandémie. En décembre 2021, le nombre d'employés travaillant à domicile en proportion du nombre total d'employés avait diminué pour s'établir à 22 % au Canada et à 11 % aux États-Unis.

L'étude « Travail à domicile pendant la pandémie de COVID-19 : comparaison des taux au Canada et aux États-Unis » a également permis de constater que, dans les deux pays, les taux de travail à domicile tendaient à être plus élevés pour les femmes comparativement aux hommes, pour les travailleurs âgés de 25 à 54 ans comparativement aux autres groupes d'âge, pour les travailleurs à temps plein comparativement aux travailleurs à temps partiel et pour ceux dont le niveau de scolarité est plus élevé. Ces taux tendaient aussi à être plus élevés au Canada qu'aux États-Unis.

Bien que les secteurs qui requièrent le travail direct avec des personnes ou la manipulation de la machinerie lourde aient une portée limitée pour le travail à domicile, l'étude a révélé que même à l'échelon de l'industrie, la baisse des taux de travail à domicile était toujours plus marquée aux États-Unis qu'au Canada.

Le Quotidien

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Il est maintenant possible de consulter le numéro d'août 2022 de Rapports économiques et sociaux, vol. 2, no 8 (36280001), qui comprend les articles « Travail à domicile pendant la pandémie de COVID-19 : comparaison des taux au Canada et aux États-Unis », « Mise à jour de l'Indice des restrictions liées à la COVID-19 » et « Une exploration de la dynamique d'entreprise des fournisseurs autonomes de services de garde d'enfants ».