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La pénurie actuelle d’électriciens

18 janvier 2023, 11 h 03 (HNE)

Il y a toujours de nouveaux logements et divers types de bâtiments à construire, ainsi que des travaux de rénovation et de modernisation à effectuer dans les bâtiments existants. De même, il y a toujours un besoin d’appels de service lorsque les choses tournent mal.

Pour ce genre de situation, cela signifie faire appel à un électricien pour installer du nouvel équipement et du nouveau câblage électrique, retirer ceux qui sont obsolètes et effectuer des inspections ou des réparations nécessaires. En règle générale, les électriciens sont des travailleurs autonomes ou ils travaillent directement dans les services d’entretien des bâtiments et d’autres établissements, ainsi que pour des entrepreneurs.

De nos jours, il pourrait être plus difficile de trouver un électricien. Au troisième trimestre de 2022 (de juillet à septembre), on comptait 5 275 postes vacants dans les professions d’électriciens/électriciennes (sauf les électriciens industriels/électriciennes industrielles et de réseaux électriques) au Canada, en hausse de plus de la moitié (+51,6 %), ou de 1 995 postes, par rapport au même trimestre en 2021.

Au troisième trimestre de 2022, presque tous les postes vacants (97,7 %) étaient des postes à temps plein, une proportion pratiquement inchangée par rapport au même trimestre en 2021 (98,1 %). En outre, plus de 9 postes vacants sur 10 (92,7 %) étaient des postes permanents au troisième trimestre de 2022, soit presque la même proportion par rapport au même trimestre en 2021 (89,7 %).

Le salaire horaire moyen offert s’élevait à 32,35 $ pour les postes exigeant un certificat ou un diplôme au troisième trimestre de 2022, comparativement à 20,20 $ pour ceux qui n’exigeaient pas de niveau minimal de scolarité.

Un des indicateurs de la pénurie croissante de main-d’œuvre au troisième trimestre de 2022 est que plus du quart des postes (27,2 %) sont restés vacants pendant 120 jours ou plus, en hausse par rapport à 11,3 % au troisième trimestre de 2021. Au cours de la même période, la proportion du nombre de postes restés vacants pendant moins de 15 jours s’établissait à 18,9 % au troisième trimestre de 2022, en baisse par rapport à la proportion de 32,5 % enregistrée au cours du même trimestre en 2021.

Moins d’entrepreneurs en travaux d’électricité sur le circuit de l’industrie

Dans l’ensemble du Canada, en juin 2022, il y avait 27 098 emplacements commerciaux dans l’industrie des entrepreneurs en travaux d’électricité et en installation de câblage, en légère baisse par rapport aux 27 197 emplacements enregistrés en juin 2021. L’activité principale de cette industrie consiste à installer ou à entretenir l’équipement et le câblage électrique.

Les entrepreneurs compris dans cette industrie peuvent fournir les pièces et la main-d’œuvre dans la réalisation de travaux, et ils peuvent effectuer de nouveaux travaux, des ajouts, des modifications, de l’entretien et des réparations.

Plus de la moitié (56,1 %) de ces entreprises ont déclaré des effectifs en juin 2022. De ces entreprises, près des trois cinquièmes (58,1 %) comptaient de 1 à 4 employés, et un autre cinquième (20,9 %) en comptait de 5 à 9.

De l’enthousiasme pour les programmes d’apprentissage

Le système d’apprentissage au Canada a été grandement touché par le début de la pandémie de COVID-19. Bien que de nombreuses restrictions aient persisté tout au long de 2021, les conditions tendues sur le marché du travail en ce qui concerne les métiers spécialisés ont aidé le système d’apprentissage à récupérer les pertes subies au plus fort de la pandémie.

En 2021, les nouvelles inscriptions aux programmes d’apprentissage (+31,1 %) et les certifications dans les métiers (+33,7 %) ont affiché une augmentation importante par rapport à l’année précédente. Toutefois, ces chiffres sont demeurés en deçà des niveaux observés avant la pandémie.

En 2021, plus des deux tiers (70,4 %) des apprentis canadiens se trouvaient dans les principaux métiers de la construction (charpentiers/charpentières, électriciens/électriciennes et plombiers/plombières), dans les technologies mécaniques et de réparation ou dans le travail de précision.

De 2020 à 2021, les nouvelles inscriptions à un programme d’apprentissage pour électriciens/électriciennes ont augmenté de 37,0 %, ce qui représente la sixième hausse en importance parmi tous les groupes de métiers, devançant les tôliers/tôlières (+34,6 %) et les conducteurs/conductrices d’équipement lourd et grutiers/grutières (+32,2 %), mais se positionnant derrière les plombiers/plombières, tuyauteurs/tuyauteuses et monteurs/monteuses de conduites de vapeur (+39,0 %).

Les nouvelles certifications d’électriciens/électriciennes ont aussi progressé de 43,2 % pour atteindre 8 109 d’une année à l’autre en 2021. Stimulés par la croissance de l’industrie de la construction et la forte demande de logements, le Québec (+1 026 certifications; +133,6 %) et l’Ontario (+765; +34,3 %) ont contribué le plus à cette hausse. Le Québec, en particulier, a affiché son plus grand nombre de certifications d’électriciens/électriciennes jamais enregistrées.

Comme toujours, restez en sécurité quand vous utilisez vos produits électriques! Voici quelques conseils et rappels pour vous assurer de ne pas trébucher sur vos fils.

 

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