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Vérification des prix dans les allées des épiceries canadiennes

17 février 2023, 11 h 00 (HNE)

À l’heure actuelle, la population canadienne est très consciente de l’augmentation de leurs factures d’épicerie au cours des derniers mois. Dans le contexte actuel de forte inflation, les variations de prix sont fréquemment mentionnées dans les nouvelles, qui font souvent référence à la mesure officielle de l’inflation au Canada, l’Indice des prix à la consommation (IPC).

L’IPC saisit la variation pure des prix d’une période à une autre, ce qui garantit que la qualité et la quantité des biens et des services se maintiennent au fil du temps (« les pommes sont comparées avec des pommes »). Les variations des prix rendent souvent compte de facteurs tels que les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, les coûts du transport ainsi que des considérations saisonnières et autres qui ont une incidence sur les prix dans une mesure différente selon la région du pays.

L’IPC s’accompagne des prix de détail moyens mensuels pour certains produits, qui rendent compte des montants réels en dollars déboursés pour plus de 100 produits achetés régulièrement à l’aide des données provenant des systèmes de point de vente (lecteurs de codes à barres) transmis par les détaillants.

Il s’agit de moyennes calculées à partir de milliers de transactions. Les variations des prix moyens d’une période à une autre et d’une région à une autre peuvent rendre compte des différences dans les marques d’un produit, des caractéristiques de qualité détaillées et même de l’évolution de la composition des ventes dans une catégorie de produits (pensez, par exemple, aux pommes Granny Smith achetées en plus grand nombre un certain mois, tandis que pour un autre mois, ce sont les pommes Honeycrisp qui sont achetées en plus grande quantité). Pour sa part, l’IPC mesure la variation de prix d’un produit dont la marque et les caractéristiques de qualité détaillées sont les mêmes d’un mois à un autre.

Alors, prenez un chariot : nous allons faire une vérification des prix de divers produits achetés en décembre 2022 à l’échelle du Canada!

La viande, les œufs et les produits laitiers

Aviez-vous planifié un barbecue? Le prix du bœuf haché était de 10,92 $ le kilogramme à l’échelle du pays; il y avait peu de différence d’une province à une autre. C’est en Ontario que le prix était le plus bas (10,15 $).

Êtes-vous végétarien(ne) ou végétalien(ne)? Les hamburgers sans viande se vendaient 6,23 $ pour 226 grammes à l’échelle nationale. C’est à l’Île-du-Prince-Édouard que les prix étaient les meilleurs (6,01 $).

Si vous cherchiez les œufs les moins chers, c’est au Québec qu’il fallait vous diriger : la douzaine se vendait 3,36 $, ce qui était pas mal moins que la moyenne nationale de 4,36 $. Si vous vouliez un poulet entier, les prix étaient de loin les plus bas au Québec; le prix y était de 5,33 $ le kilogramme, bien en deçà de la moyenne nationale de 6,58 $.

Il vous fallait certainement du bacon avec vos œufs. Vous auriez dû l’acheter à Terre-Neuve-et-Labrador, où le paquet de 500 grammes était le moins cher, soit 7,13 $. C’était un prix plus bas que la moyenne nationale crépitante de 7,50 $. C’est également dans cette province que le pot de mayonnaise de 890 millilitres était le plus abordable (5,54 $), et le prix d’un bloc de fromage de 500 grammes se chiffrait à 6,11 $. Il y a de quoi se préparer un club sandwich!

En ce qui a trait au lait, c’est au Manitoba que les prix d’un contenant d’un litre (1,96 $) et d’un sac de quatre litres (5,39 $) étaient les plus bas. Les moyennes nationales étaient de 2,91 $ et de 6,30 $, respectivement. C’est à l’Île-du-Prince-Édouard que les contenants de deux litres étaient les moins chers (4,21 $), la moyenne nationale étant de 4,94 $.

Pour les options sans produits laitiers, les prix étaient les meilleurs en Ontario, où le contenant de 1,89 litre de lait de soya se vendait 3,79 $ et celui de lait de noix se détaillait à 3,91 $, par rapport aux moyennes nationales de 4,20 $ et de 4,11 $, respectivement.

Les fruits, les légumes, les conserves et les céréales

Cela pourrait vous surprendre d’apprendre qu’en Nouvelle-Écosse, on payait le moins cher pour un sac de 4,54 kilogrammes de pommes de terre (3,63 $). Il s’agit d’un prix plus bas que celui enregistré à l’Île-du-Prince-Édouard (3,92 $) — grande puissance de la patate — et que la moyenne nationale de 4,37 $. En Alberta, on déboursait 6,99 $ pour un sac.

Le Québec affichait le prix le plus bas pour un concombre (1,48 $), tandis qu’en Colombie-Britannique, on dépensait un dollar de plus. C’est aussi au Québec que le brocoli était le moins cher (2,88 $), alors que son prix était le plus élevé en Saskatchewan (4,54 $).

Le meilleur prix pour le céleri (3,47 $ l’unité) a aussi été enregistré au Québec, par rapport à la moyenne nationale de 3,64 $. Aucune autre province ne s’en est approchée. Le Québec a aussi affiché les prix les plus bas pour 1,36 kilogramme de carottes (2,93 $), 454 grammes de fraises (4,85 $) et un avocat (1,51 $).

Les prix de la laitue romaine en ont surpris plus d’un : elle était la moins chère à l’Île-du-Prince-Édouard (4,43 $ pour une tête), légèrement en deçà de la moyenne nationale (4,53 $). Le kilogramme de tomates était coûteux lui aussi; la moyenne nationale était de 6,99 $, et c’est en Alberta qu’il était le moins cher (6,74 $).

C’est au Manitoba (3,41 $) qu’on trouvait les paquets de 500 grammes de pâtes fraîches ou sèches les moins chères pour accompagner la sauce possiblement faite à partir de ces tomates fraîches. Le litre d’huile d’olive était le moins cher en Ontario (9,19 $). Celle-ci est essentielle pour faire revenir des oignons, qui étaient les plus abordables au Québec, où leur prix s’est établi à 4,42 $ le kilogramme.

Il n’y avait pas de grandes variations d’une province à une autre par rapport aux moyennes nationales pour les prix d’un kilogramme de pommes (5,87 $) et de bananes (1,71 $). C’est en Ontario que les prix étaient les meilleurs.

Aviez-vous besoin de légumes congelés pour préparer un repas sur le pouce? C’est en Saskatchewan (3,09 $) que le prix d’un paquet de 750 grammes de légumes mélangés surgelés était le moins cher, par rapport à une moyenne nationale de 3,41 $.

Les boîtes de thon de 170 grammes les moins chères se trouvaient en Saskatchewan (1,67 $). Les conserves de 284 millilitres de soupe étaient les moins chères au Québec (1,53 $).

Pour le déjeuner, le pain blanc de 675 grammes était le moins cher en Ontario (3,11 $), en deçà de la moyenne nationale de 3,70 $. C’est au Québec que le pot d’un kilogramme de beurre d’arachides était le moins coûteux (5,24 $), et la boîte de céréales de 400 grammes était la plus abordable au Manitoba (3,98 $). C’était en Saskatchewan qu’il fallait se rendre pour trouver le café moulu ou torréfié le moins cher, au prix de 5,92 $ pour 340 grammes.

Ce sont les plus petits d’entre nous qui consomment le produit pour le garde-manger le plus onéreux dont nous faisons le suivi : 900 grammes de préparation pour nourrissons se vendaient 34,99 $ à l’échelle nationale. Les variations de prix d’une province à l’autre étaient relativement faibles.

Bon, la vérification des prix est terminée. Si seulement c’était possible de parcourir les provinces à la même vitesse que nous parcourons les allées afin de trouver les meilleurs prix!

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