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La population canadienne est-elle préparée à la prochaine catastrophe naturelle ou situation d’urgence liée aux conditions météorologiques?

1 juin 2023, 11 h 00 (HAE)

Tous les ans, des situations d’urgence liées aux conditions météorologiques surviennent au Canada.

En 2021, la Colombie-Britannique a connu des températures estivales record, une sécheresse et des feux de forêt, suivis d'averses et d’inondations sans précédent à l’automne. En Ontario et au Québec, au cours de la dernière année, des millions de personnes ont été privées d’électricité pendant de nombreux jours après le passage d’un dérécho meurtrier en mai 2022 et d’une tempête de verglas ce printemps.

À l’automne 2022, dans le cadre de notre Enquête sociale canadienne, nous avons demandé aux Canadiennes et Canadiens dans quelle mesure ils étaient préoccupés par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques. Nous leur avons également demandé s’ils avaient pris des mesures pour se préparer à une telle éventualité ou si un autre membre de leur ménage l’avait fait, ou s’ils avaient aidé d’autres personnes de leur communauté à se préparer.

La moitié de la population canadienne est un peu ou pas du tout préoccupée par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques

À l’automne 2022, la moitié (50 %) des Canadiennes et Canadiens ont dit être un peu ou pas du tout préoccupés par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques. L’autre moitié ont dit être soit relativement préoccupés à ce sujet (30 %), soit extrêmement ou très préoccupés (20 %).

Près du quart (24 %) des répondants ont déclaré qu’ils avaient ou qu’un membre de leur ménage avait pris des mesures au cours des 12 mois précédents pour se préparer à une catastrophe naturelle ou à situation d’urgence liée aux conditions météorologiques. De plus, 1 personne sur 10 (10 %) a indiqué avoir aidé des personnes de sa communauté à s’y préparer.

Les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard sont plus préoccupés que les autres par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques

Étant donné que l’enquête a été réalisée peu après le passage de l’ouragan Fiona dans la région du Canada Atlantique, il n’est peut-être pas étonnant que les résidents des provinces les plus touchées par celui-ci aient déclaré être préoccupés par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques. Ce sont les résidents de l’Île-du-Prince-Édouard (44 %), de la Nouvelle-Écosse (32 %) et de la Colombie-Britannique (28 %) qui étaient les plus préoccupés à cet égard.

Un peu plus des trois quarts (76 %) des résidents de l’Île-du-Prince-Édouard et 71 % des résidents de la Nouvelle-Écosse ont dit avoir pris des mesures pour se préparer à une catastrophe naturelle ou situation d’urgence liée aux conditions météorologiques.

Un peu plus de la moitié (52 %) des résidents de l’Île-du-Prince-Édouard ont déclaré avoir aidé des personnes de leur communauté à se préparer à une telle situation; il s’agit de la plus grande part à l’échelle nationale.

La population des régions rurales est plus susceptible d’avoir pris des mesures pour se préparer à une catastrophe naturelle ou situation d’urgence liée aux conditions météorologiques que la population des régions urbaines

À l’automne 2022, un peu moins du tiers (32 %) des personnes vivant en milieu rural au Canada ont dit avoir pris des mesures pour se préparer à une catastrophe naturelle ou situation d’urgence liée aux conditions météorologiques au cours des 12 mois précédents, par rapport à un peu moins du quart (23 %) des personnes vivant en milieu urbain.

Les résidents ruraux (14 %) étaient également plus susceptibles que les résidents urbains (10 %) d’avoir aidé des personnes de leur communauté à se préparer à cette possibilité au cours des 12 mois précédents.

Les jeunes Canadiens sont moins susceptibles de déclarer être préoccupés par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques

Les jeunes de 15 à 24 ans (15 %) étaient les moins susceptibles d’indiquer être extrêmement ou très préoccupés par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques. Un peu plus de 1 personne sur 5 âgée (21 %) de 25 à 54 ans a dit être extrêmement ou très préoccupée par ce risque. Le plus haut niveau de préoccupation a été observé chez les personnes de 55 à 64 ans (23 %).

Les Canadiens ayant indiqué que leur ménage ne pouvait pas assumer une dépense imprévue de 500 $ étaient plus susceptibles de déclarer être extrêmement ou très préoccupés par le risque d’une catastrophe naturelle ou d’une situation d’urgence liée aux conditions météorologiques (26%) que ceux dont le ménage pouvait assumer une telle dépense (18 %). Malgré les niveaux d'inquiétude plus élevés, les Canadiens ayant indiqué que leur ménage ne pouvait pas assumer une dépense imprévue de 500 $ étaient moins susceptibles d’avoir pris des mesures pour se préparer au cours de l'année précédente (20 %) que les Canadiens dont le ménage pouvait assumer une telle dépense (26%).

Pour en savoir plus

Pour en savoir davantage sur le sujet, voir l’infographie « La préparation aux urgences météorologiques au Canada ».

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