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Journée des frères et sœurs

8 avril 2022, 11 h 00 (HAE)

La Journée des frères et sœurs (10 avril) est une journée qui n’est pas fêtée officiellement, mais elle fournit une bonne excuse pour parler de données relatives aux fratries.

Il faut être deux pour avoir un frère ou une sœur

Il faut être deux enfants pour avoir un frère ou une sœur. Cependant, en 2020, les Canadiennes en âge de procréer avaient en moyenne 1,4 enfant, un creux sans précédent de mauvais augure pour les futures célébrations de la Journée des frères et sœurs.

Un peu plus de 358 600 Canadiens sont nés en 2020, ce qui représente à la fois le nombre le plus faible de naissances et la plus forte baisse d’une année à l’autre (-3,6 %) depuis 2006. L’âge moyen auquel les Canadiennes ont donné naissance a augmenté et a atteint un niveau record (31,3 ans).

Une étude récente indique que 1 Canadien sur 7 (14 %) a retardé ses projets d’avoir des enfants en raison de la pandémie de COVID-19.

En 2016, un peu plus de la moitié des familles comptant des enfants en comptent plus d’un

En 2016, un peu plus de la moitié des familles de recensement comptant des enfants en comptaient plus d’un. Plus du tiers des familles comptaient deux enfants (38,5 %), et le sixième en comptaient trois ou plus (16,2 %).

Près de la moitié des familles de recensement comptant des enfants en 2016 étaient à l’abri des rivalités fraternelles, puisqu’elles ne comptaient qu’un seul enfant (45,3 %).

Le tiers des enfants dont les parents sont séparés ou divorcés avaient un frère ou une sœur qui habite dans un autre foyer

Lorsque nous avons posé la question en 2019, peu avant la pandémie, plus du tiers des enfants (37 %) dont les parents étaient séparés ou divorcés avaient un frère ou une sœur qui habitait dans un autre foyer. Près de 1 enfant sur 6 (17 %) vivait avec un demi-frère ou une demi-sœur, et 5 %, avec un frère ou une sœur par alliance.

Il était une fois, la Journée des frères et sœurs…

À une certaine époque, les familles étaient plus grosses.

Au début du XXe siècle, les gens vivaient encore principalement en milieu rural et il était avantageux pour les couples d’avoir une grosse famille. En moyenne, les femmes donnaient naissance à près de cinq enfants.

La Grande Dépression est ensuite survenue, puis, peu après, la Deuxième Guerre mondiale. Sous l’influence des incertitudes et des bouleversements de l’époque, les niveaux de fécondité ont continué de baisser à la fin des années 1920 et tout au long des années 1930. En 1937, les femmes donnaient naissance à 2,64 enfants en moyenne.

De 1946 à 1965, grâce à la vigueur de l’économie de l’après-guerre, aux retrouvailles des familles après la guerre et au taux de mariage élevé, le baby-boom a vu le jour au Canada. Le boom a atteint son apogée en 1959, lorsque les femmes donnaient naissance à 3,94 enfants en moyenne.

Malgré certaines fluctuations, l’indice synthétique de fécondité au Canada est resté inférieur au seuil de renouvellement des générations depuis plus de 50 ans. En fait, c’est en 1971 que le seuil de renouvellement de 2,1 enfants par femme a été atteint la dernière fois, c’est-à-dire que, en moyenne, les couples donnaient naissance à suffisamment d’enfants pour assurer le renouvellement des générations.

Vous cherchez d’autres données sur les fratries?

Nous disposons d’un nouveau tableau de bord d’indicateurs de fécondité qui montre la tendance à la baisse du nombre de naissances et de l’indice synthétique de fécondité, ainsi que l’augmentation constante de l’âge moyen à la maternité au Canada au cours des dernières années.

Nous avons également créé une nouvelle infographie sur les enfants.

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