La semaine en bref, du 20 au 24 janvier 2025

L’investissement en construction non résidentielle atteint un sommet inégalé en novembre 2024

Dans l’ensemble, l’investissement en construction de bâtiments a légèrement reculé de 0,5 % (-96,6 millions de dollars) pour s’établir à 21,4 milliards de dollars en novembre 2024. La baisse mensuelle est principalement attribuable au recul du secteur résidentiel (-168,1 millions de dollars pour s’établir à 14,8 milliards de dollars). La croissance enregistrée dans le secteur non résidentiel (+71,5 millions de dollars pour atteindre 6,6 milliards de dollars) a partiellement contrebalancé cette diminution. L’investissement en construction de bâtiments non résidentiels a crû de 1,1 % (+71,5 millions de dollars) pour atteindre un sommet inégalé de 6,6 milliards de dollars en novembre.

Source : Investissement en construction de bâtiments, novembre 2024

Les prix dans les épiceries demeurent élevés en 2024, mais leur croissance ralentit

Bien que les prix dans les épiceries soient demeurés élevés, l’augmentation des prix des aliments achetés en magasin a été moins importante en 2024 (+2,2 %) qu’en 2023 (+7,8 %). Notamment, presque tous les indices des prix des aliments ont enregistré un ralentissement de la croissance ou une baisse en 2024. Les facteurs exerçant une pression à la hausse sur les prix des aliments ont eu une incidence moins prononcée en 2024. Les contraintes relatives à la chaîne d’approvisionnement observées durant la pandémie se sont atténuées, ce qui a donné lieu à une baisse des prix des entrées dans l’agriculture et des prix des services de camionnage pour autrui.

Source : Indice des prix à la consommation : revue annuelle, 2024

Les blessures et maladies liées au travail et les taux de maintien en poste des femmes travaillant dans les résidences pour personnes âgées avant la pandémie de COVID-19

Compte tenu du vieillissement de la population canadienne, le maintien en poste des employés dans les résidences pour personnes âgées suscite des préoccupations. En 2016, jusqu’à 14 % des femmes travaillant dans les résidences pour personnes âgées ont quitté le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, et jusqu’à 21 % ont quitté le sous-secteur des établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes. Les femmes qui gagnaient un salaire relativement bas, qui n’étaient pas syndiquées ou qui avaient moins d’ancienneté étaient généralement plus susceptibles que les autres de quitter ces secteurs.

Source : Rapports économiques et sociaux, janvier 2025

Près de 670 000 travailleurs utilisaient une langue non officielle au travail en 2021

En 2021, près de 670 000 personnes utilisaient une langue autre que le français ou l’anglais au travail, ce qui représente environ 1 travailleur sur 25 au Canada. Parmi ces travailleurs, 546 000 personnes utilisaient l’anglais ou le français au travail en plus d’une langue non officielle, alors que plus de 123 000 personnes utilisaient seulement une langue non officielle. En 2021, le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale était celui qui comptait le plus grand nombre de travailleurs qui utilisaient une langue non officielle au travail (74 000), suivi de celui du commerce de détail (71 000) et de celui des services d’hébergement et de restauration (63 000).

Source : La diversité linguistique au Canada : lumière sur les données du recensement de 2021 sur les langues non officielles

La baisse des ventes des détaillants d’alimentation entraîne la diminution des ventes au détail de base en novembre 2024

En novembre 2024, les ventes au détail ont été relativement inchangées. Les ventes ont reculé dans six des neuf sous-secteurs et ce sont les détaillants d’alimentation (-1,6 %) qui ont affiché la plus forte baisse. La hausse des ventes des concessionnaires de véhicules et de pièces automobiles (+2,0 %) et des stations-service et marchands de combustibles (+0,7 %) a en grande partie contrebalancé les diminutions observées dans le reste des sous-secteurs.

Source : Commerce de détail, novembre 2024

Les revenus d’exploitation des centres de ski ont plus que doublé depuis 2012

La saison de ski de 2022-2023 a été la première pendant laquelle les centres de ski ont pu fonctionner sans aucune restriction de santé publique liée à la pandémie de COVID-19. Les revenus d’exploitation des centres de ski ont progressé de 16,4 % d’une année à l’autre pour atteindre un sommet inégalé de 1,5 milliard de dollars en 2023. Il s’agit de plus du double (+106 %) du revenu enregistré en 2012, année où la série chronologique a commencé.

Source : Les revenus du ski alpin augmentent, mais les marges bénéficiaires diminuent