En 2022, les agriculteurs canadiens s'attendent à ensemencer plus de blé, de maïs-grain, de lentilles, de soya et d'avoine, tandis que la superficie ensemencée de canola, d'orge et de pois secs devrait diminuer par rapport à l'année précédente.
La campagne agricole précédente a été l'une des plus sèches à avoir été enregistrées dans l'Ouest canadien. Même si l'on estime que les conditions d'humidité du sol sont de retour à la normale dans certaines parties de l'Ouest canadien, d'autres régions, comme le sud de l'Alberta et le sud-ouest de la Saskatchewan, demeurent plus sèches que la normale, ce qui pourrait avoir une incidence sur les intentions d'ensemencement. En comparaison, l'humidité du sol dans l'est du Canada est considérée comme étant normale.
De plus, les marchés des céréales intérieur et international sont actuellement confrontés à une incertitude en raison des répercussions continues de la pandémie de COVID-19 et des conflits géopolitiques, qui pourraient avoir une incidence sur les décisions d'ensemencement des agriculteurs. L'augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs canadiens, y compris les engrais et le carburant, pourrait aussi influencer les décisions d'ensemencement.
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