Rapports économiques et sociaux, avril 2022

Le numéro d'avril 2022 de Rapports économiques et sociaux, qui contient quatre articles, est maintenant accessible.

Examen des caractéristiques des quartiers des familles à faible revenu dans les régions métropolitaines de recensement

Les quartiers contribuent au bien-être des résidents grâce, entre autres, aux contacts sociaux, à l'accès à des biens et à des services et à l'accès à des espaces verts. L'article « Les caractéristiques des quartiers des familles à faible revenu dans les régions métropolitaines de recensement » documente les caractéristiques des quartiers des familles à faible revenu.

Les membres des familles qui se situent dans la tranche inférieure de 20 % de la répartition des revenus des familles, comparativement aux membres des familles qui font partie des 80 % restants de la répartition des revenus des familles, sont proportionnellement plus nombreux à vivre dans des quartiers caractérisés par de plus fortes densités de population, un nombre plus élevé d'immeubles à logements multiples, des revenus familiaux médians inférieurs et la présence de moins d'espaces verts. De plus, ils sont généralement surreprésentés dans les quartiers dotés d'un meilleur accès au transport en commun et aux épiceries, une caractéristique souvent associée à de plus fortes densités de population. Sur le plan de la criminalité, les membres des familles à faible revenu sont également surreprésentés dans les quartiers où les taux de criminalité sont plus élevés.

Cet article de Statistique Canada, qui a bénéficié d'un soutien financier de Femmes et Égalité des genres Canada, est fondée sur un nouvel ensemble de données qui intègre de nombreuses sources de renseignements à l'échelle du quartier portant sur près de 50 000 personnes résidant dans 6 481 quartiers dans 29 régions métropolitaines de recensement (RMR) au Canada. Les caractéristiques des quartiers comprennent la densité de population, le pourcentage de la population vivant dans des immeubles à logements multiples, le revenu familial médian, les espaces verts, la proximité des transports en commun, la proximité des épiceries, les taux de criminalité avec violence et les taux de crimes contre les biens.

Un article connexe, « Caractéristiques du quartier de certains groupes de population d'intérêt », élargit l'analyse pour inclure les caractéristiques du quartier associées aux membres des familles monoparentales, aux personnes atteintes de troubles anxieux ou de l'humeur, aux personnes désignées comme appartenant à une minorité visible et aux personnes immigrantes.

Un profil sociodémographique des Canadiens d'origine ukrainienne

Les communautés ukraino-canadiennes existantes joueront un rôle de premier plan dans l'établissement de la population ukrainienne déplacée au Canada en raison de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Dans le Recensement de 2016, environ 1,36 million de personnes, ou près de 4 % de la population canadienne, ont déclaré « Ukrainien » comme étant au moins l'une de leurs origines ethniques. L'article « Un profil sociodémographique des Canadiens d'origine ukrainienne » donne un aperçu de la répartition géographique des Ukraino-Canadiens actuels et de leurs caractéristiques sociodémographiques comparativement à la population canadienne.

La plupart des Ukraino-Canadiens habitent en Ontario, en Colombie-Britannique ou dans les Prairies. Ils sont moins concentrés dans les RMR de Toronto et de Montréal, et sont généralement bien répartis dans l'ensemble des RMR. La majorité des Ukraino-Canadiens vivent au Canada depuis des générations. Ils affichent des niveaux de scolarité et d'emploi plus élevés que la moyenne nationale et ont également plus tendance à occuper des emplois requérant des compétences professionnelles spécialisées. En outre, parmi les travailleurs ayant des gains positifs, les Ukraino-Canadiens ont des revenus d'emploi médians plus élevés que la moyenne nationale.

Les baby-boomers travaillent un plus grand nombre d'années que les membres des générations précédentes

Une espérance de vie plus longue et une transition vers des emplois plus axés sur le savoir peuvent avoir incité les baby-boomers à travailler un plus grand nombre d'années que les membres des générations précédentes. L'article « Les baby-boomers vieillissants travaillent-ils davantage que les personnes des générations précédentes? » compare les taux d'activité sur le marché du travail parmi cinq cohortes de naissances, dont les membres sont nés entre 1920 et 1965, ce qui comprend les baby-boomers, nés entre 1946 et 1965.

Les hommes baby-boomers de 65 ans affichaient un taux d'activité d'au moins 16 points de pourcentage plus élevé que celui de leurs homologues nés avant 1940. Les baby-boomers de sexe féminin présentaient des taux d'activité encore plus élevés que ceux affichés par leurs homologues des générations précédentes : plus de 50 % d'entre elles étaient toujours actives à l'âge de 60 ans, et plus de 25 % à l'âge de 65 ans.

Les Canadiens ont davantage utilisé Internet et les technologies numériques pendant la pandémie de COVID-19

Comme bon nombre de services et d'activités ont dû être transférés en ligne en raison des restrictions liées à la pandémie, beaucoup de Canadiens ont accru leur utilisation d'Internet et des technologies numériques. Le communiqué du Quotidien «  L'utilisation d'Internet et des technologies numériques par les Canadiens avant et pendant la pandémie de COVID-19 », qui paraît aujourd'hui, donne de plus amples renseignements sur la répartition changeante des Canadiens dans les groupes d'internautes avant et pendant la pandémie.