Indicateurs de l'éducation au Canada : une perspective internationale 2015
Chapitre C
Accès à l’éducation, participation et progression

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C1 Étudiants internationaux

Contexte

Cet indicateur présente les étudiants internationaux en proportion des inscriptions au niveau tertiaire selon les trois catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)Note 1, qui représentent les effectifs au niveau collégial et universitaireNote 2. L’indicateur présente également l’évolution du nombre d’étudiants internationaux, ainsi que leur distribution selon la province d’études et la région d’origine.

Il existe de nombreuses raisons de poursuivre ses études à l’étranger. Certains étudiants peuvent choisir cette voie pour découvrir des cultures, des sociétés et des langues différentes, tout en améliorant leurs perspectives d’emploi. La reconnaissance croissante de l’importance de ce niveau d’études comme facteur déterminant pour le revenu et l’employabilité a entraîné une hausse de la demande, que les établissements d’enseignement de certains pays peinent à satisfaire. Parallèlement, la mondialisation des marchés a accru la demande de travailleurs possédant des connaissances et des compétences plus vastes, et les équipes de travail comptent de plus en plus de personnes provenant de diverses régions et de divers pays.

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au choix du pays d’accueil. La langue parlée et employée dans l’enseignement, la qualité de la formation offerte, les frais de scolarité et le coût de la vie, et la politique d’immigration du pays de destination sont tous des facteurs importants.  D’autres facteurs incluent la reconnaissance de la formation acquise à l’étranger, les perspectives d’emploi et les relations géographiques, commerciales ou culturelles pouvant exister entre les pays.

Les étudiants internationaux sont bien reçus par les établissements qu’ils fréquentent, car ils représentent pour eux une source de revenu supplémentaire. Ils peuvent aussi contribuer à la viabilité des programmes lorsque les effectifs nationaux sont quelque peu limités. Au Canada, tout comme dans d’autres pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de nombreux établissements et administrations publiques font activement la promotion de leurs programmes d’enseignement pour attirer ce type d’étudiants. En plus des bénéfices économiques qu’ils peuvent procurer, les étudiants internationaux contribuent aussi à l’enrichissement social et culturel des communautés dans lesquelles ils étudient. Ils pourraient devenir des citoyens du pays, ou en devenir des ambassadeurs au moment de retourner dans leur pays d’origine.

Observations

Étudiants internationaux dans l’enseignement tertiaire

Graphique C.1.1 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.1.1
Tableau de données
du graphique C.1.1
  nombre
Can. 134 568
T.-N.-L. 1 560
Î.-P.-É. 999
N.-É. 5 616
N.-B. 3 321
Qc 26 598
Ont. 53 319
Man. 3 543
Sask. 2 910
Alb. 11 481
C.-B. 25 221
Source(s) :
Tableau C.1.2.
  • En 2012, environ 134,600 étudiants internationaux faisaient des études au Canada. L’Ontario a attiré la plus forte proportion d’étudiants internationaux (40 %), suivie du Québec (20 %) et de la Colombie-Britannique (19 %).

Graphique C.1.2 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.1.2
Tableau de données du graphique C.1.2
  Enseignement supérieur de cycle court Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent Niveau master (maitrise) ou équivalent Niveau doctorat ou équivalent
C.-B. 16,2 62,4 13,2 8,2
Alb. 17,5 47,3 19,5 15,7
Sask. 2,0 56,4 26,9 14,7
Man. 8,3 70,0 13,3 8,3
Ont. 29,6 50,4 12,9 7,1
Qc 6,8 53,6 25,0 14,6
N.-B. 2,2 80,3 12,6 4,9
N.-É. 2,1 80,4 14,8 2,7
Î.-P.-É. 54,5 42,0 1,6 1,9
T.-N.-L. 2,5 57,6 27,1 12,8
Can. 18,4 55,7 16,4 9,5
Source(s) :
Tableau C.1.1.
  • La majorité des étudiants internationaux inscrits aux études tertiaires au Canada étaient au niveau d’études universitaires de baccalauréat ou équivalent. Cet énoncé est vrai pour toutes les provinces, sauf l’Île-du-Prince-Édouard, où les programmes d’enseignement supérieurs de cycle court accueillaient la plus grande portion d’étudiants internationaux.
  • La proportion des étudiants internationaux inscrits au niveau d’enseignement supérieur de cycle court (collège) variait grandement selon les provinces, représentant plus de la moitié à l’Île-du-Prince-Édouard (55%) ou du tiers en Ontario (30%) et seulement 2 % en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et en Saskatchewan.

Graphique C.1.3 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.1.3
Tableau de données du graphique C.1.3
  Enseignement supérieur de cycle court Niveau licence (baccalauréat) ou équivalent Niveau master (maitrise) ou équivalent Niveau doctorat ou équivalent
OCDE 5,1 6,2 13,9 23,9
Can. 7,7 7,4 14,7 25,9
T.-N.-L. 1,3 5,9 15,8 36,8
Î.-P.-É. 27,3 10,7 6,3 35,2
N.-É. 1,9 12,9 14,3 19,8
N.-B. 2,0 13,9 21,0 29,4
Qc 2,0 6,9 12,2 25,9
Ont. 10,8 6,3 14,3 19,2
Man. 4,9 6,3 13,3 30,3
Sask. 2,5 6,1 23,7 40,8
Alb. 7,5 5,5 17,2 37,1
C.-B. 10,9 12,1 20,2 35,2
Source(s) :
Tableau C.1.1.
  • Bien que la proportion des étudiants internationaux inscrits à des programmes de niveau doctorat ou équivalent soit assez comparable entre le Canada (26 %) et l’ensemble des pays de l’OCDE (24 %), parmi les provinces le pourcentage varie de 19 % en Ontario à 41 % en Saskatchewan.
  • La proportion d’étudiants internationaux augmente selon le niveau d’études universitaires (baccalauréat, maîtrise et doctorat), à l’exception de la province de l’Île-du-Prince-Édouard où la plus forte proportion d’étudiants internationaux était au niveau du baccalauréat et non au niveau de la maîtrise.

Graphique C.1.4 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.1.4
Tableau de données du graphique C.1.4
  Afrique Amérique du nord Amérique latine et les Caraïbes Asie Europe Océanie
C.-B. 3,8 9,4 4,8 72,4 9,0 0,6
Alb. 7,5 3,5 5,9 76,2 6,4 0,5
Sask. 16,2 2,1 3,5 74,2 3,6 0,4
Man. 19,9 3,8 4,5 67,4 4,1 0,3
Ont. 8,0 3,9 6,4 74,9 6,2 0,6
Qc 19,8 9,9 6,2 23,9 39,4 0,8
N.-B. 21,6 3,9 35,1 36,3 3,0 0,1
N.-É. 6,8 6,4 10,7 72,6 3,3 0,2
Î.-P.-É. 5,1 11,1 3,3 79,3 1,2 0,0
T.-N.-L. 13,5 6,1 5,1 69,9 5,5 0,0
Can. 10,5 6,3 6,8 62,5 13,4 0,6
Note(s) :
Ces proportions ont été établies en fonction des étudiants pour lesquels le pays d'origine était connu (la catégorie « Non déclaré » [origine non déclarée] a été exclue des calculs).
Source(s) :
Tableau C.1.2.
  • La majorité des étudiants internationaux au Canada venaient de l’Asie. Plus de 60% des étudiants internationaux dans toutes les provinces provenaient de cette région, à l’exception du Nouveau-Brunswick et du Québec.
  • Au Nouveau-Brunswick, les régions principales de provenance étaient l’Asie (36 %) suivi par l’Amérique latine et les Antilles (35 %) et, au Québec, il s’agissait de l’Europe (39 %) suivi par l’Asie (24 %).

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur présente la proportion d’étudiants internationaux à différents niveaux d’enseignement tertiaire.

Les étudiants internationaux sont ceux qui étudient dans un pays différent de leur pays de résidence ou de scolarisation antérieure. Au Canada, le concept d’ « étudiants internationaux » comprend les résidents non permanentsNote 3, tels les détenteurs de permis d’études. Les étudiants internationaux comprennent également ceux inscrits dans un programme canadien d'une institution canadienne qui n'est pas situé au Canada (étudiants aussi appelés « étudiants extraterritoriaux ») de même que les étudiants non canadiens qui étudient par Internet.

Les étudiants étrangers correspondent à un concept plus large qui inclut les étudiants qui poursuivent des études dans un pays dont ils ne sont pas citoyens. Au Canada, le concept d’ « étudiants étrangers » inclut tous les « étudiants internationaux », de même que tous les étudiants qui sont immigrants reçus/résidents permanentsNote 4.

La proportion de l’effectif que représente les étudiants internationaux à un certain niveau de scolarité s’obtient en divisant le nombre d’étudiants qui ne sont ni citoyens canadiens ni résidents permanents du Canada par les effectifs totaux et en multipliant le quotient par 100. Les effectifs totaux comprennent toutes les personnes qui poursuivent des études au pays, qu’il s’agisse de citoyens canadiens, de résidents permanents ou étrangers, ou d’étudiants extraterritoriaux, mais excluent tous les citoyens canadiens et résidents permanents qui poursuivent des études à l’étranger.

Les données canadiennes proviennent du Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) de Statistique Canada, qui couvre uniquement les établissements d’enseignement postsecondaire publics. Les résultats pour certaines provinces sont en partie basés sur des estimations établies pour des établissements non répondants. En raison de l’introduction de certains ajustements de nature méthodologique à l’outil de collection du SIEP visant à améliorer la précision des données recueillies et la correspondance à la CITE, les données présentées dans ce chapitre ne doivent pas être comparées avec celle des années précédentes.

Les données de l’OCDE sur les étudiants étrangers et les étudiants internationaux se rapportent à l’année académique 2012-2013 (2011-2012 pour le Canada) et proviennent de l’exercice UOE de collecte de données statistiques sur l’éducation réalisé en 2014 par l’OCDE. Au Canada et dans les autres pays de l’OCDE, les étudiants nationaux et les étudiants internationaux sont recensés à une date ou pendant une période précise de l’année (par exemple, les effectifs du SIEP représentent le nombre d’étudiants inscrits à des cours entre le 30 septembre et le 1er décembre 2011 pour l’année académique 2011-2012). Cette procédure ne représente peut-être  pas le nombre total d’étudiants internationaux car de nombreux étudiants ne restent pas à l’étranger pendant toute l’année (par exemple, ceux qui commencent à l’hiver ou au printemps). 

Note : L’indicateur correspondant de l’OCDE est C4, Qui étudie à l’étranger et où ?

Tableaux pour C1 Étudiants internationaux

C2 Transitions au marché du travail

Contexte

Cet indicateur porte sur le passage des études au monde du travail. Il présente les pourcentages de personnes âgées de 15 à 29 ans qui sont considérées « aux études » ou « pas aux études », ainsi que leurs situations d’emploi respectives. Cette information peut être utile pour comprendre comment les jeunes adultes peuvent combiner les études et le travail, ou comment ils peuvent faire la transition entre les deux. La partie de cette population qui n’est « pas aux études » fait l’objet d’un examen plus approfondi axé sur les personnes qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation), un groupe qu’on appelle parfois la population « NEET » en anglais (not in employment, education or training).

Dans la plupart des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont le Canada, la politique en matière d’éducation vise à encourager les jeunes à terminer au moins leurs études secondaires. Puisque la réussite de cette étape est maintenant la norme parmi les étudiants dans la majorité des pays de l’OCDE, ceux qui ne réussissent pas à l’atteindre auront probablement beaucoup plus de difficulté quand ils arriveront sur le marché du travail, où le fait de ne pas avoir obtenu un diplôme d’études secondaires constitue généralement un obstacle pour trouver un emploi.

En outre, on reconnaît de plus en plus l’importance des études postsecondaires pour la réussite économique et sociale sur les plans individuel et collectif. Toutefois, les décisions que prennent les jeunes gens relativement à leurs études dépendent souvent de la conjoncture économique. À titre d’exemple, ils peuvent être portés à quitter l’école et à intégrer la population active lorsque le marché du travail est vigoureux, ou ils peuvent décider de poursuivre leurs études ou de retourner aux études lorsque le marché du travail est faible et qu’il est plus difficile de trouver un emploi.

La transition entre l’école et la vie active n’est pas toujours un passage facile et un ensemble de facteurs incluant des circonstances personnelles, le type et la durée de la scolarité reçue, les conditions du marché du travail et la conjoncture économique globale se présentant aux jeunes gens peuvent ajouter de la complexité. Il est aussi important de trouver des moyens de comprendre comment cette complexité peut influer sur le groupe des NEET, particulièrement ses plus jeunes membres, puisque les adolescents âgés de 15 à 19 ans auront à la fois un niveau d’éducation inférieur et moins d’expérience de travail que les jeunes adultes dans la vingtaine.

Observations

Les jeunes adultes aux études, pas aux études

Graphique C.2.1.1 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.1.1
Tableau de données du graphique C.2.1.1
  Aux études Pas aux études, actifs occupés Pas aux études, chômeurs ou inactifs
OCDE 86,3 6,6 7,2
Can. 83,5 9,5 7,0
T.-N.-L. 83,0 5,6 11,4
Î.-P.-É. 87,5 7,6 4,9
N.-É. 83,4 9,4 7,1
N.-B. 83,8 9,0 7,3
Qc 82,3 9,9 7,8
Ont. 86,0 7,5 6,5
Man. 80,6 12,1 7,3
Sask. 79,1 13,6 7,3
Alb. 79,4 13,9 6,7
C.-B. 82,8 10,4 6,8
Notes :
La catégorie « pas aux études, chômeurs ou inactifs » reflète la combinaison de deux catégories de manière à déterminer la population "NEET"; soit les individus qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation). Les données pour les territoires ne sont pas présentées car certaines des données nécessaires ne sont pas disponibles. .
Source(s) :
Tableau C.2.1 et Tableau C.2.4.
  • La majorité des jeunes de 15 à 19 ans sont toujours aux études. Au Canada en 2014, 84 % des jeunes adultes de 15 à 19 ans étudiaient toujours; la moyenne internationale était de 86 % pour les pays de l’OCDE.

Graphique C.2.1.2 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.1.2
Tableau de données du graphique C.2.1.2
  Aux études Pas aux études,actifs occupés Pas aux études,chômeurs ou inactifs
OCDE 45,9 36,2 17,9
Can. 41,0 44,2 14,8
T.-N.-L. 36,4 44,6 19,0
Î.-P.-É. 41,0 41,0 17,9
N.-É. 37,4 42,0 20,6
N.-B. 29,4 53,6 16,9
Qc 44,1 40,5 15,3
Ont. 44,0 40,9 15,2
Man. 34,0 51,6 14,4
Sask. 33,0 56,0 11,0
Alb. 33,8 53,1 13,1
C.-B. 39,8 46,6 13,6
Notes :
La catégorie « pas aux études, chômeurs ou inactifs » reflète la combinaison de deux catégories de manière à déterminer la population "NEET"; soit les individus qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation). Les données pour les territoires ne sont pas présentées car certaines des données nécessaires ne sont pas disponibles.
Source(s) :
Tableau C.2.1 et Tableau C.2.4.
  • La proportion de jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans « aux études » au Canada en 2014 était de 41 % comparativement à 46 % pour l’ensemble des pays de l’OCDE.
  • Au Canada, 44 % des jeunes de 20 à 24 ans n’étaient pas aux études et avaient un emploi; la moyenne correspondante était de 36 % pour les pays de l’OCDE.

Graphique C.2.1.3 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.1.3
Tableau de données du graphique C.2.1.3
  Aux études Pas aux études,actifs occupés Pas aux études,chômeurs ou inactifs
OCDE 16,7 62,8 20,5
Can. 12,4 70,0 17,7
T.-N.-L. 13,1 68,0 18,9
Î.-P.-É. 13,1 70,4 16,5
N.-É. 14,9 67,8 17,4
N.-B. 8,8 69,4 21,8
Qc 15,0 65,1 19,9
Ont. 12,5 70,0 17,5
Man. 11,4 74,2 14,4
Sask. 10,9 76,7 12,4
Alb. 9,7 74,8 15,4
C.-B. 11,2 70,4 18,4
Notes :
La catégorie « pas aux études, chômeurs ou inactifs » reflète la combinaison de deux catégories de manière à déterminer la population "NEET"; soit les individus qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation). Les données pour les territoires ne sont pas présentées car certaines des données nécessaires ne sont pas disponibles.
Source(s) :
Tableau C.2.1 et Tableau C.2.4.
  • Au Canada et dans l’ensemble des pays de l’OCDE la proportion de la population de 25 à 29 ans qui n’était pas aux études et avait un emploi était respectivement de 70 % et 63 %. Parmi les provinces, le pourcentage variait de 65 % au Québec à 77% en Saskatchewan.

Ni en emploi, ni aux études (NEET)

Graphique C.2.2 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.2
Tableau de données du graphique C.2.2
  15 à 19 20 à 24 25 à 29
OCDE 7,2 17,9 20,5
Can. 7,0 14,8 17,7
T.-N.-L. 11,4 19,0 18,9
Î.-P.-É. 4,9 17,9 16,5
N.-É. 7,1 20,6 17,4
N.-B. 7,3 16,9 21,8
Qc 7,8 15,3 19,9
Ont. 6,5 15,2 17,5
Man. 7,3 14,4 14,4
Sask. 7,3 11,0 12,4
Alb. 6,7 13,1 15,4
C.-B. 6,8 13,6 18,4
Notes :
La combinaison des sous-catégories « chômeurs » et « inactifs » de la catégorie totale « pas aux études » reflète la population "NEET"; soit les individus qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation). Les données pour les territoires ne sont pas disponibles.
Source(s) :
Tableau C.2.4.
  • En 2014, 13 % des Canadiens âgés de 15 à 29 ans n’étaient ni aux études ni en emploi (tableau C.2.4), ce qui se compare à la moyenne de 16 % pour les pays de l’OCDE.
  • La proportion de Canadiens de 15 à 19 ans ni aux études ni en emploi était comparable à la moyenne de l’OCDE (7 %). Toutefois, les proportions y étaient plus faibles pour les deux groupes d’âge subséquents.
  • Chez les 25 à 29 ans, la proportion ni aux études ni en emploi variait dans les provinces de 12 % en Saskatchewan à 22 % au Nouveau-Brunswick.

Ni aux études, ni en emploi, selon le sexe

Graphique C.2.3 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.3
Tableau de données du graphique C.2.3
  Hommes Femmes
OCDE 13,2 17,9
Can. 13,2 13,6
T.-N.-L. 18,6 14,5
Î.-P.-É. 15,7 10,3
N.-É. 18,0 12,6
N.-B. 17,4 13,2
Qc 16,4 12,9
Ont. 13,2 13,3
Man. 10,0 14,4
Sask. 8,8 12,2
Alb. 8,8 15,8
C.-B. 12,5 13,7
Yn 15,7 11,1
T.N.-O. 21,3 16,9
Nt 39,2 37,0
Note(s) :
La combinaison des sous-catégories « chômeurs » et « inactifs » de la catégorie totale « pas aux études » reflète la population "NEET"; soit les individus qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation).
Source(s) :
Tableau C.2.2.
  • En 2014, la proportion ni aux études ni en emploi chez les 15 à 29 ans était plus variable parmi les provinces dans le cas des hommes, les valeurs se situant entre 9 % en Saskatchewan et en Alberta et 19% à Terre-Neuve-et-Labrador.
  • Chez les femmes ni aux études ni en emploi, la variabilité était moindre, les valeurs se situant entre 10 % à l’Île-du-Prince-Édouard et 16 % en Alberta.

Les tendances de la population qui n’est ni aux études, ni en emploi, touchée par le ralentissement économique

Graphique C.2.4 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.4
Tableau de données
du graphique C.2.4
  Canada OCDE
2009 13,4 15,4
2010 13,7 16,0
2011 13,4 15,5
2012 13,4 15,0
2013 12,5 15,2
2014 13,4 15,5
Notes :
La combinaison des sous-catégories « chômeurs » et « inactifs » de la catégorie totale « pas aux études » reflète la population "NEET"; soit les individus qui ne sont ni en emploi, ni aux études (ou en formation). Les données pour 2010 et 2014 sont disponibles dans le tableau C.2.4. Les données pour les autres années présentées afin de permettre la comparaison avec l'OCDE proviennent de l'Enquête sur la population active.
Source(s) :
Tableau C.2.4 et données supplémentaires provenant de l'Enquête sur la population active.
  • La proportion de jeunes Canadiens de 15 à 29 ans ni aux études ni en emploi était invariablement inférieure à la moyenne de l’OCDE pour la période 2009-2014.
  • Au Canada, la proportion des personnes âgées de 15 à 29 ans ni aux études ni en emploi a augmenté en 2010 pour ensuite diminuer de 2011 à 2013, puis s’est rétablie à 13 % (la proportion observée en 2009) en 2014.

Taux d’emploi

Graphique C.2.5 pour une perspective internationale 2015

Description du graphique C.2.5
Tableau de données du graphique C.2.5
  pourcentage
OCDE 48,1
Can. 57,6
T.-N.-L. 32,9
Î.-P.-É. 60,8
N.-É. 56,6
N.-B. 55,6
Qc 55,9
Ont. 53,6
Man. 62,4
Sask. 65,1
Alb. 67,5
C.-B. 60,5
Yn 60,7
T.N.-O. 52,4
Nt 32,1
Note(s) :
Le taux d'emploi a été calculé en divisant le pourcentage des individus âgés de 15 à 19 ans en emploi et pas aux études par le pourcentage total des individus âgés de 15 à 19 ans plus aux études, et en multipliant par 100.
Source(s) :
Tableau C.2.1.
  • Le taux d’emploi chez les 15 à 19 ans qui n’étaient pas aux études au Canada (58 %) était de 10 points de pourcentage supérieur en 2014 à la moyenne de l’OCDE (48%).
  • Le pourcentage variait grandement selon les provinces et les territoires, se situant entre 32 % au Nunavut et 68 % en Alberta.

Définitions, sources et méthodologie

L’indicateur est calculé à l’aide de totalisations croisées des variables suivantes : fréquentation scolaire, situation d’activité, sexe, âge (ensemble des 15 à 29 ans ; 15 à 19 ans ; 20 à 24 ans ; et 25 à 29 ans) et plus haut niveau d’éducation atteint. Les personnes sont réparties selon leur situation à l’égard de l’éducation (aux études ou pas aux études) et de l’activité (actifs occupés, chômeurs ou inactifs). L’indicateur présente également certaines données historiques.

Le groupe « aux études » comprend les étudiants à temps plein et à temps partiel, alors que le groupe « pas aux études » représente ceux qui ont interrompu leurs études. La situation au regard de l’emploi est définie selon les lignes directrices de l’Organisation internationale du travail (OIT). Les actifs occupés sont les personnes qui, durant la semaine de référence : (i) ont effectué un travail d’une durée d’une heure au moins moyennant un salaire (travailleurs salariés) ou en vue d’un bénéfice (travailleurs indépendants et travailleurs familiaux non rémunérés), ou (ii) avaient un emploi, mais étaient temporairement absentes de leur travail (pour raison de maladie ou d’accident, de congé, de conflit de travail ou de grève, de congé d’études ou de formation, de congé de maternité ou parental, etc.). Par chômeurs, on entend les personnes qui, durant la semaine de référence de l’enquête, étaient sans travail, étaient disponibles pour travailler et recherchaient activement un emploi. La catégorie inactifs inclut les personnes qui ne travaillent pas et qui ne sont pas au chômage, soit celles qui ne sont pas à la recherche d’un emploi.

En plus des personnes ayant un emploi, le total de la portion « pas aux études » dans la population des 15 à 29 ans comprend aussi les personnes qui ne sont ni aux études ni en emploi (ou en formation). Ces personnes sont parfois désignées par l’acronyme « NEET » en anglais. Il s’agit d’un groupe assez diversifié de jeunes gens dans un certain nombre de situations possibles. Certains peuvent faire partie de ce groupe par choix, peut-être parce qu’ils prennent congé du travail et/ou de l’école pour voyager ou pour fonder une famille et s’occuper de leurs jeunes enfants. Certains préfèreraient travailler, mais ils ont abandonné temporairement la recherche d’emploi. Ces individus ne font pas partie de la « population active »Note 5 comparativement à ceux qui recherchent un emploi mais qui sont au chômage. Le groupe des personnes qui ne sont plus aux études et qui sont « sans emploi » ou « inactives » représente une population qui pourrait être à risque et connaître des difficultés sociales et économiques. Bien qu’on retrouve des jeunes qui ne sont ni aux études ni en emploi dans les trois groupes d’âge qui composent l’ensemble de la population des 15 à 29 ans (graphique C.2.1.1, graphique C.2.1.2 et graphique C.2.1.3), leur présence dans le plus jeune groupe d’âge (graphique C.2.1.1) est plus préoccupante, étant donné que l’on pourrait s’attendre à ce que la plupart des jeunes de 15 à 19 ans soient à l’école, tentant d’obtenir leur diplôme de fin d’études secondaires.

Les données proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada; elles portent sur le premier trimestre ou sur la moyenne des trois premiers mois de l’année civile, ce qui exclut l’emploi d’été. L’EPA ne recueille pas de données sur les programmes officiels emploi-études auxquels les étudiants pourraient participer; au Canada, il s’agirait plutôt d’études selon la formule coopérative ou de stages.

Note: L’indicateur correspondant de l’OCDE est C5, La transition entre les études et la vie active : Où en sont les jeunes de 15 à 29 ans ?

Tableaux pour C2 Transitions au marché du travail

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