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Contexte
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Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude

Contexte

La carence en fer est la carence nutritionnelle la plus fréquente dans le monde, mais on en sait peu sur les niveaux de fer de la population canadienne, dont les dernières estimations remontent à la période de 1970 à 1972.

Données et méthodes

Les données proviennent du cycle 2 (2009 à 2011) de l'Enquête canadienne sur les mesures de la santé, dans le cadre de laquelle des échantillons de sang ont été recueillis auprès d'un échantillon de Canadiens de 3 à 79 ans représentatif de la population nationale. Des statistiques descriptives (pourcentages, moyennes arithmétiques, moyennes géométriques) ont été utilisées pour estimer les concentrations d'hémoglobine et de ferritine sérique ainsi que d'autres marqueurs des niveaux de fer. Des analyses ont été effectuées selon le groupe d'âge et le sexe, le revenu du ménage, l'autoévaluation de la santé, le régime alimentaire et la consommation de suppléments de fer. Les valeurs de référence de l'Organisation mondiale de la Santé (2001) ont été utilisées pour estimer la prévalence de la teneur suffisante en fer et celle de l'anémie.

Résultats

La prévalence globale de l'anémie était faible au cours de la période de 2009 à 2011, 97 % des Canadiens ayant un taux d'hémoglobine suffisant. En général, la concentration d'hémoglobine a augmenté par rapport à la période de 1970 à 1972. Dans le groupe des 65 à 79 ans, les taux d'anémie étaient plus élevés que ceux observés durant la période de 1970 à 1972. Une déplétion des réserves en fer a été constatée chez 13 % de femmes de 12 à 19 ans et chez 9 % des femmes de 20 à 49 ans. Un faible revenu du ménage était associé à une plus faible prévalence de la teneur suffisante en hémoglobine, mais n'était pas relié à une plus faible prévalence de l'adéquation du taux de ferritine sérique. L'autoévaluation de la santé et le régime alimentaire n'étaient pas associés significativement aux taux d'hémoglobine et de ferritine sérique.

Interprétation

L'absence de lien entre les niveaux de fer et le régime alimentaire pourrait être attribuable à l'utilisation de questions sur la fréquence de consommation des aliments qui n'étaient pas conçues spécialement pour estimer l'apport alimentaire en fer. D'autres facteurs que ce dernier pourraient vraisemblablement avoir contribué à la hausse de la prévalence de l'anémie chez les personnes âgées.

Mots-clés

Anémie, suppléments alimentaires, ferritine, hémoglobine, état nutritionnel

Résultats

Le fer est essentiel aux fonctions biochimiques de l'organisme à toutes les étapes de la vie. Les manifestations physiologiques de l'anémie ferriprive comprennent l'altération de la fonction immunitaire et de la résistance à l'infection, des troubles de la cognition et du comportement, des perturbations de la thermorégulation et du métabolisme énergétique, une réduction de la capacité à faire de l'exercice ou à travailler et une fréquence plus élevée de naissances prématurées et d'enfants de faible poids à la naissance. Dans les pays développés, la carence en fer et l'anémie ferriprive peuvent avoir pour cause un apport alimentaire en fer inadéquat, la consommation de fer sous des formes difficilement assimilables ou la diminution de l'absorption du fer attribuable à des inhibiteurs alimentaires. Les plus grandes demandes de fer que suscitent la croissance, les pertes menstruelles ou la grossesse sont des facteurs qui peuvent également jouer un rôle. [Texte intégral]

Auteurs

Marcia Cooper fait partie de la Division de la recherche sur la nutrition et Hélène Lowell, du Bureau de la politique et de la promotion de la nutrition de Santé Canada. Linda Greene-Finestone fait partie de la Direction générale de la promotion de la santé et de la prévention des maladies chroniques de l'Agence de la santé publique du Canada. Johanne Levesque et Stacey Robinson font partie de la Division de la statistique de la santé de Statistique Canada.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • La carence en fer est associée à des risques pour la santé, tels qu'une altération de la fonction immunitaire et une diminution de la capacité à faire de l'exercice ou à travailler.
  • Bien que la carence en fer soit fréquente dans la population mondiale, l'Enquête Nutrition Canada de 1970-1972 avait indiqué un faible risque d'anémie ferriprive chez les Canadiens.
  • Selon des études à petite échelle plus récentes, certains sous-groupes de Canadiens courent un risque plus élevé d'avoir de faibles niveaux de fer.

Ce qu'apporte l'étude

  • La prévalence de l'anémie demeure faible dans l'ensemble de la population canadienne.
  • Des taux plus élevés d'anémie qu'il y a 40 ans ont été observés chez les personnes âgées.
  • L'autoévaluation de la santé et certains facteurs alimentaires n'étaient pas associés de manière significative aux taux d'hémoglobine et de ferritine sérique.