Le Quotidien
|
 En manchette  Indicateurs  Communiqués par sujets
 Sujets d'intérêt  Calendrier de diffusion  Information

Commerce de gros annuel, 2016

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Diffusion : 2017-12-18

En 2016, les revenus d'exploitation des grossistes canadiens ont diminué de 1,4 % par rapport à 2015, poursuivant leur descente sous le seuil du 1,0 billion de dollars qui avait été atteint en 2014. La baisse globale a été causée en partie par une diminution imputable aux prix dans le sous-secteur des produits pétroliers, tous les autres sous-secteurs ayant connu des hausses de revenus. Sans les produits pétroliers, les revenus d'exploitation ont augmenté de 3,1 % comparativement à 2015.

Dans l'ensemble, les bénéfices d'exploitation des grossistes, exprimés en pourcentage des revenus d'exploitation totaux, ont augmenté pour passer de 4,3 % en 2015 à 4,6 % en 2016. Sans les produits pétroliers, les bénéfices d'exploitation représentaient 5,7 % en 2016, en hausse par rapport à 5,4 % en 2015. Les grossistes de produits pétroliers ont affiché des bénéfices d'exploitation de 1,0 % en 2016, en baisse par rapport à 1,3 % en 2015.

Le coût des biens vendus, qui représentait 82,4 % du total des revenus d'exploitation, a baissé de 2,2 % pour s'établir à 793,0 milliards de dollars en 2016. Cette baisse est attribuable à la diminution du coût des biens vendus par le sous-secteur des produits pétroliers, qui a reculé de 14,3 % par rapport à 2015 pour se chiffrer à 206,2 milliards de dollars en 2016. Parallèlement, l'Indice des prix des matières brutes pour le pétrole brut classique a baissé de 8,0 %. L'industrie du pétrole a de plus été touchée par les feux de forêt à Fort McMurray, qui ont causé l'arrêt temporaire de certaines activités d'exploitation des sables bitumineux. Les reculs dans le sous-secteur des produits pétroliers ont été contrebalancés en partie par l'augmentation de 7,0 % du coût des biens vendus par le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces, qui a atteint 113,0 milliards de dollars.

Le total des dépenses d'exploitation, qui inclut la rémunération des employés, a augmenté de 1,5 % pour atteindre 124,3 milliards de dollars. Le total des dépenses d'exploitation dans le sous-secteur des produits pétroliers a baissé de 9,2 % pour s'établir à 4,8 milliards de dollars, mais cette baisse a été contrebalancée par des augmentations du total des dépenses d'exploitation dans six des huit autres sous-secteurs.

Les marges brutes pour les grossistes (la différence entre les revenus d'exploitation totaux et le coût des biens vendus, exprimée en pourcentage des revenus d'exploitation) ont augmenté, passant de 16,9 % en 2015 à 17,6 % en 2016. Comme le sous-secteur des produits pétroliers affiche les marges brutes les plus faibles (3,2 %) du secteur du commerce de gros, la baisse de ses parts du total du commerce de gros fait augmenter les marges globales. Sans les produits pétroliers, les marges brutes ont augmenté légèrement, s'établissant à 21,6 % en 2016.

Le sous-secteur des produits pétroliers recule, tandis que tous les autres sous-secteurs affichent des augmentations

La variation la plus prononcée en dollars au chapitre des revenus d'exploitation a été observée dans le sous-secteur des produits pétroliers, dans lequel ces revenus ont reculé de 14,5 % pour s'établir à 213,1 milliards de dollars en 2016. Les revenus du sous-secteur des produits pétroliers ont diminué en raison de la baisse du prix du pétrole en 2016 par rapport à 2015, et de la diminution temporaire de la production causée par les feux de forêt à Fort McMurray. Il s'agit du seul sous-secteur du commerce de gros qui a affiché une diminution de ses revenus d'exploitation en 2016.

En 2016, les revenus d'exploitation des grossistes de produits pétroliers représentaient la plus grande part des revenus d'exploitation du secteur du commerce de gros, soit 22,2 % du total des revenus d'exploitation. Il s'agit d'une baisse par rapport à la proportion de 25,5 % enregistrée en 2015.

L'augmentation la plus importante des revenus a été observée dans le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces, en hausse de 6,3 % pour se chiffrer à 133,2 milliards de dollars en 2016. Parmi les trois groupes industriels de ce sous-secteur, le groupe qui a le plus contribué à la hausse a été celui des véhicules automobiles, dont les revenus d'exploitation ont augmenté de 8,5 %. La hausse des revenus d'exploitation pour l'ensemble du sous-secteur est presque entièrement attribuable à ce groupe. En 2016, les exportations et les importations de véhicules automobiles et de leurs pièces ont affiché des hausses, ce qui a contribué à l'augmentation des revenus d'exploitation des grossistes de véhicules automobiles et de leurs pièces.

Les grossistes du sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac ont vu leurs revenus d'exploitation augmenter de 4,6 % pour s'établir à 134,7 milliards de dollars en 2016. La hausse dans ce sous-secteur est principalement attribuable aux grossistes de produits alimentaires, dont les revenus d'exploitation ont augmenté de 4,7 % pour atteindre 120,5 milliards de dollars.

Les marges brutes des grossistes sont en hausse

Exprimées en pourcentage des revenus d'exploitation totaux, les marges brutes sont passées à 17,6 % en 2016, en hausse comparativement à 16,9 % en 2015. Cinq des neuf sous-secteurs ont affiché des augmentations, tandis que trois sous-secteurs ont fait état d'une diminution et qu'un n'a enregistré aucune variation.

Parmi les marchands en gros, les plus fortes marges ont été observées dans le sous-secteur des machines, du matériel et des fournitures (27,2 %), suivi de celui des articles personnels et ménagers (25,4 %). La marge brute la plus faible a été enregistrée par les grossistes de produits pétroliers (3,2 %).

La marge brute des grossistes de matériaux et fournitures de construction a augmenté pour passer de 23,3 % en 2015 à 23,6 % en 2016, tandis que celle des grossistes de produits alimentaires, de boissons et de tabac est passée de 17,6 % à 18,4 %.

Légère hausse des bénéfices d'exploitation

En 2016, sept des neuf sous-secteurs ont enregistré des hausses annuelles de leurs bénéfices d'exploitation, exprimés en pourcentage du total des revenus d'exploitation, tandis que deux sous-secteurs ont fait état d'une diminution.

Parmi les marchands en gros, le sous-secteur des articles personnels et ménagers a affiché les augmentations les plus marquées des bénéfices d'exploitation, qui sont passés de 4,8 % en 2015 à 5,4 % en 2016. Le sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac a enregistré la deuxième augmentation la plus marquée des bénéfices d'exploitation, qui sont passés de 4,9 % à 5,4 %. Ces hausses sont attribuables à l'augmentation des bénéfices d'exploitation dans le groupe des grossistes de produits alimentaires, lesquels sont passés de 4,5 % à 5,1 %. Les grossistes de machines, de matériel et de fournitures ont enregistré une hausse de leurs bénéfices d'exploitation, qui sont passés de 6,9 % en 2015 à 7,1 % en 2016, ce qui représente la marge bénéficiaire la plus élevée parmi les grossistes-marchands.

La baisse des revenus dans les Prairies est contrebalancée en partie par l'Ontario

En 2016, cinq provinces et les trois territoires ont affiché des hausses de revenus d'exploitation de leurs grossistes par rapport à 2015. Dans l'ensemble, les revenus d'exploitation au Canada ont diminué de 13,6 milliards de dollars en 2016. La baisse est principalement attribuable à une diminution de 28,0 milliards de dollars des revenus d'exploitation en Alberta qui a été contrebalancée en partie par une augmentation de 19,8 milliards de dollars en Ontario.

Les revenus d'exploitation des grossistes de l'Ontario (en hausse de 5,5 % pour s'établir à 379,7 milliards de dollars) sont demeurés plus élevés que ceux de l'Alberta en 2016 en raison principalement de la croissance continue observée dans le sous-secteur des véhicules automobiles et de leurs pièces (+8,9 %) et dans celui des produits alimentaires, des boissons et du tabac (+6,1 %). Les hausses des revenus des grossistes de produits alimentaires de l'Ontario ont représenté 87,6 % de l'augmentation enregistrée dans le sous-secteur des produits alimentaires, des boissons et du tabac de la province.

Les grossistes de l'Alberta ont enregistré un recul annuel de 10,3 % de leurs revenus d'exploitation, qui se sont établis à 242,7 milliards de dollars en 2016. Cette baisse est principalement attribuable au sous-secteur des produits pétroliers (-12,8 %), qui représentait approximativement les deux tiers des revenus d'exploitation des grossistes en Alberta. Sept des neuf sous-secteurs du commerce de gros en Alberta ont enregistré des baisses de revenus en 2016.

Parmi les provinces, le Québec se situait au troisième rang au chapitre des revenus d'exploitation totaux, ces derniers ayant atteint 147,3 milliards de dollars en 2016 dans la province, en légère hausse par rapport à 146,1 milliards de dollars en 2015. Les grossistes de produits pétroliers du Québec ont enregistré une baisse annuelle de 18,2 % de leurs revenus d'exploitation, qui se sont chiffrés à 12,9 milliards de dollars en 2016, mais cette baisse a été contrebalancée par des hausses dans sept des huit autres sous-secteurs du commerce de gros. Plus précisément, le sous-secteur des grossistes de matériaux et de fournitures de construction a affiché une augmentation de 1,2 milliard de dollars de ses revenus, lesquels se sont établis à 18,7 milliards de dollars.

Les bénéfices d'exploitation ont augmenté légèrement au Québec, passant de 4,3 % en 2015 à 5,2 % en 2016. Le coût des biens vendus par les grossistes au Québec a reculé de 0,8 % par rapport à 2015 pour se chiffrer à 114,7 milliards de dollars en 2016. Parallèlement, le total des dépenses d'exploitation des grossistes du Québec a affiché une hausse de 565,8 millions de dollars, pour atteindre 24,9 milliards de dollars en 2016.

L'histoire du Canada racontée en chiffres; #EnChiffres

Dans le but de souligner le 150e anniversaire du pays, Statistique Canada propose des instantanés de notre riche histoire statistique.

Les accords de libre-échange et l'évolution des ventes de gros au Canada

Alors que 2017 marque le 150e anniversaire de la Confédération, nous portons un regard rétrospectif sur l'histoire des ventes de gros au Canada.

Le Canada a une longue tradition commerciale qui a débuté avant la Confédération. Comme les grossistes jouent un rôle important dans l'importation et l'exportation de biens, les accords de libre-échange ont grandement influé sur l'évolution du secteur du commerce de gros.

De 1947 à 1989, le Canada a signé plusieurs accords de libre-échange dans le cadre de sept cycles de négociations de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). L'Organisation mondiale du commerce a remplacé le GATT en 1995. Les ventes de gros ont augmenté de façon soutenue pendant cette période, ne connaissant que deux années de baisse. La part du commerce de gros du produit intérieur brut (PIB) total a alors connu une hausse à la fois légère et régulière, s'établissant à environ 5 % vers la fin de la période.

L'Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis (signé en 1987 et entré en vigueur le 1er janvier 1989) et l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA, 1994) ont marqué le début d'une nouvelle ère dans laquelle le commerce international de biens et de services ainsi que les ventes de gros ont connu une expansion considérable. De 1989 à 2013, la contribution des grossistes à l'économie a augmenté, la part du PIB du secteur atteignant un sommet de 5,9 % (2006), ce qui a permis de confirmer que le commerce de gros était l'un des secteurs les plus importants de l'économie canadienne.



  Note aux lecteurs

Les données de 2015 ont été révisées.

On obtient la marge brute en soustrayant le coût des biens vendus du total des recettes d'exploitation. Les chiffres sont exprimés en pourcentage des revenus d'exploitation totaux.

On obtient le bénéfice d'exploitation en soustrayant du total des recettes d'exploitation le total des dépenses d'exploitation, majorées pour tenir compte du coût des biens vendus. Les chiffres sont exprimés en pourcentage des revenus d'exploitation totaux.

Coordonnées des personnes-ressources

Pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec nous au 514-283-8300 ou composez sans frais le 1-800-263-1136 (STATCAN.infostats-infostats.STATCAN@canada.ca) ou communiquez avec les Relations avec les médias au 613-951-4636 (STATCAN.mediahotline-ligneinfomedias.STATCAN@canada.ca).

Date de modification :