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Entreprises commerciales

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Du dépanneur du coin à la multinationale en tête de classement à la bourse, les entreprises commerciales procurent aux consommateurs canadiens les produits et services dont ils ont besoin. Les entreprises familiales, les franchises, les coopératives, les entreprises sans but lucratif et les comptoirs virtuels - toutes ces entreprises et beaucoup d'autres - se partagent le milieu des affaires dynamique et diversifié du Canada.

En 2001, environ 1 million d'entreprises constituées en personne morale étaient en exploitation au Canada, dont plus de la moitié était située en Ontario ou au Québec. La Colombie-Britannique et l'Alberta représentaient un autre quart de l'ensemble des entreprises canadiennes. Plus de 9 entreprises sur 10 comptaient 20 employés ou moins. Bien que les entreprises ayant plus de 500 salariés ne représentaient que 0,2 % de l'ensemble des entreprises, elles employaient plus de 42 % de la population active canadienne. De 1991 à 2001, ces proportions sont restées stables, même après la récession enregistrée au début des années 1990 et le boom technologique survenu au milieu de ces années.

Une décennie de croissance de l'entreprise

Graphique : Répartition des entreprises, par province et territoireDe 1991 à 2001, le nombre global d'entreprises a augmenté de seulement 9 %, un rythme beaucoup plus lent que le taux de croissance de 22 % observé au cours des sept années précédentes. En moyenne, 140 500 entreprises ont vu le jour chaque année de 1991 à 2001, alors que 132 000 ont cessé leurs activités. Les entreprises comptant de 100 à 499 employés ont enregistré la plus forte croissance, soit 29 %. Parmi l'ensemble des entreprises constituées dans les années 1990, 1 entreprise sur 4 a fermé ses portes durant les deux premières années, 1 entreprise sur 3 a survécu cinq ans ou plus et seulement 1 entreprise sur 5 existait toujours après 10 ans.

L'Alberta a connu la plus forte augmentation de l'emploi de 1991 à 2001, affichant 31 % de nouvelles entreprises, suivie de la Colombie-Britannique et de l'Ontario (15 % et 9 % respectivement). Cette croissance s'est produite surtout dans le secteur des services, où le nombre d'entreprises a progressé de 13 %. Dans le secteur de la production de biens, il a augmenté de seulement 1 %.

Quant aux faillites d'entreprises, le nombre déclaré a diminué de façon constante presque chaque année depuis 1998. En 2004, la proportion de faillites d'entreprises enregistrée partout au Canada a chuté de 25 % par rapport à 1998, s'établissant à environ 8 100 dépôts de bilan. Les entreprises des secteurs de la construction, du commerce de détail ainsi que de l'hébergement et de la restauration étaient les plus susceptibles de déclarer faillite.

Dans l'ensemble des secteurs d'activité, les sociétés canadiennes ont réalisé des bénéfices d'exploitation de 187,5 milliards de dollars en 2003, soit une hausse de 10 % par rapport à 2002 et de 17 % par rapport à 1999. La croissance observée en 2003 a été la plus forte en trois ans. En fait, à l'exception du transport aérien, tous les secteurs d'activité ont enregistré des bénéfices d'exploitation. Les trois secteurs d'activité les plus rentables en 2003 ont été les banques, l'extraction de pétrole et de gaz ainsi que les services publics. À elles seules, les banques et les compagnies d'assurances du Canada ont contribué pour plus du quart de tous les bénéfices des sociétés.

Des bénéfices plus élevés qui génèrent plus d'impôts

Graphique : Répartition de l'emploi, selon la taille de l'entreprise, 2001La hausse des bénéfices fait également augmenter l'impôt des sociétés. En 2003, les sociétés ont versé 40 milliards de dollars en impôt, soit 13,8 % de plus que l'année précédente. Le montant exigible au gouvernement fédéral s'établissait à 27,8 milliards de dollars, tandis que les provinces ont réclamé 12,2 milliards de dollars.

Les petites entreprises occupent une place importante dans l'économie canadienne. Entre 1993 et 2003, les entreprises de moins de 50 employés, y compris les travailleurs autonomes, représentaient environ le quart du produit intérieur brut du Canada, soit approximativement 243 milliards de dollars en 2003. Ces petites entreprises jouent un rôle majeur sur le marché du travail, puisqu'elles emploient 49 % de la population active.

Les plus petites entreprises - les travailleurs autonomes - représentaient 15 % de l'ensemble des travailleurs chaque année de 2001 à 2004. Comme il y avait moins de possibilités d'emplois dans le secteur privé lors des récessions de 1982‑1983 et de 1991‑1993, un plus grand nombre de Canadiens ont décidé de lancer leur propre entreprise, ce qui explique la forte progression du travail autonome. La hausse la plus phénoménale s'est produite en 1983, alors que le travail autonome a fait un bond de 167 % par rapport à l'année précédente. Les travailleurs autonomes comprennent ceux qui sont constitués ou non en société et qui peuvent avoir recours ou non à une aide rémunérée.

Une influence des plus petites entreprises sur l'emploi

Graphique : Bénéfices d'exploitation de l'ensemble des entreprisesCes derniers temps, l'incidence des petites et moyennes entreprises sur la création d'emplois a suscité beaucoup d'intérêt. Ce rôle n'est malheureusement pas clair. Toutefois, entre 1994 et 2004, les entreprises de moins de 100 employés sont celles qui, pendant six ans, ont contribué le plus à la création d'emplois; pendant les quatre autres années, la création d'emplois a été attribuable aux moyennes et grandes entreprises. Comme il s'agit cependant d'une période d'expansion économique, la contribution des petites entreprises à la création d'emplois durant une récession peut être assez différente.

Pour une cinquième année consécutive, les ventes en ligne des entreprises canadiennes ont connu en 2004 une forte progression. Les ventes en ligne du secteur privé ont augmenté de près de 50 % pour atteindre 26,4 milliards de dollars. Bien que le taux de croissance et la valeur des ventes en ligne soient importants, ces ventes ne représentent toujours qu'une infime fraction (1 %) des recettes d'exploitation du secteur privé, offrant ainsi au commerce électronique canadien d'énormes possibilités de croissance.

Jusqu'à présent, les ventes en ligne étaient surtout l'apanage des grandes entreprises, et seulement 7 % environ de toutes les entreprises privées faisaient du commerce électronique en 2004. De plus, la majorité des ventes en ligne étaient des ventes interentreprises, plutôt qu'auprès des consommateurs. Les transactions électroniques interentreprises s'élevaient à 19,8 milliards de dollars, ce qui représente environ 75 % de l'ensemble des ventes électroniques réalisées par les entreprises privées en 2004.

Deux industries affichant un nombre très élevé de ventes en ligne, le commerce de gros et la fabrication, se consacrent surtout aux transactions interentreprises. En 2004, les ventes interentreprises représentaient 94 % des ventes en ligne dans le secteur de la fabrication et 84 % chez les entreprises de commerce de gros.

Par contre, dans l'industrie du commerce au détail, 85 % des ventes en ligne étaient réalisées auprès des consommateurs. Ces ventes représentaient 3 milliards de dollars en 2004. Les ventes en ligne représentaient toutefois seulement 0,8 % de l'ensemble des ventes au détail en 2004.