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Les banques font de très grosses affaires

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Au Canada, les banques font de très, très grosses affaires. En 2004, le secteur bancaire (y compris les banques à charte, les sociétés de fiducie, les sociétés de prêt hypothécaire recevant des dépôts, les caisses populaires et les coopératives d'épargne et de crédit) a administré plus de 1,5 billion de dollars en actifs et a réalisé un bénéfice net record de près de 12 milliards de dollars.

Jusqu'à ce que la déréglementation dans les services financiers mise en place à la fin des années 1980 évolue, les institutions financières étaient administrées sans liens de dépendance les unes avec les autres. La déréglementation et la concurrence mondiale ont mené à une restructuration majeure. Soumises à la pression d'élargir leurs activités afin de faire face à la concurrence, de nombreuses banques et sociétés d'assurances et de fiducie se sont fusionnées et ont commencé à offrir une gamme plus large de services. Aujourd'hui, les banques couvrent tout, des conseils en placements jusqu'à la planification financière, en passant par les services de succession et de fiducie, ce qui transparaît dans les recettes.

Graphique : Institutions bancaires, total de l'actifLes banques touchent à la fois des revenus nets d'intérêts (les revenus bruts d'intérêts moins les intérêts versés aux déposants) et des revenus non productifs d'intérêts. En 1996, ces institutions tiraient 36 % de leurs revenus de sources autres que les intérêts, comme les frais exigés pour faciliter le financement, les commissions sur les investissements ainsi que les frais de service. En 2003, 46 % des revenus du secteur bancaire (ou 25,4 milliards de dollars) provenaient de sources autres que les intérêts.

Les revenus non productifs d'intérêts ont connu une croissance marquée dans le domaine des services financiers électroniques, en partie en raison de l'augmentation du volume de cartes de crédit offrant des programmes de récompenses. Ce secteur, qui connaît une évolution rapide, a plus que doublé depuis 1996, passant à 3,3 milliards de dollars en 2003; près de 80 % de ce montant était constitué de revenus non productifs d'intérêts.

Naturellement, les revenus d'intérêts demeurent la pierre angulaire du secteur bancaire, et les intérêts peu élevés du début des années 2000 ont incité un plus grand nombre de personnes à demander des prêts à la consommation. Les prêts hypothécaires et les prêts sur cartes de crédit étaient notamment soutenus par un marché immobilier actif et par la croissance des cartes offrant des programmes de récompenses. En 2003, les institutions financières du Canada ont généré 29,9 milliards de dollars en revenus d'intérêts.