Crime et justice

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En 2009, 7,4 millions de Canadiens de 15 ans et plus vivant dans les 10 provinces ont déclaré avoir été victimes d'incidents criminels au cours des 12 mois précédents. Ce pourcentage était essentiellement le même qu'en 2004.

Crimes déclarés par la police

Pour huit types de crime (agression sexuelle, vol qualifié, voies de fait, introduction par effraction, vol de véhicules automobiles ou de pièces, vol de biens du ménage, vandalisme et vol de biens personnels), la proportion d'incidents signalés à la police est passée de 34 % en 2004 à 31 % en 2009.

De 2008 à 2009, le volume et la gravité des crimes signalés à la police ont diminué, poursuivant la tendance baissière des 10 dernières années. Le taux de criminalité, mesure du volume de crimes déclarés par la police au Canada, était de 7,2 crimes pour 100 habitants en 2009, soit une baisse par rapport aux taux de 2008 (7,5) et 1999 (8,5).

En 2009, près de 2,2 millions de crimes ont été signalés à la police, soit environ 43 000 de moins qu'en 2008. Cette baisse est en grande partie attribuable à trois crimes contre les biens : le nombre d'introductions par effraction qui a reculé de 5 000, celui des méfaits, de 10 000 et celui des vols de véhicules, de 17 000.

Après avoir culminé au début des années 1990, les introductions par effraction accusent une baisse continue. En 2009, le taux était inférieur de 4 % à celui de 2008 et de 42 % à celui de 1999. Quant au taux des vols de véhicules automobiles (300 vols par jour en moyenne), il était inférieur de 15 % à celui de 2008 et de 40 % à celui de 1999.

L'indice de gravité de la criminalité (IGC), mesure de la gravité des crimes déclarés par la police, a reculé de 4 % par rapport à 2008 et de 22 % par rapport à 1999. Seuls le Manitoba et le Nunavut ont affiché des hausses en 2009. Depuis une décennie, les territoires et les provinces de l'Ouest ont connu les niveaux les plus élevés de crimes déclarés par la police.


Parmi les 33 régions métropolitaines de recensement (RMR), Regina affiche l'IGC le plus élevé, suivi de Saskatoon, Winnipeg et Kelowna. Par contre, Guelph, Québec et Toronto (plus grande RMR du Canada) enregistrent les IGC les moins élevés.

Dans l'ensemble, le nombre et la gravité des crimes commis par des jeunes de 12 à 17 ans sont généralement en baisse depuis 2001. Toutefois, le volume et la gravité des crimes violents commis par ces jeunes en 2009 ont augmenté d'environ 10 % depuis 10 ans. En 2008, environ 23 % des crimes violents commis par des jeunes (et déclarés par la police) l'ont été à l'école.

Léger recul des crimes violents

Les crimes violents déclarés par la police diminuent, mais dans une moindre mesure que l'ensemble des crimes. En 2009, l'IGC et le taux des crimes violents déclarés par la police ont reculé légèrement (de 1 %). L'IGC des crimes violents, en baisse pour une troisième année d'affilée, était de 6 % inférieur à celui de 1999.

En 2009, les crimes violents, dont la gravité va des appels téléphoniques harcelants à l'homicide, comptaient pour environ 1 crime sur 5. La police a déclaré 443 000 crimes violents, dont environ 2 sur 5 étaient des voies de fait simples. Les taux de nombreux crimes violents ont diminué, notamment ceux des voies de fait graves, des agressions sexuelles et des vols qualifiés.

Toutefois, le nombre de certains crimes violents a augmenté. On a dénombré 806 tentatives de meurtre en 2009, soit 85 de plus qu'en 2008. On a également observé une hausse des taux d'extorsions, d'infractions relatives aux armes à feu et de harcèlement criminel.

On a recensé 610 homicides en 2009, soit environ autant que l'année précédente. Relativement stable au cours des 10 dernières années, le taux d'homicide est resté nettement inférieur au sommet observé au milieu des années 1970. Pour la troisième année d'affilée, le Manitoba a enregistré le taux d'homicide le plus élevé parmi les provinces.

La victimisation avec violence est la plus élevée chez les jeunes

En 2009, les jeunes Canadiens étaient proportionnellement plus nombreux que leurs aînés à déclarer avoir été victimes d'un crime violent au cours des 12 mois précédents. Par exemple, les personnes de 15 à 24 ans étaient près de 15 fois plus susceptibles que celles de 65 ans et plus d'avoir été victimes d'un incident violent.

Les taux de victimisation avec violence sont aussi plus élevés chez les célibataires, les gens vivant en union libre et les Autochtones. Être homosexuel, avoir une limitation d'activités ou participer à des activités en soirée à l'extérieur du foyer sont d'autres caractéristiques liées à une hausse des taux en 2009.

graphique 7.1 Incidents de victimisation qui ont été signalés à la police, 2009
Voir la source des données du graphique 7.1

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