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Conservation de l'eau

En 2005, les ménages canadiens ont utilisé 3 771,1 millions de mètres cubes d'eau, soit 9 % de la totalité de l'eau utilisée au Canada 1 , 2 . Cela correspond à environ 320 litres par personne par jour, tous les jours de l'année 3 . Divers moyens peuvent être utilisés pour conserver l'eau, y compris munir les arroseurs de minuteries automatiques et remplacer les vieux appareils par des appareils à plus faible débit. Les ménages peuvent également réduire la quantité d'eau qu'ils prélèvent en utilisant des citernes pour recueillir l'eau de pluie.

Conservation de l'eau à l'intérieur

Pommes de douche à faible débit

L'utilisation de pommes de douche à faible débit est une façon relativement peu coûteuse pour un ménage de réduire la quantité d'eau utilisée lorsqu'une personne prend une douche. La proportion de ménages canadiens utilisant des pommes de douche à faible débit a augmenté au cours des 20 dernières années, passant de 28 % en 1991 à 63 % en 2009 (tableau 1). Les ménages au Nouveau-Brunswick étaient les plus susceptibles (67 %) et ceux au Manitoba, les moins susceptibles (49 %) d'avoir des pommes de douche à faible débit.

Globalement, les ménages alimentés en eau par une source non municipale, comme un puits, étaient plus susceptibles d'avoir une pomme de douche à faible débit que les ménages dont l'eau était fournie par la municipalité (65 % et 62 %, respectivement). Même si les taux d'utilisation de pommes de douche à faible débit par les ménages dont l'eau était fournie par la municipalité étaient comparables à ceux des ménages n'ayant pas l'eau fournie par la municipalité dans la plupart des provinces, les ménages approvisionnés en eau par une source non municipale à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et au Manitoba étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir une pomme de douche à faible débit que les ménages dont l'eau était fournie par la municipalité (79 %, 75 % et 61 %, respectivement).

Toilettes à faible volume d'eau

Une toilette peut être modifiée de manière à réduire le volume d'eau utilisé par chasse en plaçant une bouteille dans le réservoir ou en installant un barrage, deux moyens efficaces de réduire la quantité d'eau dans le réservoir, ou bien être conçue de manière à utiliser moins d'eau. Quel que soit le moyen utilisé pour obtenir cette réduction, 42 % des ménages ont déclaré avoir une toilette à faible volume d'eau en 2009 (tableau 1), comparativement à 9 % des ménages en 1991. Les ménages en Ontario (48 %) et en Alberta (46 %) étaient les plus susceptibles et ceux à Terre-Neuve-et-Labrador (30 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (31 %), les moins susceptibles de déclarer avoir une toilette à faible volume d'eau.

Les ménages alimentés en eau par une source non municipale étaient plus susceptibles d'avoir une toilette à faible volume d'eau que ceux dont l'eau était fournie par la municipalité (48 % et 42 %, respectivement). Alors que dans la plupart des provinces la proportion de ménages ayant une toilette à faible volume d'eau était légèrement plus élevée dans le cas des ménages alimentés en eau par une source non municipale que dans les cas de ceux ayant l'eau fournie par la municipalité, les ménages au Québec (45 % comparativement à 33 %) et en Colombie-Britannique (54 % comparativement à 39 %) étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir une toilette à faible volume d'eau s'ils étaient approvisionnés en eau par une source non municipale.

Conservation de l'eau à l'extérieur

Minuteries d'arrosage

Les ménages peuvent réduire leur consommation d'eau en contrôlant la quantité d'eau utilisée pour arroser les pelouses et les jardins. Les minuteries d'arrosage permettent aux ménages d'atteindre cet objectif.

Soixante-dix pour cent des ménages canadiens 4  avaient une pelouse en 2009 (tableau 2). Quarante-trois pour cent de ces ménages ont déclaré avoir arrosé leur pelouse en 2009. Près des trois quarts (72 %) ont utilisé un arroseur ou un système de gicleurs, dont 27 % étaient munis d'une minuterie. L'usage de minuteries d'arrosage était le plus répandu au Québec et en Colombie-Britannique (36 % et 35 %, respectivement).

En 2009, 61 % des ménages ont déclaré avoir un jardin et des espaces couverts d'arbres, d'arbustes, de fleurs ou de végétaux à l'extérieur de leur maison 5 . Près des trois quarts (73 %) de ces ménages ont déclaré les avoir arrosés en 2009. Des arroseurs ou des systèmes de gicleurs étaient utilisés par 23 % des ménages qui arrosaient leur jardin, et 36 % de ces arroseurs et systèmes de gicleurs étaient reliés à une minuterie. Comme pour les minuteries d'arrosage de pelouse, les ménages en Colombie-Britannique (48 % des ménages utilisant un arroseur de jardin) et au Québec (43 %) ont été les plus nombreux à déclarer utiliser des minuteries d'arrosage de jardin.

Citernes et barils pluviaux

Les citernes et barils pluviaux peuvent être utilisés pour recueillir les eaux de ruissellement provenant des précipitations et de la fonte de neige sur les toits. L'eau recueillie peut alors être utilisée pour arroser les pelouses et les jardins ainsi qu'à d'autres fins n'exigeant pas de l'eau potable. En 2009, 18 % des ménages qui ne vivaient pas en appartement 6  ont déclaré avoir une citerne ou un baril pluvial (tableau 2). Leur usage était le plus répandu en Alberta (33 %), en Saskatchewan (28 %) et au Manitoba (26 %). En revanche, les ménages ne vivant pas en appartement au Québec étaient les moins susceptibles d'avoir utilisé une citerne ou un baril pluvial, soit 11 % seulement de ces ménages.

Approvisionnement en eau

Source d'eau des ménages

La majorité des ménages canadiens (87 %) étaient raccordés à un réseau municipal d'alimentation en eau (tableau 3), ce qui représente une légère hausse par rapport à 2007 (86 %). Les ménages en Saskatchewan et en Alberta étaient les plus susceptibles d'être alimentés en eau par la municipalité (94 % et 91 %, respectivement). L'Île-du-Prince-Édouard a connu la plus forte augmentation de la proportion de ménages dont l'eau était fournie par la municipalité, qui est passée de 49 % en 2007 à 61 % en 2009 7 . L'eau utilisée par les ménages au Nouveau-Brunswick était légèrement plus susceptible de provenir de source non municipale (51 %), comme un puits, que d'un réseau municipal d'alimentation en eau (48 %).

Décisions en matière d'eau potable

La proportion des ménages canadiens qui ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, que celle-ci provienne de source municipale ou non municipale, était de 66 % en 2009 (tableau 4), en hausse par rapport à 59 % en 2007. Parallèlement, la proportion de ménages qui ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée a diminué, passant de 30 % en 2007 à 24 %. Neuf pour cent des ménages ont déclaré boire tant de l'eau embouteillée que de l'eau du robinet.

Les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles (76 % et 73 %, respectivement) et ceux au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Manitoba, les moins susceptibles (61 %, 62 % et 62 %, respectivement) de boire principalement de l'eau du robinet.

L'eau du robinet était le principal type d'eau potable consommée par 66 % des ménages alimentés en eau par la municipalité et 64 % des ménages alimentés par une source non municipale. Les ménages dont l'eau provenait d'une source d'eau non municipale étaient légèrement plus susceptibles d'avoir consommé principalement de l'eau embouteillée que ceux ayant l'eau fournie par la municipalité (28 % par rapport à 24 %). Comparativement à 2007, cela représente une réorientation de la préférence, de l'eau embouteillée vers l'eau du robinet, sans égard à la source d'eau.

Les ménages en Colombie-Britannique alimentés en eau par la municipalité étaient les plus susceptibles (73 %) et ceux à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick, les moins susceptibles (60 %) d'avoir consommé principalement de l'eau du robinet. L'eau embouteillée a été le plus souvent déclarée comme le principal type d'eau potable consommée par les ménages ayant l'eau fournie par la municipalité (31 %) au Nouveau-Brunswick.

Parmi les ménages approvisionnés en eau par des sources non municipales, ceux à l'Île-du-Prince-Édouard étaient les plus susceptibles (85 %) et ceux en Saskatchewan, les moins susceptibles (environ 49 %) d'avoir consommé principalement de l'eau du robinet.

Vérification de la qualité de l'eau

Santé Canada recommande que les ménages approvisionnés en eau par un puits privé fassent analyser l'eau de leur puits par un laboratoire deux à trois fois l'an 8 . En 2009, 33 % des ménages dont l'eau provenait d'une source non municipale ont déclaré avoir fait analyser leur eau par un laboratoire (tableau 5). Environ 14 % de ces ménages ont déclaré qu'un problème avait été décelé.

Les ménages alimentés en eau par une source municipale étaient moins susceptibles d'avoir fait analyser leur eau, seulement 5 % de ces ménages déclarant l'avoir fait. Environ 14 % des ménages qui ont fait analyser leur eau ont déclaré qu'un problème avait été décelé.

Il faut user de prudence en interprétant les taux de problème pour l'eau de source municipale et non municipale étant donné qu'on n'a pas posé de questions aux répondants sur la nature des problèmes décelés. On analyse l'eau pour la présence de divers contaminants comme E. coli et d'autres agents pathogènes, ainsi que de métaux tels le plomb, l'arsenic ou le mercure. On peut également analyser l'eau pour en déterminer la dureté, la couleur et la clarté. Même si la dureté, la couleur ou la clarté de l'eau peuvent laisser à désirer sur le plan esthétique, il ne s'agit pas nécessairement d'un « problème » de l'avis du répondant.

Traitement de l'eau

Un ménage peut traiter son eau même s'il n'y a pas de problèmes tels que la présence d'agents pathogènes, de métaux ou de minéraux. Les caractéristiques esthétiques de l'eau (apparence, goût et odeur) peuvent la rendre peu attrayante à boire. Les techniques de traitement de l'eau par filtration et en la faisant bouillir, par exemple, sont des moyens d'améliorer la qualité de l'eau potable.

Entre 2007 et 2009, la proportion de ménages alimentés en eau par une source municipale qui traitaient leur eau potable a légèrement diminué. La proportion de ménages dont l'eau était fournie par la municipalité qui traitaient l'eau avant de la consommer a diminué de trois points de pourcentage par rapport à 2007, passant à 51 % (tableau 6), tandis que la proportion de ménages dont l'eau provenait d'une source non municipale qui traitaient leur eau est demeurée inchangée à 49 %.

Méthodes de traitement de l'eau

Les ménages peuvent traiter leur eau de différentes façons. Le type de filtre ou de purificateur utilisé habituellement dépend du type de source d'eau.

Un filtre ou un purificateur peut être installé sur le principal tuyau d'alimentation pour filtrer toute l'eau utilisée dans le logement. Habituellement, ces systèmes ont tendance à être plus robustes et ils sont plus répandus chez les ménages alimentés en eau par une source non municipale. Les systèmes de filtration en continu se composent souvent de plus d'un type de filtres ou de purificateurs raccordés en série pour régler différents problèmes. Certains filtres retirent de l'eau des matières particulaires comme les grains de sable par simple filtrage mécanique, tandis que d'autres filtrent l'eau au moyen de filtres à céramique ou à membrane qui ont des pores très fins. Certains systèmes de filtration et de purification peuvent retirer des minéraux, des métaux et d'autres contaminants de l'eau. Un autre type de système de purification utilise les rayons ultraviolets pour neutraliser tout agent pathogène pouvant être présent.

Les filtres sur les robinets et les systèmes de filtration intégrés aux appareils électroménagers comme les réfrigérateurs, les rafraîchisseurs d'eau et les cafetières utilisent habituellement un filtre au charbon ou à charbon actif pour éliminer les impuretés de l'eau. Bien qu'ils soient souvent efficaces pour ce qui est d'améliorer les caractéristiques esthétiques de l'eau (l'apparence, le goût et l'odeur), ces filtres sont généralement peu efficaces pour ce qui est d'éliminer la bactérie E. coli, si elle est présente, mais ils peuvent être en mesure d'éliminer d'autres agents pathogènes tels que Cryptosporidium et Giardia 9 .

Les pichets à filtre sont des pichets à remplissages multiples munis d'une cartouche filtrante intégrée. L'eau est ajoutée à un réservoir dans la partie supérieure du pichet et passe à travers le filtre, qui est habituellement une cartouche à charbon actif, avant d'aboutir dans la partie principale du pichet.

Faire bouillir l'eau avant de l'utiliser est une autre façon courante de traiter l'eau. Elle est très efficace pour éliminer des agents pathogènes comme E. coli, Cryptosporidium et Giardia, mais elle ne règle pas d'autres problèmes comme la dureté et la présence de métaux nocifs tels que le plomb et le mercure.

Ménages alimentés en eau par la municipalité

L'eau fournie par la municipalité doit satisfaire aux exigences des gouvernements provinciaux et territoriaux en matière de qualité en ce qui concerne les facteurs de santé ainsi que les caractéristiques esthétiques (apparence, goût et odeur) et la plus grande partie de cette eau respecte ou dépasse ces recommandations 10 . Malgré cela, un peu plus de la moitié (51 %) des ménages canadiens approvisionnés en eau par la municipalité traitaient leur eau avant de la consommer (tableau 6).

Avis et ordres d'ébullition de l'eau

Des avis et ordres d'ébullition de l'eau sont émis par les services de santé publique ou autres autorités compétentes lorsqu'il y a de bonnes raisons de s'inquiéter de la qualité de l'eau potable provenant d'une source d'approvisionnement en eau 11 . Habituellement, ils portent sur les systèmes municipaux d'approvisionnement en eau, mais ils sont émis à l'occasion lorsqu'il y a contamination ou risque de contamination de sources d'eau de surface ou souterraine dont on sait qu'elles sont des sources privées d'approvisionnement en eau.

La contamination par des agents pathogènes comme E. coli et d'autres bactéries est au nombre des motifs d'émission de ces avis et ordres, mais ils sont émis également par mesure de précaution lors de travaux de réparation prévus ou non prévus d'un système municipal d'approvisionnement en eau. Des conduites principales d'eau brisées peuvent donner lieu à l'émission d'avis et d'ordres d'ébullition de l'eau pour les logements qui sont approvisionnés en eau par la conduite affectée.

Le climat et d'autres facteurs naturels peuvent également entraîner l'émission d'avis et ordres d'ébullition de l'eau, comme les fortes pluies et le ruissellement rapide qui se sont produits à : Riverside-Albert, Nouveau-Brunswick, au début de septembre 2009 causant des problèmes de turbidité dans le réservoir d'eau de la municipalité 12  , et les feux sauvages près de la ville de Lillooet, Colombie-Britannique, en août 2009 qui ont entraîné l'émission d'avis et d'ordres d'ébullition de l'eau pendant que les autorités évaluaient la sécurité du réseau municipal d'alimentation en eau 13 .

Les pichets à filtre étaient les dispositifs de filtration dont l'usage était le plus répandu chez les ménages dont l'eau était fournie par la municipalité, utilisés par 35 % des ménages. Les filtres et les purificateurs sur robinet venaient au deuxième rang comme méthode de traitement de l'eau, utilisés par 17 % des ménages alimentés en eau par la municipalité. Cinq pour cent des ménages utilisaient un filtre ou un purificateur installé sur le principal tuyau d'alimentation en eau dans leur logement.

Onze pour cent des ménages alimentés en eau par la municipalité qui buvaient principalement de l'eau du robinet ont déclaré qu'ils la faisaient bouillir pour la rendre potable. Trente pour cent de ces ménages ont déclaré avoir traité leur eau en raison d'un avis d'ébullition de l'eau, tandis que 70 % n'ont pas donné cette raison (graphique 1).

À l'échelon provincial, les ménages à Terre-Neuve-et-Labrador ayant l'eau fournie par la municipalité étaient les plus susceptibles (64 %) et ceux au Québec, les moins susceptibles (36 %) d'avoir traité leur eau avant de la consommer (tableau 7). Les ménages en Alberta étaient les plus susceptibles d'avoir un filtre sur le robinet (25 %), tandis que ceux à Terre-Neuve-et-Labrador étaient les plus susceptibles d'avoir utilisé un pichet à filtre (50 %) (tableau 6). Les ménages en Colombie-Britannique sont ceux qui ont le plus souvent déclaré faire bouillir l'eau afin de la rendre potable (19 %).

Plus de la moitié des ménages qui ont traité leur eau (55 %) ont déclaré l'avoir fait pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur (tableau 7). Quarante-huit pour cent l'ont traitée pour éliminer des substances chimiques utilisées pour le traitement de l'eau, comme le chlore, 15 % ont traité leur eau pour l'adoucir, tandis que 30 % l'ont traitée pour éliminer les métaux et minéraux autres que ceux qui rendent l'eau dure. Plus du tiers (36 %) ont déclaré traiter leur eau fournie par la municipalité pour éviter une possible contamination bactérienne.

Ménages alimentés en eau par une source non municipale

La qualité de l'eau provenant de sources non municipales comme les puits et de sources d'eau de surface telles que les sources naturelles, lacs, rivières et bassins de source, n'est pas habituellement contrôlée dans la même mesure que la qualité de l'eau de source municipale. Qu'ils aient ou n'aient pas fait analyser l'eau de leur puits sur une base régulière, près de la moitié (49 %) des ménages dont l'eau provenait de sources non municipales la traitaient avant de la consommer (tableau 8).

Les ménages en Ontario et au Manitoba alimentés en eau par une source non municipale étaient les plus susceptibles (55 % et 54 %, respectivement) et ceux à l'Île-du-Prince-Édouard, les moins susceptibles (37 %) d'avoir traité leur eau.

Vingt-neuf pour cent des ménages approvisionnés en eau par une source non municipale utilisaient un filtre ou un purificateur installé sur leur principal tuyau d'alimentation en eau. Venaient ensuite les pichets à filtre et les filtres sur robinet, dispositifs de traitement de l'eau utilisés par 15 % et 14 % des ménages, respectivement. Cinq pour cent des ménages dont l'eau provenait d'une source non municipale faisaient bouillir leur eau pour la rendre potable (tableau 8).

Les ménages en Ontario étaient les plus susceptibles d'avoir utilisé un filtre ou un purificateur installé sur le principal tuyau d'alimentation en eau (35 %), tandis que les ménages au Nouveau-Brunswick et l'Île-du-Prince-Édouard étaient les moins susceptibles d'avoir utilisé cette méthode de traitement, déclarée par 25 % des ménages.

Parmi les ménages alimentés en eau par une source non municipale, 44 % traitaient leur eau pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur (tableau 9). Trente et un pour cent traitaient l'eau pour l'adoucir, tandis que 41 % la traitaient pour éliminer les métaux ou les minéraux autres que ceux qui rendent l'eau dure. Un tiers traitait leur eau avant de la consommer pour éviter une possible contamination bactérienne.

Cinq pour cent des ménages alimentés en eau par une source non municipale qui buvaient principalement de l'eau du robinet ont déclaré faire bouillir leur eau pour la rendre potable. Soixante-quatorze pour cent de ces ménages n'ont pas déclaré avoir traité leur eau en raison d'un avis d'ébullition de l'eau (graphique 1).

Sept ménages sur dix en Alberta approvisionnés en eau par une source non municipale ont déclaré traiter leur eau pour en améliorer l'apparence, le goût et l'odeur, tandis que les ménages au Québec étaient les plus susceptibles d'avoir traité leur eau pour l'adoucir (42 %) (tableau 9). Les inquiétudes au sujet d'une possible contamination bactérienne étaient au nombre des motifs pour lesquels 43 % des ménages alimentés en eau par une source non municipale en Colombie-Britannique traitaient leur eau. Quarante-cinq pour cent des ménages en Nouvelle-Écosse ayant leur propre source d'approvisionnement en eau traitaient leur eau pour éliminer les métaux ou minéraux autres que ceux qui rendent l'eau dure.

Eaux usées

En 2009, la majorité des ménages canadiens (82 %) habitaient dans des logements raccordés à un réseau d'égout municipal, tandis que 13 % avaient une fosse septique privée (tableau 10). En général, les ménages ont déclaré être raccordés à un réseau d'égout ou avoir une fosse septique privée selon qu'ils étaient alimentés en eau par la municipalité ou avaient une source d'eau privée comme un puits. Les ménages au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse étaient les plus susceptibles d'avoir une fosse septique privée, soit 42 %, 36 % et 34 %, respectivement, tandis que moins de 10 % des ménages en Saskatchewan et en Alberta ont déclaré avoir une fosse septique privée.

Parmi les ménages dont l'eau était fournie par la municipalité, 92 % étaient également raccordés à un réseau d'égout municipal, tandis que 3 % seulement avaient une fosse septique privée. Inversement, 87 % des ménages alimentés en eau par une source non municipale avaient également une fosse septique privée et environ 2 % étaient raccordés à une fosse septique collective. Huit pour cent des ménages approvisionnés en eau par une source non municipale étaient raccordés à un système d'égout municipal.

Consommation d'énergie

Les Canadiens dépensent beaucoup d'argent pour l'énergie. En 2009, l'énergie consommée à domicile, excluant le carburant pour véhicules automobiles, représentait environ 15 % des dépenses annuelles du ménage moyen au chapitre du logement 14 . Les préoccupations liées à l'environnement en ce qui concerne la nécessité de réduire la consommation d'énergie et les prix de l'énergie à la hausse pourraient inciter les ménages à adopter des mesures de conservation de l'énergie.

Chauffage et refroidissement

Régulation de la température

Plus de neuf ménages canadiens sur dix (91 %) ont déclaré avoir un thermostat dans leur logement (tableau 11). Près de la moitié (49 %) de ces ménages avaient des thermostats programmables, ce qui représente une hausse de sept points de pourcentage par rapport à 2007 (42 %).

La proportion globale de thermostats programmables qui avaient été programmés est demeurée inchangée par rapport à 2007, à 84 %. Les ménages au Nouveau-Brunswick ayant des thermostats programmables étaient les moins susceptibles de les avoir programmés, 72 % indiquant qu'ils l'avaient fait.

Températures hivernales

Un peu plus de six ménages sur dix (61 %) qui avaient un thermostat le réglaient à la baisse la nuit en hiver (tableau 11), ce qui représente une légère hausse par rapport à 2007 (55 %). Les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard, de nouveau, étaient les plus susceptibles d'abaisser la température (66 %), tandis que ceux au Nouveau-Brunswick et au Manitoba étaient les moins susceptibles de le faire (58 %).

Les ménages ayant des thermostats programmables qui avaient été programmés étaient beaucoup plus susceptibles d'avoir réglé la température à la baisse la nuit par rapport aux ménages ayant un thermostat non programmable ou un thermostat programmable qui n'avait pas été programmé (74 % par rapport à 53 %, respectivement). Chez les ménages ayant programmé leurs thermostats programmables, ceux en Saskatchewan et au Manitoba étaient les plus susceptibles (82 % et 81 %, respectivement) et ceux en Nouvelle-Écosse, les moins susceptibles (57 %) de les avoir programmés de manière à abaisser la température la nuit. Toutefois, les ménages en Nouvelle-Écosse et à l'Île-du-Prince-Édouard qui avaient des thermostats non programmables ou des thermostats programmables qui n'avaient pas été programmés étaient les plus susceptibles (64 % et 63 %, respectivement) et ceux en Ontario, les moins susceptibles (46 %) d'avoir baissé la température manuellement pour la nuit.

Conservation d'énergie

Ampoules permettant d'économiser l'énergie

Les ampoules à incandescence classiques sont au nombre des ampoules les moins écoénergétiques utilisées aujourd'hui 15 . Toutefois, divers autres types d'ampoules consomment moins d'énergie et produisent la même intensité lumineuse qu'une ampoule à incandescence. Les ampoules ou lampes fluorescentes compactes (AFC ou LFC), les tubes fluorescents, les lampes à halogène et les diodes électroluminescentes (DEL) sont des types de lampes écoénergétiques dont l'usage est répandu. Quatre-vingt-huit pour cent des ménages canadiens ont déclaré avoir au moins un de ces types de lampes dans leur habitation (tableau 12).

Les trois quarts des ménages ont déclaré avoir au moins une LFC, la Nouvelle-Écosse venant en tête avec 84 % des ménages. Les ménages au Québec et au Manitoba étaient les moins susceptibles d'avoir une LFC (69 %).

En 2009, 47 % des ménages canadiens ont déclaré avoir des lampes à tubes fluorescents. C'était le cas de plus de la moitié des ménages au Manitoba (55 %), mais de 26 % seulement des ménages à Terre-Neuve-et-Labrador.

Les lampes à halogène sont un type de lampe à incandescence qui ont une plus longue durée de vie que les lampes à incandescence classiques parce qu'elles contiennent un gaz halogène qui minimise l'usure des filaments 16 . Trente-cinq pour cent des ménages canadiens ont déclaré avoir une de ces lampes, soit une proportion inchangée par rapport à 2007. Près de la moitié des ménages au Québec (49 %) ont indiqué avoir une lampe à halogène, ce qui représente une hausse de sept points de pourcentage par rapport à 2007.

Les DEL sont des dispositifs extrêmement écoénergétiques qui se présentent sous diverses formes dont certaines sont compatibles avec les douilles des lampes classiques 17 . Même si la technologie existe depuis plusieurs années, ces dispositifs sont davantage disponibles sur le marché de détail depuis environ deux ans seulement 18 . En 2009, 7 % des Canadiens avaient une lampe à diode électroluminescente. Les ménages en Colombie-Britannique venaient en tête, avec 12 % des ménages. Les ménages au Québec et en Ontario étaient les moins susceptibles d'avoir une lampe à DEL, soit 5 % et 7 % des ménages, respectivement.

Comportements écoénergétiques

En plus d'utiliser des ampoules écoénergétiques, de régler la température à la baisse et d'acheter des appareils électroménagers écoénergétiques, les ménages peuvent adopter diverses autres pratiques pour réduire leur consommation d'énergie.

Utilisation de gradateurs pour les lumières

Les gradateurs peuvent réduire la quantité d'énergie consommée par les lampes 19 . En 2009, la moitié des ménages canadiens ont déclaré utiliser un gradateur (tableau 13). Les ménages au Québec (53 %), en Colombie-Britannique (53 %) et en Ontario (51 %) étaient les plus susceptibles et ceux au Nouveau-Brunswick, les moins susceptibles d'avoir un gradateur (36 %).

Débrancher les appareils électroniques lorsque le logement est vacant pour une période prolongée

Les dispositifs électroniques modernes, comme les chargeurs pour téléphones cellulaires, les téléviseurs et les ordinateurs, peuvent consommer une petite quantité d'énergie même lorsqu'ils sont en mode d'attente ou éteints. Globalement, ces « charges fictives » peuvent facilement représenter jusqu'à 100 watts ou plus de consommation de puissance continue 20 . Débrancher ces appareils lorsqu'on s'absente pour une période prolongée peut permettre de réaliser des économies d'énergie.

En 2009, 57 % des ménages canadiens ont déclaré débrancher leurs appareils électroniques lorsqu'ils s'absentaient pour des périodes prolongées (tableau 13). Les ménages à Terre-Neuve-et-Labrador, à l'Île-du-Prince-Édouard et en Nouvelle-Écosse étaient les plus susceptibles (72 %) et ceux au Québec, les moins susceptibles de l'avoir fait (41 %).

Réduire le chauffage ou la climatisation dans certaines pièces du logement

Le chauffage ou la climatisation de pièces utilisées peu souvent peut entraîner une consommation d'énergie inutile. Les ménages peuvent réduire leur consommation d'énergie en réduisant le chauffage ou la climatisation dans ces pièces, par exemple en fermant les conduits ou les plinthes chauffantes électriques.

Six ménages sur dix ont déclaré avoir réduit le chauffage ou la climatisation dans certaines pièces de leur logement (tableau 13). Les ménages au Québec étaient les plus susceptibles (71 %) et ceux au Manitoba, les moins susceptibles (46 %) de l'avoir fait.

Utiliser une corde ou un séchoir à linge

Les cordes et séchoirs à linge offrent une solution de rechange à la sécheuse lorsqu'on fait la lessive. Certains secteurs de compétence ont adopté des règlements administratifs interdisant l'utilisation de cordes à linge à l'extérieur, mais certains de ces règlements administratifs ont été abrogés au cours des dernières années 21 .

Près des deux tiers des ménages canadiens (64 %) ont déclaré avoir utilisé une corde ou un séchoir à linge en 2009 (tableau 13). Les ménages dans l'Est du Canada étaient généralement plus susceptibles que ceux dans l'Ouest du Canada d'avoir utilisé une corde ou un séchoir à linge, l'Île-du-Prince-Édouard venant en tête avec 80 % des ménages. Les ménages au Manitoba étaient les moins susceptibles d'avoir utilisé une corde ou un séchoir à linge, leur proportion se situant à 46 %.

Utiliser des ventilateurs durant les périodes chaudes

Une façon de régler la température dans le logement consiste à utiliser des ventilateurs pour améliorer la circulation de l'air.

En 2009, 66 % des ménages canadiens ont utilisé un ventilateur pour rafraîchir le logement en été (tableau 13). Les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard étaient les plus susceptibles (84 %) et ceux au Manitoba, les moins susceptibles (57 %) d'avoir utilisé un ventilateur.

Fermer les rideaux et les stores pendant la partie la plus chaude de la journée

Fermer les rideaux et les stores pendant la partie la plus chaude de la journée peut aider à réduire la climatisation nécessaire pour maintenir une température confortable dans le logement.

Plus de huit ménages canadiens sur 10 (83 %) ont déclaré avoir fermé leurs rideaux ou leurs stores pendant la partie la plus chaude de la journée (tableau 13). La Saskatchewan avait la plus forte proportion de ces ménages (93 %) et Terre-Neuve-et-Labrador, la proportion la plus faible (59 %).

Appliquer une pellicule de plastique sur les fenêtres en hiver

Appliquer une pellicule de plastique sur les fenêtres en hiver peut aider à réduire les courants d'air et la perte de chaleur. Ce peut être également une solution de rechange peu coûteuse au remplacement de vieilles fenêtres à moins bon rendement écoénergétique.

Un peu plus d'un ménage canadien sur cinq (21 %) a déclaré avoir appliqué une pellicule de plastique sur ses fenêtres en hiver (tableau 13). Les ménages au Québec étaient les plus susceptibles (34 %) et ceux en Colombie-Britannique et à Terre-Neuve-et-Labrador, les moins susceptibles (10 %) de l'avoir fait.

Vérifications énergétiques

Une vérification énergétique évalue l'efficacité énergétique d'un logement en examinant les caractéristiques de l'enveloppe du bâtiment, y compris les murs, les portes et les fenêtres. On évalue l'étanchéité du bâtiment, la valeur « R » de l'isolation ainsi que d'autres facteurs. Habituellement, une vérification énergétique domiciliaire comprend un rapport qui tient compte du climat local, des réglages de thermostat et de la consommation d'énergie.

En 2009, 12 % des ménages canadiens ont déclaré que leur logement avait fait l'objet d'une vérification énergétique, dont 91 % ont déclaré que la vérification avait été effectuée au cours des dix années précédentes (tableau 14). La Saskatchewan est venue en tête (21 %) 22 , tandis que l'Alberta s'est classée dernière, avec 6 % des ménages.

Environnement intérieur

Qualité de l'air intérieur

L'air est de bonne qualité lorsque les niveaux de contaminants sont très faibles. Les contaminants tels que la poussière, la moisissure, les composés organiques volatils (COV), le monoxyde de carbone et le radon peuvent influer sur la qualité de l'air intérieur et donc avoir une incidence négative sur les personnes qui habitent dans le logement 23 .

On a demandé aux ménages canadiens d'évaluer la qualité de l'air à l'intérieur de leur logement au cours de l'année précédente. La majorité des ménages ont déclaré que la qualité de l'air dans leur logement était bonne (34 %), très bonne (37 %) ou excellente (18 %) (tableau 15). Sept pour cent des ménages ont déclaré que la qualité de l'air dans leur logement était passable et 1 %, qu'elle était mauvaise. Les ménages en Ontario (88 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (87 %) étaient légèrement moins susceptibles de déclarer que la qualité de l'air dans leur logement était excellente, très bonne ou bonne, tandis que ceux à Terre-Neuve-et-Labrador et au Manitoba étaient les plus susceptibles de la trouver excellente, très bonne ou bonne (94 % dans l'une et l'autre province).

Globalement, 5 % des répondants étaient d'avis qu'un membre de leur ménage avait eu un problème de santé qui était peut-être attribuable à la qualité de l'air à l'intérieur du logement. Un peu plus de la moitié (52 %) de ces ménages qui soupçonnaient qu'un problème de santé était attribuable à la qualité de l'air dans leur logement ont déclaré que la qualité de l'air y était mauvaise, tandis que 17 % ont déclaré qu'elle était passable (graphique 2).

Condensation, moisissure et mildiou

La condensation, la moisissure et le mildiou ont tendance à aller de pair. Lorsque de l'air chaud et humide entre en contact avec une surface froide, l'humidité qu'elle contient se condense. L'eau et le givre qui s'accumulent sur les fenêtres en sont un exemple évident 24 . La production d'humidité dans un logement est constante, et peut s'échelonner de 10 à 50 litres par jour. Au cours d'une période de chauffage de 200 jours, de 2 000 à 10 000 litres d'humidité peuvent y être emprisonnés 25 . À la longue, il peut en résulter des dommages à la structure, aux biens et peut-être même à la santé des personnes qui habitent dans le logement. La maîtrise de l'humidité constitue le meilleur moyen de défense contre les problèmes de moisissure et de mildiou 26 .

En 2009, 20 % des ménages canadiens ont déclaré avoir constaté de la condensation sur les surfaces intérieures de leurs fenêtres, autre que l'humidité résultant des douches ou de la cuisine (tableau 15). Les taux de déclaration étaient les plus élevés chez les ménages au Québec (24 %) et en Alberta (23 %) et les plus faibles chez les ménages à Terre-Neuve-et-Labrador (13 %).

La moisissure à l'intérieur du logement peut produire des spores, des toxines et des odeurs de moisi qui peuvent avoir une incidence sur la santé des personnes qui y sont exposées. Treize pour cent des ménages au Canada ont déclaré avoir constaté la présence de moisissure ou de mildiou dans leur logement en 2009. Les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard (environ 17 %), au Nouveau-Brunswick (15 %) et en Ontario (15 %) étaient les plus susceptibles et ceux en Alberta (8 %), les moins susceptibles d'avoir déclaré la présence de moisissure ou de mildiou.

Moyens d'améliorer la qualité de l'air intérieur

Il existe de nombreuses façons d'améliorer la qualité de l'air intérieur, par exemple celle qui consiste à changer de comportement, comme ouvrir les fenêtres, ou changer de matériel, comme d'utiliser des filtres de fournaise de meilleure qualité ou des systèmes d'épuration de l'air sans ionisation.

Filtres de fournaise

Une variété de filtres de fournaise s'offre aux consommateurs. Les filtres de base sont relativement peu coûteux et filtrent les grosses particules. Les filtres de meilleure qualité sont habituellement plus chers et ont tendance à filtrer des particules plus petites que ne le font les filtres de base. Quarante-cinq pour cent des ménages dont le principal système de chauffage était une fournaise ont déclaré utiliser des filtres de fournaise de meilleure qualité (tableau 16). Plus de la moitié des ménages au Manitoba (55 %) et en Saskatchewan (51 %) dont le principal système de chauffage était une fournaise ont déclaré utiliser des filtres de fournaise de meilleure qualité.

Assainisseurs d'air

Bien que les assainisseurs d'air puissent changer l'odeur de l'air, ils n'améliorent pas la qualité de l'air en éliminant les contaminants sous-jacents. Néanmoins, 71 % des ménages qui ont déclaré utiliser des assainisseurs d'air ont indiqué qu'ils les utilisaient pour améliorer la qualité de l'air dans leur logement (tableau 16). Les ménages en Alberta (78 %) et à l'Île-du-Prince-Édouard (77 %) étaient les plus susceptibles et ceux en Colombie-Britannique (64 %), les moins susceptibles d'avoir utilisé des assainisseurs d'air pour améliorer la qualité de l'air intérieur.

Ouvrir les fenêtres

Ouvrir les fenêtres peut améliorer la ventilation et amener de l'air frais dans le logement. En 2009, 94 % des ménages canadiens ont ouvert des fenêtres pour améliorer la circulation de l'air dans leur logement (tableau 16). Durant les mois d'hiver, 87 % de ces ménages ont ouvert leurs fenêtres et 33 % l'ont fait quotidiennement. Les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard étaient les plus susceptibles d'avoir ouvert leurs fenêtres en hiver, 94 % de ces ménages déclarant l'avoir fait au moins une fois.

Toutefois, seulement 85 % de ces ménages ont ouvert leurs fenêtres quotidiennement durant l'été. Soixante-dix-sept pour cent des ménages au Manitoba qui ouvraient leurs fenêtres l'ont fait quotidiennement durant l'été, ce qui fait d'eux les ménages les moins susceptibles de le faire parmi les ménages de toutes les provinces.

Ventilateurs de fournaise et ventilateurs-récupérateurs de chaleur (VRC)

Il peut être plus efficace d'utiliser un système de ventilation mécanique, comme un ventilateur d'extraction ou un ventilateur-récupérateur de chaleur (VRC) 27  pour améliorer la qualité de l'air intérieur que d'ouvrir les fenêtres 28 . Un quart des ménages canadiens ont déclaré utiliser un ventilateur de fournaise ou un VRC pour améliorer la circulation de l'air (tableau 16). Les ménages au Manitoba (36 %), en Saskatchewan (34 %) et en Alberta (31 %) étaient les plus susceptibles et ceux en Colombie-Britannique (17 %) et en Nouvelle-Écosse (18 %), les moins susceptibles de le faire.

De façon générale, les maisons neuves sont plus souvent munies de VRC, bien que la présence de ces derniers augmente dans les vieilles maisons au fur et à mesure que leurs systèmes de chauffage sont remplacés. Un ventilateur de fournaise ou un VRC était installé pour améliorer la circulation de l'air dans 20 % des maisons construites avant 1946, comparativement à 30 % des maisons construites entre 1996 et 2000 et 50 % de celles construites en 2006 ou plus tard (graphique 3)

Radon

Évaluation de la connaissance du radon

Le radon est un gaz radioactif que l'on retrouve à l'état naturel partout dans l'environnement. Il provient de la désintégration de l'uranium présent dans les roches et les sols. Comme le radon est un gaz, il circule librement dans le sol et peut s'échapper dans l'air ou pénétrer dans les bâtiments. Le radon est invisible, inodore et sans goût, mais il peut être mesuré. Il représente plus de 50 % de l'exposition d'une personne à la radiation naturelle.

À l'extérieur, les concentrations de radon sont diluées et ne présentent pas de risque pour la santé. Toutefois, le radon qui s'infiltre dans un espace clos, comme une maison ou un bâtiment, peut parfois s'accumuler pour atteindre des niveaux élevés. L'exposition au radon présente un risque à long terme qui dépend du niveau de radon dans votre habitation, de la durée de votre exposition et de votre consommation de tabac. L'exposition à long terme à des niveaux élevés de radon à la maison augmente votre risque de développer un cancer du poumon, particulièrement si vous êtes fumeur. On estime qu'environ 10% de tous les cancers du poumon dans le monde sont reliés à l'exposition au radon 29 . En 2006, environ 1 900 décès par cancer du poumon au Canada étaient attribuables à l'exposition au radon 30 .

La seule façon de savoir si vous avez du radon dans votre habitation est de faire un test de mesure. Il est simple et peu coûteux et des détecteurs de radon sont disponibles dans de nombreux centres de rénovation. Santé Canada invite tous les Canadiens à effectuer un test pour mesurer les concentrations de radon dans leur habitation et recommande d'utiliser un appareil de mesure à long terme pendant un minimum de trois mois, idéalement durant les mois d'automne et d'hiver lorsque les fenêtres sont fermées 31 .

Une enquête de Santé Canada menée au cours des périodes de chauffage automnale et hivernale de 2009-2010 a révélé qu'environ 7 % des maisons canadiennes ont des niveaux de radon supérieurs à la ligne directrice canadienne actuelle de 200 Bq/m3, le Manitoba affichant la plus forte proportion de maisons ayant des niveaux de radon élevés (23,5 %) 32 .

On a posé aux ménages canadiens une série de questions pour évaluer leur sensibilisation au radon. Initialement, on a demandé à tous les répondants s'ils avaient entendu parler du radon. On a demandé à ceux qui ont répondu dans l'affirmative de décrire le radon dans leurs propres mots afin de déterminer l'étendue de leur connaissance. Durant le traitement postcollecte, on a évalué la connaissance du radon du répondant comme étant soit « correcte », c'est-à-dire qu'il pouvait décrire le radon en termes non ambigus, soit « incorrecte », c'est-à-dire que sa description était incorrecte sur le plan des faits. Les répondants qui étaient incapables de décrire le radon ont été classés dans une troisième catégorie. Que leur réponse ait été correcte ou non, on a demandé aux répondants qui ont déclaré avoir entendu parler du radon s'ils considéraient que le radon était un risque pour la santé.

Sensibilisation

Quarante-deux pour cent des ménages canadiens avaient entendu parler du radon (tableau 17). Les ménages au Manitoba et en Nouvelle-Écosse étaient les plus susceptibles d'en avoir entendu parler, soit six sur dix. Ceux au Québec (38 %) et à Terre-Neuve-et-Labrador (33 %) étaient les moins susceptibles de déclarer avoir entendu parler du radon.

Lorsqu'on a demandé aux répondants qui avaient entendu parler du radon de le décrire dans leurs propres mots, seulement trois ménages sur dix (30 %) ont fourni une réponse confirmant leur connaissance. Les ménages au Nouveau-Brunswick (40 %), en Saskatchewan (37 %) et au Québec (36 %) étant les plus susceptibles de fournir une description correcte. Près de la moitié (46 %) des ménages ont fourni une description qui ne s'appliquait pas au radon, les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard (51 %), au Québec (51 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (49 %) et au Manitoba (49 %) étant les plus susceptibles de fournir une description incorrecte. Certains ménages (24 %) avaient seulement entendu parler du radon et ne pouvaient pas le décrire, 30 % des ménages à Terre-Neuve-et-Labrador et en Ontario entrant dans cette catégorie.

Soixante-huit pour cent des ménages qui avaient entendu parler du radon ont déclaré qu'il était un risque pour la santé, 11 % ont dit qu'il n'était pas un risque pour la santé et 22 % ne savaient pas s'il était un risque pour la santé. Les ménages en Nouvelle-Écosse (75 %), au Québec (73 %) et en Saskatchewan (71 %) étaient les plus susceptibles de l'avoir déclaré, avec raison, être un risque pour la santé, tandis que ceux en Alberta (16 %) étaient les plus susceptibles d'avoir déclaré qu'il n'était pas un risque pour la santé.

Test de détection

Il est impossible de prévoir si une maison donnée aura un niveau élevé de radon. La seule façon de savoir s'il y a du radon dans une habitation est de faire un test pour le détecter 33 . Comme le radon ne présente pas habituellement un risque dans les immeubles d'appartements, sauf pour ceux situés au niveau du sol ou au-dessous, les tests sont effectués habituellement uniquement dans les maisons unifamiliales, les maisons doubles, les duplex et les logements autres que des appartements.

Quarante-cinq pour cent des ménages ne vivant pas en appartement ont déclaré avoir entendu parler du radon (tableau 18). Trois pour cent de ces ménages ont déclaré avoir effectué un test pour détecter la présence de radon dans leur logement. La plupart de ces ménages (78 %) avaient effectué le test au cours des dix dernières années.

Déchets ménagers dangereux

Les déchets ménagers dangereux sont les articles et produits utilisés à la maison qui ne sont pas acceptés par les programmes de gestion des déchets et de recyclage ordinaires, habituellement parce qu'ils sont dangereux pour l'environnement ou pourraient être dangereux pour le personnel de collecte et de traitement. De nombreuses municipalités acceptent les déchets ménagers dangereux dans des sites de stockage spéciaux et certains détaillants ont des programmes de récupération de certains articles. Dans certains cas, toutefois, les ménages conservent ces articles parce qu'ils ne savent pas quoi en faire. Les déchets dangereux ne se limitent pas à la peinture, aux solvants et aux pesticides. Des articles ménagers d'usage courant, comme les lampes fluorescentes compactes (LFC) et les tubes fluorescents, qui tous deux contiennent du mercure, les batteries et piles qui peuvent contenir des acides et des métaux lourds comme le cadmium et le lithium, les appareils électroniques tels que les téléphones cellulaires et les téléviseurs, ainsi que les médicaments sont souvent considérés comme des déchets dangereux aux fins d'élimination à cause de leur contenu.

Médicaments restants ou expirés

Les médicaments restants ou expirés qui sont éliminés dans une décharge peuvent s'infiltrer dans les eaux souterraines et aboutir dans l'approvisionnement en eau potable. De même, s'ils sont jetés dans les toilettes ou l'évier, ils peuvent aboutir dans les eaux de surface parce qu'il est difficile ou impossible pour une installation d'épuration des eaux usées d'éliminer certains médicaments 34 . Par conséquent, de nombreuses pharmacies reprennent les médicaments restants et les médicaments expirés afin de garantir leur élimination de la manière appropriée. En outre, les sites de stockage de déchets ménagers dangereux acceptent souvent des médicaments devant être éliminés.

En 2009, 39 % des ménages canadiens ont déclaré avoir des médicaments restants ou expirés dont ils voulaient se défaire (tableau 19). Plus de la moitié de ces ménages (57 %) ont retourné les médicaments au fournisseur ou au détaillant pour élimination, ce qui représente une hausse par rapport à 2005 (31 %). Un autre 6 % les ont apportés à un site de stockage ou un centre de récupération. Vingt-deux pour cent ont jeté leurs médicaments restants ou expirés aux ordures, tandis que 8 % les ont jetés à l'égout ou l'évier, les ont jetés dans les toilettes ou les ont répandus au sol. Quinze pour cent avaient encore le médicament au moment où la question leur a été posée.

À l'échelle provinciale, les ménages au Québec étaient les plus susceptibles d'avoir retourné leurs médicaments restants et expirés au fournisseur ou au détaillant, soit près des trois quarts (74 %) des ménages, tandis que les ménages à Terre-Neuve-et-Labrador étaient les moins susceptibles de l'avoir fait, leur proportion se situant à 29 %. Les ménages en Colombie-Britannique étaient les plus susceptibles d'avoir jeté ces médicaments aux ordures (34 %).

Peintures et solvants

Les peintures et solvants doivent être éliminés par des moyens spéciaux à cause des composés chimiques qu'ils contiennent. Ces composés peuvent avoir une incidence négative sur l'environnement s'ils ne sont pas éliminés de façon appropriée 35 .

Près de quatre ménages canadiens sur dix (39 %) ont déclaré avoir eu des restes de peinture ou des solvants dont ils voulaient se défaire en 2009 (tableau 19). La plupart de ces ménages (62 %) ont apporté ou envoyé leurs peintures et solvants dont ils voulaient se débarrasser à un site de stockage ou un centre de récupération, ce qui représente une hausse de 12 points de pourcentage par rapport à 2005, tandis que 8 % les ont retournés au fournisseur ou au détaillant. Un autre 4 % ont disposé de leurs restes de peinture ou solvants en les jetant aux ordures. Trente et un pour cent avaient encore la peinture ou le solvant au moment de l'interview.

Les ménages en Alberta (70 %) et en Colombie-Britannique (69 %) étaient les plus susceptibles d'avoir retourné les restes de peinture et les solvants à un site de stockage ou un centre de récupération, tandis que ceux à l'Île-du-Prince-Édouard étaient les plus susceptibles de les avoir encore au moment de l'interview (42 %).

Huile pour moteur et antigel

De nombreux détaillants ont des programmes de récupération de l'huile pour moteur et de l'antigel. Ces produits sont également acceptés par la plupart des centres de stockage des déchets ménagers dangereux.

En 2009, 15 % des ménages canadiens ont indiqué qu'ils avaient de l'huile pour moteurs ou de l'antigel dont ils voulaient se défaire (tableau 19). Un peu plus de six de ces ménages sur dix (61 %) les ont apportés ou envoyés à un site de stockage ou un centre de récupération, tandis que 19 % les ont retournés au fournisseur ou au détaillant. Dix-huit pour cent de ces ménages ont déclaré qu'ils avaient encore ces produits au moment de l'interview.

Batteries d'automobile

Les batteries d'automobile contiennent des métaux lourds toxiques et des acides corrosifs, de sorte qu'ils ne doivent pas être éliminés dans une décharge 36 .

Douze pour cent des ménages canadiens avaient des batteries d'automobile déchargées ou inutiles dont ils voulaient se défaire en 2009 (tableau 19). Un peu moins de la moitié (46 %) de ces ménages les ont apportées ou envoyées à un site de stockage ou un centre de récupération. Trois ménages sur dix (31 %) les ont retournées au fournisseur ou au détaillant, tandis que 20 % les avaient encore au moment de l'interview.

Piles tout usage

Les piles tout usage, comme les piles AA, les piles de montre et les batteries ou piles autres que pour véhicule automobile peuvent contenir, outre des acides, divers métaux lourds comme le cadmium, le mercure et le lithium. Il ne faut pas jeter ces batteries ou piles aux ordures, mais les apporter à un site de stockage ou un centre de récupération spécial pour qu'elles soient éliminées de la manière appropriée 37 .

En 2009, 58 % des ménages canadiens ont déclaré avoir des batteries et des piles déchargées ou inutiles autres que les batteries d'automobile dont ils voulaient se défaire (tableau 19). Quarante-deux pour cent de ces ménages les ont jetées aux ordures. Trente-cinq pour cent des ménages qui avaient des piles dont ils voulaient se défaire les ont apportées ou envoyées à un site de stockage ou un centre de récupération, tandis que 7 % les ont retournées au fournisseur ou au détaillant. Dix-huit pour cent des ménages les avaient encore au moment de l'interview.

À l'échelle provinciale, les ménages à l'Île-du-Prince-Édouard étaient les plus susceptibles d'avoir apporté des piles déchargées ou inutiles dont ils voulaient se défaire à un site de stockage ou un centre de récupération (44 %) et ils étaient également les plus susceptibles de les avoir retournées au fournisseur ou au détaillant (environ 22 %). Les ménages à Terre-Neuve-et-Labrador (74 %) et en Saskatchewan (69 %) étaient les plus susceptibles de les avoir jetées aux ordures.

Appareils électroniques

Les appareils électroniques grand public comme les téléphones cellulaires, les téléviseurs et les ordinateurs deviennent de plus en plus populaires. Étant donné que quatre ménages sur cinq (81,7 %) ont déclaré posséder un ordinateur en 2009 et que 77,2 % ont déclaré avoir un téléphone cellulaire en 2009 38 , l'élimination de ces types d'appareils lorsqu'ils arrivent à la fin de leur vie utile est un problème important tant pour les propriétaires que pour les exploitants des décharges 39 . Étant donné que certains des composants contiennent des métaux lourds et d'autres matériaux qui ne doivent pas être éliminés dans les décharges, ces appareils sont souvent traités comme des déchets ménagers dangereux. Toutefois, lorsqu'un appareil électronique grand public est remplacé alors qu'il fonctionne encore, le propriétaire en fait parfois don à une personne ou à un organisme de bienfaisance plutôt que de le jeter aux ordures ou de l'envoyer à un centre de recyclage.

Trente-six pour cent des ménages canadiens avaient des appareils électroniques dont ils voulaient se défaire en 2009 (tableau 19). Le plus souvent, ils les ont apportés ou envoyés à un site de stockage ou un centre de récupération; c'était le cas de 45 % de ces ménages, ce qui représente une hausse de 26 points de pourcentage par rapport à 2005. Vingt-deux pour cent de ces ménages ont déclaré en avoir fait don. Onze pour cent des ménages les ont jetés aux ordures, comparativement à 16 % en 2005. Plus du quart (28 %) des ménages qui avaient des appareils électroniques dont ils voulaient se débarrasser les avaient encore au moment de l'interview.

Les ménages en Saskatchewan étaient les plus susceptibles (69 %) d'avoir apporté des appareils électroniques dont ils voulaient se débarrasser à un site de stockage ou un centre de récupération, tandis que ceux aux Nouveau-Brunswick (28 %) et ceux au Québec (29 %) étaient les moins susceptibles de l'avoir fait. Les ménages dans le Canada atlantique étaient plus susceptibles que ceux dans les autres provinces d'avoir encore les appareils au moment de l'interview.

Ampoules fluorescentes compactes (AFC)

L'utilisation d'ampoules fluorescentes compactes (AFC) n'a cessé d'augmenter au cours des vingt dernières années 40 . Contrairement aux ampoules incandescentes classiques qui peuvent être jetées aux ordures lorsqu'elles sont grillées, les AFC contiennent du mercure, ce qui peut avoir des répercussions importantes sur la santé humaine et l'environnement si elles ne sont pas éliminées de la manière appropriée. Par conséquent, ces ampoules ne sont généralement pas acceptées dans le flux régulier des déchets et doivent être éliminées au moyen d'un programme d'élimination des déchets dangereux. Certaines provinces ont des programmes de récupération 41 , 42  qui aident les consommateurs à éliminer les AFC de manière appropriée.

En 2009, 22 % des ménages canadiens ont déclaré avoir des ampoules fluorescentes compactes grillées ou inutiles dont ils voulaient se défaire (tableau 19). Plus de la moitié de ces ménages (56 %) ont déclaré les avoir jetées aux ordures, tandis que 24 % ont déclaré les avoir apportées ou envoyées à un site de stockage ou un centre de récupération. Les ménages en Ontario (30 %), en Colombie-Britannique (29 %) et en Alberta (29 %) étaient les plus susceptibles d'avoir utilisé un site de stockage ou un centre de récupération, tandis que ceux à Terre-Neuve-et-Labrador (74 %), au Nouveau-Brunswick (73 %) et en Saskatchewan (72 %) étaient les plus susceptibles de les avoir jetées aux ordures. Treize pour cent des ménages qui avaient des AFC grillées ou inutiles les avaient encore au moment de l'interview. Les ménages en Ontario (50 %) et en Colombie-Britannique (51 %) étaient les moins susceptibles de les avoir jetées aux ordures.

Décisions en matière d'achats

Les décisions en matière d'achats des consommateurs peuvent avoir des répercussions directes et indirectes sur l'environnement. Les répercussions directes sont celles causées par le fait de posséder ou d'utiliser un article, comme les émissions de gaz à effet de serre liées à l'utilisation d'une automobile. Les répercussions indirectes peuvent comprendre, par exemple, les émissions de gaz à effet de serre d'une centrale électrique alimentée au charbon qui fournit l'électricité utilisée par la sécheuse d'un ménage. Dans certains cas, ces répercussions peuvent être éliminées en n'achetant pas ou en n'utilisant pas un article mais, dans de nombreux cas, il n'est pas pratique d'éliminer les répercussions. Souvent, il y a des mesures qui peuvent être prises pour réduire l'ampleur des répercussions, comme utiliser des appareils ménagers plus écoénergétiques ou acheter l'électricité à un fournisseur d'énergie « verte ».

Gros appareils électroménagers

Les gros appareils électroménagers, comme les cuisinières, les réfrigérateurs, les laveuses et les sécheuses, peuvent consommer des centaines de kilowatts-heure par an 43 . Certains modèles sont beaucoup plus écoénergétiques que d'autres 44 , mais leur prix est parfois plus élevé. L'efficacité est l'un de plusieurs facteurs pris en compte. Les autres facteurs comprennent la fiabilité, le prix et les caractéristiques d'un modèle donné.

En 2009, 54 % des ménages canadiens ont déclaré avoir acheté un gros appareil électroménager au cours des cinq dernières années (tableau 20). Soixante-quatre pour cent de ces ménages ont déclaré que la consommation d'énergie ou d'eau avait été le facteur le plus important pris en considération au moment de l'achat. Le prix venait au deuxième rang (55 %), tandis qu'un peu plus du tiers (37 %) des ménages ont déclaré la fiabilité comme étant l'un des plus importants facteurs dont ils ont tenu compte, et un peu plus du quart (26 %) ont mentionné les caractéristiques de l'appareil.

Produits de nettoyage écologiques

Les Canadiens sont exposés à de nombreux produits chimiques tous les jours, allant de ceux dans l'air que nous respirons aux produits de nettoyage utilisés à la maison. Même si bon nombre de ces produits n'ont pas de répercussions sur la santé humaine ou l'environnement, certains en ont. Choisir des produits de nettoyage écologiques ou « écoproduits » est un moyen de réduire le nombre de produits chimiques dans la maison 45 .

Huit ménages canadiens sur dix ont déclaré avoir acheté des produits de nettoyage écologiques ou « écoproduits » en 2009 (tableau 20). Dix pour cent ont déclaré le faire systématiquement, 19 %, le faire souvent et 34 %, le faire parfois. Dix-sept pour cent des ménages achetaient rarement des produits de nettoyage écologiques et un autre 17 % ont déclaré ne jamais en acheter.

Sacs réutilisables

Les consommateurs qui transportent leurs articles d'épicerie continuent de choisir d'utiliser un sac ou un contenant réutilisable ou recyclé. De nombreux détaillants imposent maintenant des frais pour les sacs en plastique jetables afin d'en réduire l'utilisation. En 2009, 49 % des ménages canadiens ont déclaré toujours utiliser des sacs recyclables ou réutilisables en faisant leurs courses d'épicerie (tableau 20), ce qui représente une hausse de 19 points de pourcentage par rapport à 2007.

Le Québec et l'Ontario (60 % et 55 % des ménages, respectivement) venaient à la tête des provinces en ce qui a trait à la proportion de ménages déclarant qu'ils utilisaient toujours des sacs ou des contenants réutilisables ou recyclés pour transporter leurs articles d'épicerie. En revanche, 11 % des ménages en Alberta ont déclaré ne jamais utiliser ces types de sacs et de contenants.

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