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Voir, par exemple,
Smith (2003) et Munnell et coll. (2007) pour des études concernant
les États-Unis. La liste d’études canadiennes récentes
utilisant diverses mesures du revenu comprend LaRochelle-Côté
et coll. (2008), LaRochelle-Côté et coll. (2010), Ostrovsky et
Schellenberg (2009), Brown et coll. (2010), Baldwin et coll. (2011) et Moore
et coll. (2010).
Voir, par
exemple, Banks et coll. (1998) et Bernheim et coll. (2001).
Épargne et richesse ont la même signification dans
le présent document et sont utilisées de façon interchangeable.
Il convient de souligner que cette définition du caractère adéquat
de l’épargne diffère de celle fondée sur les taux
de pauvreté des personnes âgées. Un ménage qui
vit dans la pauvreté pendant ses années actives et à
la retraite peut être considéré comme ayant épargné
adéquatement selon cette définition, si les utilités
marginales de la consommation avant la retraite et après la retraite
ne diffèrent pas beaucoup.
Au moyen d’un modèle
portant sur deux périodes, Horner (2009) a examiné la question
du caractère adéquat de l’épargne des ménages
canadiens. Toutefois, il a utilisé des hypothèses simplifiées
concernant les gains, la mortalité, la couverture des régimes
de retraite, les impôts et les transferts, etc. On présume que
le taux d’épargne est constant au cours de la période
d’accumulation.
Selon l’Enquête sur la sécurité
financière (ESF) de 2005, au Canada, les régimes de retraite
privés représentent 19 % du total des actifs des ménages,
suivis seulement par la résidence principale. Aux États-Unis,
les régimes de retraite privés représentent entre 20 %
et 40 % de l’épargne de retraite totale (Munnell et
Perun, 2006; et Gustman et coll., 2010).
En raison d’une probabilité positive de décès à
chaque période, l’emprunt sur les gains futurs n’est pas
autorisé dans le modèle. MacGee et Zhou (2010) ont déterminé
que l’effet de l’emprunt sur l’accumulation de la richesse
est très faible lorsqu’il existe un risque de mortalité
positif. L’héritage est aussi inclus dans le modèle repère.
Toutefois, le motif du legs n’est pas considéré dans le
modèle, étant donné que l’intérêt
premier est l’épargne en vue de la retraite.
Comme dans Baker et coll.
(2009), le premier adulte compte pour un, chaque adulte subséquent
comptant pour 0,7, et chaque enfant de moins de 18 ans comptant
pour 0,5.
Le RRQ, Régime
de rentes du Québec, est le régime de retraite général
du Québec et est presque identique au RPC.
Le coefficient
d’aversion relative au risque de 2,0 se situe dans la fourchette
de 1 à 3, qui est couramment utilisée dans les
ouvrages publiés. Le taux réel de rendement de 4 %
est aussi utilisé dans le 25e Rapport actuariel du Régime
de pension du Canada (Bureau du surintendant des institutions financières, 2009).
Une analyse de sensibilité est effectuée à partir de
ces paramètres et les résultats sont présentés
dans la section 6.
Un échantillon aléatoire plus petit
de 10 % de la banque DAL a servi à l’étalonnage.
La restriction concernant l’âge
est conditionnelle à l’âge du déclarant d’impôt
sur le revenu. Dans le cas des couples mariés ou vivant en union libre,
l’âge du déclarant fiscal n’est pas nécessairement
l’âge du mari. Cette restriction concernant l’âge
peut entraîner la perte de ménages dans lesquels la femme est
le seul déclarant, et la femme est âgée de 65 ans
et plus, mais le mari à moins de 65 ans.
Parce que la banque DAL ne comprend pas de renseignements sur
la scolarité, celle-ci ne peut pas servir de critère de regroupement.
En outre, la présente étude ne modélise pas le mariage,
le divorce, la fécondité ou l’offre de main-d’oeuvre.
On suppose que les ménages de chaque catégorie prennent leurs
décisions optimales comme s’ils appartenaient à la même
catégorie pendant tout leur cycle de vie.
Pour tenir compte des changements pendant
le cycle de vie dans l’activité sur le marché du travail,
et du fait que les régressions de gains sont fondées uniquement
sur les gains marchands observés, la présente étude corrige
le profil âge-gains en multipliant les coefficients des régressions
de gains par les taux d’activité sur le marché du travail
chez les hommes canadiens pour la période de 1980 à 2005.
Hendricks (2007) et MacGee et Zhou (2010) ont utilisé une correction
similaire.
Pour simplifier, l’expression « personnes seules »
est employée dans la suite du document au lieu de « personnes
seules et parents seuls ».
Selon le calcul de l’équation (6).
Dans le modèle,
toutefois, le processus de gains des ménages commence à l’âge
de 22 ans, en 1962, et se poursuit jusqu’à l’âge
de 65 ans, en 2005. Pour tenir compte de la croissance des
gains avant 1982, la première année comprise dans la banque
DAL, les gains moyens des ménages de 22 ans en 1982 sont
déflatés selon un taux de croissance annuel de 1,5 %
au cours de cette période, pour obtenir les gains moyens de la première
période.
Les personnes à charge de 18 ans et plus qui n’ont
pas de revenu sont traitées de la même façon que les personnes
de moins de 18 ans. Si elles produisent une déclaration de
revenus (ont un revenu), elles sont traitées comme des personnes seules
(personnes hors famille).
Le RPC/RRQ et la SV / le SRG sont modélisés de façon
explicite. L’a.-c./a.-e. sont exclus du système de transfert
dans le modèle parce qu’elles dépendent de variables additionnelles,
comme le nombre de semaines de travail et le nombre d’heures de travail,
qui ne sont pas disponibles dans la banque DAL.
Voir Statistique Canada, 2000.
Le Quotidien, Statistique Canada, 25 mai 2010.
La couverture par un régime de retraite privé
est déterministe dans ces études américaines.
Morissette
et Ostrovsky (2006) ont fait de même pour produire une approximation
de la couverture par un RPA.
Dans le cas d’un
couple, le mari ou la femme, ou les deux, peuvent déclarer un rajustement
de pension positif.
Le taux de couverture par un RPA dans la banque
DAL pour les ménages de 55 à 57 ans est
de 52 %.
À noter que certains régimes ne sont pas contributifs (c.-à-d.
qu’ils ne nécessitent pas de cotisations des employés).
Plus de 70 % des cotisants aux RPA avaient des régimes contributifs
en 2000.
L’intégration du RPC/RRQ et des RPA n’est pas prise en
compte dans le présent document. Les répercussions sont abordées
dans la section 7.
Selon le document Régimes de pension
au Canada (Statistique Canada, 2000), les périodes d’acquisition
de droits de pension vont de deux à cinq ans. Une période d’acquisition
de droits de pension plus courte que cinq ans devrait produire un taux de
couverture par un RPA toute la vie durant plus élevé dans le
modèle.
La principale raison
de l’utilisation des gains corrigés est la réduction de
l’état-espace. L’utilisation des gains moyens pour les
cinq dernières années de travail ou des gains moyens pendant
la carrière ajoutera une variable d’état additionnelle
dans le modèle.
Un minimum de 10 ans
de résidence au Canada, après avoir atteint l’âge
de 18 ans, est requis pour toucher des prestations de la SV au Canada,
et un minimum de 20 ans est requis pour toucher des prestations
de la SV à l’extérieur du Canada.
Les prestations de survivant et les prestations aux enfants
ne sont pas prises en compte dans le modèle repère.
La retraite d’un ménage dans
l’ESF est définie selon le statut de retraite du principal soutien
économique du ménage.
La robustesse des répercussions
du modèle est vérifiée au moyen d’un échantillon
beaucoup plus important, combinant à la fois l’ESF de 1999 et
l’ESF de 2005, dans la section 6.
Les données utilisées pour définir
le nombre de soutiens économiques de chaque ménage dans l’ESF
de 2005 incluent le fait que les répondants ont travaillé
à temps plein ou à temps partiel au cours de la dernière
année, les gains des membres du ménage, le montant des prestations
du RPC reçues et le statut au titre des RPA. Sept ménages de
l’échantillon ne peuvent être identifiés à
la fin et sont supprimés de l’échantillon.
Dans
le cas des ménages qui ont reçu au moins un héritage,
la majorité (plus de 70 %) n’en a reçu qu’un.
Ainsi, le premier héritage est utilisé pour calculer l’âge
auquel l’héritage est reçu. Toutefois, tous les héritages
reçus (jusqu’à concurrence de cinq) servent à calculer
le montant des héritages.
Le montant de l’héritage
moyen des 10 % supérieurs de ces ménages est de 639 000 $
en dollars de 2005.
Il est pratique courante dans les ouvrages publiés de mettre l’accent
sur l’épargne privée des ménages. Voir Engen et
coll. (1999), Scholz et coll. (2006) et Gale et coll. (2009) pour des exemples.
Le total
des actifs dans l’ESF comprend tous les actifs financiers (dépôts,
actions, placements dans des fonds communs de placement, obligations, régimes
enregistrés d’épargne-retraite [REER], comptes de retraite
avec immobilisation des fonds, fonds enregistrés de revenu de retraite
et RPA) et les actifs non financiers (résidence principale, autres
biens immobiliers, véhicules et capitaux propres dans une entreprise).
Le total des dettes comprend l’hypothèque à payer sur
la résidence principale et les autres biens immobiliers, le solde impayé
de ligne de crédit, le solde impayé de carte de crédit,
le montant dû sur les emprunts remboursables par versements, les prêts
étudiants, les prêts pour l’achat d’un véhicule
et toutes autres dettes.
Les actifs de régimes
de retraite généraux et privés sont exclus des actifs
autres que de pension, mais les REER sont inclus.
La couverture par un RPA dans l’ESF est définie ainsi, le chef
du ménage ou le conjoint (le cas échéant) est couvert
par un RPA différé (offert par un employeur précédent),
un RPA courant ou un RPA en cours de versement. Ainsi, elle représente
la couverture par un RPA toute la vie durant, à la date de l’interview.
Les résultats
détaillés selon la répartition des gains courants des
ménages ne sont pas présentés ici, les gains courants
n’étant pas suffisants pour rendre compte des gains toute la
vie durant qui sont au centre de l’accumulation de la richesse. Il convient
de souligner que les gains courants sont sujets à un biais de sélection,
particulièrement autour de l’âge de la retraite. Cela signifie
que les ménages plus riches peuvent se permettre de prendre leur retraite
plus tôt. Les résultats sont disponibles sur demande.
La richesse
médiane simulée est fondée sur les ménages de
l’économie modèle ayant exactement le même âge,
le même état matrimonial et la même couverture par un RPA
que les ménages correspondants de l’échantillon de l’ESF.
Engen et coll.
(1999) ont aussi déterminé que les ménages ayant des
régimes de retraite privés semblent épargner beaucoup
plus adéquatement que les ménages sans régime de retraite
privé.
Scholz et coll. (2006) ont
déterminé que le fait d’être seul, plutôt
que les gains toute la vie durant, est l’unique facteur qui comporte
une forte corrélation avec un déficit au chapitre de l’épargne.
Dans le modèle, les ménages épargnent uniquement pour
la retraite et pour se protéger contre l’incertitude des gains,
la couverture par un RPA et la durée de vie. Tous les autres motifs
d’épargne possibles sont laissés de côté.
Ces chiffres se situent
dans la fourchette de 1 à 3, qui est largement utilisée
dans les ouvrages publiés.
La présente
étude ne tient pas compte des risques de l’investissement ou
des rendements stochastiques de l’investissement dans le modèle.
Toutefois, l’ajout des risques de l’investissement dans le modèle,
à condition que le taux de rendement attendu soit similaire et compte
tenu du fait que les risques sont fortement non persistants, aurait des répercussions
plus importantes sur la dispersion de la richesse dans le modèle que
sur la richesse médiane.
En 2005, environ 77 % des titulaires de RPA étaient
titulaires de régimes qui étaient intégrés au
RPC/RRQ (tableau 280-0019 de CANSIM).
Le taux de remplacement
du revenu des RPA dans le modèle repère est d’environ 52 %,
en supposant au maximum 35 années de service ouvrant droit
à pension et un taux annuel d’accumulation de pension de 1,5 %.
En intégrant le RPC/RRQ, le taux de remplacement total du revenu se
situe à environ 77 %, ce qui est légèrement
supérieur aux 70 % souvent obtenus lorsque le RPA est intégré
avec le RPC/RRQ. Par conséquent, les répercussions de la surestimation
des prestations des RPA ne devraient pas être importantes.
MacGee et Zhou (2010) ont démontré qu’un
modèle comprenant les régimes de retraite privés, mais
sans inflation, génère un effet de compensation plus grand que
celui observé dans les données.
Voir Statistique Canada, 2000.
Wolfson (2011) prétend aussi qu’une
part importante des jeunes Canadiens qui ont des gains moyens peuvent, dans
certaines circonstances, connaître une baisse d’au moins 25 %
de leur niveau de vie lorsqu’ils prennent leur retraite.
L’Île-du-Prince-Édouard
et Terre-Neuve-et-Labrador sont réunis dans la simulation en raison
de leurs populations relativement petites.
La composition des ménages dans les provinces est examinée
dans l’ESF de 2005. Elle varie, mais les différences ne
sont pas importantes. Par conséquent, pour plus de simplicité,
on présume la même composition dans toutes les provinces.
SHARCNET est un réseau informatique très performant
qui regroupe 17 établissements universitaires en Ontario,
au Canada.
Voir, par exemple, Hubbard et
coll. (1995), Huggett (1996), Engen et coll. (1999), De Nardi (2004), et Cocco
et coll. (2005) pour une comparaison.
Engen
et coll. (1999) ont aussi déterminé que la consommation optimale
est plus élevée pour les ménages ayant un régime
de retraite privé que pour les ménages sans régime de
retraite privé.
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