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Le secteur canadien de la radiotélévision et des télécommunications a connu une forte croissance de la production après le milieu des années 1980. De 1984 à 2008, la production brute réelle de ce secteur a enregistré un taux de croissance annuel de 5,5 %. Les taux de croissance de la productivité du travail et de la productivité multifactorielle (PMF) du secteur durant cette période sont aussi parmi les plus élevés.

Le présent article examine deux aspects de la croissance de la productivité dans le secteur canadien de la radiotélévision et des télécommunications. Tout d’abord, la mesure dans laquelle la croissance de la PMF agrégée dans ce secteur est attribuable aux économies d’échelle plutôt qu’aux progrès techniques. Ensuite, la mesure dans laquelle la croissance de la productivité du travail et de la PMF agrégées s’explique par une croissance intra-entreprise et par les réaffectations découlant de la création et de la disparition d’entreprises et au sein des entreprises établies — c’est-à-dire les forces dynamiques associées aux changements du contexte concurrentiel.

L’analyse des données figurant dans la base de données du Programme d’analyse longitudinale de l’emploi (PALE-T2) de Statistique Canada révèle une croissance des rendements d’échelle dans le secteur de la radiotélévision et des télécommunications depuis 1984. Les progrès techniques ont apporté une contribution de 1,3 et de 1,4 point de pourcentage à la croissance globale de la PMF agrégée de 1984 à 1998 et de 2000 à 2008, mais les économies d’échelle ont aussi été importantes et représentaient environ 0,5 point de pourcentage, soit de 30 % à 40 %, de la croissance globale de la PMF durant ces deux périodes.

La croissance au sein des entreprises établies est le facteur ayant eu la plus grande influence sur la croissance de la productivité du travail et de la PMF agrégées. La création et la disparition d’entreprises ont aussi été un facteur important de la croissance de la productivité du travail agrégée avant 2000, mais pas par la suite. Durant la période allant de 1984 à 1998, alors que les entreprises entrantes affichaient des niveaux de productivité du travail beaucoup plus élevés que les entreprises sortantes, la création et la disparition d’entreprises représentaient 1,2 point de pourcentage, soit environ le quart, de la croissance de la productivité du travail agrégée. De 2000 à 2008, la création et la disparition d’entreprises représentaient 0,2 point de pourcentage.

La croissance agrégée annuelle de la PMF est passée de 1,4 % durant la période allant de 1984 à 1998 à 1,9 % durant la période allant de 2000 à 2008. L’augmentation constatée à compter de 2000 est attribuable aux progrès techniques au sein des entreprises, à l’utilisation de la capacité, à la réaffectation entre les entreprises et à l’entrée nette d’entreprises; tous ces facteurs ont apporté une contribution mineure mais positive.

En dépit de la hausse de la croissance agrégée annuelle de la PMF après 2000, la croissance de la productivité du travail agrégée a accusé un ralentissement, principalement en raison d’une diminution de la contribution de l’approfondissement du capital, notamment dans le contexte de la création et de la disparition d’entreprises.

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