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Les révisions des Indicateurs nationaux du tourisme de 1986 à 2016

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1. Introduction

Au moment de la diffusion des estimations des Indicateurs nationaux du tourisme (INT) du quatrième trimestre de 2016, en mars 2017, les données pour la période du premier trimestre de 1986 au troisième trimestre de 2016 ont été révisées. Les données repères mises à jour du Compte satellite du tourisme du Canada (CSTC) de 2012 ont été incorporées. D’autres sources de données nouvelles et révisées et certains changements conceptuels ont aussi été intégrés. Le présent article traite principalement des révisions à partir de 2012, l’année de référence du plus récent CSTC.

Les INT sont étalonnés en fonction du CSTC de 2012, qui renvoie aux tableaux des ressources et des emplois (TRE) de 2012. Les TRE sont diffusés presque trois ans après la fin de la période de référence. Par conséquent, le CSTC est publié longtemps après les faits. Les INT, en revanche, utilisent les ratios de tourisme du CSTC ainsi que d’autres indicateurs économiques agrégés pour fournir une image à jour du paysage économique du tourisme. De nouvelles données repères du CSTC, des mises à jour des ratios de tourisme du CSTC, et des nouveaux indicateurs économiques ou des indicateurs révisés donnent tous lieu à des révisions des INT.

De 2012 à 2015, les dépenses touristiques (en dollars courants) ont été révisées à la baisse pour chaque année. En 2015, les dépenses touristiques ont été révisées pour passer de 90,3 milliards de dollars à 87,9 milliards de dollars, la majorité provenant de révisions de la demande intérieure. La demande intérieure touristique a été révisée à la baisse pour passer de 71,9 milliards de dollars à 69,9 milliards de dollars en 2015, tandis que les exportations touristiques ont baissé de 0,3 milliard de dollars pour s’établir à 18,1 milliards de dollars.

Le taux de croissance (en valeurs nominales) a été révisé à la baisse en 2012, en 2013 et en 2015, mais était inchangé en 2014. En 2015, la croissance des dépenses touristiques a été révisée à la baisse pour passer de +2,1 % à +1,7 %.

Sur une base trimestrielle, du premier trimestre de 2012 au troisième trimestre de 2016, la croissance des dépenses touristiques (en valeurs réelles) a été révisée à la baisse pour 13 trimestres, elle a été révisée à la hausse pour quatre trimestres, et elle était inchangée pour deux trimestres (voir le tableau 1.2). Pour 16 des 19 trimestres, le taux de croissance trimestriel révisé se situait en deçà de 0,3 point de pourcentage des estimations publiées précédemment, et pour l’ensemble des trimestres, il se situait en deçà de 0,5 point de pourcentage des estimations.

Cumulativement, les dépenses touristiques affichent maintenant une augmentation de 13,6 % du quatrième trimestre de 2011 au troisième trimestre de 2016, comparativement à la croissance de 14,5 % publiée précédemment (après ajustement en fonction du caractère saisonnier et des variations de prix).

2. Politique de révision des Indicateurs nationaux du tourisme

La politique de révision des INT permet d’intégrer périodiquement et systématiquement des données nouvelles et révisées pour des périodes de référence antérieures, y compris un étalonnage régulier en fonction du CSTC. Les révisions des INT sont le résultat des données nouvelles ou révisées dans les principaux comptes économiques. La politique de révision sert à améliorer la fiabilité et l’exactitude des estimations des séries chronologiques des INT. Elle est inspirée de la politique suivie pour le Système canadien des comptes macroéconomiques (SCCM) qui régit quatre types de révisions : courantes, annuelles, exhaustives et de changement d’année de base. Chacune de ces révisions est décrite ci-dessous.

Pendant l’année de référence en cours, les estimations établies pour un trimestre donné peuvent être révisées à n’importe quel trimestre subséquent. Par exemple, les estimations d’un premier trimestre sont révisées lorsque celles se rapportant aux deuxième, troisième et quatrième trimestres de la même année civile sont diffusées. Les révisions apportées aux estimations durant l’année de référence en cours s’appellent « révisions courantes ». Elles permettent d’apporter des améliorations aux estimations des trimestres précédents durant l’année courante par l’intégration des données les plus à jour disponibles (y compris les révisions des données de base résultant de déclarations tardives).

Au moment de la publication des estimations du troisième trimestre, toutes les estimations d’un nombre d’années déterminé précédant l’année en cours peuvent être révisées. Cette « révision annuelle » permet d’intégrer les renseignements les plus à jour provenant, par exemple, des recensements, des enquêtes annuelles, des statistiques fiscales et des comptes publics, qui deviennent disponibles bien après le fait. Le nombre d’années qui peuvent faire l’objet d’une révision (ou la « fenêtre de révision ») dépend de la politique de révision du SCCM. De plus, lorsqu’un nouvel ensemble de données repères du CSTC est intégré dans les INT, la période de révision est prolongée rétroactivement au CSTC précédent. Ainsi, la fenêtre de révision des INT varie selon la fréquence des mises à jour du CSTC et la politique de révision du SCCM.

Lorsqu’une estimation a passé à travers le cycle de révisions annuelles, elle fait l’objet du processus de révision exhaustive. Les révisions exhaustives offrent également la possibilité d’ajouter de nouvelles données. Toutefois, ces révisions visent principalement à appliquer de nouveaux concepts et définitions, à mettre en œuvre des méthodes nouvelles et améliorées et à remanier les systèmes d’estimation. Les révisions exhaustives comme celle-ci donnent habituellement lieu à des modifications à la série chronologique complète.

On procède normalement au changement d’année de base des séries en prix constants, comme dans le cas de la diffusion des INT pour le premier trimestre de 2013, tous les cinq ans. Le changement d’année de base vise à éliminer le biais dans les mesures de la croissance corrigée pour tenir compte de l’inflation, au fur et à mesure que les prix relatifs dans l’économie s’écartent de ceux de l’année de base. Le changement d’année de base entraîne uniquement des révisions des indices de prix et des agrégats en prix constants, les agrégats en prix courants n’étant pas touchés.

3. Sources de révisions

Les révisions des INT proviennent de nombreuses sources, la plus importante étant l’intégration des données repères du CSTC de 2012. Les TRE de 2013 et les indicateurs mis à jour du SCCM ont également été incorporés, tout comme les données plus récentes de l’industrie du tourisme et des enquêtes sur les voyages. Les changements conceptuels ont aussi donné lieu à des révisions des INT. Chacune de ces révisions est décrite ci-dessous.

3.1 Compte satellite du tourisme du Canada, 2012Note 

Le CSTC de 2012 a été diffusé en novembre 2016. Les estimations du côté des ressources et du produit intérieur brut (PIB) du CSTC sont extraites des TRE et des données d’enquête de 2012. Les estimations du côté de la demande sont extraites de l’Enquête sur les voyages des résidents du Canada (demande intérieure) et de l’Enquête sur les voyages internationaux (exportations). Les estimations sur l’emploi sont fondées sur les Comptes canadiens de productivité.

Les mises à jour apportées aux ratios des industries touristiques et des biens et services touristiques dans les INT peuvent avoir d’importantes répercussions sur les niveaux de demande touristique, du PIB et de l’emploi. Par exemple, le ratio touristique précédent pour l’industrie des services de restauration, tiré du CSTC de 2004, était 17,0 %. Dans le CSTC de 2012, le ratio touristique pour cette industrie a été mis à jour pour passer à 20,5 %. Cette sous-estimation de la contribution du tourisme à l’industrie des services de restauration en 2012 a été à l’origine de la plus grande part de la révision à la hausse de 28,1 % des niveaux de l’emploi lié au tourisme pour cette industrie.

3.2 Tableaux des ressources et des emplois, 2013

Les plus récents TRE disponibles de 2013 diffusés en novembre 2016 ont été utilisés pour mettre à jour les estimations annuelles des ressources des INT pour 2013. Cette mise à jour a donné lieu à des révisions aux ressources, à la demande, au PIB et à l’emploi trimestriels des INT, du premier trimestre de 2013 à aujourd’hui.

3.3 Changements conceptuels

Par suite du remplacement de l’Enquête sur les voyages des Canadiens par l’Enquête sur les voyages des résidents du Canada en 2006, la définition opérationnelle d’un voyage de tourisme a été mise à jour pour inclure tous les voyages en dehors de la ville avec nuitée, ainsi que les voyages en dehors de la ville de même jour d’au moins 40 kilomètres pour l’aller. Auparavant, tous les voyages (le même jour et avec nuitée) de 80 kilomètres ou plus pour l’aller étaient considérés comme du tourisme. De plus, les voyages de routine, pour affaires ou motifs personnels, ne sont plus considérés comme des voyages de tourisme. Le CSTC de 2012 a également ajouté l’achat de bateaux de plaisance aux dépenses précédant le voyage. Tous ces changements correspondent aux normes internationales sur les statistiques du tourisme établies par l’Organisation mondiale du tourisme (OMT)Note Note . Ces changements conceptuels ont eu des incidences sur les estimations du CSTC et, de ce fait, sur les INT par l’entremise du processus d’étalonnage.

3.4 Révisions du Système canadien des comptes macroéconomiques

Les révisions courantes aux dépenses de consommation finales des ménages et au PIB selon l’industrie pour le premier trimestre de 2016 jusqu’au troisième trimestre de 2016 ont donné lieu aux mises à jour trimestrielles des INT pour cette année.

Les révisions annuelles effectuées régulièrement aux comptes des revenus et des dépenses, diffusées pour la période de 2013 à 2015 en novembre 2016, particulièrement celles apportées au secteur des ménages, ont également donné lieu aux mises à jour trimestrielles des estimations des INT pour cette période.

La révision exhaustive de 2015 au SCCM a été diffusée en décembre 2015. Elle a donné lieu aux mises à jour trimestrielles du PIB touristique du premier trimestre de 2013 au troisième trimestre de 2016Note  .

Grâce aux révisions apportées au SCCM, de nouvelles données repères provenant d’autres sources, notamment l’Enquête sur les dépenses des ménages, ainsi que les enquêtes sur l’industrie du transport, des services de restauration et débits de boisson et de l’hébergement, ont été intégrées indirectement dans les INT. Cela a eu des répercussions sur les fluctuations trimestrielles des INT et sur les niveaux annuels pour toutes les années.

4. Répercussions des révisions sur les Indicateurs nationaux du tourisme, 2012 à 2015

4.1 Révisions aux composantes de la demande touristique (valeurs nominales)

Les révisions annuelles aux composantes de la demande touristique (en dollars courants) varient. Le facteur qui a le plus contribué à la révision à la baisse était le secteur du transport (voir le tableau 2).

Le secteur du transport a été révisé à la baisse pour toutes les années, par une moyenne de 1,8 milliard de dollars, principalement dans le transport aérien de passagers. Les révisions à la hausse des réparations et des pièces de véhicules et du carburant de véhicules ont partiellement contrebalancé les estimations à la baisse.

En raison de la nouvelle définition opérationnelle des voyages touristiques au pays, l’exclusion des voyages de routine des estimations du tourisme a probablement entraîné une révision à la baisse du transport aérien de passagers pour toutes les années. En revanche, l’inclusion des voyages en dehors de la ville de même jour entre 40 kilomètres et 80 kilomètres à l’aller et des voyages en dehors de la ville avec nuitée de moins de 80 kilomètres à l’aller a probablement contribué aux révisions à la hausse des dépenses en réparations et en pièces de véhicules et en carburant de véhicules.

Les estimations des services d’hébergement ont été révisées à la baisse pour toutes les années, variant de 0,9 milliard de dollars en 2012 à 1,1 milliard de dollars en 2015. Elles ont été contrebalancées par les révisions à la hausse des services de restauration. En 2015, ces révisions à la hausse étaient de 1,1 milliard de dollars.

Les dépenses en autres biens et services touristiques (p. ex. loisirs et spectacles et services d’agences de voyages) ont diminué chaque année, pour culminer en une révision à la baisse de 0,3 milliard de dollars en 2015. Les dépenses en biens et services non touristiques (p. ex. épicerie, transport urbain et autres produits divers) ont été révisées à la hausse, soit de 0,2 milliard de dollars, en 2012 et étaient pratiquement inchangées en 2013, en 2014 et en 2015.

4.2 Révisions aux composantes de la demande touristique (taux de croissance en valeurs réelles)

Le taux de croissance annuel des dépenses touristiques (en valeurs réelles) a été révisé à la baisse en 2012 et en 2015, et à la hausse en 2013 et en 2014 (voir le tableau 3). Avant les révisions, la croissance cumulative de la demande touristique de 2012 à 2015 était estimée à 7,5 %. Les INT affichent maintenant une croissance cumulative de 7,3 % pour la même période.

La croissance dans le transport et l’hébergement a été généralement révisée à la baisse. En 2015, la croissance du transport est passée de +5,2 % à +4,3 %, alors que la croissance des services d’hébergement, en baisse de 0,8 point de pourcentage, est passée à +0,6 %. Dans les services de restauration, la croissance a été généralement révisée à la hausse, notamment en 2015, où elle a été augmentée de 0,9 point de pourcentage pour passer à +2,4 %.

La croissance dans les autres biens et services touristiques a été révisée à la baisse de 1,1 point de pourcentage pour passer à +0,5 % en 2015, tandis que la croissance dans les biens et services non touristiques a été révisée à la hausse de 0,4 point de pourcentage pour passer à +1,5 %.

4.3 Révisions à l’emploi généré par la demande touristique

L’emploi lié au tourisme a fait l’objet d’une importante révision à la hausse. En 2015, il a été révisé à la hausse de 11,2 % pour s’élever à 708 500 emplois (voir le tableau 4). Toutes les autres années de la période en question ont fait l’objet de révisions à la hausse similaires, celles-ci se situant entre 10,9 % en 2012 et 11,6 % en 2014. Dans l’ensemble, la croissance de l’emploi lié au tourisme était pratiquement inchangée, se situant à 4,8 % de 2012 à 2015, comparativement à la croissance de 4,6 % publiée précédemment.

Les révisions de l’emploi lié au tourisme sont en grande partie attribuables aux révisions à la hausse dans l’industrie des services de restauration et dans les industries non touristiques. L’emploi lié au tourisme dans l’industrie du transport a aussi été révisé à la hausse, tandis que dans les services d’hébergement, il a été révisé à la baisse. Ces révisions découlent en grande partie de la mise en œuvre de nouvelles données repères du CSTC en 2012, et plus particulièrement les ratios de tourisme dans les industries des services de restauration et des loisirs et spectacles, qui ont été reportés aux années subséquentes. Entre 2012 et 2015, la croissance cumulative pour les services de transport, d’hébergement et services de restauration se situait en deçà de 0,8 point de pourcentage des estimations publiées précédemment.

Les révisions à la hausse de l’emploi lié au tourisme et les révisions à la baisse de la demande touristique s’expliquent en partie par les révisions apportées à la composition industrielle de l’emploi touristique. Dans l’industrie des services de restauration, qui représente près du tiers de l’emploi attribuable à la demande touristique en raison, en partie, de sa concentration élevée de travailleurs à temps partiel, l’emploi lié au tourisme a fait l’objet d’une importante révision à la hausse, qui s’est traduite par des révisions à la hausse dans l’ensemble de l’emploi lié au tourisme. L’étalonnage en fonction du CSTC de 2012 ainsi que les mises à jour apportées au ratio de tourisme pour cette industrie ont donné lieu à ces révisions à la hausse.

4.4 Révisions au produit intérieur brut du tourisme (taux de croissance en valeurs réelles)

Les taux de croissance annuels du PIB du tourisme ont été révisés en deçà de 0,7 point de pourcentage des estimations publiées précédemment (voir le tableau 6). La révision absolue moyenne était de 0,5 point de pourcentage. En 2015, le PIB du tourisme a été révisé à la baisse de 0,2 point de pourcentage, donnant lieu à une croissance de 2,9 %.

De nouvelles estimations selon les TRE de 2013 ont donné lieu à des révisions de croissance plus importantes au niveau de la composante pour cette année-là. En 2013, le PIB du tourisme du transport, de l’hébergement et d’autres industries du tourisme (qui comprennent les loisirs et spectacles ainsi que les services de voyage) a été révisé à la baisse, la révision ayant varié de 0,8 point de pourcentage à 3,3 points de pourcentage. Le PIB du tourisme a été révisé à la hausse de 1,1 point de pourcentage dans les services de restauration et de 0,7 point de pourcentage dans les industries non touristiques.

En 2015, les taux de croissance du PIB du tourisme au niveau de la composante se situaient tous en deçà de 0,9 point de pourcentage des estimations publiées précédemment. La révision absolue moyenne au niveau de la composante était de 0,4 point de pourcentage.

5. Répercussions des révisions sur les Indicateurs nationaux du tourisme, 1986 à 2011

Les estimations des INT de 1986 à 2011 ont été révisées afin de les harmoniser aux nouvelles données repères du CSTC de 2012 et aux estimations des INT pour 2012. Toutes les composantes de la demande touristique, du PIB et de l’emploi ont été révisées. Cette restructuration ne comprenait l’intégration d’aucune nouvelle source de données. Elle avait pour objet de réduire au minimum toute possibilité d’interruption des séries chronologiques.

La demande touristique annuelle (en dollars courants) a été abaissée toutes les années, et les révisions à la baisse allaient de 0,6 milliard de dollars en 1986 à 1,5 milliard de dollars en 2011. La demande touristique a fait l’objet d’une révision à la baisse, qui variait de 1,7 % en 2009 à 3,1 % en 1996 par rapport aux estimations publiées précédemment. Les taux de croissance de la demande touristique annuelle (en valeurs nominales) se situaient tous en deçà de 0,4 point de pourcentage des taux de croissance publiés précédemment.

L’emploi généré par la demande touristique a été augmenté toutes les années, et les révisions à la hausse allaient de 10,3 % en 1996 à 10,9 % en 1987. Les taux de croissance de l’emploi lié au tourisme se situaient tous en deçà de 0,4 point de pourcentage des estimations publiées précédemment, et tous sauf six se situaient en deçà de 0,2 point de pourcentage.

Les taux de croissance annuels du PIB du tourisme (en valeurs réelles) se situaient tous en deçà de 0,5 point de pourcentage des estimations publiées précédemment, et tous sauf deux se situaient en deçà de 0,3 point de pourcentage.

Tableaux de données

Tableau 1.1 Révisions de la demande touristique aux prix courants

Tableau 1.2 Révisions de la demande touristique aux prix de 2007

Tableau 2 Révisions aux composantes de la demande touristique

Tableau 3 Révisions aux composantes de la demande touristique (taux de croissance)

Tableau 4 Révisions à l'emploi généré par le tourisme

Tableau 5 Révisions au produit intérieur brut généré par le tourisme aux prix courants

Tableau 6 Révisions au produit intérieur brut généré par le tourisme aux prix de 2007


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