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8. Résumé et conclusions

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Selon les résultats de l’ETICE, les écoles se sont dotées de l’infrastructure nécessaire pour assurer l’intégration des TIC au milieu d’apprentissage. Au cours de l’année scolaire 2003-2004, pratiquement toutes les écoles du Canada avaient des ordinateurs et presque toutes étaient connectées à Internet, les taux variant de 91 % au Manitoba à plus de 99 % à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick. De plus, toutes les écoles élémentaires et secondaires des territoires ont déclaré disposer d’ordinateurs connectés à Internet.

Non seulement les écoles sont-elles connectées à Internet, mais l’accès à Internet dans les écoles est aussi généralisé. Globalement, environ neuf ordinateurs sur dix sont connectés à Internet et mis à la disposition des élèves, les taux observés variant de 88 % au Nunavut à 96 % au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon.

La très grande majorité des écoles (86 %) font appel à des technologies à large bande pour se brancher à Internet, tandis que 9 % seulement utilisent une ligne téléphonique ordinaire à accès commuté. S’il existe de nombreuses méthodes pour se connecter à Internet, les divers types de connexions ne sont pas tous disponibles dans l’ensemble des régions géographiques. Le choix de connexions peut en fait se limiter à ce que sont en mesure d’offrir les fournisseurs locaux. Les Territoires du Nord-Ouest, le Nunavut et l’Île-du-Prince-Édouard se classent aux derniers rangs pour ce qui est des connexions par technologies à large bande, alors que le Yukon, le Nouveau-Brunswick, la NouvelleÉcosse et la Saskatchewan s’imposent comme des chefs de file de la connectivité à large bande.

Des ordinateurs sont généralement mis à la disposition des élèves et des enseignants dans les écoles, ce qui ouvre une vaste gamme de possibilités pour un enseignement et un apprentissage plus efficaces. Environ cinq élèves se partagent un ordinateur dans les écoles, alors qu’on compte un peu plus d’élèves (5,5) par ordinateur connecté à Internet. Le Québec affiche le ratio le plus haut d’élèves par ordinateur connecté à Internet (6,5), suivi de l’Ontario (5,8), puis de la Colombie-Britannique et de l’Île-du-Prince-Édouard (5,6). C’est au Yukon que l’on observe le ratio le plus faible (2,9) à ce chapitre.

Bon nombre de directeurs d’école ont déclaré disposer d’ordinateurs dépassés. Dans un peu moins du quart des écoles élémentaires et secondaires du Canada, la majorité des ordinateurs sont dotés des systèmes d’exploitation les plus récents, les taux variant le 7 % au Nouveau-Brunswick à 41 % en Alberta. Toutefois, le recours à des systèmes d’exploitation plus anciens ne dénote pas forcément un problème dans la mesure où l’utilisation efficace de bon nombre d’applications logicielles accessibles aux élèves à l’école ne requiert pas nécessairement les systèmes d’exploitation les plus récents.

Par surcroît, plus de la moitié (54 %) des ordinateurs des écoles élémentaires et secondaires sont dotés de processeurs à vitesse moyenne, tandis que 16 % seulement sont considérés comme des ordinateurs à haute vitesse. C’est en Saskatchewan que les ordinateurs sont les plus susceptibles d’être dotés de processeurs à haute vitesse (25 %), des proportions plus faibles de tels ordinateurs étant observées à l’Île-du-Prince-Édouard (5 %), au Nunavut (8 %), ainsi qu’au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador (10 %).

Les résultats de l’ETICE mettent en relief la nécessité d’examiner de plus près le degré d’intégration des TIC aux pratiques d’enseignement. Les possibilités de formation des enseignants constituent aussi un défi de taille dans 40 % des écoles. Et l’on estime que les enseignants sont mieux formés pour utiliser les TIC à des fins administratives qu’à des fins éducatives.

Malgré l’accessibilité généralisée de l’infrastructure des TIC et les taux élevés de connectivité dans les écoles, la maintenance des systèmes et de l’infrastructure en place peut poser des défis importants. En fait, le coût de la technologie constitue l’une des principales préoccupations des directeurs d’école. Un peu plus des deux tiers des directeurs estiment que l’obtention de fonds suffisants pour les technologies représente un obstacle considérable à l’utilisation des TIC dans leur école. Si au moins les trois quarts des directeurs d’école de Terre-Neuve-et-Labrador, du Québec, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick sont de cet avis, moins de la moitié des directeurs du Yukon, de la Saskatchewan et du Manitoba considèrent le financement des technologies comme un obstacle considérable.

Malgré les obstacles financiers relevés, plus de neuf directeurs sur dix estiment que les TIC valent l’investissement. Il importe, aujourd’hui plus que jamais, de compléter ces mesures de l’infrastructure et de la portée par des données sur l’utilisation et l’incidence des TIC dans le domaine de l’éducation. De plus, il faudra examiner des questions comme la formation et le perfectionnement des enseignants en matière de TIC pour assurer l’efficacité de ces technologies dans l’apprentissage des élèves.