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Utilisation d’Internet et perceptions de santé et de bonheur

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Il va de soi, les mesures de la santé en général sont étroitement liées à celles du stress. Les réponses aux questions sur la perception de la santé1 le jour de référence ont peu varié. Seule distinction significative à signaler : les utilisateurs modérés étaient moins susceptibles de déclarer que leur état de santé était moyen ou mauvais (10,7 % des utilisateurs modérés), en comparaison des non-utilisateurs (14,5 %). Comme les mesures de la santé risquent d’être fortement influencées par d’autres facteurs, comme l’âge des répondants, l’analyse a été approfondie par régression logistique. Quoique de nombreux facteurs déterminants de la probabilité de percevoir sa santé comme étant moyenne ou mauvaise aient été recensés, on n’a pu observer aucun rapport significatif entre la santé et le niveau d’utilisation d’Internet après avoir tenu compte de l’effet des autres variables2.

L’enquête Emploi du temps de l’ESG a également porté sur la perception du bonheur des répondants3. Le nombre d’utilisateurs modérés (42,3 %) et de non-utilisateurs (43,7 %) d’Internet qui se sont déclarés « très heureux » était supérieur au nombre de grands utilisateurs (35,9 %) qui ont répondu de la même façon, mais peu de différences existaient entre les groupes si le nombre de répondants qui se sont dits soit « très heureux » soit « plutôt heureux » était ajouté au total. En effet, seulement 4,6 % des non-utilisateurs, 5,2 % des utilisateurs modérés et 5,4 % des grands utilisateurs ont dit être « plutôt malheureux » ou « très malheureux », et il est difficile, par conséquent, de discerner des distinctions entre les groupes.

Une analyse multivariée n’a offert suffisamment de preuve pour conforter une association entre le niveau d’utilisation d’Internet et le sentiment d’être malheureux, une fois pris en compte d’autres facteurs4 reliés à ce sentiment (incluant l’état de santé perçu, un déterminant essentiel du sentiment d’être malheureux).

Par conséquent, lorsque les présents résultats et ceux de la section précédente sont envisagés, les divers modèles semblent suggérer que les utilisateurs modérés d’Internet étaient légèrement moins susceptibles que les non-utilisateurs de se sentir stressés ou pressés, après que l’on ait tenu compte de l’effet des autres facteurs liés au stress. On n’a constaté aucun écart appréciable entre les utilisateurs et les non-utilisateurs en ce qui concerne la probabilité qu’ils déclarent que leur santé soit moyenne ou mauvaise après avoir tenu compte de l’effet des autres variables étroitement liées à la santé personnelle.


1. Les répondants ont été invités à répondre à la question : « De façon générale, diriez-vous que votre santé est : excellente? très bonne? bonne? moyenne? mauvaise? ».

2. Selon le modèle, le degré d’utilisation d’Internet, le sexe et la présence d’enfants dans le ménage n’influençaient aucunement la probabilité que les répondants qualifient leur santé de « moyenne » ou « mauvaise ». Parmi les variables ayant augmenté la probabilité à cet égard figuraient la vieillesse, la non-participation régulière à des activités sportives au cours de l’année écoulée, la situation d’emploi (le fait d’être chômeur ou travailleur ménager) et l’absence d’un conjoint de droit ou de fait. Dans la même optique, il était beaucoup moins probable que les personnes dont le revenu du ménage était modéré ou élevé déclarent leur état de santé comme étant moyen ou mauvais, en comparaison des répondants appartenant à des ménages dont le revenu était inférieur à 30 000 $. De même, les répondants qui avaient effectué des études postsecondaires étaient moins susceptibles de dire que leur état de santé était moyen ou mauvais en comparaison de ceux qui avaient obtenu un diplôme d’études secondaires, une fois contrôlé l’effet d’autres facteurs dans le modèle.

3. Les répondants ont été invités à répondre à la question suivante : « Présentement, diriez-vous que vous êtes : très heureux(se)? plutôt heureux(se)? plutôt malheureux(se)? très malheureux(se)? »

4. Les facteurs qui augmentaient la probabilité de se sentir malheureux incluaient une perception « moyenne » ou « mauvaise » de la santé, être d’âge moyen, être au chômage, l’absence d’un conjoint de droit ou de fait, ou avoir un faible revenu. Le modèle a aussi pris en compte l’utilisation d’Internet, le sexe, le niveau de scolarité, la présence d’enfants dans le ménage et le moment de l’année où avait lieu l’interviewé, mais ces facteurs n’étaient pas associés de façon significative à la probabilité de se sentir malheureux, même une fois contrôlé l’effet des autres variables.