Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Données et définitions du revenu et des seuils de faible revenu

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Les données proviennent de l'Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR 2000). L'échantillon comprend tous les participants à l'enquête et la famille est définie comme étant la famille économique. En 2000, l'effectif total de l'échantillon était de 76 846 personnes, l'Ontario représentant le sous-échantillon le plus grand (n=23 130) et l'Île-du-Prince-Édouard, le plus petit (n=2 225). Le revenu s'entend du revenu total de la famille économique après transferts gouvernementaux et après impôts. Afin de pouvoir comparer les distributions du revenu au niveau régional en termes réels, le revenu est corrigé pour tenir compte des besoins familiaux (à l'aide d'une échelle d'équivalence) ainsi que des variations spatiales des prix (à l'aide d'un ensemble d'indices du coût de la vie). Le revenu ainsi corrigé est appelé revenu équivalent. Pour le modèle correspondant au cas de référence, les corrections sont faites au moyen des facteurs

d'échelle utilisés pour le calcul des seuils de faible revenu 8. Utiliser le revenu équivalent revient à dire que les 35 seuils de faible revenu (SRF) sont normalisés en un seul seuil, où le cas de base est fixé à une personne seule vivant dans une région métropolitaine de 500 000 habitants ou plus.

Bien que les comparaisons des profils de faible revenu soient faites conditionnellement au choix a priori des facteurs d'échelle utilisés pour calculer le revenu équivalent, il n'existe aucun consensus quant à ce choix. Il est fréquemment soutenu que l'indice du coût de la vie utilisé pour établir les SFR n'est pas satisfaisant, parce qu'il ne fait pas la distinction entre les prix que pour cinq tailles de collectivité, sans tenir compte des différences interprovinciales, ni intervilles des prix. En outre, le SFR comprend, pour l'ajustement en fonction de la composition familiale, l'application d'une échelle d'équivalence unique peu utilisée dans la littérature. Il est fort possible que des changements touchant ce genre de facteurs sous-jacents modifient la forme des distributions du revenu et, par conséquent, altèrent les résultats de dominance.

Afin de déterminer si les relations de dominance sont robustes à divers facteurs d'échelle choisis, nous évaluons également les tests de dominance séparément en utilisant pour calculer le revenu équivalent deux autres échelles d'équivalence, à savoir la racine carrée de la taille de la famille et l'échelle modifiée de l'OCDE9, dont l'usage est très répandu dans la littérature, ainsi qu'un autre indice du coût de la vie qui a été élaboré récemment pour le calcul de la mesure fondée sur le panier de consommation (MPC)10. Il convient de souligner que la MPC est une mesure du faible revenu financée par les administrations fédérale, provinciales et territoriales qui consiste à calculer les coûts associés à une norme de consommation pour un niveau de détail correspondant à 48 régions du Canada, qui englobent 29 régions rurales/urbaines réparties entre les provinces et 19 centres urbains particuliers11. Bien que la MPC ne soit pas conçue pour mesurer des différences de prix en général, ces coûts des paniers de consommation au niveau régional représentent néanmoins une bonne approximation des différences spatiales de prix.

De surcroît, particulièrement dans les comparaisons au cours du temps ou entre pays ou régions, il est souvent préférable de considérer le faible revenu en termes relatifs, car le seuil de faible revenu est défini comme étant une proportion donnée du revenu médian ou moyen, indépendamment de la période ou de la région. Autrement dit, cela permet d'utiliser des seuils de revenu différents (zA, zB) pour diverses distributions du revenu 12. Ainsi, en définissant le seuil de faible revenu comme une proportion du revenu provincial médian, nous supposons que la collectivité de référence appropriée se situe au niveau provincial et non au niveau national. Il convient de souligner qu'il ne s'agit pas d'un problème d'adéquation de l'ajustement du coût de la vie. Bien que les variations « du niveau de vie ou de la consommation » d'une région à l'autre puissent être dues à des différences de prix relatifs, elles peuvent aussi résulter de différences de goûts ou de disponibilité de ressources particulières. Le choix entre l'utilisation de seuils relatifs ou absolus requiert donc un jugement de valeur. Dans le présent document, nous ne nous prononçons pas quant à l'option la plus appropriée, mais il nous semble intéressant de voir si les classements des profils de faible revenu sont sensibles au choix de seuils de faible revenu relatifs plutôt qu'absolus.

Enfin, les résultats des analyses présentées ici sont pondérés par les poids transversaux de l'EDTR, ce qui non seulement corrige de la non-réponse, mais apporte aussi les corrections appropriées pour tenir compte du plan de sondage complexe, afin de s'assurer que les estimations des caractéristiques pertinentes de la population concordent avec les totaux de population provenant d'autres sources que l'enquête.