Impact sur les estimations de l'enquête

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Les estimations ont été recalculées de manière à tenir compte des variations des comptes de population basés sur le Recensement de 2006. Ces révisions ont eu des effets mineurs sur les estimations de l'EDTR. En évaluant l'effet de la révision historique sur les estimations de l'EDTR pour les années 2006 à 2009, on s'est penché tout d'abord sur les types de famille, puis sur le revenu et sur le faible revenu.

Type de famille

Certains changements s'observent dans les différents types de familles (tableau 4). Au niveau du Canada, le nombre de personnes dans les familles économiques de deux personnes ou plus a augmenté légèrement (0,3 % en 2009), tandis que le nombre de personnes seules a diminué (de 0,6 % en 2006 et de 1,8 % en 2009). La moitié des provinces ont connu une augmentation du nombre de familles économiques de deux personnes ou plus, l'Alberta affichant la hausse la plus marquée (de 2,0 % en 2006 et de 1,9 % en 2009). Parmi les provinces qui ont connu une baisse du nombre de personnes seules, la différence la plus marquée s'observe au Québec, où la baisse a été de 4,7 % en 2006 et de 7,4 % en 2009.

Outre la diminution du nombre de personnes seules, l'EDTR a également vu une diminution du nombre de personnes mariées sans enfant (couples mariés) au niveau du Canada. Ces estimations ont été réduites de 54 000 (-1,2 %) en 2006 et de 111 000 (-2,5 %) en 2009. Les provinces les plus touchées étaient le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve-et-Labrador, dont les estimations de 2009 ont été révisées à la baisse, soit de 11,2 % et de 10,1 %, respectivement.

En revanche, le nombre de personnes considérées comme faisant partie d'un couple marié avec d'autres personnes apparentées (sans enfant) a augmenté de 2,4 % en 2009. Le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador ont connu les hausses les plus importantes, soit de 8,1 % et de 4,9 %, respectivement.

Tableau 4 Comparaison des estimations de population révisées et non révisées selon le type de famille pour 2006 et 2009, CanadaTableau 4
Comparaison des estimations de population révisées et non révisées selon le type de famille pour 2006 et 2009, Canada

Revenu

Dans l'ensemble, la révision historique a eu peu d'effet sur les estimations du revenu moyen et médian et n'a eu aucun impact sur les tendances montrées précédemment par l'EDTR. Ces tendances seront examinées à la section Impact sur les conclusions d'études antérieures. Étant donné que l'impact de la révision est d'ampleur similaire pour toutes les années comprises dans la période allant de 2006 à 2009, la discussion ne porte que sur les années 2006 et 2009.

Le tableau 5 montre les estimations révisées et non révisées des gains médians, des transferts gouvernementaux médians, de l'impôt sur le revenu médian et du revenu après impôt médian pour 2006 et 2009 au niveau du Canada. Le nombre total de personnes gagnant un revenu d'emploi en 2006 et en 2009 a été révisé à la baisse avec les nouveaux chiffres de population. La même tendance s'observe pour le nombre de personnes gagnant un revenu d'emploi travaillant à temps plein toute l'année, tandis que les gains médians de l'ensemble des personnes gagnant un revenu d'emploi ont augmenté légèrement.

Tableau 5 Comparaison des estimations de revenu révisées et non révisées pour 2006 et 2009, CanadaTableau 5
Comparaison des estimations de revenu révisées et non révisées pour 2006 et 2009, Canada

Après la révision, l'impôt sur le revenu médian et le revenu médian après impôt ont tous deux diminué pour les personnes seules en 2006 et 2009. L'impôt sur le revenu médian des personnes seules a diminué de 2,0 % en 2006 et de 1,6 % en 2009, tandis que le revenu médian après impôt a diminué de 0,7 % en 2006 et de 0,3 % en 2009. La tendance inverse s'observe dans le cas des familles économiques, dont l'impôt sur le revenu médian a été révisé à la hausse de 0,3 % en 2006 et de 1,1 % en 2009. Leur revenu médian après impôt a également été révisé à la hausse, soit de 0,1 % en 2006 et de 0,6 % en 2009. Dans la majorité des provinces, le revenu médian après impôt des familles économiques a légèrement augmenté, tandis que dans plus de la moitié des provinces, le revenu médian après impôt des personnes seules a diminué. Les statistiques provinciales figurent aux tableaux statistiques 13 à 22.

Bien que la révision ait entraîné de légers changements aux estimations de revenu mentionnées ci-dessus, elle a eu peu d'impact sur les tendances. Les graphiques 1 et 2 montrent l'effet de la révision sur les séries chronologiques pour le revenu médian après impôt des familles économiques et des personnes seules. La révision historique a produit des séries qui sont comparables aux séries originales. Tant les estimations révisées que non révisées pour les familles économiques et les personnes seules ont connu leur plus grande augmentation entre 2006 et 2007 (environ 4 %), alors que les estimations sont demeurées pratiquement inchangées entre 2007 et 2008 et entre 2008 et 2009.

Graphique 1 Comparaison du revenu médian après impôt révisé et non révisé pour les familles économiques de deux personnes ou plus, 2005 à 2009, CanadaGraphique 1
Comparaison du revenu médian après impôt révisé et non révisé pour les familles économiques de deux personnes ou plus, 2005 à 2009, Canada

Graphique 2 Comparaison du revenu médian après impôt révisé et non révisé pour les personnes  seules, 2005 à 2009, CanadaGraphique 2
Comparaison du revenu médian après impôt révisé et non révisé pour les personnes seules, 2005 à 2009, Canada

Le tableau 6 montre les parts de revenu après impôt révisées et non révisées selon le quintile de revenu après impôt ajusté1 pour 2006 et 2009. Tant au niveau du Canada qu'au niveau provincial, la révision historique n'a pas eu d'effet sur la distribution du revenu entre les cinq quintiles. Les statistiques provinciales figurent dans les Tableaux et graphiques statistiques.

Tableau 6 Comparaison des parts du revenu après impôt révisées et non révisées pour 2006 et 2009, CanadaTableau 6
Comparaison des parts du revenu après impôt révisées et non révisées pour 2006 et 2009, Canada

Faible revenu

L'EDTR produit des statistiques sur le faible revenu en s'appuyant sur trois lignes de faible revenu complémentaires (Statistique Canada, 2012), soit le seuil de faible revenu (SFR) et la Mesure de faible revenu (MFR) de Statistique Canada, ainsi que la mesure fondée sur un panier de consommation (MPC) élaborée par Ressources humaines et Développement des compétences Canada (RHDCC).

Les taux de faible revenu pour les trois mesures de faible revenu ont été révisés légèrement à la baisse (tableau 7). L'effet a été le même dans le cas des trois mesures, aucune diminution significative ne s'observant au niveau du Canada pour l'ensemble des personnes.

Tableau 7 Comparaison des taux de faible revenu révisés et non révisés pour 2006 et 2009, CanadaTableau 7
Comparaison des taux de faible revenu révisés et non révisés pour 2006 et 2009, Canada

Le graphique 3 montre l'impact qu'a eu la révision sur les séries chronologiques des trois mesures de faible revenu. La révision a produit des séries parallèles aux séries originales. 

Graphique 3 Taux révisé et non révisé de faible revenu de 2005 à 2009, CanadaGraphique 3
Taux révisé et non révisé de faible revenu de 2005 à 2009, Canada

Les graphiques statistiques 2 à 11 montrent les statistiques provinciales sur le faible revenu. Au Québec, les SFR pour l'ensemble des personnes et les personnes vivant au sein d'une famille ont été révisés à la baisse de 0,4 point de pourcentage en 2009; ce sont les seules différences significatives observées au niveau provincial pour toutes les trois mesures de faible revenu. Des baisses plus importantes des niveaux de faible revenu s'observent dans certains groupes de population plus petits, comme les familles de personnes âgées dans certaines provinces de l'Atlantique.

Note

1. Les quintiles sont calculés sur la population des individus où chacun d'eux est représenté par le revenu après impôt de son ménage. Ce revenu est ajusté pour tenir compte du nombre de personnes dans le ménage et de l'augmentation relative des dépenses associées aux ménages de plus grande taille.

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