Statistique Canada
Symbole du gouvernement du Canada

Liens de la barre de menu commune

Faits saillants

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Chapitre A : Les résultats des établissements d'enseignement et l'impact de l'apprentissage

Niveau de scolarité de la population adulte

  • En 2007, une large majorité de Canadiens (87 %) âgés de 25 à 64 ans étaient titulaires d'un diplôme égal ou supérieur au deuxième cycle du secondaire (équivalent à un diplôme d'études secondaires). La moyenne pour les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) était 70 %.

  • Alors que 91 % des adultes âgés de 25 à 34 ans étaient titulaires d'un diplôme égal ou supérieur au deuxième cycle du secondaire, c'était le cas pour environ 78 % de la génération des 55 à 64 ans, ce qui reflète la progression dans le temps du niveau de scolarité.

  • Il y a relativement peu de différences entre les provinces à l'égard de la proportion des 25 à 34 ans avec un diplôme du secondaire.

  • La proportion de Canadiens titulaires d'un diplôme de niveau tertiaire de type A ou d'un programme de recherche de haut niveau était supérieure à celle de la majorité des pays de l'OCDE. Un quart (25 %) des adultes âgés de 25 à 64 ans étaient titulaires d'un tel type de diplôme. Au Canada, le niveau tertiaire de type A (Classification internationale type de l'éducation (CITE) 5A) inclut tous les diplômes universitaires (baccalauréat, maîtrise et autres diplômes et certificats au-dessus du baccalauréat) sauf le doctorat. Les programmes de recherche de haut niveau (CITE 6) comprennent les diplômes de doctorat, et les programmes postdoctoraux.

  • Le Canada occupe le quatrième rang parmi les pays de l'OCDE en ce qui a trait à la proportion d'adultes de la génération des 55 à 64 ans (21 %) détenant un diplôme de niveau tertiaire de type A ou d'un programme de recherche de haut niveau. Toutefois, pour la cohorte plus jeune des 25 à 34 ans, le Canada (29 %) partage le douzième rang  avec le Japon et le Royaume-Uni.

Obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires

  • La proportion de nouveaux diplômés de fin d'études secondaires en 2007, relative à la taille de la population des jeunes de l'âge typique à l'obtention d'un diplôme (« taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires »), variait grandement, de 91 % au Québec à 28 % au Nunavut.

  • Les taux féminins d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires sont supérieurs aux taux masculins dans 23 des 25 pays de l'OCDE dont les données sont comparables. Au Canada, le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études secondaires s'établit à 83 % chez les femmes et à 74 % chez les hommes.

Obtention d'un diplôme d'études tertiaires

  • Au Canada, le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études tertiaires de type A, qui retient uniquement les individus qui obtiennent un diplôme du niveau 5A de la CITE pour la première fois (c'est-à-dire un baccalauréat pour la première fois) relative à la taille de la population de l'âge typique à l'obtention d'un diplôme, était de 31 % en 2006, soit à un niveau inférieur à celui affiché en moyenne dans les 24 pays de l'OCDE dont les données sont comparables (39 %).

  • Au Canada, le taux d'obtention d'un diplôme d'études tertiaires de type A s'établit à 39 % chez les femmes et à 23 % chez les hommes.

  • Le taux d'obtention d'un diplôme d'études tertiaires de type A variait grandement d'une province à l'autre avec des taux allant de 51 % en Nouvelle-Écosse à 18 % en Saskatchewan. Le taux d'obtention d'un diplôme de fin d'études tertiaires de type A particulièrement élevé en Nouvelle-Écosse tient au fait que cette province reçoit de nombreux étudiants de l'extérieur de la province.

  • Le taux d'obtention d'un diplôme de programmes de recherche de haut niveau (CITE 6, diplôme de doctorat) était de 1,0 % au Canada en 2006. Le taux moyen pour les pays de l'OCDE était de 1,5 %.

Excellence dans la performance académique des étudiants

  • Lorsque l'on compare la performance moyenne des élèves canadiens âgés de 15 ans à celle des élèves des autres pays, les Canadiens enregistraient de bonnes performances dans les trois domaines – sciences, lecture et mathématiques – évalués dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) en 2006.

  • Le score moyen des élèves canadiens en sciences plaçait le pays à égalité avec l'Australie, le Japon, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande, derrière la Finlande, qui avait le score le plus élevé. En lecture et en mathématiques, les scores plaçaient le Canada parmi les premiers pays de l'OCDE pour lesquels des données comparables étaient disponibles en 2006.

  • Toutes les provinces présentaient des résultats très proches ou supérieurs à la moyenne de l'OCDE en sciences, en lecture et en mathématiques.

  • En 2006, le Canada avait une proportion relativement élevée d'élèves très performants en sciences, en lecture et en mathématiques. En sciences, 14 % des élèves canadiens de 15 ans évalués dans le cadre du PISA étaient des élèves très performants, c'est-à-dire que leur score les plaçait aux niveaux 5 ou 6 de l'échelle de compétence, soit les niveaux les plus élevés. En mathématiques, 18  % étaient des élèves très performants (aux niveaux 5 ou 6), en lecture 15 % (au niveau 5).

  • Au Canada, 16 % des garçons de 15 ans évalués ont atteint au moins le niveau 5 en science; la proportion pour les filles étaient de 13 %. En mathématiques, 21 % des garçons étaient très performants, et 15 % des filles. La situation s'inversait, cependant, en lecture, matière dans laquelle la position des filles (18 %) dépassait sensiblement celle des garçons (11 %). Des situations similaires entre les garçons et les filles s'observaient aussi parmi les pays de l'OCDE.

Résultats sur le marché du travail

  • En 2007, le taux d'emploi des diplômés de fin d'études secondaires ou post-secondaires non tertiaires était de 77 %. En comparaison, le taux pour les diplômés d'études tertiaires était de 83 %. Pour l'ensemble des pays de l'OCDE, les moyennes étaient de 76 % et 85 %, respectivement.

  • Au Canada, le taux d'emploi chez les individus n'ayant pas obtenu de diplôme de fin d'études secondaires était de 57 %.

  • Au niveau provincial, alors que le taux d'emploi s'établit dans une fourchette assez étroite de 8 points de pourcentage chez les diplômés de l'enseignement tertiaire (de 78 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 86 % au Manitoba et en Saskatchewan), une différence de plus de 30 points de pourcentage est observée chez les individus n'ayant pas obtenu de diplôme de fin d'études secondaires (de 38 % à Terre-Neuve-et-Labrador à 71 % en Alberta). Les taux d'emploi plus élevés à ce niveau de scolarité dans certaines provinces sont attribuables en bonne partie à des conditions du marché du travail favorables en 2007.

Avantages économiques liés à l'éducation

  • Tout comme c'est le cas pour l'ensemble des pays de l'OCDE, les titulaires d'un diplôme d'études tertiaires au Canada gagnent sensiblement plus que les titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires ou post-secondaires non tertiaires, avec un revenu d'emploi en moyenne 40 % plus élevé en 2006.

  • Cet avantage varie de 7 % en Alberta à plus de 55 % à Terre-Neuve-et-Labrador et au Québec. L'Île-du-Prince-Édouard, la Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique ont toutes affiché des avantages salariaux inférieurs à la moyenne nationale (40 %).

  • Au Canada, comme dans la majorité des pays de l'OCDE, l'avantage que procure un diplôme d'études tertiaires en termes de rémunération est demeuré relativement stable entre 1998 et 2006.

  • Parmi les provinces, l'évolution de l'avantage procuré par un diplôme d'études tertiaires variait grandement d'une province à l'autre entre 1998 et 2006. Un resserrement des écarts de revenus de travail d'au moins 20 points de pourcentage était enregistré à l'Île-du-Prince-Édouard, en Saskatchewan et en Alberta au cours de cette période. Par contre, des augmentations substantielles étaient enregistrées à ce chapitre au Manitoba, en Colombie-Britannique, au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador. Dans les autres provinces, l'avantage demeurait généralement stable.

Chapitre B : Les ressources financières et humaines investies dans l'éducation

Dépenses en éducation en pourcentage du produit intérieur brut (PIB)

  • Avec 6,2 % de son PIB affecté aux établissements d'enseignement, le Canada consacrait plus que la moyenne de 5,7 % enregistrée dans les pays de l'OCDE. Le Canada se situe au 7e rang parmi les pays de l'OCDEayant accordé une grande part de leur PIB à l'éducation.

  • Au Canada, en 2005, 3,6 % du PIB était consacré à l'enseignement primaire, secondaire et post-secondaire non tertiaire; 2,6 % du PIB était consacré à l'enseignement tertiaire.

  • Toutes les provinces et territoires dépassent la moyenne de l'OCDE en ce qui a trait à la part du budget en éducation alloué à l'enseignement tertiaire.

Répartition des dépenses en éducation

  • Dans tous les pays de l'OCDE, y compris au Canada, les dépenses de fonctionnement constituent la plus grande part des dépenses en éducation. Ceci traduit l'importance de la rémunération de tous les personnels, particulièrement les enseignants. Au Canada, 93 % des dépenses en éducation primaire, secondaire et post-secondaire non-tertiaire étaient consacrées aux dépenses de fonctionnement, et 92 % dans le secteur de l'éducation tertiaire. Ces proportions se comparent à 92 % et 90 % respectivement en moyenne parmi les pays de l'OCDE.

  • Au Canada, 8,1 % des dépenses d'éducation au niveau de l'enseignement tertiaire étaient allouées pour les dépenses en capital en 2005, soit près de la moyenne des pays de l'OCDE (9,7 %).

Chapitre C : Accès à l'éducation, participation et progression

Étudiants internationaux

  • Au Canada, près de 7 % des effectifs de l'enseignement tertiaire de type A et 21 % des effectifs des programmes de recherche de haut niveau étaient formés d'étudiants en mobilité internationale. En comparaison, les moyennes pour l'OCDE étaient de 7 % et de 16 %, respectivement.

  • La Colombie-Britannique, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse attirent proportionnellement plus d'étudiants en mobilité internationale à l'enseignement tertiaire de type A que d'autres provinces, les étudiants internationaux comptant pour environ 10 % de tous les étudiants de l'enseignement tertiaire de type A dans ces provinces.

Transitions au marché du travail

  • Au Canada, en 2007, 20 % des jeunes âgés de 15 à 19 ans n'étaient plus en formation, soit une proportion légèrement supérieure à la moyenne de 16 % observée dans les pays de l'OCDE.

  • Bien que le Canada enregistre une proportion plus élevée de jeunes de 15 à 19 ans qui ne sont plus dans le système éducatif que dans la moyenne des pays de l'OCDE, il apparaît que le Canada a plus de succès à relever le défi de l'insertion sur le marché du travail des jeunes adultes ayant un plus faible niveau de scolarité. Au Canada, le taux d'emploi des jeunes non scolarisés de 15 à 19 ans y atteignait 63 % en 2007, comparé à 56 % pour la moyenne des pays de l'OCDE.

  • La proportion de jeunes âgés de 15 à 19 ans qui ne sont plus en formation variait également d'une province à l'autre, de 15 % à Terre-Neuve-et-Labrador – une situation similaire à celle des États-Unis – à 26 % en Alberta.

  • Dans les provinces de l'Ouest du pays, l'association des taux d'emploi relativement élevés (au-dessus de 70 %) et des taux également relativement élevés de non scolarisation (de 20 à 26 %) traduit l'attraction d'un marché du travail connaissant des pénuries de main-d'œuvre sur les jeunes même peu qualifiés.