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Chapitre A
Les résultats des établissements d’enseignement et l’impact de l’apprentissage

A1. Niveau de scolarité de la population adulte
A2. Obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires
A3. Obtention d’un diplôme d’études tertiaires
A4. Résultats sur le marché du travail
A5. Avantages économiques liés à l’éducation

A1 Niveau de scolarité de la population adulte

Contexte

Cet indicateur présente un profil du niveau de scolarité de la population adulte âgée de 25 à 64 ans. Comme une large proportion des personnes de ce groupe d’âge ont terminé leurs études, cet indicateur nous renseigne sur le stock de connaissances à la disposition des sociétés et des économies. Présentées par groupe d’âge, les données indiquent la répartition du niveau de scolarité au sein de cette population en âge de travailler. Le niveau de scolarité correspond au niveau de formation le plus élevé atteint selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE).1

L’éducation fournit à chacun les outils nécessaires pour participer à la vie économique et sociale; elle est essentielle au bien-être économique et social d’un pays. En outre, le niveau de scolarité des individus dans la population active influe sur la compétitivité et la prospérité des économies. Sa variation dans le temps reflète des écarts dans l’accès à l’éducation et indique l’évolution des connaissances à la disposition de la société.

Observations

Niveau de scolarité de la population canadienne en âge de travailler

En 2008, un peu plus du quart (26 %) des Canadiens âgés de 25 à 64 ans avaient un deuxième cycle du secondaire comme plus haut niveau de scolarité atteint, soit l’équivalent d’un diplôme d’études secondaires (tableau A.1.1). Des proportions semblables avaient terminé l’un des programmes d’études postsecondaires regroupés dans la catégorie « études tertiaires », qui correspond aux études collégiales et universitaires au Canada. Ainsi, 24 % et 25 % de ces personnes avaient atteint respectivement les niveaux CITE 5B et 5A/6. On estime à 12 % la proportion d’adultes canadiens de cette tranche d’âge dont le plus haut niveau d’études atteint correspondait aux « études postsecondaires non tertiaires », niveau comprenant les certificats ou diplômes d’écoles de formation professionnelle ou de programmes d’apprentissage. Comme on pouvait s’y attendre, la proportion de personnes sans diplôme d’études secondaires (CITE 2) était faible (9 %) et celle des personnes ayant une 8e année ou moins (CITE 0/1) comme plus haut niveau de scolarité était encore plus faible, soit 4 %. Ce tableau global du niveau de scolarité de la population canadienne âgée de 25 à 64 ans a été établi d’après les données de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada.

Tableau A.1.1 Répartition de la population âgée de 25 à 64 ans selon le niveau de formation le plus élevé atteint sur la base de la classification internationale, Canada, provinces et territoires, 2008

Diplôme d’études secondaires ou grade supérieur

En 2008, la grande majorité (87 %) des Canadiens âgés de 25 à 64 ans possédaient un diplôme égal ou supérieur au deuxième cycle du secondaire (tableau A.1.2). Comme on pouvait s’y attendre, le groupe d’âge le plus jeune, celui de 25 à 34 ans, représentait la proportion la plus élevée de personnes ayant terminé leurs études à ce niveau (92 %). Chez les adultes âgés de 35 à 44 ans et de 45 à 54 ans, des proportions respectives de 90 % et de 86 % possédaient un diplôme égal ou supérieur au diplôme d’études secondaires. Chez les personnes plus âgées, celles de 55 à 64 ans, la proportion était de 80 %. Même s’il est encore élevé, le contraste avec le groupe d’âge le plus jeune révèle, entre les générations de Canadiens, un écart de 12 points de pourcentage (graphique A.1.1).

Graphique A.1.1   Proportion de titulaires d’un diplôme égal ou supérieur au deuxième cycle du secondaire dans la population, par groupe d’âge, 2008

À l’échelle internationale, une comparaison globale des niveaux de scolarité des jeunes adultes (de 25 à 34 ans) et des adultes âgés (de 55 à 64 ans) révèle aussi une plus forte proportion de diplômés du secondaire parmi la génération la plus jeune. L’écart est toutefois plus grand, soit 22 points de pourcentage pour la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (tableau A.1.2). Les données de l’OCDE révèlent également que plusieurs pays (la Corée, le Chili, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, la Belgique, la France, l’Australie, la Finlande, le Luxembourg, le Mexique, le Danemark, la Turquie et les Pays-Bas) ont enregistré en 2008 des écarts intergénérationnels de 20 points ou plus, alors que l’écart était plus modeste (inférieur à 10 points de pourcentage) dans des pays comme la République tchèque, la Suisse, la Norvège et l’Allemagne. Aux États-Unis, l’écart était faible entre les deux groupes d’âge2. Plutôt modeste, l’écart de 12 points enregistré au Canada indique que les générations âgées avaient déjà atteint des niveaux de scolarité relativement plus élevés. Ainsi, comme 87 % des Canadiens âgés de 25 à 64 ans possédaient en 2008 un diplôme égal ou supérieur au diplôme d’études secondaires, un classement des pays de l’OCDE place le Canada, ainsi que la Suisse et la Pologne, au quatrième rang parmi les pays de l’OCDE, derrière la République tchèque (91 %), la République slovaque (90 %) et les États-Unis (89 %).

On observe des écarts relativement faibles entre les provinces en ce qui concerne la proportion d’adultes âgés de 25 à 34 ans possédant au moins un diplôme d’études secondaires; les chiffres allaient de 88 % au Manitoba à 93 % au Nouveau-Brunswick, en Ontario et en Colombie-Britannique (tableau A.1.2). Par contre, l’écart entre les groupes d’âge de 25 à 34 ans et de 55 à 64 ans révèle des différences interprovinciales plus importantes, notamment à Terre-Neuve-et-Labrador, au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard où elles ont atteint 20 points de pourcentage ou plus (graphique A.1.1). On observe des écarts inférieurs à 10 points en Alberta et en Colombie-Britannique. Dans le Nord, toutefois, les écarts entre les groupes d’âge de 25 à 34 ans et de 55 à 64 ans étaient faibles.

Tableau A.1.2 Pourcentage de titulaires d’un diplôme égal ou supérieur au deuxième cycle du secondaire dans la population âgée de 25 à 64 ans, selon le groupe d'âge, Canada, provinces et territoires, 2008

Au-delà des études secondaires

Le système de classification de la CITE englobe dans les « études tertiaires » trois catégories de niveau d’études postsecondaires (voir « Les catégories de la CITE et leurs descriptions » dans les Notes aux lecteurs) : CITE 5B (études tertiaires de type B), CITE 5A (études tertiaires de type A) et CITE 6 (programmes de recherche de haut niveau). Au Canada, les études tertiaires de type B comprennent les certificats ou diplômes non universitaires d’un collège communautaire, d’un CEGEP ou d’une école de sciences infirmières, ainsi que les certificats universitaires inférieurs au baccalauréat; les études tertiaires de type A comprennent le baccalauréat et la maîtrise et d’autres diplômes ou certificats universitaires supérieurs au baccalauréat (mais inférieurs à un doctorat); enfin, les programmes de recherche de haut niveau comprennent les doctorats et les programmes postdoctoraux. En raison de certaines limites de l’EPA, il est impossible de dissocier les niveaux CITE 5A et CITE 6 au Canada et la proportion indiquée pour les programmes d’études tertiaires de type B peut s’avérer quelque peu surestimée (voir « Définitions, sources et méthodologie » pour cet indicateur).

Au Canada, en 2008, environ la moitié des adultes âgés de 25 à 64 ans (49 %) avaient fait des études tertiaires (tableau A.1.3). Cette proportion varie par groupe d’âge, allant de 40 % chez les personnes âgées de 55 à 64 ans à 56 % chez celles de 25 à 34 ans, d’où un écart de 16 points de pourcentage entre les générations (graphique A.1.2). Les écarts entre le groupe le plus jeune et le groupe le plus âgé étaient assez importants dans la plupart des provinces et des territoires, sauf dans les Territoires du Nord-Ouest, en Alberta, au Manitoba et en Saskatchewan, qui ont enregistré des écarts inférieurs à 10 points de pourcentage. Au Nunavut, il n’y avait aucun écart entre les générations sur le plan du niveau d’études tertiaires, alors qu’au Yukon, la tendance générale était inversée.

Tableau A.1.3 Pourcentage de titulaires d’un diplôme d’études tertiaires dans la population âgée de 25 à 64 ans, Canada, provinces et territoires, selon le groupe d’âge, 2008

Graphique A.1.2   Proportion de titulaires d’un diplôme d’études tertiaires dans la population, par groupe d’âge, 2008

Le quart (24 %) des Canadiens en âge de travailler avaient terminé des programmes d’études tertiaires de type B, ce qui est de loin supérieur à la moyenne de 9 % déclarée par l’OCDE pour ses 31 pays membres (graphique A.1.3). Même si le chiffre pour le Canada est quelque peu surestimé, il est néanmoins nettement supérieur à la proportion observée dans la plupart des autres pays de l’OCDE. Par contre, la proportion correspondante à l’échelle internationale en ce qui concerne les programmes d’études tertiaires de type A et les programmes de recherche de haut niveau était de 21 %, contre 25 % au Canada.

Graphique A.1.3   Proportion d’individus âgés entre 25 et 64 ans titulaires d’un diplôme d’études tertiaires de type B (CITE 5B) et d’un diplôme d’études tertiaires de type A ou d’un titre sanctionnant un programme de recherche de haut niveau (CITE 5A/6), 2008

Les proportions d’adultes ayant fait des études tertiaires de type B étaient assez fortes dans les provinces et les territoires : elles allaient de 16 % en Saskatchewan à 28 % au Nouveau-Brunswick. En ce qui concerne les programmes d’études tertiaires de type A et les programmes de recherche de haut niveau, les pourcentages s’échelonnaient entre 13 % au Nunavut et 29 % en Ontario.

Tendances du niveau de scolarité

Entre 1998 et 2008, la proportion de Canadiens âgés de 25 à 64 ans sans diplôme d’études secondaires est passée de 21 % à 13 %, enregistrant chaque année un léger recul (tableau A.1.4 et graphique A.1.4.1). Chaque province, ainsi que la moyenne des pays de l’OCDE, affiche également des baisses régulières du niveau « inférieur au deuxième cycle du secondaire ».

Tableau A.1.4 Évolution du niveau de formation dans la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, Canada, provinces et territoires, de 1997 à 2008

Graphique A.1.4.1 Proportion d’individus âgés entre 25 et 64 ans sans diplôme d’études secondaires, 1998 et 2008

Chez les Canadiens âgés de 25 à 64 ans possédant un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires, la proportion est passée de 40 % en 1998 à 38 % en 2008 (tableau A.1.4). Dans l’ensemble, toutefois, la tendance sur dix ans n’a guère varié, à part des hausses et des baisses légères d’une province à l’autre.

On observe une hausse globale des proportions de personnes âgées de 25 à 64 ans ayant terminé leurs études à l’un des niveaux tertiaires (type B, ou type A/programmes de recherche de haut niveau). Au Canada, la proportion d’individus dans ce groupe a augmenté de 11 points de pourcentage, passant de 38 % en 1998 à 49 % en 2008 (tableau A.1.4; graphique A.1.4.2). Les moyennes comparables pour l’OCDE étaient respectivement de 21 % et 28 %.

Graphique A.1.4.2 Proportion d’individus âgés entre 25 et 64 ans avec un diplôme d’études tertiaires, 1998 et 2008

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur nous informe sur le niveau de scolarité de différents groupes d’âge au sein de la population adulte canadienne âgée de 25 à 64 ans, soit la population en âge de travailler. Il présente un tableau de la situation en 2008, mais montre également l’évolution au cours de la dernière décennie.

Le pourcentage de la population appartenant à un certain groupe d’âge qui a atteint un niveau de scolarité donné est obtenu en divisant le nombre de personnes de ce groupe d’âge ayant reçu un diplôme attestant de ce niveau d’études par le nombre total de personnes de ce même groupe d’âge, et en multipliant le quotient par 100.

Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint par une personne. La désignation des différents niveaux d’enseignement repose sur la Classification internationale type de l’éducation (CITE-97) (voir « Les catégories de la CITE et leur description » et « Correspondance avec la CITE » dans les Notes aux lecteurs). Une personne doit avoir terminé avec succès un programme à un niveau donné de la CITE pour être considérée comme ayant atteint ce niveau d’études. Sinon, on lui attribue le niveau de scolarité précédent. Par exemple, un diplômé du niveau secondaire obtient le niveau CITE 3, tandis qu’une personne qui a abandonné ses études secondaires obtient le niveau CITE 2.

Les données présentées pour le Canada sur le niveau de scolarité de la population reposent sur les données récentes de l’Enquête sur la population active (EPA), une enquête mensuelle portant sur environ 50 000 ménages. L’EPA vise à présenter un tableau détaillé et actuel de la population active à l’échelle du pays. Comme elle permet la déclaration par personne interposée, les renseignements sur l’ensemble du ménage peuvent être recueillis auprès d’un seul membre du ménage. En tout, ce type de déclaration représente environ 65 % de tous les renseignements recueillis. Quant aux données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’agit des chiffres publiés par l’OCDE; ils proviennent des bases de données de l’OCDE et d’Eurostat et sont compilés à partir d’enquêtes ou de registres nationaux sur la population active.

Les données de l’EPA présentent certaines limites lorsqu’il s’agit d’examiner et de répartir le niveau de scolarité selon la CITE, car il est impossible d’établir une délimitation précise entre « enseignement postsecondaire non tertiaire » et « programmes d’études tertiaires de type B ». Les données de l’EPA sur la population canadienne ayant atteint un niveau de scolarité CITE 5B sont quelque peu surévaluées car cette catégorie comprend, par exemple, des diplômés du CEGEP ou d’un programme collégial de passage à l’université qui, selon le système international, se classeraient au niveau CITE 4.

Nota :  L’indicateur correspondant de l’OCDE est A1, Quel est le niveau de formation de la population adulte?.

A2 Obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires

Contexte

Cet indicateur présente les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires; il s’agit d’une composante clé de l’évaluation du rendement des systèmes d’éducation. Souvent, on considère aussi ces taux comme un moyen de mesurer le rendement des élèves. Une comparaison des taux globaux révèle dans quelle mesure les systèmes scolaires réussissent à offrir aux élèves ce qui est universellement reconnu comme un jalon important en matière d’éducation. La présentation des taux selon le sexe fait ressortir les écarts entre les hommes et les femmes, ce qui permet de savoir si ces systèmes répondent aux besoins des élèves des deux sexes.

Essentielle à la poursuite d’études supérieures, l’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires est devenue la norme pour la majorité des élèves. Pendant longtemps, les hommes avaient été proportionnellement beaucoup plus nombreux à obtenir un diplôme d’études secondaires; toutefois, cette tendance s’est inversée depuis de nombreuses années au Canada et dans presque tous les autres pays membres de l’OCDE. Or, au-delà de ces considérations sur le sexe des diplômés, la valeur des études secondaires ne se limite pas au seul diplôme, puisqu’elles constituent aussi ce qui est largement considéré aujourd’hui comme l’exigence minimale pour accéder au marché du travail.

Observations

Taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires

En 2007, selon les plus récentes données disponibles pour les provinces et les territoires, le taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires au Canada était de 77 % (tableau A.2.1). La majorité des autres pays membres de l’OCDE affichaient également des taux d’obtention de diplôme supérieurs à 75 % et la plus récente moyenne de l’OCDE (2008) était de 80 %. Aux États-Unis, le taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires (77 %) était le même qu’au Canada, alors que le taux enregistré au Royaume-Uni (91 %) était nettement plus élevé que dans les deux pays nord-américains3. Les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires pour 2007 variaient à l’échelle du Canada : ils étaient de 70 % ou moins au Manitoba, en Alberta, de même que dans les territoires; dans les autres provinces, ils variaient entre 74 % (en Ontario) et 88 % (en Saskatchewan).

Tableau A.2.1 Taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires, selon la finalité, l’orientation des programmes et le sexe, Canada, provinces et territoires, 2007

Pendant la période de 2001 à 2007, le taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires dans la plupart des pays de l’OCDE a augmenté légèrement d’une année à l’autre (tableau A.2.2). Au début de la décennie, le taux moyen de l’OCDE était de 77 %; en 2007, il atteignait 82 %. Au Canada, les taux correspondants n’ont guère varié : 78 % en 2001 contre 77 % en 2007. On observe toutefois une légère hausse en 2003, année de la « double cohorte » de l’Ontario, du fait que l’élimination de la 13e année dans cette province s’était traduite par un nombre beaucoup plus élevé de diplômés.

Tableau A.2.2 Évolution du taux d’obtention d’un premier diplôme de fin d’études secondaires, Canada, provinces et territoires, 2001 à 2007

Des taux plus élevés chez les femmes

Au Canada, les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires étaient de 81 % chez les femmes et de 73 % chez les hommes, un écart relativement important : 8 points de pourcentage (tableau A.2.1 et graphique A.2.1). Selon les chiffres les plus récents de l’OCDE, les pourcentages moyens correspondants étaient de 84% et 76%, respectivement, aussi soit un écart homme-femme de l’ordre de 8 points de pourcentage. Les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires enregistrés par les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes dans la plupart des pays de l’OCDE (dont le Canada) pour lesquels on dispose de données comparables. Dans quelques pays de l’OCDE (l’Allemagne, les États-Unis, le Japon et la Corée), l’écart entre les sexes était très faible, ce qui dénote un meilleur équilibre.

Graphique A.2.1   Taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires selon le sexe, 2007

Au Canada, les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires chez les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes dans la totalité des provinces et des territoires (graphique A.2.1). C’est en Saskatchewan (92 %), au Québec (92 %) et à l’Île-du-Prince-Édouard (90 %) que les femmes enregistraient les taux les plus élevés pour ce niveau d’études. Dans quelques provinces, soit la Saskatchewan, l’Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et l’Ontario, l’écart entre les sexes (8 points) était le même que pour l’ensemble du pays.Alors que la différence entre les femmes et les hommes à l’égard des taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires se situe entre 5 et 7 points de pourcentage au Manitoba, en Alberta et en Nouvelle-Écosse, l’écart entre les sexes était de l’ordre de 10 points de pourcentage ou plus dans les autres provinces et les territoires.

Les taux selon les programmes

En 2007, les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires pour l’ensemble des provinces et des territoires, à l’exception du Québec, correspondaient aux résultats des programmes d’enseignement secondaire généraux (tableau A.2.1). Le Québec était la seule province à déclarer en 2007 des diplômés de programmes de formation préprofessionnelle et professionnelle, soit un taux de 38 % pour les deux sexes. Le taux d’obtention de diplôme dans ces programmes à l’échelle du Canada (8 %) était donc entièrement déterminé par le secteur de l’enseignement professionnel au Québec, qui se distingue par son caractère particulier et son importance. Si les taux d’obtention de diplôme des femmes pour les programmes généraux sont supérieurs à ceux des hommes dans l’ensemble du pays, les taux pour l’enseignement préprofessionnel et professionnel au Québec présentent toutefois une tendance inverse : 41 % chez les hommes, contre 34 % chez les femmes.

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur présente des taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires avec et sans double comptage selon la finalité, l’orientation des programmes et le sexe. Les taux avec double comptage représentent le nombre de diplômes accordés au cours d’une année, alors que les taux sans double comptage représentent uniquement les personnes ayant obtenu pour la première fois, au cours d’une année donnée, un diplôme de ce niveau. On obtient les taux avec double comptage en divisant le nombre de personnes qui obtiennent un diplôme de fin d’études secondaires, quel que soit leur âge, par la population ayant l’âge typique d’obtention de ce diplôme. On calcule les taux sans double comptage en soustrayant du nombre total de diplômés de fin d’études secondaires les personnes qui détiennent déjà un premier diplôme de ce niveau4. De manière générale, on considère comme un diplômé du deuxième cycle de l’enseignement secondaire une personne qui termine avec succès la dernière année d’études de ce cycle, quel que soit son âge.

Au Canada, l’âge typique d’obtention de diplôme se situe entre 17 et 18 ans. Les valeurs utilisées dans le dénominateur pour calculer le taux d’obtention sont fondées sur la moyenne des estimations démographiques pour ces deux âges5.

Toutes les données pour le Canada concernent l’année scolaire 2006-2007; les moyennes de l’OCDE portent sur l’année 2007-2008. Les données pour le Canada proviennent du Projet statistique sur l’enseignement primaire et secondaire (PSEPS), une enquête administrative qui recueille des données auprès des ministères provinciaux et territoriaux de l’Éducation6. Pour assurer la comparabilité avec les autres pays de l’OCDE, Statistique Canada a estimé le nombre de diplômés des écoles privées à partir des plus récentes données disponibles pour ce secteur (les inscriptions en 1999-2000). Le nombre de diplômés des écoles privées ainsi obtenu est ensuite ajouté au nombre de diplômés du secteur public et inclus dans le calcul des taux d’obtention du diplôme de fin d’études secondaires.

Les chiffres internationaux publiés par l’OCDE proviennent de l’exercice UOE de collecte de données statistiques sur l’éducation mené conjointement par trois organisations internationales (UNESCO, l’OCDE, et Eurostat) et réalisé en 2009 par l’OCDE.

Nota :  L’indicateur correspondant de l’OCDE est A2, Combien d’élèves terminent-ils leurs études secondaires en vue de commencer des études tertiaires?.

A3 Obtention d’un diplôme d’études tertiaires

Contexte

Cet indicateur présente les taux d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)7. Les taux d’obtention d’un premier diplôme sont présentés selon le sexe pour les programmes d’enseignement tertiaire des sous-catégories CITE 5B et 5A. Sont également présentés les taux globaux pour la catégorie CITE 6, qui correspond aux programmes de recherche de haut niveau.

Les pays qui affichent un taux élevé d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires sont plus susceptibles de disposer d’une main-d’œuvre hautement qualifiée ou de la perfectionner. Les taux d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires dépendent de l’accès aux programmes et de leur structure, des différentes exigences en matière d’obtention du diplôme et du niveau de qualification exigé sur le marché du travail. Ils peuvent aussi être influencés par la conjoncture économique lorsque des diplômés du secondaire choisissent de remettre à plus tard leurs études postsecondaires pour profiter des perspectives d’emploi. Les étudiants internationaux sont aussi un facteur car ceux qui complètent un programme tertiaire augmentent le taux d’obtention du pays d’accueil dans la mesure où ils sont comptés comme diplômés, mais pas dans la population.

Observations

Premiers diplômes d’études tertiaires de types 5B et 5A

Au Canada, le taux d’obtention d’un premier diplôme de la sous-catégorie CITE 5B (enseignement tertiaire de type B) était de 26,4 % en 2006, année la plus récente pour laquelle on dispose de données sur ce secteur au Canada8 (tableau A.3.1 et graphique A.3.1). Ce taux global pour le Canada est très supérieur à la plus récente moyenne comparable des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), estimée à 9,5 % pour 20089. Cet écart important témoigne de la vigueur du secteur de l’enseignement tertiaire de type B au Canada, qu’on ne retrouve que dans quelques autres pays de l’OCDE (le Japon, 27,2 %; l’Irlande, 26,0 %; et la Nouvelle-Zélande, 21,3 %). De plus, il explique en partie pourquoi le taux d’obtention d’un premier diplôme universitaire de la sous-catégorie CITE 5A (enseignement tertiaire de type A)10 au Canada peut, à première vue, sembler faible dans le contexte international. En 2007, le taux moyen d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires de type A au Canada était de 34,1 %, soit environ 4 points de pourcentage de moins que la plus récente moyenne de 38,0 % enregistrée par l’OCDE pour 2008 (tableau A.3.1 et graphique A.3.2). Toutefois, ce taux n’est pas vraiment faible si l’on tient compte de l’ensemble du secteur tertiaire au Canada, où de nombreux étudiants du niveau postsecondaire choisissent de suivre une formation tertiaire de type B (principalement des études collégiales). Par contre, dans la plupart des pays de l’OCDE, les étudiants seraient beaucoup moins susceptibles d’avoir accès à ces programmes et suivraient donc une formation tertiaire de type A (études universitaires).

Tableau A.3.1 Taux d’obtention d’un diplôme dans l’enseignement tertiaire, selon le programme et le sexe, Canada, provinces et territoires, 2007

Graphique A.3.1 Taux d’obtention d’un premier diplôme à l’issue d’une formation tertiaire de type B, selon le sexe, 2007

Ces taux globaux d’obtention d’un premier diplôme des sous-catégories CITE 5B et 5A variaient d’une province à l’autre. Dans le cas des programmes d’enseignement tertiaire de type B, l’Ontario enregistrait un taux global de 26,5 %, semblable à la moyenne canadienne (tableau A.3.1 et graphique A.3.1). Trois provinces, soit l’Île-du-Prince-Édouard (39,1 %), le Québec (34,1 %) et la Nouvelle-Écosse (31,6 %), affichaient des taux supérieurs à la moyenne nationale. Pour ce qui est de l’obtention d’un diplôme d’études tertiaires de type A, la Nouvelle-Écosse affichait un taux particulièrement élevé de 54,4 % grâce, en partie, à la présence de nombreux étudiants venus de l’extérieur de la province. Le Nouveau-Brunswick et l’Ontario (40,3 % chacune), ainsi que Terre-Neuve-et-Labrador (37,6 %), étaient les autres provinces à dépasser la moyenne canadienne de 34,1 %. Il n’existe pas de programmes de ce niveau dans les territoires, et les taux enregistrés par les autres provinces étaient tous inférieurs à la moyenne nationale : ils allaient de 18,1 % en Saskatchewan11 à 31,1 % en Colombie-Britannique.

Graphique A.3.2 Taux d’obtention d’un premier diplôme à l’issue d’une formation tertiaire de type A, selon le sexe, 2007

Écarts entre les sexes

Dans l’ensemble du Canada, le taux estimé d’obtention d’un premier diplôme de la sous-catégorie CITE 5B était plus élevé chez les femmes (32,2 %) que chez les hommes (20,9 %), soit un écart assez appréciable de 11 points de pourcentage (tableau A.3.1 et graphique A.3.1). Les taux d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires de type A (43,2 % chez les femmes, contre 25,3 % chez les hommes) révèlent un écart encore plus grand entre les sexes, soit 18 points de pourcentage (graphique A.3.2).12 Les estimations comparables de l’OCDE pour 2008 révèlent également, dans l’ensemble, des taux d’obtention plus élevés chez les femmes. Dans le cas des programmes de la sous-catégorie CITE 5B, les taux moyens étaient de 10,7 % chez les femmes, contre 8,4 % chez les hommes. Pour ce qui est de la sous-catégorie CITE 5A, les taux respectifs étaient de 45,9 % et 30,4 %, d’où un écart de 15,5 points entre les femmes et les hommes.

À l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, où le taux d’obtention d’un diplôme de la sous-catégorie CITE 5B était de 46,3 % chez les hommes (contre 31,8 % chez les femmes), les taux enregistrés par les femmes étaient supérieurs à ceux des hommes dans toutes les provinces (graphique A.3.1). Quant à l’obtention d’un diplôme d’études tertiaires de type A, les taux des femmes étaient, sans exception, supérieurs à ceux des hommes partout au pays (graphique A.3.2).

Programmes de recherche de haut niveau

En 2007, le taux d’obtention d’un diplôme à l’issue des programmes de recherche de haut niveau était de 1,1 % au Canada, comparativement à la moyenne de 1,4 % dans les pays de l’OCDE (tableau A.3.1). Les taux d’obtention d’un diplôme à l’issue de ces programmes s’échelonnaient entre 0,5 % en Saskatchewan et au Nouveau-Brunswick et 1,3 % au Québec.

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur présente des taux d’obtention d’un diplôme d’études tertiaires selon le programme et le sexe. Pour calculer ces taux, l’OCDE privilégie la méthode nette, qui consiste essentiellement à établir la somme des taux d’obtention par âge. Pour les pays, dont le Canada, qui ne peuvent pas effectuer ce calcul parce qu’ils ne sont pas en mesure de fournir des données aussi détaillées, l’OCDE a recours à la méthode brute, qui consiste à diviser le nombre de diplômés, peu importe leur âge, par la population ayant l’âge typique d’obtenir ce diplôme. Est considérée comme un diplômé d’études tertiaires une personne qui obtient un diplôme de ce niveau au cours de l’année de référence.

Statistique Canada a établi comme suit l’âge typique d’obtention d’un diplôme : de 21 à 24 ans pour les études tertiaires de type B, de 22 à 25 ans pour les études tertiaires de type A, et de 27 à 29 ans pour les programmes de recherche de haut niveau. Les valeurs utilisées dans le dénominateur pour calculer les taux d’obtention d’un diplôme sont fondées sur la moyenne des estimations démographiques pour ces différents groupes d’âge, d’après les estimations démographiques pour l’année correspondante.

Les taux d’obtention publiés par l’OCDE sont fondés sur le premier diplôme; ils excluent donc les personnes dont le nouveau diplôme est un deuxième diplôme à l’intérieur d’un même niveau de la CITE. Pour la sous-catégorie CITE 5B, on estime le nombre de premiers diplômes d’études collégiales ou d’études techniques (cégep) et de certificats ou diplômes universitaires de niveau inférieur au baccalauréat en soustrayant du nombre total de diplômés de ces programmes au cours de l’année de référence une estimation du nombre d’étudiants dont le diplôme ou certificat obtenu était le deuxième à l’intérieur de ce niveau de la CITE. La même logique s’applique à la sous-catégorie CITE 5A : afin de respecter la définition type établie par l’OCDE, on estime le nombre de premiers baccalauréats en soustrayant du nombre total de baccalauréats décernés durant l’année de référence une estimation du nombre d’étudiants dont le baccalauréat obtenu était un deuxième diplôme à l’intérieur de ce niveau de la CITE. Les deux estimations ont été établies en fonction de la cohorte de diplômés interviewés dans le cadre de l’Enquête nationale auprès des diplômés (END) de Statistique Canada de 2007 (promotion de 2005).

Les données pour le Canada sont présentées pour deux années civiles différentes, sur la base des plus récentes données produites par le Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) : 2006 pour la sous-catégorie CITE 5B et 2007 pour les sous-catégories CITE 5A et 6. Le SIEP est un recensement qui recueille des données sur toutes les unités de la population cible, sans échantillonnage. La population cible comprend les établissements d’enseignement postsecondaires publics canadiens (universités, collèges communautaires et centres de formation professionnelle). Chaque établissement fournit à Statistique Canada des données sur ses programmes, ses étudiants et les diplômes décernés13. Étant donné que toutes les institutions ne rapportent pas au SIEP, les résultats pour certaines provinces ou certains territoires sont en partie obtenus par le biais d’estimés soumis aux institutions pour validation. Les données internationales proviennent de l’exercice UOE de collecte de données statistiques sur l’éducation mené par l’OCDE en 2008 et elles reflètent cette année civile.

Nota : L’indicateur correspondant de l’OCDE est A3, Combien d’étudiants terminent-ils leurs études tertiaires?.

A4 Résultats sur le marché du travail

Contexte

Cet indicateur montre le lien entre le niveau de scolarité et le marché du travail en examinant les taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans. La relation est analysée par sexe et présente également les tendances des taux d’emploi selon le niveau de scolarité atteint. Le niveau de scolarité correspond au plus haut niveau d’études atteint avec succès, selon les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE).14

L’un des principaux objectifs d’un système d’éducation consiste à préparer les citoyens à participer à une économie et à une société axées sur le savoir. Pour les individus, les perspectives et les taux d’emploi ont tendance à croître avec le niveau d’éducation.

Observations

Le diplôme de fin d’études secondaires, une exigence minimale

En 2008, le taux global d’emploi des Canadiens âgés de 25 à 64 ans était de 77 % (tableau A.4.1) contre 74 %, en moyenne, pour les pays de l’OCDE15. Dans les provinces, le taux global d’emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans s’échelonnait entre 64 % à Terre-Neuve-et-Labrador et 83 % en Alberta. Tous les chiffres de 2008 pour le Canada sont fondés sur les données recueillies par l’Enquête sur la population active (EPA).

Tableau A.4.1 Taux d’emploi, population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation et le sexe, Canada, provinces et territoires, 2008

Dans les pays de l’OCDE, le diplôme de fin d’études secondaires est considéré comme l’exigence minimale nécessaire pour trouver un bon emploi et pour être concurrentiel sur le marché du travail. Ainsi, l’employabilité, évaluée en fonction du taux d’emploi (ratio du nombre de personnes occupant un emploi dans un groupe donné à la population totale de ce groupe) croît avec le niveau de scolarité atteint. Cette relation est manifeste au Canada où, en 2008, le taux d’emploi était de 58 % chez les personnes sans diplôme de fin d’études secondaires, alors qu’il s’élevait à 77 % chez les diplômés du deuxième cycle du secondaire et des études postsecondaires non tertiaires et à 83 % chez les diplômés de niveau tertiaire (tableau A.4.2). À l’échelle du pays, la variabilité du taux d’emploi pour la catégorie « inférieur au deuxième cycle du secondaire » est manifeste : les chiffres s’échelonnent entre 39 % à Terre-Neuve-et-Labrador et 71 % en Alberta.

Tableau A.4.2 Évolution du taux d’emploi dans la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, Canada, provinces et territoires, entre 1997 et 2008

Taux d’emploi selon le sexe

Tant chez les hommes que chez les femmes, on observe une hausse des taux d’emploi lorsqu’on examine le niveau de scolarité selon les catégories de la CITE, mais les taux des femmes sont régulièrement inférieurs à ceux des hommes. En 2008, le taux d’emploi des Canadiennes âgées de 25 à 64 ans était de 72 %, contre 82 % pour les hommes de la même tranche d’âge (tableau A.4.1 et graphique A.4.1). En comparaison, les moyennes de l’OCDE étaient respectivement de 65 % et 83 %. Au Canada, le taux d’emploi des femmes était supérieur à la moyenne nationale dans la moitié des provinces : l’Ontario (73 %), l’Île-du-Prince-Édouard (74 %), le Manitoba (75 %), l’Alberta (76 %) et la Saskatchewan (77 %). Terre-Neuve-et-Labrador était la seule province où le taux d’emploi global des femmes (60 %) était nettement inférieur aux moyennes du Canada et de l’OCDE (65 %).

Graphique A.4.1 Taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le plus haut niveau d’éducation atteint et le sexe, 2008

En 2008, dans la majorité des pays de l’OCDE, l’écart entre les taux d’emploi des hommes et des femmes était moins prononcé chez les diplômés de niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau que chez ceux du deuxième cycle du secondaire (les moyennes de l’OCDE figurent dans le tableau A.4.1, colonnes 8 et 5). Au Canada, on observe un écart entre les sexes de 12 points de pourcentage chez les diplômés du deuxième cycle du secondaire (graphique A.4.1). Cet écart était deux fois moins important (6 points) chez les diplômés de niveau tertiaire de type A et des programmes de recherche de haut niveau.

Les études postsecondaires, gage de taux d’emploi élevés

Dans l’ensemble du Canada, comme dans les autres pays de l’OCDE, les individus agés de 25 à 64 ans ayant fait des études postsecondaires affichaient régulièrement des taux d’emploi supérieurs à ceux des personnes sans diplôme d’études secondaires. À l’échelle du Canada, en 2008, l’écart entre le taux d’emploi des diplômés de niveau tertiaire (83 %) et celui des personnes ayant un niveau de formation inférieur au deuxième cycle du secondaire (58 %) était substantiel : 25 points de pourcentage (tableau A.4.2 et graphique A.4.2). On observe un écart semblable (26 points) à l’échelle internationale, comme l’indiquent les plus récentes moyennes de l’OCDE pour ce groupe d’adultes de 25 à 64 ans. Parmi les provinces, l’écart entre les taux d’emploi pour ces deux catégories de scolarité s’échelonnait entre 14 points en Alberta et 38 points à Terre-Neuve-et-Labrador.

Graphique A.4.2 Taux d’emploi de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation, 2008

La relation entre le niveau de scolarité atteint et l’amélioration des perspectives d’emploi se manifeste par l’amenuisement de l’écart lorsque l’on compare le taux d’emploi des personnes possédant un diplôme d’études tertiaires à celui des personnes de la catégorie « deuxième cycle de l’enseignement secondaire et enseignement postsecondaire non tertiaire ». En 2008, ces taux étaient respectivement de 83 % et 77 %, soit un écart beaucoup plus modeste de 6 points de pourcentage (tableau A.4.2). L’écart variait d’une province à l’autre : on observe le plus important (12 points) à Terre-Neuve-et-Labrador et le plus faible (moins d’un point) en Alberta. Ce léger écart en Alberta indique que, dans cette province, les personnes possédant un certificat ou un diplôme d’une école de métiers ou une formation d’apprenti ont autant de chances d’être occupées que les diplômés de niveau collégial ou universitaire.

Tendances sur dix ans

Entre 1998 et 2008, l’écart entre le taux d’emploi des diplômés de niveau tertiaire et celui des personnes sans diplôme de fin d’études secondaires s’est légèrement rétréci au Canada passant de 29 à 25 points de pourcentage (tableau A.4.2). Dans les provinces, ces écarts ont aussi eu tendance à diminuer dans le temps. Cette tendance s’est surtout manifestée en Colombie-Britannique, où l’écart entre les deux taux est passé de 29 à 20 points. Il est à noter que ces réductions de l’écart sont entièrement attribuables à la hausse de l’emploi des personnes moins instruites pendant une période de croissance économique importante et stable. Le taux d’emploi des personnes sans diplôme de fin d’études secondaires a effectivement augmenté.

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur à propos des résultats sur le marché du travail montre la relation entre le niveau de scolarité et les taux d’emploi des personnes âgées de 25 à 64 ans, de façon globale et selon le sexe, et comment cette relation a évolué sur une période de dix ans. Le taux d’emploi correspond au pourcentage de personnes occupées dans la population en âge de travailler. Pour calculer le taux d’emploi d’un groupe de personnes ayant atteint un certain niveau de scolarité, on divise le nombre de personnes occupées par le nombre total de personnes ayant atteint ce même niveau de scolarité dans la population âgée de 25 à 64 ans, et l’on multiplie ce quotient par 100.

Sont considérées comme des personnes occupées celles qui, pendant la semaine de référence : 1) ont travaillé au moins une heure contre un salaire ou un avantage quelconque, ou 2) avaient un emploi, mais étaient temporairement absentes de leur travail pour diverses raisons (maladie, accident, congé, conflit de travail, formation, congé de maternité ou parental, etc.). Quant au niveau de scolarité, il correspond au plus haut niveau d’études atteint par une personne.

Les données pour le Canada proviennent de l’Enquête sur la population active (EPA), une enquête mensuelle portant sur environ 50 000 ménages. L’EPA exclut du champ de l’enquête les personnes qui vivent dans les réserves ou dans d’autres peuplements autochtones des provinces, les membres à temps plein des Forces canadiennes et les pensionnaires d’établissement. Le taux d’emploi selon l’EPA est fondé sur une moyenne mensuelle de janvier à décembre. Quant aux données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s’agit des chiffres publiés par l’OCDE; ils proviennent des bases de données de l’OCDE et d’Eurostat et sont compilés à partir des enquêtes nationales sur la population active des pays membres de l’OCDE.

Nota :  L’indicateur correspondant de l’OCDE est A6, Dans quelle mesure le niveau de formation affecte-t-il le taux d’emploi?.

A5 Avantages économiques liés à l’éducation

Contexte

Cet indicateur porte sur les avantages économiques liés à l’éducation. Il montre la relation entre le niveau de scolarité et les gains provenant d’un emploi. Il présente les gains relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans par groupe d’âge, selon le sexe, et dans le temps, selon le plus haut niveau de scolarité atteint. Il présente également les tendances dans les écarts entre les gains des hommes et ceux des femmes en montrant les gains annuels moyens des femmes en pourcentage de ceux des hommes. Le niveau de scolarité est fondé sur les catégories de la Classification internationale type de l’éducation (CITE)16.

La comparaison des gains en fonction du niveau de scolarité donne une idée du rendement économique éventuel lié aux études supérieures. Des écarts importants dans les gains peuvent faire ressortir les avantages—ou les inconvénients—liés aux divers niveaux de scolarité atteints.

Observations

Les gains provenant d’un emploi selon le niveau de scolarité

Les gains relatifs des Canadiens âgés de 25 à 64 ans indiquent clairement que les gains annuels moyens provenant d’un emploi (avant impôts) augmentent avec le niveau de scolarité. L’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR) de Statistique Canada, menée en 2007, révèle le désavantage économique des personnes sans diplôme d’études secondaires (appartenant à la catégorie « inférieur au deuxième cycle du secondaire »), ainsi que les avantages de celles qui avaient terminé avec succès des études postsecondaires (tableau A.5.1; graphique A.5.1). L’avantage le plus marqué au chapitre des gains revient aux diplômés universitaires appartenant aux catégories CITE 5A et 6 (enseignement tertiaire de type A et programmes de recherche de haut niveau) (voir le tableau « Correspondance avec la CITE » des données de l’EDTR, dans la section Notes aux lecteurs). En 2007, ces diplômés gagnaient beaucoup plus que les personnes des autres niveaux de scolarité : leurs gains étaient de 75 % supérieurs, en moyenne, à ceux des titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires (on trouvera l’explication du groupe de référence dans la section « Définitions, sources et méthodologie » pour cet indicateur).

Tableau A.5.1 Revenus professionnels relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans percevant des revenus du travail, selon le niveau de formation le plus élevé atteint et le sexe, Canada et provinces, 2007

Graphique A.5.1 Revenus professionnels relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans percevant des revenus du travail, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, 2007 (deuxième cycle du secondaire et post-secondaire non tertiaire = 100)

La tendance observée au Canada se manifeste également à l’échelle internationale, selon les estimations récentes de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)17. Encore une fois, les gains relatifs de la population d’âge actif augmentent avec le niveau de scolarité et, à l’instar de leurs homologues canadiens, les titulaires d’un diplôme d’études tertiaires des autres pays de l’OCDE gagnaient en 2007 beaucoup plus que les titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires. Leurs gains étaient, en moyenne, de 53 % plus élevés (tableau A.5.1). Toutefois, les situations observées au Canada et à l’étranger commencent à différer à partir du niveau CITE 5B, où les avantages au chapitre des gains sont près de deux fois plus élevés dans les pays de l’OCDE qu’au Canada (22 % contre 12 %) (graphique A.5.1). On observe alors une « permutation » en comparant les chiffres des personnes âgées de 25 à 64 ans ayant obtenu un diplôme d’études tertiaires de type A ou d’un programme de recherche de haut niveau. Pour cette catégorie, l’OCDE rapporte un avantage au chapitre des gains de 64 % dans l’ensemble de ses pays membres, soit un avantage plutôt élevé pour ces diplômés universitaires. Dans ce cas, toutefois, l’avantage au chapitre des gains observé au Canada (75 %, comme nous l’avons mentionné plus haut) est encore plus élevé.

En examinant l’évolution des écarts dans les gains, on constate que la tendance des gains plus élevés chez les personnes d’âge actif ayant fait des études tertiaires est demeurée assez stable au Canada. En 1998, les personnes de ce groupe âgées de 25 à 64 ans gagnaient en moyenne 40 % de plus que les titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires et d’études postsecondaires non tertiaires; en 2007, cet avantage s’établissait à 42 % (tableau A.5.2).

Tableau A.5.2 Évolution des revenus du travail relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, Canada et provinces, 1998 à 2007

Les données provinciales

Dans les provinces, les gains relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans reflètent les tendances observées à l’échelle du pays; toutefois, comme on pouvait s’y attendre, il existe quelques variations. Les personnes dont le niveau de scolarité est « inférieur au deuxième cycle du secondaire » sont désavantagées au chapitre des gains dans toutes les provinces, quoique moindrement en Colombie-Britannique, où elles gagnent environ 3 % de moins que les titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires (tableau A.5.1; graphique A.5.2). Chez les personnes âgées de 25 à 64 ans qui avaient terminé avec succès des études universitaires (appartenant aux catégories CITE 5A et 6 : enseignement tertiaire de type A et programmes de recherche de haut niveau), les gains étaient nettement supérieurs dans toutes les provinces. En Ontario, au Québec, à Terre-Neuve-et-Labrador et au Nouveau-Brunswick, les personnes de cette catégorie gagnaient, en moyenne, entre 81 % et 103 % de plus que les titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires, ce qui est supérieur à la moyenne de 75 % observée pour l’ensemble du Canada. En Colombie-Britannique, en Saskatchewan et en Alberta, les diplômés universitaires sont également avantagés au chapitre des gains, mais les écarts sont moindres et les gains élevés des personnes des autres niveaux de scolarité reflètent la vigueur du marché du travail dans ces provinces.

Graphique A.5.2 Revenus du travail relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, 2007 (deuxième cycle du secondaire et post-secondaire non tertiaire = 100)

Les écarts entre les gains des hommes et ceux des femmes

En examinant les tendances des écarts entre les gains des hommes et ceux des femmes, on constate que les femmes, même celles ayant terminé avec succès des études tertiaires (collège ou université), tirent de l’arrière par rapport à leurs homologues masculins. Entre 1998 et 2007, les gains annuels moyens des femmes en pourcentage de ceux des hommes révèlent que les femmes ont toujours gagné un revenu nettement inférieur, quel que soit leur niveau de scolarité. Au cours de cette période, les femmes dont le niveau de scolarité était « inférieur au deuxième cycle du secondaire » ont été particulièrement désavantagées : elles gagnaient, en moyenne, environ 50 % de moins que les hommes sans diplôme d’études secondaires (tableau A.5.3; graphique A.5.3).18 Même les femmes ayant terminé avec succès un programme d’études tertiaires gagnaient beaucoup moins que les hommes du même niveau de scolarité. En 1998, les gains annuels moyens des femmes ayant fait des études tertiaires représentaient 61 % de ceux des hommes; en 2007, l’écart entre les sexes s’était légèrement rétréci, mais les gains des femmes ne représentaient toujours que 63 % de ceux des hommes. Pourtant, même si les gains des hommes sont systématiquement plus élevés que ceux des femmes à chacun des niveaux d’éducation, l’amenuisement de l’écart à mesure que le niveau de scolarité augmente indique que les avantages économiques liés aux études supérieures sont relativement plus élevés chez les femmes.

Tableau A.5.3 Évolution des écarts de revenus du travail entre hommes et femmes de la population âgée de 25 à 64 ans, selon le niveau de formation le plus élevé atteint, Canada et provinces, entre 1998 et 2007

Graphique A.5.3 Évolution des écarts de revenus du travail entre hommes et femmes selon le niveau de formation le plus élevé atteint, entre 1998 et 2007

Définitions, sources et méthodologie

Cet indicateur porte sur les avantages économiques liés à l’éducation. Il montre la relation entre le niveau de scolarité et les gains relatifs de la population âgée de 25 à 64 ans, selon l’âge et le sexe. Il montre également l’évolution de cette relation entre 1998 et 2007.

Les gains relatifs sont les gains annuels moyens provenant d’un emploi (avant impôts) des personnes ayant atteint un niveau de scolarité donné, divisés par les gains annuels moyens provenant d’un emploi des titulaires d’un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires, multipliés par 100.

Les estimations sont limitées aux personnes qui touchaient un revenu d’emploi pendant la période de référence. La moyenne pour les deux sexes n’est pas la moyenne simple des revenus des hommes et des femmes, mais plutôt une moyenne fondée sur le revenu d’emploi de la population totale. Pour cette raison, il peut arriver que la moyenne pour les deux sexes ne soit pas comprise entre les valeurs calculées respectivement pour les hommes et pour les femmes. On observe ce phénomène dans les chiffres du Canada pour l’ensemble du niveau tertiaire (tableau A.5.1). Dans ce cas en particulier, les gains relatifs des hommes âgés de 25 à 64 ans possédant un diplôme de fin d’études secondaires ou d’études postsecondaires non tertiaires (catégorie de référence, non montrée) s’établissaient à 44 697 $ en 2007. La même année, les gains relatifs des hommes de la même tranche d’âge qui possédaient un diplôme d’études tertiaires s’établissaient à 65 299 $, ce qui donne un indice de 146 [(65 299 $ / 44 697 $) * 100)]. Chez les femmes, les gains relatifs étaient de 28 313 $ pour la catégorie de référence et de 41 174 $ pour les diplômées de niveau tertiaire, soit un indice de 145. Pour les deux sexes confondus, les gains relatifs étaient de 37 306 $ pour la catégorie de référence et de 52 951 $ pour les diplômés de niveau tertiaire, soit un indice de 142. Dans cet exemple, la valeur de l’indice pour les deux sexes (142) est inférieure aux valeurs obtenues pour les hommes (146) et pour les femmes (145), même si les gains moyens des deux sexes confondus, tant pour le groupe de référence (37 306 $) que pour les diplômés de niveau tertiaire (52 951 $), se situent entre les gains moyens des hommes (44 697 $ pour la catégorie de référence; 65 299 $ pour les diplômés de niveau tertiaire) et ceux des femmes (28 313 $ pour la catégorie de référence; 41 174 $ pour les diplômées de niveau tertiaire).

Les données pour le Canada proviennent de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), une enquête longitudinale auprès des ménages. L’EDTR exclut les habitants du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, les pensionnaires d’établissements et les personnes qui vivent dans une réserve indienne. Dans l’ensemble, ces exclusions représentent moins de 3 % de la population.

Nota : L’indicateur correspondant de l’OCDE est A7, Quels sont les avantages économiques de l’éducation?.

 


Notes

  1. On trouvera une brève description des catégories de la CITE dans la section « Les catégories de la CITE et leur description » des Notes aux lecteurs.
  2. Les données internationales présentées dans ce rapport reflètent les données publiées par l’OCDE au moment de la rédaction. Si des ajustements définitifs ont été faits, ils n’apparaissent pas ici. Pour plus de détails sur les plus récentes statistiques internationales, veuillez consulter Regards sur l’éducation 2010 : Les indicateurs de l’OCDE à partir du site web de l’OCDE : www.ocde.org.
  3. Les données internationales présentées dans ce rapport reflètent les données publiées par l’OCDE au moment de la rédaction. Si des ajustements définitifs ont été faits, ils n’apparaissent pas ici. Pour plus de détails sur les plus récentes statistiques internationales, veuillez consulter Regards sur l’éducation 2010 : Les indicateurs de l’OCDE à partir du site web de l’OCDE : www.ocde.org.
  4. La méthodologie employée pour produire les chiffres pour le Canada, les provinces et les territoires peut diverger de celle utilisée par les provinces. Par conséquent, les chiffres présentés dans ce rapport peuvent différer légèrement de ceux publiés par les provinces et les territoires.
  5. Les taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires peuvent dépasser 100 % car ils sont calculés en divisant 1) le nombre de personnes qui obtiennent un diplôme de fin d’études secondaires, quel que soit leur âge, par 2) la population ayant l’âge typique d’obtention de ce diplôme. Ces taux ne permettent pas d’évaluer l’importance du décrochage scolaire au secondaire.
  6. La disponibilité des données sur l’obtention d’un diplôme de certains programmes secondaires n’est pas uniforme dans l’ensemble des provinces et des territoires. En outre, dans la plupart des cas, on ne tient pas compte des diplômes d’éducation générale (DEG), de l’éducation et du perfectionnement des adultes, ni des diplômes des écoles de jour pour adultes, qui ne font pas partie des programmes d’études secondaires habituels.
  7. On trouvera une brève description des catégories de la CITE dans la section « Les catégories de la CITE et leur description » des Notes aux lecteurs.
  8. Cette catégorie comprend les étudiants ayant obtenu un premier diplôme d’études collégiales d’un collège communautaire, un premier diplôme d’études techniques d’un cégep, ou encore un premier certificat ou diplôme de premier cycle (on trouvera plus de détails dans la section « Définitions, sources et méthodologie » pour cet indicateur, ainsi que sous les rubriques « Correspondance avec la CITE » et « Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) » dans la section Notes aux lecteurs du présent rapport).
  9. Les données internationales présentées dans ce rapport reflètent les données publiées par l’OCDE au moment de la rédaction. Si des ajustements définitifs ont été faits, ils n’apparaissent pas ici. Pour plus de détails sur les plus récentes statistiques internationales, veuillez consulter Regards sur l’éducation 2010 : Les indicateurs de l’OCDE à partir du site web de l’OCDE : www.ocde.org.
  10. Cette catégorie comprend les étudiants ayant obtenu un premier baccalauréat (on trouvera plus de détails dans la section « Définitions, sources et méthodologie » pour cet indicateur, ainsi que sous les rubriques « Correspondance avec la CITE » et « Système d’information sur les étudiants postsecondaires (SIEP) » dans la section Notes aux lecteurs du présent rapport).
  11. Depuis 2005-2006, les diplômés de l’Université de Régina (Saskatchewan) ne figurent plus dans le SIEP, ce qui modifie évidemment les taux d’obtention d’un diplôme des sous-catégories CITE 5A et 6 en Saskatchewan et, dans une moindre mesure, à l’échelle nationale.
  12. Compte tenu des diféérences observées au Canada dans le nombre d’hommes et de femmes inscrits dans les collèeges et les universités, l’écart entre les deux sexes en ce qui concerne les taux d’obtention d’un premier diplôme de type 5B ou 5A était attendu, une situation comparable à celle de nombreux pays de l’OCDE.
  13. Depuis 2005-2006, les diplômés de l’Université de Régina (Saskatchewan) ne figurent plus dans le SIEP, ce qui modifie évidemment les taux d’obtention d’un diplôme des sous-catégories CITE 5A et 6 en Saskatchewan et, dans une moindre mesure, à l’échelle nationale.
  14. On trouvera une brève description des catégories de la CITE dans la section « Les catégories de la CITE et leur description » des Notes aux lecteurs.
  15. Les données internationales présentées dans ce rapport reflètent les données publiées par l’OCDE au moment de la rédaction. Si des ajustements définitifs ont été faits, ils n’apparaissent pas ici. Pour plus de détails sur les plus récentes statistiques internationales, veuillez consulter Regards sur l’éducation 2010 : Les indicateurs de l’OCDE à partir du site web de l’OCDE : www.ocde.org.
  16. On trouvera une brève description des catégories de la CITE dans la section « Les catégories de la CITE et leur description » des Notes aux lecteurs.
  17. Les données internationales présentées dans ce rapport reflètent les données publiées par l’OCDE au moment de la rédaction. Si des ajustements définitifs ont été faits, ils n’apparaissent pas ici. Pour plus de détails sur les plus récentes statistiques internationales, veuillez consulter Regards sur l’éducation 2010 : Les indicateurs de l’OCDE à partir du site web de l’OCDE : www.ocde.org.
  18. Même si les gains des femmes sont inférieurs à ceux des hommes, la différence peut provenir de plusieurs facteurs, comme le fait que les femmes soient plus nombreuses à travailler à temps partiel, ou le fait qu’elles occupent des emplois différents auxquels sont aussi associé des salaires différents.