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Les niveaux de vitamine D chez les Canadiens selon les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé, 2007–2009

par Kellie Langlois, Linda Greene-Finestone, Julian Little, Nick Hidiroglou et Susan Whiting

Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude

Résumé

Contexte

La carence en vitamine D est un problème de santé de portée mondiale, mais l’on en sait peu sur le niveau de vitamine D chez les Canadiens.

Données et méthodes

Les données proviennent de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé réalisée de 2007 à 2009, dans le cadre de laquelle ont été recueillis des échantillons de sang. Des statistiques descriptives (fréquences, moyennes) sont utilisées pour estimer les concentrations de 25‑hydroxyvitamine D [25(OH)D] chez un échantillon de 5 306 personnes de 6 à 79 ans représentant 28,2 millions de Canadiens provenant de toutes les régions, selon le groupe d’âge, le sexe, l’origine raciale, le mois du prélèvement de sang et la fréquence de la consommation de lait. La prévalence de la carence en vitamine D et les pourcentages de la population qui atteignent diverses concentrations seuils sont estimés.

Résultats

La concentration moyenne de 25(OH)D chez la population canadienne de 6 à 79 ans était de 67,7 nmol/L. La concentration moyenne la plus faible a été observée chez les hommes de 20 à 39 ans (60,7 nmol/L), et la plus élevée, chez les garçons de 6 à 11 ans (76,8 nmol/L). Une carence (moins de 27,5 nmol/L) a été détectée chez 4 % de la population. Cependant, selon les normes de 1997 de l’Institute of Medicine (IOM) (qui sont en cours de révision), 10 % des Canadiens avait une concentration considérée comme inadéquate pour la santé des os (moins de 37,5 nmol/L). Les concentrations mesurées entre novembre et mars étaient inférieures à celles mesurées entre avril et octobre. L’appartenance à la race blanche et la consommation fréquente de lait sont associées de manière significative à une concentration élevée de vitamine D.

Interprétation

En fonction de la mesure de la concentration plasmatique de 25(OH)D, 4 % des Canadiens de 6 à 79 ans présentaient une carence en vitamine D, d’après les normes de 1997 de l’IOM (qui sont en cours de révision). D’après ces normes, 10 % de la population affichait des concentrations de vitamine D jugées inadéquates pour le maintien de la santé des os.

Mots‑clés

Ethnicité, exposition au soleil, lait.

Résultats

Lancée par Statistique Canada en 2007 en partenariat avec Santé Canada et l’Agence de la santé publique du Canada, l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé (ECMS) a permis de recueillir des mesures physiques directes de la santé et du bien-être auprès d’un échantillon de Canadiens représentatif de la population nationale. Il s’agit de l’enquête comprenant des mesures directes de la santé la plus complète jamais entreprise au Canada à l’échelle nationale. Un élément fondamental de l’ECMS est le prélèvement d’échantillons de sang et d’urine, dont on fait l’analyse pour le dépistage de maladies chroniques et infectieuses, de toxines environnementales et de biomarqueurs de l’état nutritionnel, comme le glucose, le cholestérol, le calcium et la vitamine D. La présente étude porte sur les concentrations de 25-hydroxyvitamine D [25(OH)D] observées chez les Canadiens âgés de 6 à 79 ans, ainsi que les facteurs ayant une infl uence sur les niveaux de vitamine D. [Texte intégral]

Auteurs

Kellie Langlois (613‑951‑3806; Kellie.Langlois@ statcan.gc.ca) travaille à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, Ottawa, K1A 0T6. Linda Greene‑Finestone travaille à la Division de la prévention des maladies chroniques de l’Agence de la santé publique du Canada. Julian Little travaille au Département d’épidémiologie et de médecine communautaire de l’Université d’Ottawa. Nick Hidiroglou travaille à la Direction générale des produits de santé et des aliments de Santé Canada. Susan Whiting travaille au College of Pharmacy and Nutrition de l’Université de la Saskatchewan.

Ce que l’on sait déjà sur le sujet

  • Les données provenant d’autres pays révèlent une forte prévalence de carence en vitamine D.
  • De petites études ont indiqué que la concentration de vitamine D est relativement faible chez certains sous groupes de Canadiens.

Ce qu'apporte l'étude

  • La présente analyse porte sur les niveaux de vitamine D dans un échantillon de Canadiens représentatif de la population nationale.
  • Environ 4 % des Canadiens âgés de 6 à 79 ans présentent une carence en vitamine D, et plus de 10 % n’ont pas une concentration adéquate pour le maintien de la santé des os. Cependant, 35 % d’entre eux affichent une concentration supérieure au seuil (75 nmol/L) récemment proposé comme niveau souhaitable pour le maintien de la santé globale et la prévention de la maladie.
  • La faible consommation de lait et le fait de ne pas être de race blanche sont des facteurs associés à une concentration plasmatique plus faible de 25(OH)D.