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Contexte

Le benzène, le toluène, l’éthylbenzène, ainsi que les m-, p-xylèneset l’o-xylène (BTEX) forment un groupe de composés organiques volatils dont les sources sont similaires. Étant donné les effets potentiellement nocifs de l’exposition aux composés BTEX et leur prévalence dans l’air intérieur résidentiel, il est important de savoir quelles sont les concentrations résidentielles types et d’en déterminer les prédicteurs.

Données et méthodes

L’Enquête canadienne sur les mesures de la santé menée de 2009 à 2011 comprenait une composante sur l’air intérieur. Après l’administration de questionnaires, on a demandé aux participants d’installer un échantillonneur d’air dans leur logement pendant sept jours d’affilée. La présente analyse est basée sur les données sur les composés BTEX recueillies auprès de 5 191 participants à l’enquête. Les concentrations moyennes des composés BTEX sont examinées globalement, et selon le type de logement et la configuration du garage. On s’est servi de modèles de régression pas à pas pour examiner les sources possibles des composés BTEX.

Résultats

Les concentrations moyennes étaient de 1,95 µg/m³ (benzène), 19,17 µg/m³ (toluène), 4,09 µg/m³ (éthylbenzène), 14,42 µg/m³ (m-, p-xylènes) et 4,16 µg/m³ (o-xylène). Les prédicteurs significatifs de la présence de composés BTEX comprennent l’existence d’un garage sur la propriété, la consommation régulière de tabac dans le logement, l’exécution de rénovations le mois précédent, le nombre d’occupants, l’utilisation de décapant pour peinture et l’utilisation de fragrances.

Interprétation

Les résultats de cette étude représentative de la population nationale indiquent que les concentrations de composés BTEX dans les résidences des Canadiens sont relativement faibles et permettent d’identifier plusieurs sources intérieures distinctes.

Mots-clés

Benzène, qualité de l’air intérieur, toluène, composés organiques volatils, xylènes.

Résultats

Le benzène, le toluène, l'éthylbenzène, les m-, p-xylènes et l'o-xylène (BTEX) forment un groupe de composés organiques volatils (COV). Les sources intérieures de ces composés comprennent la peinture, la fumée de cigarette et les matériaux de construction. En outre, les gaz d'échappement et les gaz d'évaporation de véhicules peuvent migrer d'un garage attenant au logement à l'intérieur de ce dernier. Ces COV se retrouvent partout dans les milieux résidentiels, à des taux d'exposition de deux à cent fois plus élevés à l'intérieur qu'à l'extérieur. [Texte intégral]

Auteurs

Amanda J. Wheeler (amanda.wheeler@hc-sc.gc.ca) et Cheryl Khoury (1-613-941-3710; Cheryl.Khoury@hc-sc.gc.ca) travaillent au Bureau de l’eau, de l’air et des changements climatiques de Santé Canada, à Ottawa (Ontario). Suzy L. Wong travaille à la Division de l’analyse de la santé de Statistique Canada, à Ottawa (Ontario). Jiping Zhu travaille à la Division de l’exposition et de la biosurveillance de Santé Canada, à Ottawa (Ontario).