Résumé

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Passer au texte

Contexte
Mots-clés
Résultats
Auteur
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude

Début du texte

Contexte

Les ménages canadiens consacrent une part de plus en plus importante de leur revenu aux soins de santé non couverts par les régimes publics d’assurance-maladie. La présente étude porte sur les tendances des frais non remboursés de services et produits de soins de santé selon le quintile de revenu du ménage au cours de la période allant de 1997 à 2009.

Données et méthodes

Des estimations bisannuelles ont été calculées d’après les données de l’Enquête sur les dépenses des ménages couvrant la période de 1997 à 2009 pour examiner les variations des frais de soins de santé non remboursés selon le quintile de revenu du ménage. La signification statistique de ces variations a été évaluée au moyen de la régression linéaire et de la régression logistique.

Résultats

En 2009, les ménages ayant un faible revenu dépensaient en soins de santé une proportion de leur revenu après impôt près de deux fois plus forte (5,7 %) que les ménages ayant un revenu élevé (2,6 %). Environ 40 % des ménages des deux quintiles inférieurs de revenu consacraient plus de 5 % de leur revenu total après impôt aux services et produits de soins de santé, comparativement à 14 % de ceux du quintile de revenu le plus élevé. De 1997 à 2009, ce sont les ménages du quintile de revenu le plus faible qui ont connu la plus forte croissance de ces dépenses, celle-ci se chiffrant à 63 %.

Interprétation

Les frais de soins de santé non remboursés des ménages ont augmenté dans tous les quintiles de revenu, mais c’est dans les quintiles de revenu le plus faible que la croissance relative a été la plus importante.

Mots-clés

Coût de la maladie, soins dentaires, dépenses de santé, assurance-maladie, médicaments délivrés sur ordonnance.

Résultats

Le secteur privé participe activement au financement des services et des produits de soins de santé au Canada, surtout dans les domaines des médicaments délivrés sur ordonnance, des soins dentaires et de l’assurance privée1. Les dépenses du secteur privé, qui découlent principalement de l’assurance privée et des frais non remboursés (à l’exclusion des primes d’assurance), s’élevaient à 56,9 milliards de dollars en 2010, ce qui représente environ 30 % du total des dépenses en soins de santé. Ce pourcentage est demeuré stable pendant plusieurs décennies. Toutefois, depuis la fin des années 1980, la part des dépenses privées en soins de santé attribuables aux frais non remboursés est passée de 58 % à 49 %. [Texte intégral]

Auteur

Claudia Sanmartin (1-613-951-6059; claudia.sanmartin@statcan.gc.ca) et Deirdre Hennessy travaillent à la Division de l’analyse de la santé, et Yuqian Lu, à la Division de l’analyse sociale, à Statistique Canada, Ottawa (Ontario) K1A 0T6. Michael Robert Law fait partie de l’Université de la Colombie-Britannique, Vancouver (Colombie-Britannique).

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • On a montré que les frais de soins de santé non remboursés représentent pour certains Canadiens un fardeau financier qui peut entraîner une réduction de l’utilisation des services.
  • Les frais de soins de santé non remboursés ont augmenté au cours de la dernière décennie, mais on ignore si le rythme de croissance variait selon le revenu du ménage.

Ce qu'apporte l'étude

  • Depuis 1997, les frais de soins de santé non remboursés des ménages de tous les quintiles de revenu ont augmenté, mais la hausse a été plus importante pour les ménages à faible revenu.
  • En 2009, les frais de soins de santé non remboursés des ménages du quintile de revenu le plus faible représentaient, en moyenne, 5,7 % de leur revenu après impôt, soit deux fois le pourcentage observé (2,6 %) pour les ménages du quintile de revenu le plus élevé.
  • En 2009, près de 40 % des ménages des deux quintiles inférieurs de revenu consacraient au moins 5 % de leur revenu total après impôt aux soins de santé; la proportion correspondante de ménages du quintile de revenu le plus élevé était de 14 %.
Date de modification :