Statistiques sur les crimes déclarés par la police au Canada, 2014 : faits saillants

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  • L’Indice de gravité de la criminalité (IGC) mesure le volume et la gravité des crimes déclarés par la police au Canada, et la valeur de l’indice de base est de 100 pour l’année 2006. De 2013 à 2014, la valeur de l’IGC a diminué de 3 % pour passer de 68,8 en 2013 à 66,7 en 2014, un repli surtout attribuable à la baisse des affaires d’introduction par effraction et de vol qualifié. Le recul de l’IGC en 2014 représente un 11e repli consécutif.
  • Le taux de crimes déclarés par la police, qui mesure le volume de crimes déclarés par la police, a également diminué en 2014 (-3 % par rapport à l’année précédente) pour s’établir à 5 046 affaires pour 100 000 habitants. Il s’agit du 11e recul consécutif du taux de crimes déclarés par la police et du taux le plus faible enregistré depuis 1969.
  • En 2014, la police a déclaré un peu moins de 1,8 million d’infractions au Code criminel (sauf les délits de la route), soit à peu près 33 000 affaires de moins qu’en 2013.
  • Malgré la diminution de la majorité des infractions au Code criminel (sauf les délits de la route) entre 2013 et 2014, le taux d’infractions déclarées par la police a augmenté en ce qui a trait à la pornographie juvénile (+41 %), au terrorisme (+39 %), à l’extorsion (+16 %), à la fraude d’identité (+8 %), aux infractions sexuelles contre les enfants (+6 %), au rapt (+4 %), à la fraude (+2 %) et aux vols de véhicules à moteur (+1 %).
  • Selon les données policières, la presque totalité des provinces et des territoires ont enregistré une diminution de leur IGC et de leur taux de criminalité en 2014. Les seules exceptions étaient le Yukon, où l’IGC a augmenté de 11 % par rapport à 2013 et où le taux de criminalité est demeuré stable, ainsi que la Colombie-Britannique, où l’IGC a augmenté de 3 % par rapport à l’année précédente et où le taux de criminalité a progressé de 2 %. De plus, en Alberta, la valeur de l’IGC a légèrement progressé entre 2013 et 2014 (+1 %), alors que le taux de crimes déclarés par la police est demeuré stable.
  • Plusieurs régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada ont fait état d’une augmentation de leur IGC en 2014. Par suite d’une hausse de 10 % entre 2013 et 2014, l’IGC de Saskatoon (109,7) était pour la première fois le plus élevé parmi les RMR; venaient ensuite les indices de Regina (102,8), de Vancouver (96,7) et de Thunder Bay (89,9). En revanche, l’IGC de Barrie (43,6) était le plus faible parmi les RMR en 2014, bien qu’il ait augmenté de 2 % par rapport à l’année précédente.
  • Entre 2013 et 2014, le volume et la gravité des crimes violents dans leur ensemble, tels que mesurés par l’Indice de gravité des crimes violents (IGC avec violence), ont diminué de 5 % pour s’établir à 70,2. Ce recul s’explique en grande partie par une réduction des vols qualifiés. Il s’agit de la huitième baisse consécutive de l’IGC avec violence.
  • En 2014, la police a déclaré 516 homicides, soit quatre de plus que l’année précédente. Alors que le nombre d’homicides a augmenté légèrement entre 2013 et 2014, le taux d’homicides (1,45 homicide pour 100 000 habitants) est demeuré pratiquement inchangé par rapport à l’année précédente.
  • Le volume et la gravité des crimes sans violence dans leur ensemble, tels que mesurés par l’Indice de gravité des crimes sans violence, ont reculé de 2 % en 2014 par rapport à l’année précédente pour se situer à 65,2. Ce repli découlait en grande partie du fait que la police a déclaré un moins grand nombre d’affaires d’introduction par effraction.
  • En 2014, le taux global d’infractions à la Loi réglementant certaines drogues et autres substances (LRCDAS) a diminué de 6 % par rapport à l’année précédente. Cette baisse est principalement attribuable à la réduction du nombre d’infractions relatives aux drogues visant le cannabis et la cocaïne.
  • Selon les données policières, la criminalité chez les jeunes était également à la baisse en 2014, comme en témoigne le fait que tant l’IGC chez les jeunes que le taux de criminalité chez les jeunes ont diminué de 9 % par rapport à l’année précédente. Le taux de jeunes auteurs présumés de quelques-unes des infractions les plus graves a également reculé, notamment en ce qui a trait aux homicides (-38 %).
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