Faits saillants

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

  • À l'instar de ce qui avait été observé en 1999, les données de l'Enquête sociale générale de 2004 révèlent que le taux de victimisation de crimes violents affiché par les immigrants était inférieur (68 incidents par tranche de 1 000 personnes) à celui des Canadiens nés au pays (116 incidents pour 1 000 personnes).
  • Les Canadiens de la deuxième génération — les personnes nées au Canada mais dont au moins l'un des parents est né à l'étranger — ont enregistré un taux de victimisation comparable à celui des Canadiens de la troisième génération ou plus (125 incidents pour 1 000 personnes). 
  • Même si les taux de victimisation avec violence affichés par les immigrants sont inférieurs à ceux des non-immigrants, les caractéristiques des crimes dont ils sont victimes sont tout de même très semblables à celles des crimes commis contre les Canadiens nés au pays.
  • De façon générale, les immigrants estiment que la police fait un bon travail, et ce, dans des proportions similaires aux non-immigrants. Or, les immigrants qui avaient eu un contact avec la police au cours des 12 mois ayant précédé la tenue de l'enquête ont évalué le travail de la police un peu moins favorablement, surtout pour ce qui est d'assurer la sécurité des citoyens et de traiter les personnes équitablement.
  • Les immigrants s'établissent surtout dans les milieux urbains où certaines situations sociales, par exemple le flânage, le vandalisme et la présence de drogues, y sont plus souvent problématiques. Toutefois, les immigrants étaient proportionnellement moins nombreux que les non-immigrants à estimer que ces situations constituaient un problème dans leur quartier. 
  • Près de 1 immigrant sur 5, comparativement à plus de 1 Canadien né au pays sur 10, a déclaré avoir été victime de discrimination durant les cinq années précédant l'enquête. Les immigrants établis au Canada depuis moins de cinq ans étaient plus susceptibles que les immigrants établis au pays depuis plus de cinq ans d'estimer avoir subi de la discrimination (26 % par rapport à 18 %). 
  • Les immigrants expriment des niveaux de crainte de la criminalité légèrement plus élevés que les personnes nées au pays. Ainsi, 11 % d'entre eux, comparativement à 8 % des non-immigrants, croyaient que le taux de criminalité était plus élevé dans leur quartier qu'ailleurs au Canada.
  • Au Québec et dans les provinces de l'Atlantique, les immigrants ont exprimé généralement des niveaux de crainte plus faibles, alors qu'en Ontario et en Colombie-Britannique, ils ont exprimé des niveaux de crainte plus élevés que les non-immigrants. Plus de 60 % des immigrants résidant au Québec et 65 % de ceux vivant dans les provinces de l'Atlantique ont dit se sentir en sécurité lorsqu'ils utilisaient les transports en commun seuls le soir, par rapport à 52 % en Ontario et à 50 % en Colombie-Britannique.