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Portrait des immigrants au Canada

En 2006, les immigrants représentaient 20 % de l'ensemble de la population canadienne, en hausse de 14 % par rapport à la proportion enregistrée lors du Recensement de 2001 (Chui, Tran et Maheux, 2007). Au sein de la population canadienne de 15 ans et plus, leur représentation atteignait 23 %. Cette différence est principalement attribuable à une plus grande proportion d'immigrants âgés de 45 ans et plus. [Texte intégral]

Les immigrants victimes de crimes violents

À l'instar de ce qui avait été observé en 1999 (Statistique Canada, 2001), les immigrants ont affiché, en 2004, un taux de victimisation avec violence (comprend l'agression sexuelle, le vol qualifié et les voies de fait) nettement inférieur à celui des Canadiens nés au pays. En effet, on a dénombré 68 incidents violents à l'endroit d'immigrants pour 1 000 personnes, comparativement à 116 incidents pour 1 000 chez les non-immigrants. [Texte intégral]

Perceptions des immigrants à l'égard du système de justice pénale

Tout comme les non-immigrants, les immigrants estiment généralement que la police fait un bon travail. Cependant, les immigrants ont différentes appréciations du travail de la police selon la région dans laquelle ils vivent. [Texte intégral]

Perceptions des immigrants face au désordre social et à la discrimination

En 2004, on a demandé aux répondants de l'ESG d'indiquer la mesure dans laquelle certaines situations sociales posaient ou non un problème au sein de leur quartier. Celles-ci comprennent des soirées et des voisins bruyants, des gens qui flânent ou qui dorment dans la rue, la présence de déchets, le vandalisme, le harcèlement ou les attaques motivées par l'intolérance raciale, ethnique ou religieuse, la présence de drogues, l'ivresse publique et la prostitution. [Texte intégral]

Perceptions des immigrants face à leur sécurité personnelle et crainte de la criminalité

Même si les immigrants courent moins de risques d'être victimes d'un crime violent et malgré le fait qu'ils soient plus nombreux à estimer qu'il n'y a pas de désordre social dans leur quartier, ils expriment des niveaux de crainte légèrement plus élevés que les personnes nées au pays. Ainsi, 11 % d'entre eux, comparativement à 8 % des non-immigrants, croyaient que le taux de criminalité était plus élevé dans leur quartier qu'ailleurs au Canada. [Texte intégral]

Résumé

Les données de l'ESG de 2004 viennent confirmer ce qui avait été observé en 1999 : les immigrants sont moins susceptibles que les non-immigrants d'être victimes d'un crime violent. Pour le reste, à l'exception d'un niveau de satisfaction moindre à l'égard de l'intervention policière, les caractéristiques des incidents dont sont victimes les immigrants sont généralement similaires à celles des incidents visant les Canadiens nés au pays. [Texte intégral]