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  • Selon les données de l'Enquête sociale générale (ESG) de 2004 sur la victimisation, environ 1 agression sexuelle sur 10 est signalée à la police. Il s'est avéré difficile de quantifier la fréquence des agressions sexuelles qui surviennent au Canada, puisque seule une faible proportion des infractions sexuelles sont officiellement documentées par les forces de l'ordre.

  • L'ESG de 2004 a permis de recenser quelque 512 000 affaires d'agression sexuelle, ce qui donne un taux de 1 977 incidents pour 100 000 personnes de 15 ans et plus. Comme la plupart des agressions sexuelles ne sont pas déclarées, le nombre d'agressions sexuelles signalées à la police est nettement inférieur, environ 24 200 infractions sexuelles ayant été consignées par la police en 2007.

  • Les données sur la victimisation donnent à penser que les taux d'agressions sexuelles sont demeurés stables ces dernières années. Toutefois, les données de la police montrent une baisse constante des infractions portées à l'attention des forces de l'ordre depuis plus d'une décennie.

  • La majorité des infractions sexuelles au Canada sont de nature moins grave. Les données sur la victimisation indiquent que la plupart des agressions sexuelles prenaient la forme de contacts sexuels non désirés (81 %) plutôt que d'attaques de nature sexuelle plus graves (19 %). Parmi les incidents portés à l'attention de la police en 2007, la grande majorité (86 %) étaient des agressions sexuelles de niveau 1, soit la forme la moins grave.

  • Les résultats de l'ESG de 2004 révèlent que les taux de victimisation sexuelle étaient considérablement plus élevés chez les personnes de 15 à 24 ans que chez celles de 55 ans et plus. En outre, plus de la moitié des victimes d'agression sexuelle dont l'incident a été signalé à la police en 2007 étaient des enfants et des jeunes de moins de 18 ans.

  • Lorsqu'on leur a demandé pourquoi elles n'ont pas signalé l'agression sexuelle à la police, la majorité des victimes (58 %) ont dit ne pas l'avoir fait parce qu'elles estimaient que l'incident n'était pas suffisamment important.

  • Bien que peu de victimes d'agression sexuelle n'aient fait officiellement rapport à la police de leur expérience, la plupart (72 %) se sont confiées à des amis et plusieurs se sont tournées vers des membres de leur famille (41 %) et d'autres sources d'aide informelles.

  • À l'instar des victimes d'autres formes de crime violent, les victimes d'agression sexuelle ressentent habituellement de la colère, de la confusion et de la frustration à la suite de leur expérience de victimisation.