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Dépenses au chapitre de la recherché et du développement

La diffusion de la publication de 2014 des dépenses intérieures brutes en recherche et développement (DIRD) au Canada représente les dépenses nationales réelles pour 2012; les données provisoires pour 2013; les données sur les intentions pour 2014 et les données historiques à partir de 2004. Cette publication montre aussi les dépenses en recherche et développement (R-D) par province de 2008 à 2012.

Les DIRD sont souvent présentées sous forme de matrice des secteurs d’exécution et de financement. Les DIRD sont fondées sur l’exécution, ce qui signifie qu’elles sont obtenues en additionnant les dépenses intramuros en recherche et développement (R-D) telles que déclarées par les secteurs d’exécution. Les secteurs de financement sont calculés à partir des sources de financement déclarées par les secteurs d’exécution. Les DIRD sont composées de six secteurs d’exécution : les entreprises commerciales, les organismes privés sans but lucratif, l’enseignement supérieur, l’administration publique fédérale, les administrations publiques provinciales et les organismes provinciaux de recherche. Les secteurs de financement sont les mêmes que les secteurs d’exécution mais incluent aussi le secteur étranger.

Les DIRD du Canada prévues pour 2014 se chiffrent à 30,6 milliards de dollars, ce chiffre reste relativement inchangé par rapport aux données préliminaires de 2013 (-0,6 %). De tous les secteurs d’exécution, seulement les secteurs de l’enseignement supérieur et des organismes privés sans but lucratif prévoient une croissance positive des DIRD. Les organismes provinciaux de recherche devraient restés inchangés tandis que les autres secteurs s’attendent à une décroissance. Entre 2012 et 2013, les DIRD ont diminuées de 1,8 %.

Les dépenses R-D par secteurs d’exécution

Les entreprises commerciales ont historiquement été le plus grand secteur de contribution pour les dépenses au titre de recherche et développement (DIRD). En 2014, ce secteur demeurera le plus grand secteur, consacrant 15,4 milliards de dollars, soit presque la moitié des DIRD du Canada, en baisse de 0,9 % par rapport à l’année précédente. A titre de comparaison, les entreprises commerciales comptaient pour 57 % des dépenses totales des DIRD en 2004.

Les intentions de dépenses en R-D du secteur de l’enseignement supérieur étaient de 12,4 milliards de dollars, ou 40 % des DIRD en 2014, ce qui maintient sa position comme le deuxième secteur d’exécution de R-D en importance. En 2004, les dépenses R-D du secteur de l’enseignement représentaient 34 % des DIRD.

Le troisième secteur d’exécution en importance, l’administration publique fédérale, anticipe des dépenses de 2,3 milliards de dollars, ou 8 % des DIRD, en baisse de 6,9 % depuis 2013. La part de ce secteur par rapport aux DIRD est demeurée pratiquement inchangé de ce qu’elle était en 2004.

Comparativement à 2013, seulement les secteurs de l’enseignement supérieur et les organismes privés sans but lucratif anticipent une hausse de leur performance en R-D en 2014. Ces deux secteurs prévoient des hausses de performance en R-D de 1,0 % et de 5.0% respectivement. Le secteur des organismes de recherche provinciaux devraient rester le même tandis que les autres secteurs de performance prévoient une diminution dans leurs dépenses en R-D.

Les dépenses R-D par secteurs de financement

En ce qui a trait au financement de la R-D, les entreprises commerciales anticipent de financer 46 % des DIRD en 2014 avec 14,1 milliards de dollars. En 2004, le secteur des entreprises commerciales finançait 50 % des DIRD avec 13,4 milliards de dollars.

Les secteurs de financement qui suivent sont ceux de l’administration publique fédérale et de l’enseignement supérieur, chacun comptant pour près de 20 % des DIRD anticipées pour 2014 avec 5,8 milliards de dollars et 5,5 milliards de dollars respectivement. Les parts de ces secteurs en 2004 étaient de 17 % et 16 % respectivement.

Le secteur des administrations publiques provinciales (incluant le secteur des organismes de recherche provinciaux) viennent en quatrième place lorsqu’il s’agit du financement R-D avec 2,1 milliards de dollars, pour une part 7 % des intentions des DIRD pour 2014. Le secteur étranger était en quatrième place en 2004 avec un part des DIRD de 9 %.

Comparativement à 2013, seuls les secteurs de l’administration publique fédérale et des entreprises commerciales anticipent une baisse de financement pour la R-D en 2014. Le financement R-D prévu de ces deux secteurs sont en baisse de 1,9 % et 1,1 % respectivement. Les autres secteurs anticipent une augmentation de leurs dépenses en R-D.

Les dépenses R-D par domaine scientifique

Les DIRD du Canada sont réparties en deux domaines scientifiques : les sciences naturelles et le génie, et les sciences sociales et humaines. Au cours de la dernière décennie, les sciences naturelles et le génie ont toujours représenté plus de 90 % du total des dépenses nationales en R-D. Il convient de souligner que toutes les dépenses de R-D pour le secteur des entreprises commerciales, le principal secteur d’exécution de la R-D, sont faites dans le domaine des sciences naturelles et du génie. Par conséquent, la majorité des dépenses en R-D sont exécutées dans le domaine des sciences naturelles et du génie.

En 2014, les dépenses en R-D prévues en sciences naturelles et en génie sont de 27,8 milliards de dollars, en baisse de 0,6 % par rapport à 2013. A titre de comparaison, l’année record pour ces dépenses fut de 28,8 milliards de dollars en 2011.

Les dépenses en R-D prévues pour 2014 dans le domaine des sciences sociales et humaines sont de 2,8 milliards de dollars, une hausse de 0,1 % par rapport aux dépenses de 2013. La majorité (90 %) des dépenses en R-D pour ce domaine scientifique sont exécutées par le secteur de l’enseignement supérieur.

Les dépenses R-D par province et par territoire

Les dépenses provinciales et territoriales sont assignées à la province ou au territoire où est situé l’organisme d’exécution. Les dépenses des secteurs provinciaux et territoriaux de financement représentent le financement de la R-D distribué dans une province ou un territoire. Il n’est pas nécessaire que le financement soit obtenu de la province. Les données sur la répartition provinciale des DIRD sont disponibles jusqu’en 2012.

Historiquement, l’Ontario a toujours été la province ayant le plus de dépenses de R-D. En 2012, cette tendance s’est maintenue avec 14,2 milliards de dollars dépensés sur des activités R-D dans la province, ce qui équivaut à 45 % du total des DIRD. En dépit de ceci, les dépenses en R-D en Ontario sont en baisse de 1 % comparativement à 2011.

Le Québec à aussi maintenu sa deuxième position par rapport aux dépenses R-D en 2012 avec 8,1 milliards de dollars, ou 26 % des DIRD. Lorsque l’on compare ces données à celles de 2011, la part des DIRD du Québec est en baisse de 2,7 %. La troisième province en termes de dépenses en R-D en 2012 est l’Alberta avec 3,5 milliards de dollars. La part des dépenses de l’Alberta était de 11 %, en hausse de 5,3 % comparativement à 2011.

En 2012, les entreprises commerciales étaient le secteur d’exécution le plus important au Québec, en Ontario, en Alberta, en Colombie-Britannique et des les territoires. A l’Île-du-Prince-Édouard, deux secteurs d’exécution étaient à égalité : les entreprises commerciales et l’enseignement supérieur. Le plus grand secteur d’exécution pour le reste des provinces était celui de l’enseignement supérieur.

Les dépenses provinciales en R-D par secteur de financement en 2012 démontrent que les entreprises commerciales étaient le secteur le plus important au Québec, en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta, en Colombie-Britannique et dans les territoires. Le secteur de financement le plus important pour les autres provinces était celui de l’enseignement supérieur à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard où l’administration publique fédérale était le plus important

Le Canada et les pays de l’OCDE

À l’échelle internationale, les dépenses intérieures brutes en recherche et développement (DIRD) d’un pays en pourcentage de son produit intérieur brut (PIB) sont considérées comme un indicateur de l’intensité de la R-D du pays. Il s’agit d’une statistique sommaire couramment utilisée pour effectuer des comparaisons internationales. Cette statistique est aussi comparée avec les valeurs des DIRD et du PIB par habitant, parce qu’elle dépend de l’économie et de la structure démographique d’un pays, ainsi que de sa propension à exécuter la R-D dans certains secteurs.

L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publie des statistiques internationales sur la R-D dans ses Principaux indicateurs de la science et de la technologie. Les plus récentes statistiques comprennent les données exhaustives des pays de l’OCDE pour 2012 1 . En 2012, la Corée se plaçait en tête des pays de l’OCDE en termes d’intensité des DIRD en pourcentage du PIB avec un ratio de 4,36, suivi de l’Israël avec 3,93 et la Finlande avec 3,55.

En comparaison, les investissements du Canada en R-D exprimés en pourcentage du PIB en 2012 étaient de 1,71 2 , ce qui le classait derrière les États-Unis (2,79) et derrière la moyenne de l’OCDE (2,4). Parmi les pays du G8, le Canada se classait au sixième rang, derrière le Royaume-Uni qui a rapporté un ratio DIRD par rapport au PIB de 1,73 en 2012.

S’établissant à 1.62, les DIRD du Canada pour 2013 exprimées en pourcentage du PIB étaient à leur niveau le plus faible dans la dernière décennie. Une valeur plus faible indique que les investissements en R-D au Canada ont diminués en termes de proportion du produit intérieur brut. De 2004 à 2013, les DIRD au Canada ont augmentées de 15,2 % pendant que le PIB a augmenté de 42,9%.

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