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Le présent rapport avait pour objectifs de décrire l’évolution possible des populations et des ménages autochtones du Canada et d’une sélection de ses régions entre 2011 et 2036, ainsi que de mesurer la sensibilité de cette évolution à diverses composantes de l’accroissement démographique telles que la fécondité, la mobilité ethnique intragénérationnelle et les migrations internes. Les scénarios développés ont permis de montrer que la population d’identité autochtone dans son ensemble pourrait croître plus rapidement que le reste de la population et que le rythme de cet accroissement pourrait être davantage tributaire de la poursuite ou non de la mobilité ethnique intragénérationnelle que d’un changement potentiel de la fécondité.

Le nombre de ménages comprenant au moins une personne d’identité autochtone s’élèverait lui aussi plus rapidement que les autres ménages.

Pour ce qui est des groupes d’identité autochtone spécifiques, tant les Indiens inscrits que les Indiens non inscrits, les Métis et les Inuits devraient voir leurs effectifs s’élever au cours des 25 prochaines années, quoique à un rythme différent et variable selon les scénarios. Ces populations sont aussi toutes susceptibles de connaître un vieillissement, mais devraient demeurer plus jeunes que la population non autochtone.

Le portrait que permet d’établir ce rapport est cependant contrasté d’une région à l’autre. S’il est projeté que l’Ontario demeure la province comptant le plus de personnes d’identité autochtone, c’est, parmi les provinces, au Manitoba et en Saskatchewan qu’elles devraient demeurer proportionnellement les plus importantes. Ces proportions demeureraient toutefois plus élevées dans les territoires. La population vivant dans les réserves indiennes devrait pour sa part continuer de s’accroître, surtout si les migrations internes leur restaient favorables comme c’est le cas depuis quelques décennies.

Bien qu’elles aient été réalisées au moyen d’un modèle de projection sophistiqué, ces projections sont sujettes à plusieurs sources d’incertitude. Celles-ci sont liées tant aux sources de données, à l’estimation des composantes, qu’aux hypothèses quant à l’évolution future des composantes considérées. Malgré qu’elles aient été établies sur la base des données les plus récentes, qu’elles intègrent les suggestions de la littérature et qu’elles aient été soumises à divers processus de consultations, les hypothèses retenues ne sauraient être interprétées comme des prédictions. Les scénarios proposés paraissent aujourd’hui fournir un éventail plausible d’évolution future en regard de nos connaissances actuelles, mais l’avenir demeure par nature inconnu. C’est pourquoi les utilisateurs des projections devraient considérer l’ensemble de la fourchette de résultats fournie par les différents scénarios, comme c’est le cas dans le ce rapport, plutôt que de rechercher un scénario qui paraît plus probable que les autres.

Les données du présent exercice prospectif offrent aux chercheurs, aux planificateurs et au grand public un outil permettant la considération des enjeux relatifs aux populations autochtones vivant au Canada dans un éventail de contextes démographiques plausibles. C’est dans un contexte d’accroissement de la population et de poursuite du vieillissement que ces enjeux, qu’ils se rapportent au logement, à la scolarité ou à la participation à la population active, se poseront au cours des années à venir.

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